Affaire Rochot : Chabot présente ses excuses à Prasquier
14/01/08
- - Thème: Médias
Arlette Chabot a écrit à Richard Prasquier pour lui présenter ses excuses à la suite du commentaire de Philippe Rochot, qui avait qualifié de « dérapage » les paroles de George Bush, sur le caractère juif de l’Etat d’Israël. Dans un courrier adressé le 11 janvier au président du CRIF, la directrice générale adjointe chargée de l’information, écrit :
« J’ai pris connaissance du communiqué émanant du CRIF concernant le commentaire du voyage du président Bush en Israël diffusé dans le journal de 20 heures du mercredi 9 janvier. Vous retenez la formule du journaliste qualifiant « de dérapage de langage » la phrase du président américain parlant de la « sécurité d’Israël en tant qu’Etat Juif ». La formulation journalistique aurait dû être différente de manière à ce qu’il soit clairement établi que cette critique avait été exprimée par des responsables palestiniens.
Notre journaliste Philippe Rochot est un journaliste très expérimenté. Ce jour-là exceptionnellement il a été maladroit mais en aucun cas il n’a voulu être malhonnête. Pour éviter tout malentendu je vous présente nos excuses, vos remarques ayant été comprises et acceptées. »
Cette lettre faisait suite au communiqué du CRIF publié ce même jour sous le titre « Israël est l’Etat juif ».
Le CRIF déplorait « que le journaliste de France 2, Philippe Rochot ait « dérapé » lui-même très gravement en qualifiant de dérapage les paroles du Président George W Bush sur le caractère juif de l'Etat d'Israël, le 9 janvier dernier dans le cadre du journal télévisé de 20 heures. »
Le communiqué se poursuivait comme suit :
« Le CRIF rappelle que la notion d'Etat juif était incluse dans le vote des Nations Unies du 29 novembre 1947 qui a conduit à la création de l'Etat d'Israël. La solution d'un Etat juif aux côtés d'un Etat palestinien est la seule base sur laquelle des négociations peuvent être engagées. Bien entendu, le caractère juif de cet Etat n’empêche pas, comme c’est le cas, les arabes israéliens d’exercer leur droit de pleine citoyenneté.
En faisant valoir son propre point de vue militant pour délégitimer les déclarations parfaitement normales du président des Etats-Unis, le journaliste Philippe Rochot a failli à l'éthique de son métier. Ses propos, qui vont à l'encontre des prises de position de l'ensemble de la classe politique française, engagent la chaîne nationale France 2. Le CRIF attend des dirigeants de France 2 une réaction sans équivoque à ces déclarations d'une extrême gravité. »
Les évangélistes américains, alliés extrêmement fidèles d’Israël
De notre correspondant à Washington PHILIPPE GRANGEREAU
QUOTIDIEN : jeudi 10 janvier 2008
19 réactions
Pendant le bombardement israélien du Liban en juillet 2006, plus de 3 500 chrétiens évangéliques conduits par le pasteur texan John Hagee ont convergé vers Washington. Au cours d’un grand dîner auquel était convié l’ambassadeur d’Israël, le pasteur a exhorté ses disciples, membres de l’organisation des Chrétiens unis pour Israël, à plaider auprès de leurs représentants au Congrès afin qu’ils «laissent Israël faire son travail pour anéantir le Hezbollah». «Le soutien à Israël, a proclamé John Hagee, est la politique étrangère de Dieu» dans cette «bataille entre le bien et le mal».
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Le président Bush menace l’Iran
Bible best-seller. Des délégués du pasteur, qui dirige une église de 18 000 fidèles à San Antonio, ont été reçus peu après par Bush à la Maison Blanche. La veille du départ du Président pour son voyage au Moyen-Orient, le révérend Hagee est revenu à la charge, exhortant Bush à «rallier la communauté internationale contre l’Iran», et Israël à «résister aux pressions pour diviser Jérusalem».
Ces militants font partie des 40 millions de chrétiens évangéliques qui constituent la base électorale la plus solide du Parti républicain. La plupart sont de fervents sionistes : ils croient que l’établissement d’un Etat juif en Palestine est l’accomplissement de la prophétie de la Bible - éternel best-seller aux Etats-Unis. Chaque année, 25 millions d’exemplaires y sont vendus, en dépit du fait que chaque famille américaine en possède déjà quatre en moyenne. «D’après la Genèse, Dieu a donné la terre d’Israël à Abraham et ses descendants ; en colonisant la Cisjordanie, les Juifs reprennent ni plus ni moins possession de ce que Dieu leur a donné», écrivent les auteurs du Lobby israélien et la Politique étrangère des Etats-Unis (New York, 2007) pour expliquer le point de vue de ces chrétiens évangéliques, qu’ils considèrent comme une partie intégrante du «lobby pro-israélien».
Tout aurait vraiment commencé dans les années 80, après que le Premier ministre Menahem Begin eut rencontré, à plusieurs reprises, le pasteur Hagee. Ce dernier est loin d’être le seul religieux à cimenter cette alliance. Elle est aussi appuyée par le célèbre télévangéliste Pat Robertson, qui s’est rendu en Israël durant le conflit de 2006. Il a, peu après, participé à une publicité pour attirer les chrétiens américains en Israël, alors déserté par les touristes. Chaque année, 400 000 visiteurs américains, en majorité des évangélistes, apportent une manne considérable en Israël. Le quotidien Jerusalem Post a d’ailleurs créé une édition destinée aux chrétiens américains.
