Ahmadinejad récidive
30/01/08
- - Thème: Iran
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a appelé l'Occident à reconnaître "l’imminent effondrement d’Israël", rapporte Haaretz.
S’exprimant à Bushehr, près du site de la centrale nucléaire, Ahmadinejad a en outre incité ses auditeurs à "cesser de soutenir les sionistes, car leur régime a atteint son stade final." "Il faut accepter que la vie des sionistes prenne fin tôt ou tard," a-t-il dit.
Dans une interview accordée à Tribune juive, Eric Zemmour se dit contre le « devoir de mémoire » et déclare : « Je pense que les juifs, en tout cas les élites juives, ont ouvert la boite de Pandore de la repentance en exigeant et obtenant le discours de Chirac au Vel d’Hiv. Je l’ai écrit à l’époque et le maintiens. Dieudonné et les descendants d’esclaves, les Harkis… Tout le monde veut désormais ‘sa’ Shoah et exige la contrition de la France. Ceux qui ne l’ont pas en veulent terriblement à ceux qui l’ont eue ».
Interrogé par Tribune Juive, David-Olivier Kaminski, avocat de la Licra et membre du Comité directeur du CRIF, pose un regard inquiet sur la résurgence de l’antisémitisme. « Nous n’avons plus ces pics de vagues antisémites, mais sous subissons toujours des assauts qui ont des racines profondes », signale t-il tout en faisant part de la condamnation d’un agresseur à neuf mois de prison dont six avec sursis pour avoir dit : « Sale juif, je vais te finir. ». D’après David-Olivier Kaminski, « les magistrats sont conscients de cette dérive. (…) La question pour les juges, au sein d’une société démocratique dans laquelle la liberté d’expression est consacrée, est bien de démasquer que, souvent, la critique d’Israël est une forme intellectualisée d’antisionisme qui masque l’antisémitisme ».
L’ambassadeur d’Iran à Paris convoqué après des déclarations anti-israéliennes d’Ahmadinejad
L’ambassadeur d’Iran à Paris, Ali Ahani, a été convoqué hier au ministère des Affaires étrangères français qui lui a fait part de sa « ferme condamnation » de propos anti-israéliens du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Les autorités françaises ont également exprimé au diplomate « leurs plus vives réprobation et indignation », a déclaré à la presse la porte-parole du Quai d’Orsay, Pascale Andréani. M. Ahmadinejad, qui s’exprimait mercredi devant une foule dans la ville de Bouchehr (Sud), s’est livré à une nouvelle attaque verbale contre Israël en jugeant que « la sale entité sioniste » tomberait « tôt ou tard ». Par ailleurs, en visite à Washington, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a affirmé qu’il n’était pas convaincu de l’arrêt du programme nucléaire militaire de l’Iran en 2003, évoquant les informations de plusieurs services de renseignements. « Les informations coordonnées d’un certain nombre de services de renseignements nous amènent plutôt à croire que l’Iran n’a pas abandonné sa volonté de poursuivre son programme » nucléaire et « continue de le développer », a-t-il poursuivi.
Source: lorientlejour.com
Dépêches, International
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Amnesty attaque Winograd et Tsahal
par Shraga Blum
jeudi 31 janvier 2008 - 16:01
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Parmi les critiques dirigées par certains envers le travail de la Commission Winograd, personne ne s’attendait à celles de l’organisation «Amnesty International», qui a qualifié ce Rapport «d’occasion ratée». Mais cette expression utilisée également par la commission elle-même pour parler de la tournure qu’a pris la guerre, n’a pas du tout le même sens dans la déclaration de l’ONG.
Selon Malcolm Smart, directeur du Bureau d’AI pour le Proche-Orient et l’Afrique, «Ce rapport contient des lacunes graves parce qu’il ne fait pas mention des graves violations par Israël du droit humanitaire international, ni des crimes de guerre commis par l’armée israélienne» !!!
