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Guysen >> Editorial
Le rapport Winograd et l’honneur d’Israël
Editorial de la semaine du 02/02/2008
Par Guy Senbel pour Guysen International News
Jeudi 31 janvier 2008 à 23:42
Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la remise tant attendue du rapport de la commission Winograd chargée d’enquêter sur la responsabilité de la conduite de la Deuxième guerre du Liban. Après la remise du rapport intermédiaire au mois d’avril 2007, qui qualifiait alors la guerre d’insensée, l’opinion publique s’attendait à une très sévère mise en accusation du Premier ministre israélien, qui l’aurait conduit à la démission. Il n’en sera probablement rien…
Malgré les rumeurs, les fausses fuites d’une presse israélienne qui aura contribué à construire l’image d’un Ehoud Olmert incompétent voire irresponsable, malgré les spéculations politiques de l’opposition qui a cru voir un instant la chute du gouvernement corroborer l’éclatement de Kadima, comme il l’avait annoncé à la séance de clôture de la Conférence d’Herzlya la semaine passée, Ehoud Olmert reste le Premier ministre d’Israël. Et la Knesset n’est pas renouvelable avant l’année 2010.
L’homme dont l’extraordinaire impopularité est principalement fondée sur les échecs d’Israël dans la Deuxième guerre du Liban risque même de tirer une certaine gloire de la clémence inattendue des conclusions du rapport Winograd. L’honneur retrouvé d’Ehoud Olmert lui profiterait maintenant, à l’heure où il souhaite engager le pays dans une période de « douloureuses concessions », soutenu par un Président américain soucieux qu’une paix israélo-palestinienne soit signée avant la fin de son mandat.
En focalisant les critiques sur les erreurs du passé, celles relatives aux décisions gouvernementales qui engagent aujourd’hui la destinée d’Israël risquent de ne pas être entendues.
Les éditorialistes de la presse israélienne se demandent s’ils ne sont pas allés trop loin en jouant le jeu de la vindicte populaire. Le rapport final de la commission Winograd est d’abord un fiasco pour une presse pressée de rendre compte à l’opinion publique des règlements de compte et des grands changements, tellement annoncés qu’ils finissent par être attendus…
Certes, les mots sont sévères et laissent supposer le pire. Alors qu’Israël retient son souffle, le juge Winograd, mercredi 30 janvier à Jérusalem, parle de « fiasco » et qualifie « d’immense et grave cafouillage » les 33 jours de conflit.
Devant 300 journalistes locaux et internationaux, les juges ont déploré l’absence de victoire, mais sur des questions essentielles, Ehoud Olmert n’a pas été mis en cause.
Les cinq juges ont cette fois approuvé la décision du Premier ministre de se lancer dans une guerre légitime contre le Hezbollah qui faisait alors pleuvoir des missiles sur le Nord d’Israël. Il n’est pas non plus reproché à Olmert d’avoir lancé une offensive terrestre controversée dans les derniers jours de la guerre. Le chef du gouvernement et son cabinet restreint auraient même fait preuve de « jugement raisonnable », en décidant une action pourtant coûteuse en vies humaines.
Même si la démission par anticipation de l’ancien chef d’Etat major Dan Haloutz et la mise à l’écart de l’ancien ministre de la Défense Amir Peretz ne sont pas sans relation avec le « fiasco » dénoncé, le rapport d’enquête ne fera pas tomber de têtes. Les anciens responsables de la dernière guerre ne sont plus exposés depuis longtemps, ils n’auront pas à répondre aux « graves fautes et manquements » constatés.
Le rapport final est trop nuancé pour ressembler au chef d’accusation que l’on cite au cours d’un procès, pour justifier une levée de boucliers du Likoud ou chez certains travaillistes. Le fiasco militaire de l’été 2006 ne se transformera pas en fiasco politique. Les juges ont fait le choix de la clémence contre celui de la vengeance.
Non, le rapport Winograd ne souffre d’aucune manipulation politique, comme tend à l’indiquer un communiqué d’Amnesty International qui s’interrogeait jeudi 31 janvier sur l’absence de critiques formulées au titre des « graves violations humanitaires au cours du conflit », et pour lesquelles des hauts responsables devraient passer en jugement…
L’armée israélienne n’a peut être pas gagné la Deuxième guerre du Liban, mais de ce point de vue, elle doit rétablir son image, tant en Israël que dans la région. Cependant, l’armée d’Israël n’a certainement pas perdu cette guerre non plus. Malgré les « graves défaillances », Elyahu Winograd s’est félicité de la résolution 1701.
Si elle était appliquée en effet, elle serait favorable à Israël.
Si l’objectif poursuivi par Tsahal au cours de l’été 2006 était d’arrêter les tirs de missiles du Hezbollah sur le Nord, on pourrait même considérer qu’Israël a gagné la guerre. Deux échecs patents l’ empêcheront toujours de crier victoire : l’incapacité de mettre hors d’état de nuire les terroristes chiites libanais et la libération des deux militaires toujours en otage.
Depuis 588 jours, nous pensons à eux. Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev sont-ils vivants ? Au Liban, en Syrie, en Iran ?