«Nationalisme chrétien». Fondée en 1983, l’Association internationale des chrétiens et des juifs, dirigée par le rabbin Yechiel Eckstein, consacre en moyenne 10 millions de dollars par an (6,82 millions d’euros) pour aider les juifs du monde entier à s’installer en Israël. Le poids des groupes de pression évangéliques sur la politique extérieure des Etats-Unis inquiète Nancy Roman, du Conseil des relations étrangères (CFR), un centre de réflexion de Washington. Auteur d’un ouvrage déplorant la montée d’un «nationalisme chrétien» qui saperait, selon elle, les bases de la démocratie américaine, elle estime que le sionisme chrétien est la cheville ouvrière du soutien américain en faveur des positions israéliennes les plus dures, comme la poursuite de la colonisation en Cisjordanie. Ce lobby aurait, dit-elle, davantage d’influence sur la politique moyen-orientale des Etats-Unis que le Comité des affaires publiques américano-israélien (Aipac), le puissant lobby pro-israélien qui a pignon sur rue à Washington. Peut-être par vanité, le pasteur Hagee ne la dément pas: «Quand un membre du Congrès voit quelqu’un de l’Aipac passer le seuil de sa porte, il sait qu’il représente six millions de personnes, déclarait-il l’an dernier. Nous, on en représente 40 millions.»
lundi 14 janvier 2008 - Sainte Nina
"Pâques avec les chrétiens d'Irak"
La 35e congrégation générale des jésuites
Un Noël chez les Karens
Place Rouge, le blog des élections russes
Petites annonces
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02/01/2008 18:18
Israël a reçu des signaux positifs des divers candidats
Les Israéliens constatent que les principaux candidats à l'élection présidentielle américaine ont affiché leur soutien à l'État hébreu
Allié privilégié de Washington, Israël part d’emblée gagnant dans la campagne pour l’élection présidentielle américaine ! Tous les candidats en lice ont en effet fait assaut de sympathie pour l’État juif, qui est lié aux États-Unis par un étroit accord de coopération stratégique et qui demeure le premier bénéficiaire de l’assistance économique et militaire américaine à l’étranger, avec un chèque annuel d’environ 3 milliards de dollars (2,05 milliards d’euros).
Après l’assassinat de Benazir Bhutto au Pakistan, la politique étrangère risque en outre d’occuper une place plus importante dans la course à la Maison-Blanche. Qu’il s’agisse du Proche-Orient, de l’Irak, de l’Iran, de l’islamisme radical, du terrorisme ou de la prolifération nucléaire, la position d’Israël est prise en compte. « Il faut lutter contre le terrorisme. Qu’il frappe à Londres, New York ou Tel-Aviv, ça ne fait pas de différence », soulignait ainsi mardi le candidat républicain Rudolph Giuliani.
Ce dernier est un ami personnel du premier ministre israélien Ehoud Olmert depuis l’époque où ils étaient respectivement maires de New York et de Jérusalem. Après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis et durant la vague d’attaques-suicides qui avaient déferlé sur la Ville sainte au plus fort de l’Intifada, ils s’étaient mutuellement et chaleureusement soutenus.
Tous les prétendants à l’investiture ont pris leurs marques
Mais les autres prétendants à l’investiture ont aussi pris leurs marques pour se gagner les faveurs de l’Aipac (American Israel Public Affairs Committee), le puissant lobby juif à Washington. Il y a plusieurs mois, le sénateur démocrate de l’Illinois Barack Obama déclarait au quotidien The Jerusalem Post que « la sécurité d’Israël est d’une importance vitale pour les États-Unis ». Il promettait de « poursuivre une stratégie globale d’engagement direct et de pressions économiques réservant aussi l’option militaire pour empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire ».
Sa rivale démocrate, Hillary Clinton, n’est pas en reste : « Nous soutiendrons, nourrirons et développerons le partenariat vital de l’Amérique et d’Israël, a-t-elle affirmé. Nous coopérons depuis des années dans le domaine sécuritaire, notamment pour développer de nouvelles technologies de défense. »
Dans la même veine, le républicain John McCain, ancien héros du Vietnam, présente Israël comme « un allié naturel dans la lutte titanesque contre les extrémistes islamistes ». Il s’est engagé à œuvrer à l’isolement de « ses ennemis, comme la Syrie, le Hamas et le Hezbollah » chiite libanais. Même son de cloche pour l’ex-gouverneur républicain du Massachusetts, Mitt Romney, qui a promis de « stopper le flux financier et en armements qui alimente le Hamas et le Hezbollah ».
Une personnalité expérimentée en politique étrangère
À tout prendre, Israël préférerait que le prochain hôte de la Maison-Blanche le 20 janvier 2009 soit une personnalité expérimentée en politique étrangère. Hillary Clinton profite, en outre, de l’aura de son mari, l’ancien président Bill Clinton. Côté républicain, Rudolph Giuliani et John McCain sont perçus à Jérusalem comme les plus compétents.
D’ici là, les Israéliens doivent gérer la dernière année de George W. Bush, attendu à compter du 9 janvier en Israël et dans les Territoires palestiniens. Sous ses auspices, en novembre dernier, Israéliens et Palestiniens sont convenus de signer en 2008 un accord de paix qui permettrait de créer un État palestinien indépendant. Un sommet Bush-Olmert-Abbas (le président de l’Autorité palestinienne) est prévu jeudi 10 janvier.
Joël DAVID à JERUSALEM
Un site antisémite et complotiste assigné en justice
11/01/08
- - Thème: Antisémitisme
Le 7 janvier 2008, l’UEJF et J’Accuse ont demandé à la 17e chambre du Tribunal de Grande instance de Paris, le retrait d’un article jugé antisémite, publié sur le site Internet alterinfo.net. Marc Knobel, président de J’accuse, interrogé par Actualité juive, a indiqué : « Nous continuons de poursuivre ceux qui s’escriment à publier ou à reproduire des textes antisémites, sous le couvert de la liberté d’expression. Cette situation est intolérable et nous sommes déterminés à assigner les sites qui provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale ou religieuse. »
Le webmaster de ce site a publié un article intitulé « l’impérialisme du capital juif » écrit par Henry Makow, un auteur conspirationniste canadien.