Par ailleurs, Amnesty International reproche à la Commission d’avoir «oublié un point central, qui a été la politique du gouvernement et la stratégie de Tsahal, qui ont ignoré la différence entre population civile et combattants du Hezbollah, et entre les infrastructures civiles et militaires.» Smart accuse la Commission d’avoir «sciemment ignoré l’assassinat aveugle de nombreux citoyens libanais, ainsi que la destruction de biens et d’infrastructures civiles» «Toutes les preuves selon lesquelles Israël a violé le Droit International de manière brutale ont été ignorées par les membres de cette Commission» rajoute Smart.
Pour Amnesty, «C’est la population civile libanaise qui a fait les frais des offensives israéliennes, et non le Hezbollah» précisant que d’autres organisations de Droits de l’Homme ou appartenant à l’ONU étaient arrivées aux mêmes conclusions.
Suite à cela, Amnesty appelle Israël «a créer une nouvelle commission d’enquête plus neutre et impartiale pour vérifier ces graves violations des droits de l’homme durant la guerre». Plus que cela, l’ONG exige d’Israël de «modifier les principes et les règles qui régissent Tsahal en temps de guerre, afin d’être en accord avec les lois internationales» !!
Ce n’est qu’en conclusion que la déclaration d’Amnesty demande au Hezbollah "de cesser la politique (sic) des missiles et des Katiouchas", et demande à l’organisation de permettre à la Croix-Rouge Internationale de rendre visite aux soldats israéliens (non pas de les libérer !)
Jewish cemetery in Hungary vandalized
Vandals paint swastikas, anti-Semitic symbols on two dozen Jewish graves southwest of Budapest
Associated Press Published: 02.04.08, 15:37 / Israel Jewish Scene
Vandals desecrated a Jewish cemetery in southern Hungary over the weekend, painting swastikas and anti-Semitic slogans on two dozen graves, a Jewish leader said Monday.
It was the fourth time in the past year that the graveyard in Kaposvar, 190 kilometers (120 miles) southwest of Budapest, had been vandalized, said Laszlo Rona, leader of the city's Jewish community.
"For decades we never had any similar incidents," Rona said, adding that they were planning to release guard dogs at night to protect the cemetery.
A Soviet military cemetery and a Catholic cemetery in the area were also vandalized recently.
Rona said that despite reporting the vandalism to police each time, none of the culprits have been caught.
"It seems that the only way to apprehend them would be to catch them in the act," Rona said.
L'ambassadeur de France à Téhéran a réaffirmé la condamnation des propos de M. Ahmadinejad sur Israël, selon Paris
lun 04 fév, 16h03
PARIS (AP) - L'ambassadeur de France à Téhéran, convoqué dimanche au ministère iranien des Affaires étrangères, a réaffirmé "la condamnation par les autorités françaises" des propos sur Israël récemment tenus par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a précisé lundi le ministère français des Affaires étrangères. "Notre ambassadeur a effectivement été convoqué, deux jours après la convocation de l'ambassadeur d'Iran au Quai d'Orsay, par le Ministère iranien des Affaires étrangères", a confirmé la porte-parole du Quai d'Orsay Pascale Andreani lors d'un point de presse électronique. A cette occasion, l'ambassadeur Bernard Poletti a réaffirmé "la condamnation par les autorités françaises des propos tenus par le président iranien, le 30 janvier à Bushehr", a-t-elle rapporté. "Il a souligné le caractère inacceptable de ces propos tenus à l'égard d'un autre Etat membre des Nations unies, rappelé que les questions du conflit israélo-palestinien et de la relation israélo-libanaise ne pouvaient servir de prétexte pour remettre en cause le droit d'Israël à exister et souligné l'impact très négatif de ces déclarations sur la perception de l'Iran par la communauté internationale", a ajouté la porte-parole du Quai d'Orsay. "Nous sommes attachés à maintenir le dialogue avec l'Iran, comme l'a montré l'entretien du ministre des Affaires étrangères et européennes avec son homologue iranien à Davos, compte tenu de l'importance des