Guilad Shalit est-il passé en Egypte avec les terroristes qui ont fui Gaza pour le Sinaï, les armes à la main, en direction d’une frontière israélo-égyptienne trop ouverte pour que l’on ne s’inquiète pas de la sécurité des habitants d’Eilat…
Il y a 588 jours, le gouvernement d’Ehoud Olmert avait déclaré la guerre au Hezbollah pour sauver la vie de deux soldats. Les juges de la commission Winograd ont décrété qu’un tel acte était légitime.
C’est l’honneur d’un pays que de sauver ses soldats.
C’est l’honneur d’un pays que de répondre à la force de ses agresseurs, par la force.
C’est l’honneur d’un pays démocratique que de mettre en place une commission d’enquête pour comprendre ses erreurs.
Ce soir, l’honneur d’Israël s’appelle Guilad Shalit, Eldad Reguev et Ehoud Goldwaser.
« Cinéma: “Survivre avec les loups” est-il une supercherie? (Could Misha Defonseca’s story be another Wilkomirski?) | Accueil
01 février 2008
Désinformation: Le père de Daniel Pearl propose un nouveau test de fiabilité pour les médias (The Daniel Pearl Standard)
Al Dura as excuse for Pearl murderQue peut-on attendre de gens qui n’ont jamais vu un juif de leur vie et qui ont été exposés, jour et nuit, aux images télévisées de soldats israéliens mettant en joue et tuant des enfants palestiniens? Consul Général du Pakistan à Los Angeles
La station a passé et a repassé les images déchirantes du petit Mohammed Al-Dura âgé de 12 ans, abattu à Gaza et mort dans les bras de son père. La répétition incessante des images a signalé l’arrivée d’une nouvelle et sensationnaliste race de journalisme arabe. Au point que certains Palestiniens avaient eux-mêmes remis en cause la manière opportuniste dont Al-Jazeera avait manipulé l’incident tragique. Ce qui n’avait pas empêché la chaine de savourer chaque seconde de la publicité et de la polémique. Fouad Ajami
A l’occasion du 6e anniversaire de l’assassinat du journaliste du WSJ Daniel Pearl …
Intéressant commentaire de son père professeur à UCLA qui, revenant sur le fameux faux de Charles Enderlin et de France 2 (dit du “petit Mohammed”), rappelle la part de responsabilité des journalistes eux-mêmes dans le climat de haine qui avait abouti (sur un arrière-plan justement des photos du prétendu assassinat du petit Al Doura par l’Armée israélienne) au découpage de son fils au couteau de boucher.
Et propose un nouveau test de fiabilité pour les médias (le test Daniel Pearl):
Pour distinguer le vrai du faux journalisme, prenez n’importe quel journal ou chaine de télé et demandez-vous la dernière fois qu’ils ont présenté une image d’enfant, de grand-mère ou n’importe quelle scène évoquant avec empathie l’”autre côté” d’un conflit.
Extraits :
La reconnaissance, par CNN en 2003, de sa dissimulation d’informations sur le régime irakien pour maintenir son bureau à Bagdad est un exemple parfait de cette pression. Dans le chaos récent de Gaza, les agences de presse occidentales ont volontairement relayé des coups de propagande de Hamas comme vérité.
Une des choses qui m’attriste le plus est que la presse et les médias ont eu un rôle actif, peut-être même principal dans la propagation de la haine et de l’inhumanité. Ce n’était pas une simple affaire de fanatisme religieux.
Les médias ne peuvent être totalement exonérés de la responsabilité du meurtre de Daniel, comme pour le “tsunami de haine” qui a déferlé et continue à déferler sur le monde.
The Daniel Pearl Standard
By Judea Pearl
THE WALL STREET JOURNAL
January 31, 2008
This week marks the sixth anniversary of the murder of my son Daniel Pearl, a reporter for this newspaper. It is a fitting occasion to step back and reflect on what this tragedy has taught us.
I am often asked why Danny’s death has touched so many people and why he, of all victims of terror, is so often singled out as an icon of the troubled journey of the 21st century.
My first answer is that he was a journalist, and journalists, more than any other professionals, represent the strength, beauty and vulnerability of an open society. When an unarmed journalist is killed, we are reminded of both the freedoms that we treasure in our society, and how vulnerable we all are to forces that threaten those freedoms.
But this still does not explain the attention given to Danny’s tragedy. After all, 30 other journalists were killed in 2002, and 118 journalists have been killed in Iraq alone since that war began.
The shocking element in Danny’s murder was that he was killed, not for what he wrote or planned to write, but for what he represented — America, modernity, openness, pluralism, curiosity, dialogue, fairness, objectivity, freedom of inquiry, truth and respect for all people. In short, each and every one of us was targeted in Karachi in January of 2002.
This new twist of killing journalists for what they represent has changed the course of journalism as well as the rest of society.
It was through Danny’s face that people came to grasp the depth of cruelty and inhumanity into which this planet of ours has been allowed to sink in the past two decades. His murder proved that 9/11 was not an isolated event, and helped resurrect the age-old ideas of right and wrong, good and evil. Moral relativism died with Daniel Pearl in January 2002.
And unarmed journalists in regions of conflict became many times more vulnerable. They are no longer perceived as neutral, information-gathering agents, but rather as representing political or ideological entities. The press and media has indeed become more polarized and agenda-driven. Journalists today are pressured to serve the ideologies of those who pay their salaries or those who supply them with sources of information. CNN’s admission, in 2003, that it concealed information about the Iraqi regime in order to keep its office in Baghdad is a perfect example of this pressure. In the recent Gaza chaos, Western news agencies have willingly reported Hamas propaganda stunts as truth.