Un face à face Ramadan - Le Pen
08/01/08
- - Thème: Débat
Le 14 janvier prochain à Paris, à l’invitation d d’une association anglo-saxonne, The Kitson, Tariq Ramadan et Marine Le Pen débattront des questions d’immigration et de la récente polémique sur les tests d’ADN, indique Libération. Marine Le Pen a expliqué qu’elle acceptait « de débattre avec tout le monde ». « L’immigration, c’est le sujet majeur du XXIe siècle et Tariq Ramadan rencontre un écho auprès d’un certain nombre de gens. Cela m’intéresse de connaître son point de vue sur cette question », a-t-elle ajouté.
Un face à face Ramadan - Le Pen
08/01/08
- VIENNA (EJP)---Some 100 graves, including about 25 Jewish tombs, were vandalised in Vienna’s Zentralfriedhof cemetery, police said Friday.
Police Captain Alois Pommer said the incident occurred between Wednesday evening and Thursday morning but added there was no evidence the incident was politically motivated.
"There were no inscriptions," he said.
Several tombstones were knocked over, iron crosses were deformed and lamps were damaged.
In all, 101 graves were vandalised but in many cases the damage was limited, Pommer said.
Police were still looking for suspects.
Le gouvernement polonais critique la subvention de l’UE à Radio Maryja
11/01/08
- - Thème: Médias
Selon le journal, Polska, le Ministre polonais de l'Environnement, Maciej Nowicki, a fait un examen critique des 15,3 millions d'euros de subvention de l'Union Européenne accordée à Radio Maryja, connue pour ses propos antisémites et ses opinions anti-européennes.
La station de radio, dirigée par Tadeusz Rydzyk, a bénéficié d’une aide afin de développer son école de journalisme.
La ministre polonaise de la Science, Barbara Kudrycka, a recommandé au ministère du Développement régional, qui gère les fonds européens, de supprimer une trentaine de projets récompensés, et d'organiser, à la place, un concours.
Basée à Torun, dans le nord du pays, Radio Maryja diffuse régulièrement des opinions nationalistes et antisémites. Le responsable de la radio dispose également d'un quotidien national, Nasz Dziennik, et d’une chaîne de télévision, Trwam.
Patrick van Straaten - Enderlin peut dormir tranquille
Primo donne la parole à Patrick van Straaten, responsable du site AC MEDIAS que nos internautes connaissent bien. AC Médias a été à l'origine de plusieurs révélations, mises à jour de supercheries. Ce site a effectué un remarquable travail de 2001 à 2006, un travail de référence. Chacun se souvient de leur action contre l'indécent décompte de l'AFP.
Je ne pense nullement que Charles Enderlin mérite de dormir tranquille. Je l'écrivais il y a trois ans dans une lettre ouverte à Mme Chabot (lire): « Charles Enderlin - qui a pu être abusé quelques heures tout au plus, et encore ce ne serait que la preuve d'un amateurisme coupable - a accrédité ce faux en multipliant les mensonges ».
Je reste persuadé que l'escroquerie médiatique du faux scoop Al-Dura n'a pas pu être organisée seulement par le cameraman palestinien de France 2.
Je veux savoir qui a monté ce coup, qui a pris la décision de diffuser ce scoop bidon gratuitement à toutes les télés du monde, qui, à France 2 ou au gouvernement de l'époque, a offert aux extrémistes palestiniens ce prétexte à déclancher leur sanglante intifada.
Mais revenons au titre qui peut sembler contradictoire avec des développements récents : un juge demande à voir les rushes, le gouvernement israélien officialise la même exigence et divers sites internet sortent d'un long silence.
Dans quelques semaines, il est raisonnable de penser que France 2 sera débouté de son action contre Medias-rating.
Anticipons un peu sur cette heureuse conclusion et posons-nous la question : "Et après ? "
Un peu de célébrité pour M. Karsenty ? Très bien, mais sans objet direct avec le problème politique. Son plus grand mérite est d'avoir fait courageusement appel de sa condamnation en première instance. Il est alors tombé sur un juge qui s'est posé des questions - ou a été plus libre suite aux dernières élections - et a osé demander les rushes.
Cela aurait pu aussi bien arriver à Monsieur Gouz, du site Desinfos.com, ou à bien d'autres qui, eux, n'ont pas été ciblés par la campagne judiciaire de France 2 (sans oublier Nicolas Ciarapica, devant la justice, sous le coup d'une plainte de la part de Charles Enderlin lui-même, un comble ! ndlr Primo)
Si tout se passe au mieux, il y aura peut-être quelques entrefilets dans la presse, mais sûrement pas la vérité que nous demandons.
Le fait que France 2 n'ait montré que des rushes charcutés, amputés de 30% (19 minutes sur 27) sur réquisition de la justice en dit long sur sa bonne volonté.
Et alors que nous attendons cette première, et encore incertaine, bonne nouvelle, nous assistons à des interventions inquiétantes.
Gérard Huber, un des lucides de la première heure, semble prendre pour argent comptant les dernières diversions de Charles Enderlin sur des "commissions d'enquête" et des "détecteurs de mensonge"... et déclare être "seul contre tous ceux qui protégent la crypte du déni, mais aussi contre ceux qui veulent l'ouvrir" (lire)
Philippe Karsenty tire à boulets rouges sur la Mena, alors que leur travail réel d'enquêteurs est incontestable. Il s'en prend également à la passivité de la représentation israélienne à Paris, thème où je peux le rejoindre, mais voilà Daniel Rouach d'IsraelValley qui lance une polémique complémentaire (lire).