sujets que nous avons à évoquer ensemble", a néanmoins assuré Pascale Andreani. "Ainsi, sur le nucléaire, dans le cadre de notre stratégie alliant dialogue et fermeté, la France n'a pas ménagé ses efforts pour amener l'Iran à saisir la proposition de coopération que lui avaient faite" le groupe des Six (les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies et l'Allemagne) et "permettre ainsi l'ouverture de négociations", a-t-elle ajouté. Le ministère iranien des Affaires étrangères avait convoqué dimanche l'ambassadeur de France à Téhéran pour protester contre l'attitude de Paris dans le dossier du nucléaire iranien, selon les médias d'Etat iraniens. "Au cours de la rencontre, l'Iran a protesté contre la politique de la France à l'égard de ses activités nucléaires pacifiques", a rapporté sur son site Web la radio-télévision iranienne. La convocation de l'ambassadeur de France à Téhéran répondait à celle, vendredi, de son homologue en France, Ali Ahani, par le ministère français des Affaires étrangères et européennes. La France a souhaité l'adoption d'une troisième résolution du Conseil de sécurité des Nations unies infligeant des sanctions à l'Iran pour son refus de geler ses activités nucléaires sensibles. AP sb/v/com
Ce que dit le rapport Winograd
31 janvier 2008 - Le Flash info du Jerusalem Post édition française
"La seconde guerre du Liban est une grande et dangereuse occasion râtée", a déclaré mercredi 30 janvier le président de la commission d’enquête, le juge Eliahou Winograd, tandis qu’il présentait le résumé du rapport de 600 pages à la presse. Le rapport critique le gouvernement et l’armée pour "des erreurs et des fautes graves", sans accuser personnellement quiconque.
"Israël s’est embarqué dans une guerre prolongée, qu’il a initiée lui même et qui s’est achevée sans qu’il gagne une victoire militaire claire", a déclaré Winograd. "Une organisation quasi-militaire comptant des milliers de combattants a tenu bon pendant des semaines devant l’armée la plus puissante du Moyen-Orient, une armée qui bénéficiait d’une suprématie absolue dans les airs, dans sa taille et sa technologie.
Les tirs de roquettes du Hezbollah contre les maisons israéliennes ont continué pendant toute la guerre, et l’armée n’est pas parvenue à apporter une solution à ce problème. La vie civile dans le nord, sous la menace des roquettes, a sérieusement été perturbuée et de nombreux habitants ont dû quitter leur maison temporairement ou se réfugier dans des abris. Après une longue période pendant laquelle l’armée s’est contentée de répondre aux tirs et de conduire des opérations terrestres limitées ; juste avant qu’un cessez-le-feu soit décidé, Israël a lancé une opération de grande envergure qui n’a apporté aucun gain militaire et qui n’était pas aboutie".
Winograd a indiqué que le rapport final qui couvre la période du 13 juillet au 24 août devait être condidéré comme la suite du rapport intermédiaire publié en avril 2007.
En ce qui concerne l’opération terrestre lancée les deux derniers jours de la guerre, non seulement elle n’a pas permis d’arrêter les tirs de Katiouchot, mais il n’est pas non plus clair si elle a eu des effets sur les termes du cessez-le-feu ou sur la volonté du gouvernement libanais ou du Hezbollah d’accepter l’accord et les termes de l’accord. Le rapport note que "la manière dont l’opération a été menée soulève de très sérieuses questions".
Cependant, la commission n’a pas critiqué la décision de lancer l’opération. En fait, la décision a été qualifiée de "presque une nécessité ... les objectifs de l’opération militaire étaient légitimes et motivées par davantage que la tentative d’accélérer le processus diplomatique ou d’améliorer ses termes. La décision en elle même ne constitue pas une faute, malgré ses succès limités et son prix élevé".
Le rapport décrit le cessez-le-feu initié par l’ONU comme un "succès pour Israël", et indique qu’Olmert, en ordonnant une dernière offensive terrestre qui avait fortement été critiquée, a agi d’après "une perception forte et sincère" de de qu’il estimait être "l’intérêt d’Israël".