One of the things that saddens me most is that the press and media have had an active, perhaps even major role in fermenting hate and inhumanity. It was not religious fanaticism alone.
This was first brought to my attention by the Pakistani Consul General who came to offer condolences at our home in California. When we spoke about the anti-Semitic element in Danny’s murder she said: “What can you expect of these people who never saw a Jew in their lives and who have been exposed, day and night, to televised images of Israeli soldiers targeting and killing Palestinian children.”
At the time, it was not clear whether she was trying to exonerate Pakistan from responsibility for Danny’s murder, or to pass on the responsibility to European and Arab media for their persistent de-humanization of Jews, Americans and Israelis. The answer was unveiled in 2004, when a friend told me that photos of Muhammad Al Dura were used as background in the video tape of Danny’s murder.
Al Dura, readers may recall, is the 12-year-old Palestinian boy who allegedly died from Israeli bullets in Gaza in September of 2001. As we now know, the whole scene is very likely to have been a fraud, choreographed by stringers and cameramen of France 2, the official news channel of France. France 2 aired the tape repeatedly and distributed it all over the world to anyone who needed an excuse to ratchet up anger or violence, among them Danny’s killers.
The Pakistani Consul was right. The media cannot be totally exonerated from responsibility for Daniel’s murder, as well as for the “tsunami of hate” that has swept the world and continues to rise.
Ironically, the increase of independent news channels in the Arab world, a process which is generally considered a positive step forward, has contributed significantly to this spread of hatred and violence. On the one hand, this process has led to the democratization of the media, for it allows viewers to examine alternative viewpoints, occasionally opposing the official party line. On the other hand, democratization has led to vulgarization. Competition has forced news channels to echo, rather than inform, viewers’ sentiments — to reinforce, rather than examine, long-held prejudices.
Eager to satisfy their customers’ appetite for self-righteousness, these channels have not thought through the harmful, in fact lethal, long-term effects of choreographing victim-victimizer narratives as news coverage.
Surely they have an obligation to expose villainy and excess. This is what journalism is all about. But in a world infected with fanatics who run around with lit matches, journalists cannot simply pour gasoline into the street and pretend they bear no responsibility for the inevitable explosion.
In one memorial service for Danny, a Catholic priest made an interesting observation that, serving as a mediator of reality, the modern journalist can be likened to the Biblical prophet. My first reaction was that the comparison is too far-fetched. Yet on further reflection I came to understand his point. Who serves today as the moral compass of society, and, like the ancient prophets, risks his or her life by exposing corruption, institutional injustice, terrorism and fanaticism? The journalist.
But the Bible also offers us a foolproof test for discerning false prophets from true ones. The test is not based on the nature of the reported facts, but on the method and principles invoked in the message. Translated into secular, modern vocabulary, the true journalist will never compromise on universal principles of ethics and humanity, and will never allow us to forget that all people, including our adversaries, need be portrayed with dignity and respect as children of one God.
Accordingly, to distinguish true from false journalism, just choose any newspaper or TV channel and ask yourself when was the last time it ran a picture of a child, a grandmother or any empathy-evoking scene from the “other side” of a conflict.
I propose this simple test as the “Daniel Pearl standard of responsible journalism.” Anyone who reads Danny’s stories today, and examines the way he reported the human story behind the news, would agree that adopting the proposed standard for the profession would be a fitting tribute to his legacy.
Mr. Pearl is a professor at UCLA and president of the Daniel Pearl Foundation (www.danielpearl.org), which is committed to the promotion of East-West understanding, tolerance and humanity.
Brésil: la justice interdit le défilé d'un char allégorique sur l'Holocauste
Agence France-Presse
Rio de Janeiro
La justice brésilienne a interdit jeudi la présence dans le défilé d'une école de samba du carnaval de Rio de Janeiro dimanche prochain d'un char allégorique représentant les corps empilés de victimes de l'Holocauste, surmontés d'un danseur déguisé en Adolf Hitler.
Le carnaval «ne doit pas servir d'outil de culte de la haine ou d'une quelconque forme de racisme, ni à la banalisation d'événements barbares», a estimé la juge Juliana Kalichszteim, saisie de l'affaire par la Fédération israélite de Rio de Janeiro.
Cette organisation avait jugé «inadmissible» que l'école de samba Unidos da Viradouro représente l'Holocauste perpétré pendant la Second Guerre mondiale et Hitler.
«Le char était désagréable mais légal. En revanche, quand ils ont décidé de faire figurer quelqu'un déguisé en Hitler au-dessus des corps des Juifs, c'est devenu illégal», a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Fédération.
La juge a interdit à l'école de samba aussi bien la représentation des victimes de l'Holocauste que le déguisement représentant Hitler.
Le char allégorique devait faire partie du défilé de l'école Unidos de Viradouro, qui a choisi cette année le thème «Frissons d'horreur» et entend illustrer des événements qui touchent l'être humain.
Paulo Barros, le «carnavalesco» (metteur en scène) de l'école, qui a conçu le défilé, avait expliqué qu'il voulait montrer tout ce qui donne la chair de poule : de la joie devant la naissance d'un enfant à la peur et à la répugnance, de l'amour à l'horreur que l'homme est capable de susciter.