Richard Landes fait un one-man-show à Ertzilia. La Ména en annonce prochainement un autre à Metula. Le Crif aurait demandé à France 2 communication des rushes durant l'été mais reste toujours aussi muet.
La machine à perdre
Jalousies, intérêts communautaires, politiques et financiers, arrière-pensées et ego surdimensionnés semblent parfois mener la danse plus que la volonté d'aboutir.
Ceux qui veulent enfouir la vérité trouvent dans cette situation leur meilleur alliée et pourraient s'en sortir à bon compte, bien que la pyramide de mensonges se soit effondrée.
Il est urgent que tout le matériel à ce jour dispersé (les enquêtes,les pétitions, les enregistrements, les films, ...) soit mis en commun et que s'établisse une coordination pour préparer l'étape suivante, qui ne peut rien être d'autre qu'une assignation en justice de France 2 sur le fond .
Sous quelle structure, avec quels leaders ? Cela n'est pas important.
Ce qui compte c'est l'efficacité d'une démarche juridique bien menée et épaulée par tous ceux, Juifs et non Juifs, qui veulent la vérité. Ce sera mon souhait de nouvel an.
Patrick van Straaten © Primo
Pétition signée par 4000 personnes dont Jean Francois Le Grand , Sénateur de la Manche et Jean Claude Lefort , Député du Val-de-Marne
Source: Primo Europe
France 2 et Ch. Enderlin protestent, par voie d’avocats, contre une conférence sur l’affaire Al-Dura
Imprimer Envoyer à un ami
09/01/08
On savait le sujet sensible, mais qui aurait imaginé que la chaîne nationale française et son journaliste tenteraient d’intimider un tel aréopage, dont les assises se tiennent dans un pays étranger ? Pas moi, en tout cas. Ci-après, ma traduction de cette lettre. Une traduction de la réaction de Richard Landes suivra très prochainement. (Menahem Macina).
Dans un texte mis en ligne sur son site, le 8 janvier, et intitulé ("France 2 begins to sweat, tries to bully" (France 2 commence à transpirer et tente d’intimider), le professeur Richard Landes, de l’Université de Boston, annonce sa conférence sur l’affaire Al-Dura, qu’il prononcera le mercredi 9 janvier, au Centre Interdisciplinaire de Herzliya, dans le cadre d’un symposium organisé sous l’égide du Centre Global Research in International Affairs (Gloria), de la Raphael Recanati International School (RRIS), de l’Ambassador’s Club, et de StandWithUs International.
Il fait suivre cette annonce du texte d’une lettre, adressée par France 2 et Charles Enderlin au Gloria Center et au Centre Interdisciplinaire de Herzliya, par le truchement de leurs avocats israéliens.
Motif de l’ire de France 2 et de Charles Enderlin, le titre de la conférence : "Icon of Hatred: The Muhammad al Dura Affair: From Media to Internet to Courtroom" (Icône de la haine : L’affaire Mohammed Al-Dura - De la presse et d’Internet au tribunal).
Lettre du cabinet d’avocats Aharonson Sher Abulafia Amoday & Co. Law Offices
Texte anglais repris du site Augean Stables
Traduction française : Menahem Macina
Objet : Conférence sur l’affaire Mohammed Al-Dura
Nos clients, France 2 et M. Charles Enderlin, nous ont chargés de vous faire savoir ce qui suit :
1. Cette lettre a pour but d’exprimer la ferme protestation de nos client concernant la conférence sur "l’affaire Muhammad al-Dura", qui aura lieu le 9 janvier 2008, et concernant l’invitation à cette manifestation, qui fait une mention large et trompeuse des noms de nos clients, et ce sans même avoir obtenu leur avis.
2. Selon l’invitation susmentionnée, la conférence envisage de traiter des rushes du caméraman de la télévision française, Talal abu Rahmah, et du reportage du correspondant de la chaîne, M. Charles Enderlin, à propos des coups de feu, tirés le 30 septembre 2000, en direction de Jamal et de Muhammad al-Dura, et qui ont causé la mort de Muhammad et de sérieuses blessures à son père Jamal.
3. Outre le fait que l’invitation à la conférence est remplie d’accusations et d’inexactitudes, pour ne pas dire plus, pour tout ce qui a trait à l’affaire, il est, en tout état de cause, inacceptable qu’une telle conférence ait lieu d’une manière aussi unilatérale, sans mentionner la réponse de nos clients et surtout sans avoir pris contact avec eux à ce sujet.
4. Afin de présenter les choses avec précision, je vais donner une version correcte des faits exposés dans l’invitation :
a. La vidéo filmée par M. Talal Abu Rahmah constitue le matériau brut authentique des événements qui se sont produits au Carrefour de Netzarim, le 30 septembre 2000. Elle n’a rien d’une mise en scène, et nos clients considèrent comme grave cette accusation cavalière.
b. Monsieur Enderlin n’a jamais agi ni n’agit en vue de faire taire la critique à son encontre et contre France 2. Et d’ailleurs, le cas échéant, nos clients ont diffusé toute réponse pertinente, même quand elle était contraire à la manière dont nos clients percevaient les événements. Nous ne comprenons pas comment vous osez dire, sur votre invitation, que les critiques envers nos clients ont été "bloquées" par des procès en diffamation. Nos clients se servent des ressources de la loi pour empêcher que soit porté atteinte à leur bonne réputation, rien de plus. Insinuer que nos clients ont agi différemment est vraiment scandaleux.
c. La vidéo des rushes de l’événement du 30 septembre 2000 a été produite dans son entièreté devant la Cour d’Appel de Paris. A ce jour, la position du tribunal concernant cette vidéo n’a pas été entendue. Toute autre affirmation est tout simplement incorrecte et trompeuse.