30/01/08
- - Thème: Iran
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a appelé l'Occident à reconnaître "l’imminent effondrement d’Israël", rapporte Haaretz.
S’exprimant à Bushehr, près du site de la centrale nucléaire, Ahmadinejad a en outre incité ses auditeurs à "cesser de soutenir les sionistes, car leur régime a atteint son stade final." "Il faut accepter que la vie des sionistes prenne fin tôt ou tard," a-t-il dit.
Dans une interview accordée à Tribune juive, Eric Zemmour se dit contre le « devoir de mémoire » et déclare : « Je pense que les juifs, en tout cas les élites juives, ont ouvert la boite de Pandore de la repentance en exigeant et obtenant le discours de Chirac au Vel d’Hiv. Je l’ai écrit à l’époque et le maintiens. Dieudonné et les descendants d’esclaves, les Harkis… Tout le monde veut désormais ‘sa’ Shoah et exige la contrition de la France. Ceux qui ne l’ont pas en veulent terriblement à ceux qui l’ont eue ».
Interrogé par Tribune Juive, David-Olivier Kaminski, avocat de la Licra et membre du Comité directeur du CRIF, pose un regard inquiet sur la résurgence de l’antisémitisme. « Nous n’avons plus ces pics de vagues antisémites, mais sous subissons toujours des assauts qui ont des racines profondes », signale t-il tout en faisant part de la condamnation d’un agresseur à neuf mois de prison dont six avec sursis pour avoir dit : « Sale juif, je vais te finir. ». D’après David-Olivier Kaminski, « les magistrats sont conscients de cette dérive. (…) La question pour les juges, au sein d’une société démocratique dans laquelle la liberté d’expression est consacrée, est bien de démasquer que, souvent, la critique d’Israël est une forme intellectualisée d’antisionisme qui masque l’antisémitisme ».
L’ambassadeur d’Iran à Paris convoqué après des déclarations anti-israéliennes d’Ahmadinejad
L’ambassadeur d’Iran à Paris, Ali Ahani, a été convoqué hier au ministère des Affaires étrangères français qui lui a fait part de sa « ferme condamnation » de propos anti-israéliens du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Les autorités françaises ont également exprimé au diplomate « leurs plus vives réprobation et indignation », a déclaré à la presse la porte-parole du Quai d’Orsay, Pascale Andréani. M. Ahmadinejad, qui s’exprimait mercredi devant une foule dans la ville de Bouchehr (Sud), s’est livré à une nouvelle attaque verbale contre Israël en jugeant que « la sale entité sioniste » tomberait « tôt ou tard ». Par ailleurs, en visite à Washington, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a affirmé qu’il n’était pas convaincu de l’arrêt du programme nucléaire militaire de l’Iran en 2003, évoquant les informations de plusieurs services de renseignements. « Les informations coordonnées d’un certain nombre de services de renseignements nous amènent plutôt à croire que l’Iran n’a pas abandonné sa volonté de poursuivre son programme » nucléaire et « continue de le développer », a-t-il poursuivi.
Source: lorientlejour.com
Dépêches, International
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Amnesty attaque Winograd et Tsahal
par Shraga Blum
jeudi 31 janvier 2008 - 16:01
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Parmi les critiques dirigées par certains envers le travail de la Commission Winograd, personne ne s’attendait à celles de l’organisation «Amnesty International», qui a qualifié ce Rapport «d’occasion ratée». Mais cette expression utilisée également par la commission elle-même pour parler de la tournure qu’a pris la guerre, n’a pas du tout le même sens dans la déclaration de l’ONG.
Selon Malcolm Smart, directeur du Bureau d’AI pour le Proche-Orient et l’Afrique, «Ce rapport contient des lacunes graves parce qu’il ne fait pas mention des graves violations par Israël du droit humanitaire international, ni des crimes de guerre commis par l’armée israélienne» !!!