«C'est un char très respectueux. Il va donner une représentation (de l'Holocauste) qui sera un avertissement, afin que cela ne se reproduise pas», avait dit M. Barros à l'AFP.
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Le conflit israélo-palestinien dans un "MurMure"
LE MONDE | 01.02.08 | 19h20 • Mis à jour le 01.02.08 | 19h20
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O n ne dévoilera pas le début de MurMure, le spectacle créé à l'Espace Confluences, à Paris, autour des dialogues de la journaliste israélienne Amira Haas et de l'ancien prisonnier palestinien, Mahmoud Al-Safadi,condamné à vingt-sept ans de prison pour avoir jeté des cocktails Molotov pendant la première Intifada et qui en a purgé dix-huit (Le Monde du 27 juin 2007).
Disons simplement qu'il s'agit d'une sorte de mise en condition du spectateur avant de plonger dans l'univers carcéral des prisons israéliennes et son absurdité, plus frappante que sa cruauté.
Pas de torture, mais un règlement intérieur dont les prisonniers ne peuvent obtenir un exemplaire. Pas de brutalités, mais des punitions : la suppression du parloir, de la promenade, des livres ou de la "fourchette électrique", une résistance qui permet de faire chauffer de l'eau. Pas d'insultes, mais un titre générique de "terroriste" ou une absence de nom, remplacé par une initiale. Pas de travaux forcés, mais une inertie forcée, meublée par des exercices dérisoires de "décoloration"...
LE GRAIN DE SABLE
Ce n'est pas simple de porter sur une scène de théâtre les échanges par téléphone portable (interdits) ou par courrier entre ce prisonnier et cette journaliste.
Gaël Chaillat et Ariel Cypel ont choisi de ne pas mettre en scène un seul prisonnier, mais quatre : quatre individus différents, dont les espoirs sont différents, dont les comportements sont différents. Face à eux, une gardienne fanatique et le directeur de la prison, plus malin, représentent l'autorité. Le grain de sable de cette machine à tourner en rond, c'est la journaliste, dite "le Dragon".
Mesquineries, vexations, souffrances, résistance, acceptation, fatalisme, sont autant de situations, mises en scène autour de portes coulissantes grillagées et d'un mirador ou de cordes tendues comme une toile d'araignée.
C'est simple, rythmé, percutant, mais ça pèche parfois par exagération : on crie trop, trop fort, on caricature à outrance certains textes qui auraient gagné en force s'ils avaient été dits plus subtilement. Le grotesque prend alors le pas sur l'humour.
Au-delà des murs de la prison, l'autre mur et les check-points semblent encore plus solides, plus impénétrables, laissant les deux communautés séparées, sans espoir de rencontre ni de réflexion commune, affermies dans l'ignorance de l'autre.
"MurMure", écrit et mis en scène par Gaël Chaillat et Ariel Cypel, d'après les récits et dialogues d'Amira Hass et de Mahmoud Al-Safadi. Espace Confluences. 190, bd de Charonne. Paris-20e. Mo Philippe-Auguste, Alexandre-Dumas.
Tél. : 01-40-24-16-46. Du mercredi au samedi à 20 h 30, dimanche à 17 heures. De 7 € à 10 €. Jusqu'au 10 février.
Nouvelles
Justice
Un nouveau procès pour Ahenakew
Mise à jour le vendredi 1 février 2008, 20 h 43 .
David Ahenakew
Photo: PC/Troy Fleece
David Ahenakew
L'ancien chef autochtone David Ahenakew, accusé d'avoir tenu des propos antisémites, subira un nouveau procès pour incitation à la haine. L'annonce a été faite vendredi par le ministère de la Justice de la Saskatchewan.
M. Ahenakew avait été condamné en 2005 à 1000 $ d'amende pour avoir fait la promotion de la haine de façon intentionnelle. Il avait été aussi déchu de l'Ordre du Canada. Sa condamnation avait toutefois été cassée en appel.
Âgé aujourd'hui de 74 ans, l'ancien chef autochtone avait déclaré, en 2002, que les Juifs sont une « plaie », les rendant également responsables de la Deuxième Guerre mondiale.
« Hitler voulait s'assurer à tout prix qu'ils [les Juifs] ne s'emparent pas de l'Allemagne ou de l'Europe. Voilà pourquoi il a fait frire 6 millions [de Juifs] », avait-il dit.
La condamnation de M. Ahenakew avait été annulée le mois dernier par une cour d'appel, qui a estimé que le premier procès n'avait pas démontré que l'accusé avait eu « l'intention d'inciter à la haine raciale ».
M. Ahenakew avait porté sa cause en appel en 2005. En juin 2006, la Cour du Banc de la Reine lui avait donné gain de cause et avait ordonné un nouveau procès, estimant que le juge de première instance avait commis des erreurs de droit. La Couronne de la Saskatchewan s'était opposée au jugement et avait décidé de porter la cause en cour d'appel.
Le ministère de la Justice n'a pas précisé à quelle date aura lieu le nouveau procès.