5. Nos clients regrettent le choix que vous avez fait, en tant qu’institution académique respectée, d’organiser une conférence sur ce sujet, alors que l’affaire fait encore débat dans plusieurs cercles, en [Israël] et à l’étranger, en présentant une vue biaisée, et parfois fausse, qui n’est pas basée sur des faits, mais sur des estimations et des accusations sans fondement.
6. De plus, nos clients regrettent que vous ayez choisi d’organiser cette conférence d’une manière aussi manifestement partiale et qui nuit à la réputation de nos clients.
7. Selon nous, la décence exigerait qu’aucune conférence n’ait lieu sur une question qui est débattue dans des tribunaux, ou, au minimum, qu’on se soit enquis auparavant de la position de nos clients.
8. Nous déplorons que vous ayez choisi cette manière d’agir.
9. C’est volontiers que je me tiens à votre disposition pour tout ce qui concerne cette affaire, au numéro de téléphone : 02-561-8677.
Respectueusement et cordialement vôtre,
Louise Sportas, avocate
Aharonson Sher Abulafia Amoday & Co.
avocats
Copies : Prof. Barry Rubin et Dr Yariv Ben Eliezer.
[Texte anglais aimablement signalé par Netha.]
Mis en ligne le 9 janvier 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
14/01/08
- - Thème: Médias
Arlette Chabot a écrit à Richard Prasquier pour lui présenter ses excuses à la suite du commentaire de Philippe Rochot, qui avait qualifié de « dérapage » les paroles de George Bush, sur le caractère juif de l’Etat d’Israël. Dans un courrier adressé le 11 janvier au président du CRIF, la directrice générale adjointe chargée de l’information, écrit :
« J’ai pris connaissance du communiqué émanant du CRIF concernant le commentaire du voyage du président Bush en Israël diffusé dans le journal de 20 heures du mercredi 9 janvier. Vous retenez la formule du journaliste qualifiant « de dérapage de langage » la phrase du président américain parlant de la « sécurité d’Israël en tant qu’Etat Juif ». La formulation journalistique aurait dû être différente de manière à ce qu’il soit clairement établi que cette critique avait été exprimée par des responsables palestiniens.
Notre journaliste Philippe Rochot est un journaliste très expérimenté. Ce jour-là exceptionnellement il a été maladroit mais en aucun cas il n’a voulu être malhonnête. Pour éviter tout malentendu je vous présente nos excuses, vos remarques ayant été comprises et acceptées. »
Cette lettre faisait suite au communiqué du CRIF publié ce même jour sous le titre « Israël est l’Etat juif ».
Le CRIF déplorait « que le journaliste de France 2, Philippe Rochot ait « dérapé » lui-même très gravement en qualifiant de dérapage les paroles du Président George W Bush sur le caractère juif de l'Etat d'Israël, le 9 janvier dernier dans le cadre du journal télévisé de 20 heures. »
Le communiqué se poursuivait comme suit :
« Le CRIF rappelle que la notion d'Etat juif était incluse dans le vote des Nations Unies du 29 novembre 1947 qui a conduit à la création de l'Etat d'Israël. La solution d'un Etat juif aux côtés d'un Etat palestinien est la seule base sur laquelle des négociations peuvent être engagées. Bien entendu, le caractère juif de cet Etat n’empêche pas, comme c’est le cas, les arabes israéliens d’exercer leur droit de pleine citoyenneté.
En faisant valoir son propre point de vue militant pour délégitimer les déclarations parfaitement normales du président des Etats-Unis, le journaliste Philippe Rochot a failli à l'éthique de son métier. Ses propos, qui vont à l'encontre des prises de position de l'ensemble de la classe politique française, engagent la chaîne nationale France 2. Le CRIF attend des dirigeants de France 2 une réaction sans équivoque à ces déclarations d'une extrême gravité. »
Les évangélistes américains, alliés extrêmement fidèles d’Israël
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Pendant le bombardement israélien du Liban en juillet 2006, plus de 3 500 chrétiens évangéliques conduits par le pasteur texan John Hagee ont convergé vers Washington. Au cours d’un grand dîner auquel était convié l’ambassadeur d’Israël, le pasteur a exhorté ses disciples, membres de l’organisation des Chrétiens unis pour Israël, à plaider auprès de leurs représentants au Congrès afin qu’ils «laissent Israël faire son travail pour anéantir le Hezbollah». «Le soutien à Israël, a proclamé John Hagee, est la politique étrangère de Dieu» dans cette «bataille entre le bien et le mal».
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«Nationalisme chrétien». Fondée en 1983, l’Association internationale des chrétiens et des juifs, dirigée par le rabbin Yechiel Eckstein, consacre en moyenne 10 millions de dollars par an (6,82 millions d’euros) pour aider les juifs du monde entier à s’installer en Israël. Le poids des groupes de pression évangéliques sur la politique extérieure des Etats-Unis inquiète Nancy Roman, du Conseil des relations étrangères (CFR), un centre de réflexion de Washington. Auteur d’un ouvrage déplorant la montée d’un «nationalisme chrétien» qui saperait, selon elle, les bases de la démocratie américaine, elle estime que le sionisme chrétien est la cheville ouvrière du soutien américain en faveur des positions israéliennes les plus dures, comme la poursuite de la colonisation en Cisjordanie. Ce lobby aurait, dit-elle, davantage d’influence sur la politique moyen-orientale des Etats-Unis que le Comité des affaires publiques américano-israélien (Aipac), le puissant lobby pro-israélien qui a pignon sur rue à Washington. Peut-être par vanité, le pasteur Hagee ne la dément pas: «Quand un membre du Congrès voit quelqu’un de l’Aipac passer le seuil de sa porte, il sait qu’il représente six millions de personnes, déclarait-il l’an dernier. Nous, on en représente 40 millions.»
