Monday, December 17, 2007

Prasquier dénonce la diffusion de la propagande antisémite en Algérie
13/12/07




- - Thème: Politique




« Je constate que le ministre des anciens combattants d’Algérie, qui avait prononcé des paroles antisémites à l’encontre de Nicolas Sarkozy, est toujours en place » a déclaré Richard Prasquier sur Radio J, le 13 décembre.
Le président du CRIF s’est inquiété de la banalisation des propos de Mohammed Cherif Abbes : « Ils ont été considérés comme normaux, ce qui montre la diffusion de la propagande antisémite en Algérie ».

Interrogé sur le discours de Constantine du 5 décembre au cours duquel Nicolas Sarkozy avait lancé un appel au « peuple d’Israël pour qu’il n’inflige pas au peuple palestinien la même injustice que celle qu’il a subie lui-même pendant tant de siècles », Richard Prasquier s’est déclaré perturbé par cette phrase. Suggérer que les Juifs n’ont été victimes que d’injustices et qu’elles sont équivalentes à celles que subissent les Palestiniens, peut conduire à des amalgames dangereux, a-t il commenté. Mais le président du CRIF a salué avec force le caractère « courageux et exceptionnel » de la phrase prononcée auparavant par Nicolas Sarkozy à Constantine, des propos qu’on entend « rarement dans le monde arabe ». En effet, le chef de l’Etat avait déclaré devant les étudiants de l’université de Mentouri : « Je lance un appel à cet Islam de progrès pour qu’il reconnaisse au peuple d’Israël qui a tant souffert, le droit de vivre libre ».

Richard Prasquier a aussi invité la France et ses partenaires européens « à ne pas se soumettre au chantage des uns, et au mirage de l’épaisseur du carnet de chèques des autres ». Sinon, a estimé le président du CRIF, ils risqueraient de « perdre leur âme ».








Dans les Indiscrets de l’Express, on apprend que la direction de Sciences Po a été approchée par des intermédiaires libyens pour accueillir le colonel Kadhafi. Le projet est resté sans suite car le leader libyen a refusé le principe d’un débat, précise l’hebdomadaire.



Le déshonneur, par Pascal Bruckner
LE MONDE | 13.12.07 | 14h17 • Mis à jour le 13.12.07 | 14h17





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e devait être la rédemption du barbare venu réintégrer les rangs de la civilisation. Ce fut l'inverse : le barbare, plein de morgue, nous a fait la leçon. Non content d'insulter la France, en pointant ses manquements au droit, lui qui les viole tous, le colonel Kadhafi n'a pas exprimé un seul regret.



Sarkozy aurait pu sauver l'honneur en exigeant du dictateur des excuses solennelles pour les victimes françaises du DC-10 d'UTA, une reconnaissance du rôle de la Libye dans le terrorisme international deux décennies durant. Il aurait pu évoquer aussi le kidnapping et la torture des infirmières bulgares pendant huit ans auxquels il sut mettre fin cet été.

Le président s'est tu, de plus en plus blême et pincé à mesure que passaient les jours, comme s'il réalisait l'énorme bévue commise. Faire des affaires, même avec le diable, n'implique pas de sombrer dans la fange avec lui.


ELLE EST BELLE, LA RUPTURE !


Paria de la communauté internationale, Kadhafi aurait dû être traité comme tel, avec des pincettes, comme un criminel sous haute surveillance.

Qui sont les conseillers diplomatiques assez fous, assez incompétents pour avoir concocté un tel voyage et imposé au peuple français, cinq jours durant, ce clown sanglant sur notre sol ?

A quelques exceptions près, dont Rama Yade, qui s'est courageusement insurgée, l'UMP s'est couchée comme un seul homme. On songe au mot de Lénine : "Les capitalistes nous vendront la corde pour les pendre." A-t-on vraiment besoin d'offrir des avions de chasse et du nucléaire civil à des pays qui regorgent de gaz et de pétrole et qui peuvent tous, demain, basculer dans l'islamisme ?