''Iné ma tov ou manaïm chévet akhim gam yahad (Qu'il est bon et agréable d'être tous ensemble réunis)'', a déclaré Edouard Gershom N'Duwa, secrétaire général du CRAN (Conseil représentatif des associations noires) et 1er intervenant lors du dîner annuel du CRAN, le 30 janvier, à Paris. > Lire la suite... (Guysen.International.News)
''Iné ma tov ou manaïm chévet akhim gam yahad (Qu'il est bon et agréable d'être tous ensemble réunis)'', a déclaré Edouard Gershom N'Duwa, secrétaire général du CRAN (Conseil représentatif des associations noires) et 1er intervenant lors du dîner annuel du CRAN, le 30 janvier, à Paris. > Lire la suite... (Guysen.International.News)
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Editorial de la semaine du 02/02/2008
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Jeudi 31 janvier 2008 à 23:42
Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la remise tant attendue du rapport de la commission Winograd chargée d’enquêter sur la responsabilité de la conduite de la Deuxième guerre du Liban. Après la remise du rapport intermédiaire au mois d’avril 2007, qui qualifiait alors la guerre d’insensée, l’opinion publique s’attendait à une très sévère mise en accusation du Premier ministre israélien, qui l’aurait conduit à la démission. Il n’en sera probablement rien…
Malgré les rumeurs, les fausses fuites d’une presse israélienne qui aura contribué à construire l’image d’un Ehoud Olmert incompétent voire irresponsable, malgré les spéculations politiques de l’opposition qui a cru voir un instant la chute du gouvernement corroborer l’éclatement de Kadima, comme il l’avait annoncé à la séance de clôture de la Conférence d’Herzlya la semaine passée, Ehoud Olmert reste le Premier ministre d’Israël. Et la Knesset n’est pas renouvelable avant l’année 2010.
L’homme dont l’extraordinaire impopularité est principalement fondée sur les échecs d’Israël dans la Deuxième guerre du Liban risque même de tirer une certaine gloire de la clémence inattendue des conclusions du rapport Winograd. L’honneur retrouvé d’Ehoud Olmert lui profiterait maintenant, à l’heure où il souhaite engager le pays dans une période de « douloureuses concessions », soutenu par un Président américain soucieux qu’une paix israélo-palestinienne soit signée avant la fin de son mandat.
En focalisant les critiques sur les erreurs du passé, celles relatives aux décisions gouvernementales qui engagent aujourd’hui la destinée d’Israël risquent de ne pas être entendues.
Les éditorialistes de la presse israélienne se demandent s’ils ne sont pas allés trop loin en jouant le jeu de la vindicte populaire. Le rapport final de la commission Winograd est d’abord un fiasco pour une presse pressée de rendre compte à l’opinion publique des règlements de compte et des grands changements, tellement annoncés qu’ils finissent par être attendus…
Certes, les mots sont sévères et laissent supposer le pire. Alors qu’Israël retient son souffle, le juge Winograd, mercredi 30 janvier à Jérusalem, parle de « fiasco » et qualifie « d’immense et grave cafouillage » les 33 jours de conflit.
Devant 300 journalistes locaux et internationaux, les juges ont déploré l’absence de victoire, mais sur des questions essentielles, Ehoud Olmert n’a pas été mis en cause.
Les cinq juges ont cette fois approuvé la décision du Premier ministre de se lancer dans une guerre légitime contre le Hezbollah qui faisait alors pleuvoir des missiles sur le Nord d’Israël. Il n’est pas non plus reproché à Olmert d’avoir lancé une offensive terrestre controversée dans les derniers jours de la guerre. Le chef du gouvernement et son cabinet restreint auraient même fait preuve de « jugement raisonnable », en décidant une action pourtant coûteuse en vies humaines.
Même si la démission par anticipation de l’ancien chef d’Etat major Dan Haloutz et la mise à l’écart de l’ancien ministre de la Défense Amir Peretz ne sont pas sans relation avec le « fiasco » dénoncé, le rapport d’enquête ne fera pas tomber de têtes. Les anciens responsables de la dernière guerre ne sont plus exposés depuis longtemps, ils n’auront pas à répondre aux « graves fautes et manquements » constatés.
Le rapport final est trop nuancé pour ressembler au chef d’accusation que l’on cite au cours d’un procès, pour justifier une levée de boucliers du Likoud ou chez certains travaillistes. Le fiasco militaire de l’été 2006 ne se transformera pas en fiasco politique. Les juges ont fait le choix de la clémence contre celui de la vengeance.
Non, le rapport Winograd ne souffre d’aucune manipulation politique, comme tend à l’indiquer un communiqué d’Amnesty International qui s’interrogeait jeudi 31 janvier sur l’absence de critiques formulées au titre des « graves violations humanitaires au cours du conflit », et pour lesquelles des hauts responsables devraient passer en jugement…
L’armée israélienne n’a peut être pas gagné la Deuxième guerre du Liban, mais de ce point de vue, elle doit rétablir son image, tant en Israël que dans la région. Cependant, l’armée d’Israël n’a certainement pas perdu cette guerre non plus. Malgré les « graves défaillances », Elyahu Winograd s’est félicité de la résolution 1701.
Si elle était appliquée en effet, elle serait favorable à Israël.
Si l’objectif poursuivi par Tsahal au cours de l’été 2006 était d’arrêter les tirs de missiles du Hezbollah sur le Nord, on pourrait même considérer qu’Israël a gagné la guerre. Deux échecs patents l’ empêcheront toujours de crier victoire : l’incapacité de mettre hors d’état de nuire les terroristes chiites libanais et la libération des deux militaires toujours en otage.
Depuis 588 jours, nous pensons à eux. Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev sont-ils vivants ? Au Liban, en Syrie, en Iran ?