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Les Israéliens constatent que les principaux candidats à l'élection présidentielle américaine ont affiché leur soutien à l'État hébreu
Allié privilégié de Washington, Israël part d’emblée gagnant dans la campagne pour l’élection présidentielle américaine ! Tous les candidats en lice ont en effet fait assaut de sympathie pour l’État juif, qui est lié aux États-Unis par un étroit accord de coopération stratégique et qui demeure le premier bénéficiaire de l’assistance économique et militaire américaine à l’étranger, avec un chèque annuel d’environ 3 milliards de dollars (2,05 milliards d’euros).
Après l’assassinat de Benazir Bhutto au Pakistan, la politique étrangère risque en outre d’occuper une place plus importante dans la course à la Maison-Blanche. Qu’il s’agisse du Proche-Orient, de l’Irak, de l’Iran, de l’islamisme radical, du terrorisme ou de la prolifération nucléaire, la position d’Israël est prise en compte. « Il faut lutter contre le terrorisme. Qu’il frappe à Londres, New York ou Tel-Aviv, ça ne fait pas de différence », soulignait ainsi mardi le candidat républicain Rudolph Giuliani.
Ce dernier est un ami personnel du premier ministre israélien Ehoud Olmert depuis l’époque où ils étaient respectivement maires de New York et de Jérusalem. Après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis et durant la vague d’attaques-suicides qui avaient déferlé sur la Ville sainte au plus fort de l’Intifada, ils s’étaient mutuellement et chaleureusement soutenus.
Tous les prétendants à l’investiture ont pris leurs marques
Mais les autres prétendants à l’investiture ont aussi pris leurs marques pour se gagner les faveurs de l’Aipac (American Israel Public Affairs Committee), le puissant lobby juif à Washington. Il y a plusieurs mois, le sénateur démocrate de l’Illinois Barack Obama déclarait au quotidien The Jerusalem Post que « la sécurité d’Israël est d’une importance vitale pour les États-Unis ». Il promettait de « poursuivre une stratégie globale d’engagement direct et de pressions économiques réservant aussi l’option militaire pour empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire ».
Sa rivale démocrate, Hillary Clinton, n’est pas en reste : « Nous soutiendrons, nourrirons et développerons le partenariat vital de l’Amérique et d’Israël, a-t-elle affirmé. Nous coopérons depuis des années dans le domaine sécuritaire, notamment pour développer de nouvelles technologies de défense. »
Dans la même veine, le républicain John McCain, ancien héros du Vietnam, présente Israël comme « un allié naturel dans la lutte titanesque contre les extrémistes islamistes ». Il s’est engagé à œuvrer à l’isolement de « ses ennemis, comme la Syrie, le Hamas et le Hezbollah » chiite libanais. Même son de cloche pour l’ex-gouverneur républicain du Massachusetts, Mitt Romney, qui a promis de « stopper le flux financier et en armements qui alimente le Hamas et le Hezbollah ».
Une personnalité expérimentée en politique étrangère
À tout prendre, Israël préférerait que le prochain hôte de la Maison-Blanche le 20 janvier 2009 soit une personnalité expérimentée en politique étrangère. Hillary Clinton profite, en outre, de l’aura de son mari, l’ancien président Bill Clinton. Côté républicain, Rudolph Giuliani et John McCain sont perçus à Jérusalem comme les plus compétents.
D’ici là, les Israéliens doivent gérer la dernière année de George W. Bush, attendu à compter du 9 janvier en Israël et dans les Territoires palestiniens. Sous ses auspices, en novembre dernier, Israéliens et Palestiniens sont convenus de signer en 2008 un accord de paix qui permettrait de créer un État palestinien indépendant. Un sommet Bush-Olmert-Abbas (le président de l’Autorité palestinienne) est prévu jeudi 10 janvier.
Joël DAVID à JERUSALEM
Un site antisémite et complotiste assigné en justice
11/01/08
- - Thème: Antisémitisme
Le 7 janvier 2008, l’UEJF et J’Accuse ont demandé à la 17e chambre du Tribunal de Grande instance de Paris, le retrait d’un article jugé antisémite, publié sur le site Internet alterinfo.net. Marc Knobel, président de J’accuse, interrogé par Actualité juive, a indiqué : « Nous continuons de poursuivre ceux qui s’escriment à publier ou à reproduire des textes antisémites, sous le couvert de la liberté d’expression. Cette situation est intolérable et nous sommes déterminés à assigner les sites qui provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale ou religieuse. »
Le webmaster de ce site a publié un article intitulé « l’impérialisme du capital juif » écrit par Henry Makow, un auteur conspirationniste canadien.
Un face à face Ramadan - Le Pen
08/01/08
- - Thème: Débat
Le 14 janvier prochain à Paris, à l’invitation d d’une association anglo-saxonne, The Kitson, Tariq Ramadan et Marine Le Pen débattront des questions d’immigration et de la récente polémique sur les tests d’ADN, indique Libération. Marine Le Pen a expliqué qu’elle acceptait « de débattre avec tout le monde ». « L’immigration, c’est le sujet majeur du XXIe siècle et Tariq Ramadan rencontre un écho auprès d’un certain nombre de gens. Cela m’intéresse de connaître son point de vue sur cette question », a-t-elle ajouté.
Un face à face Ramadan - Le Pen
08/01/08
- VIENNA (EJP)---Some 100 graves, including about 25 Jewish tombs, were vandalised in Vienna’s Zentralfriedhof cemetery, police said Friday.
Police Captain Alois Pommer said the incident occurred between Wednesday evening and Thursday morning but added there was no evidence the incident was politically motivated.
"There were no inscriptions," he said.