Ah, elle est belle, la rupture ! On avait déjà eu la visite humiliante au régime antisémite de Bouteflika, le coup de fil enthousiaste à l'autocrate Poutine, l'invitation à Paris du bouffon Chavez. A quand le tapis rouge déroulé devant M. Ahmadinejad ?


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Par ailleurs, dans la même brève, l’Express rapporte que le président de l’Université de Columbia à New York serait menacé de perdre son poste pour avoir accepté la présence sur le campus du président iranien Ahmadinejad le 24 septembre dernier.






Le casting très parisien et chic de Bertrand Delanoë
LEMONDE.FR | 06.12.07 | 11h42
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i strass ni paillettes", avait prévenu Bertrand Delanoë en annonçant, en octobre, son intention de pimenter de représentants de la société civile les listes socialistes pour les municipales de 2008. Jeudi 6 décembre, le maire de Paris a sorti de son carnet d'adresses personnel une ribambelle de candidats qui reflètent selon lui "la richesse" et "la diversité" de Paris. Ni "glamour" ni très "people", le casting est très "branché", très parisien, ce qui permet d'éviter les parachutages de stars – ministres ou VIP nationaux – sans attaches locales.




Profil requis : être reconnu dans sa professionet être prêt à exercer un mandat de conseiller de Paris ou d'arrondissement, voire d'adjoint au maire. La plupart de ces "personnalités" sont en position éligible. Dans les arrondissements de droite, où les places sont chères, les militants ont parfois grincé des dents.

M. Delanoë a essuyé quelques refus. L'écrivain Erik Orsenna a décliné faute de temps; l'historien Jean-Noël Jeanneney aussi. Approché comme eux pour aller dans le 5e, Olivier Poivre d'Arvor a dit non. "Personne ne veut y aller! Cela vous étonne?", lâche un militant défavorable à Lyne Cohen-Solal, tête de liste PS dans cet arrondissement que la gauche aimerait ravir à Jean Tiberi.

En revanche, dans le 12e, M.Delanoë a trouvé le profil requis : le sociologue Jean-Louis Missika, ex-rocardien spécialiste des sondages, des nouvelles technologies de l'information, lestera la liste PS face à Jean-Marie Cavada, tête de liste UMP. "Je ne suis pas un vu à la télé mais j'habite Paris depuis cinquante-quatre anset je connais le monde de l'entreprise", sourit cet ami de M. Delanoë. Il était son conseiller en communication en 2001.

Certains sont au PS, d'autres pas, ou plus. Mais tous ont un engagement avéré à gauche. Groupie de Ségolène Royal à la présidentielle, le comédien Philippe Torreton se présente dans le 9e, où il habite. Firmine Richard, actrice – notamment dans Huit femmes de François Ozon –, est une militante antiraciste et se présente dans le 19e.La réalisatrice Yamina Benguigui, auteure d'Inch'Allah dimanche et de documentaires sur les discriminations raciales, retourne dans le 20e où elle était candidate en 2001.

L'ex-président de l'UNEF, Bruno Julliard, ira finalement dans le 13e. Ex-directrice d'un centre social dans le 2e, Roberta Bernard est numéro trois sur la liste dans cet arrondissement. Directrice du Planning familial, Fatima Lalem, proche du PS, se présente dans le 15e.

Faute d'avoir recruté Fabien Galthié, M. Delanoë a recruté un autre rugbyman, Mathieu Blin, joueur du Stade français, ex-militant anti-FN. Frédérique Jossinet, médaille d'argent de judo au JO d'Athènes en 2004, est aussi candidate. Patrick Klugman, 30ans, avocat d'affaires, ancien président de l'Union des étudiants juifs de France, vice-président de SOS-Racisme, ira dans le 17e. Avocat de Michel Houellebecq, passionné de littérature érotique, Emmanuel Pierrat, 39 ans, se présente dans le 6e.

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