Guilad Shalit est-il passé en Egypte avec les terroristes qui ont fui Gaza pour le Sinaï, les armes à la main, en direction d’une frontière israélo-égyptienne trop ouverte pour que l’on ne s’inquiète pas de la sécurité des habitants d’Eilat…
Il y a 588 jours, le gouvernement d’Ehoud Olmert avait déclaré la guerre au Hezbollah pour sauver la vie de deux soldats. Les juges de la commission Winograd ont décrété qu’un tel acte était légitime.
C’est l’honneur d’un pays que de sauver ses soldats.
C’est l’honneur d’un pays que de répondre à la force de ses agresseurs, par la force.
C’est l’honneur d’un pays démocratique que de mettre en place une commission d’enquête pour comprendre ses erreurs.
Ce soir, l’honneur d’Israël s’appelle Guilad Shalit, Eldad Reguev et Ehoud Goldwaser.
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01 février 2008
Désinformation: Le père de Daniel Pearl propose un nouveau test de fiabilité pour les médias (The Daniel Pearl Standard)
Al Dura as excuse for Pearl murderQue peut-on attendre de gens qui n’ont jamais vu un juif de leur vie et qui ont été exposés, jour et nuit, aux images télévisées de soldats israéliens mettant en joue et tuant des enfants palestiniens? Consul Général du Pakistan à Los Angeles
La station a passé et a repassé les images déchirantes du petit Mohammed Al-Dura âgé de 12 ans, abattu à Gaza et mort dans les bras de son père. La répétition incessante des images a signalé l’arrivée d’une nouvelle et sensationnaliste race de journalisme arabe. Au point que certains Palestiniens avaient eux-mêmes remis en cause la manière opportuniste dont Al-Jazeera avait manipulé l’incident tragique. Ce qui n’avait pas empêché la chaine de savourer chaque seconde de la publicité et de la polémique. Fouad Ajami
A l’occasion du 6e anniversaire de l’assassinat du journaliste du WSJ Daniel Pearl …
Intéressant commentaire de son père professeur à UCLA qui, revenant sur le fameux faux de Charles Enderlin et de France 2 (dit du “petit Mohammed”), rappelle la part de responsabilité des journalistes eux-mêmes dans le climat de haine qui avait abouti (sur un arrière-plan justement des photos du prétendu assassinat du petit Al Doura par l’Armée israélienne) au découpage de son fils au couteau de boucher.
Et propose un nouveau test de fiabilité pour les médias (le test Daniel Pearl):
Pour distinguer le vrai du faux journalisme, prenez n’importe quel journal ou chaine de télé et demandez-vous la dernière fois qu’ils ont présenté une image d’enfant, de grand-mère ou n’importe quelle scène évoquant avec empathie l’”autre côté” d’un conflit.
Extraits :
La reconnaissance, par CNN en 2003, de sa dissimulation d’informations sur le régime irakien pour maintenir son bureau à Bagdad est un exemple parfait de cette pression. Dans le chaos récent de Gaza, les agences de presse occidentales ont volontairement relayé des coups de propagande de Hamas comme vérité.
Une des choses qui m’attriste le plus est que la presse et les médias ont eu un rôle actif, peut-être même principal dans la propagation de la haine et de l’inhumanité. Ce n’était pas une simple affaire de fanatisme religieux.
Les médias ne peuvent être totalement exonérés de la responsabilité du meurtre de Daniel, comme pour le “tsunami de haine” qui a déferlé et continue à déferler sur le monde.
The Daniel Pearl Standard
By Judea Pearl
THE WALL STREET JOURNAL
January 31, 2008
This week marks the sixth anniversary of the murder of my son Daniel Pearl, a reporter for this newspaper. It is a fitting occasion to step back and reflect on what this tragedy has taught us.
I am often asked why Danny’s death has touched so many people and why he, of all victims of terror, is so often singled out as an icon of the troubled journey of the 21st century.
My first answer is that he was a journalist, and journalists, more than any other professionals, represent the strength, beauty and vulnerability of an open society. When an unarmed journalist is killed, we are reminded of both the freedoms that we treasure in our society, and how vulnerable we all are to forces that threaten those freedoms.
But this still does not explain the attention given to Danny’s tragedy. After all, 30 other journalists were killed in 2002, and 118 journalists have been killed in Iraq alone since that war began.
The shocking element in Danny’s murder was that he was killed, not for what he wrote or planned to write, but for what he represented — America, modernity, openness, pluralism, curiosity, dialogue, fairness, objectivity, freedom of inquiry, truth and respect for all people. In short, each and every one of us was targeted in Karachi in January of 2002.
This new twist of killing journalists for what they represent has changed the course of journalism as well as the rest of society.
It was through Danny’s face that people came to grasp the depth of cruelty and inhumanity into which this planet of ours has been allowed to sink in the past two decades. His murder proved that 9/11 was not an isolated event, and helped resurrect the age-old ideas of right and wrong, good and evil. Moral relativism died with Daniel Pearl in January 2002.
And unarmed journalists in regions of conflict became many times more vulnerable. They are no longer perceived as neutral, information-gathering agents, but rather as representing political or ideological entities. The press and media has indeed become more polarized and agenda-driven. Journalists today are pressured to serve the ideologies of those who pay their salaries or those who supply them with sources of information. CNN’s admission, in 2003, that it concealed information about the Iraqi regime in order to keep its office in Baghdad is a perfect example of this pressure. In the recent Gaza chaos, Western news agencies have willingly reported Hamas propaganda stunts as truth.