Several tombstones were knocked over, iron crosses were deformed and lamps were damaged.
In all, 101 graves were vandalised but in many cases the damage was limited, Pommer said.
Police were still looking for suspects.
Le gouvernement polonais critique la subvention de l’UE à Radio Maryja
11/01/08
- - Thème: Médias
Selon le journal, Polska, le Ministre polonais de l'Environnement, Maciej Nowicki, a fait un examen critique des 15,3 millions d'euros de subvention de l'Union Européenne accordée à Radio Maryja, connue pour ses propos antisémites et ses opinions anti-européennes.
La station de radio, dirigée par Tadeusz Rydzyk, a bénéficié d’une aide afin de développer son école de journalisme.
La ministre polonaise de la Science, Barbara Kudrycka, a recommandé au ministère du Développement régional, qui gère les fonds européens, de supprimer une trentaine de projets récompensés, et d'organiser, à la place, un concours.
Basée à Torun, dans le nord du pays, Radio Maryja diffuse régulièrement des opinions nationalistes et antisémites. Le responsable de la radio dispose également d'un quotidien national, Nasz Dziennik, et d’une chaîne de télévision, Trwam.
Patrick van Straaten - Enderlin peut dormir tranquille
Primo donne la parole à Patrick van Straaten, responsable du site AC MEDIAS que nos internautes connaissent bien. AC Médias a été à l'origine de plusieurs révélations, mises à jour de supercheries. Ce site a effectué un remarquable travail de 2001 à 2006, un travail de référence. Chacun se souvient de leur action contre l'indécent décompte de l'AFP.
Je ne pense nullement que Charles Enderlin mérite de dormir tranquille. Je l'écrivais il y a trois ans dans une lettre ouverte à Mme Chabot (lire): « Charles Enderlin - qui a pu être abusé quelques heures tout au plus, et encore ce ne serait que la preuve d'un amateurisme coupable - a accrédité ce faux en multipliant les mensonges ».
Je reste persuadé que l'escroquerie médiatique du faux scoop Al-Dura n'a pas pu être organisée seulement par le cameraman palestinien de France 2.
Je veux savoir qui a monté ce coup, qui a pris la décision de diffuser ce scoop bidon gratuitement à toutes les télés du monde, qui, à France 2 ou au gouvernement de l'époque, a offert aux extrémistes palestiniens ce prétexte à déclancher leur sanglante intifada.
Mais revenons au titre qui peut sembler contradictoire avec des développements récents : un juge demande à voir les rushes, le gouvernement israélien officialise la même exigence et divers sites internet sortent d'un long silence.
Dans quelques semaines, il est raisonnable de penser que France 2 sera débouté de son action contre Medias-rating.
Anticipons un peu sur cette heureuse conclusion et posons-nous la question : "Et après ? "
Un peu de célébrité pour M. Karsenty ? Très bien, mais sans objet direct avec le problème politique. Son plus grand mérite est d'avoir fait courageusement appel de sa condamnation en première instance. Il est alors tombé sur un juge qui s'est posé des questions - ou a été plus libre suite aux dernières élections - et a osé demander les rushes.
Cela aurait pu aussi bien arriver à Monsieur Gouz, du site Desinfos.com, ou à bien d'autres qui, eux, n'ont pas été ciblés par la campagne judiciaire de France 2 (sans oublier Nicolas Ciarapica, devant la justice, sous le coup d'une plainte de la part de Charles Enderlin lui-même, un comble ! ndlr Primo)
Si tout se passe au mieux, il y aura peut-être quelques entrefilets dans la presse, mais sûrement pas la vérité que nous demandons.
Le fait que France 2 n'ait montré que des rushes charcutés, amputés de 30% (19 minutes sur 27) sur réquisition de la justice en dit long sur sa bonne volonté.
Et alors que nous attendons cette première, et encore incertaine, bonne nouvelle, nous assistons à des interventions inquiétantes.
Gérard Huber, un des lucides de la première heure, semble prendre pour argent comptant les dernières diversions de Charles Enderlin sur des "commissions d'enquête" et des "détecteurs de mensonge"... et déclare être "seul contre tous ceux qui protégent la crypte du déni, mais aussi contre ceux qui veulent l'ouvrir" (lire)
Philippe Karsenty tire à boulets rouges sur la Mena, alors que leur travail réel d'enquêteurs est incontestable. Il s'en prend également à la passivité de la représentation israélienne à Paris, thème où je peux le rejoindre, mais voilà Daniel Rouach d'IsraelValley qui lance une polémique complémentaire (lire).
Richard Landes fait un one-man-show à Ertzilia. La Ména en annonce prochainement un autre à Metula. Le Crif aurait demandé à France 2 communication des rushes durant l'été mais reste toujours aussi muet.
La machine à perdre
Jalousies, intérêts communautaires, politiques et financiers, arrière-pensées et ego surdimensionnés semblent parfois mener la danse plus que la volonté d'aboutir.
Ceux qui veulent enfouir la vérité trouvent dans cette situation leur meilleur alliée et pourraient s'en sortir à bon compte, bien que la pyramide de mensonges se soit effondrée.
Il est urgent que tout le matériel à ce jour dispersé (les enquêtes,les pétitions, les enregistrements, les films, ...) soit mis en commun et que s'établisse une coordination pour préparer l'étape suivante, qui ne peut rien être d'autre qu'une assignation en justice de France 2 sur le fond .
Sous quelle structure, avec quels leaders ? Cela n'est pas important.
Ce qui compte c'est l'efficacité d'une démarche juridique bien menée et épaulée par tous ceux, Juifs et non Juifs, qui veulent la vérité. Ce sera mon souhait de nouvel an.