Par ailleurs, Amnesty International reproche à la Commission d’avoir «oublié un point central, qui a été la politique du gouvernement et la stratégie de Tsahal, qui ont ignoré la différence entre population civile et combattants du Hezbollah, et entre les infrastructures civiles et militaires.» Smart accuse la Commission d’avoir «sciemment ignoré l’assassinat aveugle de nombreux citoyens libanais, ainsi que la destruction de biens et d’infrastructures civiles» «Toutes les preuves selon lesquelles Israël a violé le Droit International de manière brutale ont été ignorées par les membres de cette Commission» rajoute Smart.
Pour Amnesty, «C’est la population civile libanaise qui a fait les frais des offensives israéliennes, et non le Hezbollah» précisant que d’autres organisations de Droits de l’Homme ou appartenant à l’ONU étaient arrivées aux mêmes conclusions.
Suite à cela, Amnesty appelle Israël «a créer une nouvelle commission d’enquête plus neutre et impartiale pour vérifier ces graves violations des droits de l’homme durant la guerre». Plus que cela, l’ONG exige d’Israël de «modifier les principes et les règles qui régissent Tsahal en temps de guerre, afin d’être en accord avec les lois internationales» !!
Ce n’est qu’en conclusion que la déclaration d’Amnesty demande au Hezbollah "de cesser la politique (sic) des missiles et des Katiouchas", et demande à l’organisation de permettre à la Croix-Rouge Internationale de rendre visite aux soldats israéliens (non pas de les libérer !)
Jewish cemetery in Hungary vandalized
Vandals paint swastikas, anti-Semitic symbols on two dozen Jewish graves southwest of Budapest
Associated Press Published: 02.04.08, 15:37 / Israel Jewish Scene
Vandals desecrated a Jewish cemetery in southern Hungary over the weekend, painting swastikas and anti-Semitic slogans on two dozen graves, a Jewish leader said Monday.
It was the fourth time in the past year that the graveyard in Kaposvar, 190 kilometers (120 miles) southwest of Budapest, had been vandalized, said Laszlo Rona, leader of the city's Jewish community.
"For decades we never had any similar incidents," Rona said, adding that they were planning to release guard dogs at night to protect the cemetery.
A Soviet military cemetery and a Catholic cemetery in the area were also vandalized recently.
Rona said that despite reporting the vandalism to police each time, none of the culprits have been caught.
"It seems that the only way to apprehend them would be to catch them in the act," Rona said.
L'ambassadeur de France à Téhéran a réaffirmé la condamnation des propos de M. Ahmadinejad sur Israël, selon Paris
lun 04 fév, 16h03
PARIS (AP) - L'ambassadeur de France à Téhéran, convoqué dimanche au ministère iranien des Affaires étrangères, a réaffirmé "la condamnation par les autorités françaises" des propos sur Israël récemment tenus par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a précisé lundi le ministère français des Affaires étrangères. "Notre ambassadeur a effectivement été convoqué, deux jours après la convocation de l'ambassadeur d'Iran au Quai d'Orsay, par le Ministère iranien des Affaires étrangères", a confirmé la porte-parole du Quai d'Orsay Pascale Andreani lors d'un point de presse électronique. A cette occasion, l'ambassadeur Bernard Poletti a réaffirmé "la condamnation par les autorités françaises des propos tenus par le président iranien, le 30 janvier à Bushehr", a-t-elle rapporté. "Il a souligné le caractère inacceptable de ces propos tenus à l'égard d'un autre Etat membre des Nations unies, rappelé que les questions du conflit israélo-palestinien et de la relation israélo-libanaise ne pouvaient servir de prétexte pour remettre en cause le droit d'Israël à exister et souligné l'impact très négatif de ces déclarations sur la perception de l'Iran par la communauté internationale", a ajouté la porte-parole du Quai d'Orsay. "Nous sommes attachés à maintenir le dialogue avec l'Iran, comme l'a montré l'entretien du ministre des Affaires étrangères et européennes avec son homologue iranien à Davos, compte tenu de l'importance des sujets que nous avons à évoquer ensemble", a