One of the things that saddens me most is that the press and media have had an active, perhaps even major role in fermenting hate and inhumanity. It was not religious fanaticism alone.
This was first brought to my attention by the Pakistani Consul General who came to offer condolences at our home in California. When we spoke about the anti-Semitic element in Danny’s murder she said: “What can you expect of these people who never saw a Jew in their lives and who have been exposed, day and night, to televised images of Israeli soldiers targeting and killing Palestinian children.”
At the time, it was not clear whether she was trying to exonerate Pakistan from responsibility for Danny’s murder, or to pass on the responsibility to European and Arab media for their persistent de-humanization of Jews, Americans and Israelis. The answer was unveiled in 2004, when a friend told me that photos of Muhammad Al Dura were used as background in the video tape of Danny’s murder.
Al Dura, readers may recall, is the 12-year-old Palestinian boy who allegedly died from Israeli bullets in Gaza in September of 2001. As we now know, the whole scene is very likely to have been a fraud, choreographed by stringers and cameramen of France 2, the official news channel of France. France 2 aired the tape repeatedly and distributed it all over the world to anyone who needed an excuse to ratchet up anger or violence, among them Danny’s killers.
The Pakistani Consul was right. The media cannot be totally exonerated from responsibility for Daniel’s murder, as well as for the “tsunami of hate” that has swept the world and continues to rise.
Ironically, the increase of independent news channels in the Arab world, a process which is generally considered a positive step forward, has contributed significantly to this spread of hatred and violence. On the one hand, this process has led to the democratization of the media, for it allows viewers to examine alternative viewpoints, occasionally opposing the official party line. On the other hand, democratization has led to vulgarization. Competition has forced news channels to echo, rather than inform, viewers’ sentiments — to reinforce, rather than examine, long-held prejudices.
Eager to satisfy their customers’ appetite for self-righteousness, these channels have not thought through the harmful, in fact lethal, long-term effects of choreographing victim-victimizer narratives as news coverage.
Surely they have an obligation to expose villainy and excess. This is what journalism is all about. But in a world infected with fanatics who run around with lit matches, journalists cannot simply pour gasoline into the street and pretend they bear no responsibility for the inevitable explosion.
In one memorial service for Danny, a Catholic priest made an interesting observation that, serving as a mediator of reality, the modern journalist can be likened to the Biblical prophet. My first reaction was that the comparison is too far-fetched. Yet on further reflection I came to understand his point. Who serves today as the moral compass of society, and, like the ancient prophets, risks his or her life by exposing corruption, institutional injustice, terrorism and fanaticism? The journalist.
But the Bible also offers us a foolproof test for discerning false prophets from true ones. The test is not based on the nature of the reported facts, but on the method and principles invoked in the message. Translated into secular, modern vocabulary, the true journalist will never compromise on universal principles of ethics and humanity, and will never allow us to forget that all people, including our adversaries, need be portrayed with dignity and respect as children of one God.
Accordingly, to distinguish true from false journalism, just choose any newspaper or TV channel and ask yourself when was the last time it ran a picture of a child, a grandmother or any empathy-evoking scene from the “other side” of a conflict.
I propose this simple test as the “Daniel Pearl standard of responsible journalism.” Anyone who reads Danny’s stories today, and examines the way he reported the human story behind the news, would agree that adopting the proposed standard for the profession would be a fitting tribute to his legacy.
Mr. Pearl is a professor at UCLA and president of the Daniel Pearl Foundation (www.danielpearl.org), which is committed to the promotion of East-West understanding, tolerance and humanity.
Brésil: la justice interdit le défilé d'un char allégorique sur l'Holocauste
Agence France-Presse
Rio de Janeiro
La justice brésilienne a interdit jeudi la présence dans le défilé d'une école de samba du carnaval de Rio de Janeiro dimanche prochain d'un char allégorique représentant les corps empilés de victimes de l'Holocauste, surmontés d'un danseur déguisé en Adolf Hitler.
Le carnaval «ne doit pas servir d'outil de culte de la haine ou d'une quelconque forme de racisme, ni à la banalisation d'événements barbares», a estimé la juge Juliana Kalichszteim, saisie de l'affaire par la Fédération israélite de Rio de Janeiro.
Cette organisation avait jugé «inadmissible» que l'école de samba Unidos da Viradouro représente l'Holocauste perpétré pendant la Second Guerre mondiale et Hitler.
«Le char était désagréable mais légal. En revanche, quand ils ont décidé de faire figurer quelqu'un déguisé en Hitler au-dessus des corps des Juifs, c'est devenu illégal», a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Fédération.
La juge a interdit à l'école de samba aussi bien la représentation des victimes de l'Holocauste que le déguisement représentant Hitler.
Le char allégorique devait faire partie du défilé de l'école Unidos de Viradouro, qui a choisi cette année le thème «Frissons d'horreur» et entend illustrer des événements qui touchent l'être humain.
Paulo Barros, le «carnavalesco» (metteur en scène) de l'école, qui a conçu le défilé, avait expliqué qu'il voulait montrer tout ce qui donne la chair de poule : de la joie devant la naissance d'un enfant à la peur et à la répugnance, de l'amour à l'horreur que l'homme est capable de susciter.
