''Pour moi, utiliser le keffieh dans la mode était clairement un message politique. Le keffieh est le symbole de la résistance palestinienne. A l'époque, même moi, je n'osais pas en porter dans la rue de peur de me faire traiter d'antisémite'', déclare le styliste Ramdane Touhami dans Elle (24 décembre 2007). (Guysen.International.News)
Il poursuit : ''J'ai arrêté de vendre ma veste en France, mais elle continue à faire un carton au Japon et aux Etats-Unis, notamment auprès des rappeurs comme TAlib Kweli ou Mos Def, qui assument le message rebelle, anti-Bush, qu'elle véhicule pour eux''.

Etats-Unis : la police du New Jersey a indiqué avoir arrêté, jeudi, quatre adolescents, suspectés d'être les auteurs du saccage de 499 tombes juives, dans un cimetière de l'Etat. (Guysen.International.News)
Etats-Unis : un cimetière juif de l'Etat du New Jersey a été vandalisé, dimanche dernier. Plus d'une centaine de tombes sur les 500 que compte le cimetière ont été saccagées. (Guysen.International.News)
La profanation n'a été découverte qu'aujourd'hui. Le rabbin Mykoff, de la synagogue Poile Zedek a déclaré dans un journal local '' ce n'est pas du vandalisme. C'est une intention malveillante de détruire un cimetière juif''.



21:01 ''Ms.Magazine est depuis longemps à l'avant-poste du combat pour l'égalité des droits entre hommes et femmes, mais pas quand les femmes sont israéliennes. Il a refusé une de nos publicités montrant que des femmes occupent des postes de pouvoir dans la vie publique israélienne'', s'indigne l'American Jewish Congress (AJC). (Guysen.International.News)
Au-dessous des photos de Dorit Beinish, présidente de la cour suprême, Tzipi Livni, vice-présidente et ministre des Affaires étrangères, et Dalia Itzik, présidente de la Knesset, était inscrit sur cette publicité : ''Ceci est Israël''. L'AJC ironise : ''Ms.Magazine a consacré un article, mentionné sur la couverture, à la reine Noor de Jordanie à l'automne 2003, des articles sur les musulmanes, et, à l'hiver 2004, l'article Images de Palestine sur un festival de films à Ramallah évoquant le terrorisme comme une activité légitime ''révolutionnaire'' contre Israël dont les actions anti-terroristes étaient qualifiées d'oppressives''.



Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat français chargé des Affaires européennes, a reçu, le 8 janvier, Françoise Chandernagor, Pierre Nora et Jean-Noël Jeanneney. Ceux-ci lui ont exposé, au nom du Comité ''Liberté pour l'Histoire'', leurs ''préoccupations concernant un projet de décision-cadre européenne relative à la lutte contre le racisme et la xénophobie et harmonisant les sanctions pénales dans l'UE''. (Guysen.International.News)
M. Jouyet ''a pris note des propositions du comité concernant l'application de sanctions pénales aux faits qui pourraient être qualifiés d'apologie de crime contre l'humanité ou de contestation de l'existence de crimes contre l'humanité par les juridictions nationales ou internationales. Il veillera à ce que ces propositions soient examinées dans un cadre interministériel et en concertation avec nos partenaires européens, notamment allemands''.








Damas a interdit l’inspection du site visé par un raid israélien en septembre, révèle el-Baradei
Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohammad el-Baradei, a affirmé, dans un entretien avec le quotidien panarabe al-Hayat, que les autorités syriennes n’avaient pas autorisé les inspecteurs internationaux à visiter le site qui avait été la cible d’un raid israélien en septembre. Selon des médias américains et britanniques, ce site est soupçonné d’abriter des activités nucléaires dans lesquelles la Corée du Nord pourrait être impliquée. Le président syrien, Bachar el-Assad, avait déclaré que l’objectif du raid était « un bâtiment militaire désaffecté ».

Source: L'Orient le Jour (Liban)


Enquête judiciaire sur un livre accusant les Polonais d'antisémitisme

Agence France-Presse

Varsovie

Le parquet de Cracovie a lancé vendredi une enquête préliminaire sur le livre Fear (La Peur) de l'historien américain Jan Gross, dans lequel il accuse les Polonais d'antisémitisme et d'avoir délibérément poussé à l'émigration les juifs rescapés de l'Holocauste après la guerre.


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Le parquet vérifiera si l'auteur ne s'est pas rendu coupable de «diffamation publique contre la nation polonaise» qui constitue un délit selon le code pénal polonais, a affirmé Boguslawa Marcinkowska du parquet de Cracovie, cité par l'agence PAP.

Le parquet s'est saisi lui-même de l'affaire après de nombreuses informations parues dans la presse et des déclarations de personnes privées annonçant vouloir déposer plainte contre le livre de Gross, dont la version polonaise à été mise en vente vendredi.

Le code pénal polonais prévoit jusqu'à trois ans de prison pour «quiconque impute à la Nation polonaise la complicité, l'organisation ou la responsabilité de crimes communistes ou nazis».

Ce paragraphe a été ajouté au code pénal en octobre 2006 par le gouvernement conservateur et nationaliste des frères jumeaux Kaczynski, qui cultivent une vision héroïque de la Pologne.

Publié en anglais en 2006, le livre analyse le phénomène antisémite après 1945. Il se concentre sur le pogrom de Kielce (sud-est), qui a eu lieu le 4 juillet 1946, plus d'un an après la fin de l'Holocauste nazi. Quelque 40 juifs rescapés de la Shoah furent massacrés par la foule, après des rumeurs infondées selon lesquels un enfant aurait été tué par des juifs.

Professeur à l'université américaine de Princeton et Polonais d'origine, Jan Gross avait déjà choqué la Pologne en 2001 en publiant son livre Neighbours (Les Voisins), sur un massacre en 1941 de plusieurs centaines de juifs par leurs voisins catholiques.