Patrick van Straaten © Primo
Pétition signée par 4000 personnes dont Jean Francois Le Grand , Sénateur de la Manche et Jean Claude Lefort , Député du Val-de-Marne
Source: Primo Europe
France 2 et Ch. Enderlin protestent, par voie d’avocats, contre une conférence sur l’affaire Al-Dura
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09/01/08
On savait le sujet sensible, mais qui aurait imaginé que la chaîne nationale française et son journaliste tenteraient d’intimider un tel aréopage, dont les assises se tiennent dans un pays étranger ? Pas moi, en tout cas. Ci-après, ma traduction de cette lettre. Une traduction de la réaction de Richard Landes suivra très prochainement. (Menahem Macina).
Dans un texte mis en ligne sur son site, le 8 janvier, et intitulé ("France 2 begins to sweat, tries to bully" (France 2 commence à transpirer et tente d’intimider), le professeur Richard Landes, de l’Université de Boston, annonce sa conférence sur l’affaire Al-Dura, qu’il prononcera le mercredi 9 janvier, au Centre Interdisciplinaire de Herzliya, dans le cadre d’un symposium organisé sous l’égide du Centre Global Research in International Affairs (Gloria), de la Raphael Recanati International School (RRIS), de l’Ambassador’s Club, et de StandWithUs International.
Il fait suivre cette annonce du texte d’une lettre, adressée par France 2 et Charles Enderlin au Gloria Center et au Centre Interdisciplinaire de Herzliya, par le truchement de leurs avocats israéliens.
Motif de l’ire de France 2 et de Charles Enderlin, le titre de la conférence : "Icon of Hatred: The Muhammad al Dura Affair: From Media to Internet to Courtroom" (Icône de la haine : L’affaire Mohammed Al-Dura - De la presse et d’Internet au tribunal).
Lettre du cabinet d’avocats Aharonson Sher Abulafia Amoday & Co. Law Offices
Texte anglais repris du site Augean Stables
Traduction française : Menahem Macina
Objet : Conférence sur l’affaire Mohammed Al-Dura
Nos clients, France 2 et M. Charles Enderlin, nous ont chargés de vous faire savoir ce qui suit :
1. Cette lettre a pour but d’exprimer la ferme protestation de nos client concernant la conférence sur "l’affaire Muhammad al-Dura", qui aura lieu le 9 janvier 2008, et concernant l’invitation à cette manifestation, qui fait une mention large et trompeuse des noms de nos clients, et ce sans même avoir obtenu leur avis.
2. Selon l’invitation susmentionnée, la conférence envisage de traiter des rushes du caméraman de la télévision française, Talal abu Rahmah, et du reportage du correspondant de la chaîne, M. Charles Enderlin, à propos des coups de feu, tirés le 30 septembre 2000, en direction de Jamal et de Muhammad al-Dura, et qui ont causé la mort de Muhammad et de sérieuses blessures à son père Jamal.
3. Outre le fait que l’invitation à la conférence est remplie d’accusations et d’inexactitudes, pour ne pas dire plus, pour tout ce qui a trait à l’affaire, il est, en tout état de cause, inacceptable qu’une telle conférence ait lieu d’une manière aussi unilatérale, sans mentionner la réponse de nos clients et surtout sans avoir pris contact avec eux à ce sujet.
4. Afin de présenter les choses avec précision, je vais donner une version correcte des faits exposés dans l’invitation :
a. La vidéo filmée par M. Talal Abu Rahmah constitue le matériau brut authentique des événements qui se sont produits au Carrefour de Netzarim, le 30 septembre 2000. Elle n’a rien d’une mise en scène, et nos clients considèrent comme grave cette accusation cavalière.
b. Monsieur Enderlin n’a jamais agi ni n’agit en vue de faire taire la critique à son encontre et contre France 2. Et d’ailleurs, le cas échéant, nos clients ont diffusé toute réponse pertinente, même quand elle était contraire à la manière dont nos clients percevaient les événements. Nous ne comprenons pas comment vous osez dire, sur votre invitation, que les critiques envers nos clients ont été "bloquées" par des procès en diffamation. Nos clients se servent des ressources de la loi pour empêcher que soit porté atteinte à leur bonne réputation, rien de plus. Insinuer que nos clients ont agi différemment est vraiment scandaleux.
c. La vidéo des rushes de l’événement du 30 septembre 2000 a été produite dans son entièreté devant la Cour d’Appel de Paris. A ce jour, la position du tribunal concernant cette vidéo n’a pas été entendue. Toute autre affirmation est tout simplement incorrecte et trompeuse.
5. Nos clients regrettent le choix que vous avez fait, en tant qu’institution académique respectée, d’organiser une conférence sur ce sujet, alors que l’affaire fait encore débat dans plusieurs cercles, en [Israël] et à l’étranger, en présentant une vue biaisée, et parfois fausse, qui n’est pas basée sur des faits, mais sur des estimations et des accusations sans fondement.
6. De plus, nos clients regrettent que vous ayez choisi d’organiser cette conférence d’une manière aussi manifestement partiale et qui nuit à la réputation de nos clients.
7. Selon nous, la décence exigerait qu’aucune conférence n’ait lieu sur une question qui est débattue dans des tribunaux, ou, au minimum, qu’on se soit enquis auparavant de la position de nos clients.
8. Nous déplorons que vous ayez choisi cette manière d’agir.
9. C’est volontiers que je me tiens à votre disposition pour tout ce qui concerne cette affaire, au numéro de téléphone : 02-561-8677.
Respectueusement et cordialement vôtre,
Louise Sportas, avocate
Aharonson Sher Abulafia Amoday & Co.
avocats
Copies : Prof. Barry Rubin et Dr Yariv Ben Eliezer.
[Texte anglais aimablement signalé par Netha.]
Mis en ligne le 9 janvier 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
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