néanmoins assuré Pascale Andreani. "Ainsi, sur le nucléaire, dans le cadre de notre stratégie alliant dialogue et fermeté, la France n'a pas ménagé ses efforts pour amener l'Iran à saisir la proposition de coopération que lui avaient faite" le groupe des Six (les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies et l'Allemagne) et "permettre ainsi l'ouverture de négociations", a-t-elle ajouté. Le ministère iranien des Affaires étrangères avait convoqué dimanche l'ambassadeur de France à Téhéran pour protester contre l'attitude de Paris dans le dossier du nucléaire iranien, selon les médias d'Etat iraniens. "Au cours de la rencontre, l'Iran a protesté contre la politique de la France à l'égard de ses activités nucléaires pacifiques", a rapporté sur son site Web la radio-télévision iranienne. La convocation de l'ambassadeur de France à Téhéran répondait à celle, vendredi, de son homologue en France, Ali Ahani, par le ministère français des Affaires étrangères et européennes. La France a souhaité l'adoption d'une troisième résolution du Conseil de sécurité des Nations unies infligeant des sanctions à l'Iran pour son refus de geler ses activités nucléaires sensibles. AP sb/v/com
Ce que dit le rapport Winograd
31 janvier 2008 - Le Flash info du Jerusalem Post édition française
"La seconde guerre du Liban est une grande et dangereuse occasion râtée", a déclaré mercredi 30 janvier le président de la commission d’enquête, le juge Eliahou Winograd, tandis qu’il présentait le résumé du rapport de 600 pages à la presse. Le rapport critique le gouvernement et l’armée pour "des erreurs et des fautes graves", sans accuser personnellement quiconque.
"Israël s’est embarqué dans une guerre prolongée, qu’il a initiée lui même et qui s’est achevée sans qu’il gagne une victoire militaire claire", a déclaré Winograd. "Une organisation quasi-militaire comptant des milliers de combattants a tenu bon pendant des semaines devant l’armée la plus puissante du Moyen-Orient, une armée qui bénéficiait d’une suprématie absolue dans les airs, dans sa taille et sa technologie.
Les tirs de roquettes du Hezbollah contre les maisons israéliennes ont continué pendant toute la guerre, et l’armée n’est pas parvenue à apporter une solution à ce problème. La vie civile dans le nord, sous la menace des roquettes, a sérieusement été perturbuée et de nombreux habitants ont dû quitter leur maison temporairement ou se réfugier dans des abris. Après une longue période pendant laquelle l’armée s’est contentée de répondre aux tirs et de conduire des opérations terrestres limitées ; juste avant qu’un cessez-le-feu soit décidé, Israël a lancé une opération de grande envergure qui n’a apporté aucun gain militaire et qui n’était pas aboutie".
Winograd a indiqué que le rapport final qui couvre la période du 13 juillet au 24 août devait être condidéré comme la suite du rapport intermédiaire publié en avril 2007.
En ce qui concerne l’opération terrestre lancée les deux derniers jours de la guerre, non seulement elle n’a pas permis d’arrêter les tirs de Katiouchot, mais il n’est pas non plus clair si elle a eu des effets sur les termes du cessez-le-feu ou sur la volonté du gouvernement libanais ou du Hezbollah d’accepter l’accord et les termes de l’accord. Le rapport note que "la manière dont l’opération a été menée soulève de très sérieuses questions".
Cependant, la commission n’a pas critiqué la décision de lancer l’opération. En fait, la décision a été qualifiée de "presque une nécessité ... les objectifs de l’opération militaire étaient légitimes et motivées par davantage que la tentative d’accélérer le processus diplomatique ou d’améliorer ses termes. La décision en elle même ne constitue pas une faute, malgré ses succès limités et son prix élevé".
Le rapport décrit le cessez-le-feu initié par l’ONU comme un "succès pour Israël", et indique qu’Olmert, en ordonnant une dernière offensive terrestre qui avait fortement été critiquée, a agi d’après "une perception forte et sincère" de de qu’il estimait être "l’intérêt d’Israël".
posted by William Labi at 7:10 AM
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