«C'est un char très respectueux. Il va donner une représentation (de l'Holocauste) qui sera un avertissement, afin que cela ne se reproduise pas», avait dit M. Barros à l'AFP.
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Le conflit israélo-palestinien dans un "MurMure"
LE MONDE | 01.02.08 | 19h20 • Mis à jour le 01.02.08 | 19h20
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O n ne dévoilera pas le début de MurMure, le spectacle créé à l'Espace Confluences, à Paris, autour des dialogues de la journaliste israélienne Amira Haas et de l'ancien prisonnier palestinien, Mahmoud Al-Safadi,condamné à vingt-sept ans de prison pour avoir jeté des cocktails Molotov pendant la première Intifada et qui en a purgé dix-huit (Le Monde du 27 juin 2007).
Disons simplement qu'il s'agit d'une sorte de mise en condition du spectateur avant de plonger dans l'univers carcéral des prisons israéliennes et son absurdité, plus frappante que sa cruauté.
Pas de torture, mais un règlement intérieur dont les prisonniers ne peuvent obtenir un exemplaire. Pas de brutalités, mais des punitions : la suppression du parloir, de la promenade, des livres ou de la "fourchette électrique", une résistance qui permet de faire chauffer de l'eau. Pas d'insultes, mais un titre générique de "terroriste" ou une absence de nom, remplacé par une initiale. Pas de travaux forcés, mais une inertie forcée, meublée par des exercices dérisoires de "décoloration"...
LE GRAIN DE SABLE
Ce n'est pas simple de porter sur une scène de théâtre les échanges par téléphone portable (interdits) ou par courrier entre ce prisonnier et cette journaliste.
Gaël Chaillat et Ariel Cypel ont choisi de ne pas mettre en scène un seul prisonnier, mais quatre : quatre individus différents, dont les espoirs sont différents, dont les comportements sont différents. Face à eux, une gardienne fanatique et le directeur de la prison, plus malin, représentent l'autorité. Le grain de sable de cette machine à tourner en rond, c'est la journaliste, dite "le Dragon".
Mesquineries, vexations, souffrances, résistance, acceptation, fatalisme, sont autant de situations, mises en scène autour de portes coulissantes grillagées et d'un mirador ou de cordes tendues comme une toile d'araignée.
C'est simple, rythmé, percutant, mais ça pèche parfois par exagération : on crie trop, trop fort, on caricature à outrance certains textes qui auraient gagné en force s'ils avaient été dits plus subtilement. Le grotesque prend alors le pas sur l'humour.
Au-delà des murs de la prison, l'autre mur et les check-points semblent encore plus solides, plus impénétrables, laissant les deux communautés séparées, sans espoir de rencontre ni de réflexion commune, affermies dans l'ignorance de l'autre.
"MurMure", écrit et mis en scène par Gaël Chaillat et Ariel Cypel, d'après les récits et dialogues d'Amira Hass et de Mahmoud Al-Safadi. Espace Confluences. 190, bd de Charonne. Paris-20e. Mo Philippe-Auguste, Alexandre-Dumas.
Tél. : 01-40-24-16-46. Du mercredi au samedi à 20 h 30, dimanche à 17 heures. De 7 € à 10 €. Jusqu'au 10 février.
Nouvelles
Justice
Un nouveau procès pour Ahenakew
Mise à jour le vendredi 1 février 2008, 20 h 43 .
David Ahenakew
Photo: PC/Troy Fleece
David Ahenakew
L'ancien chef autochtone David Ahenakew, accusé d'avoir tenu des propos antisémites, subira un nouveau procès pour incitation à la haine. L'annonce a été faite vendredi par le ministère de la Justice de la Saskatchewan.
M. Ahenakew avait été condamné en 2005 à 1000 $ d'amende pour avoir fait la promotion de la haine de façon intentionnelle. Il avait été aussi déchu de l'Ordre du Canada. Sa condamnation avait toutefois été cassée en appel.
Âgé aujourd'hui de 74 ans, l'ancien chef autochtone avait déclaré, en 2002, que les Juifs sont une « plaie », les rendant également responsables de la Deuxième Guerre mondiale.
« Hitler voulait s'assurer à tout prix qu'ils [les Juifs] ne s'emparent pas de l'Allemagne ou de l'Europe. Voilà pourquoi il a fait frire 6 millions [de Juifs] », avait-il dit.
La condamnation de M. Ahenakew avait été annulée le mois dernier par une cour d'appel, qui a estimé que le premier procès n'avait pas démontré que l'accusé avait eu « l'intention d'inciter à la haine raciale ».
M. Ahenakew avait porté sa cause en appel en 2005. En juin 2006, la Cour du Banc de la Reine lui avait donné gain de cause et avait ordonné un nouveau procès, estimant que le juge de première instance avait commis des erreurs de droit. La Couronne de la Saskatchewan s'était opposée au jugement et avait décidé de porter la cause en cour d'appel.
Le ministère de la Justice n'a pas précisé à quelle date aura lieu le nouveau procès.
''Iné ma tov ou manaïm chévet akhim gam yahad (Qu'il est bon et agréable d'être tous ensemble réunis)'', a déclaré Edouard Gershom N'Duwa, secrétaire général du CRAN (Conseil représentatif des associations noires) et 1er intervenant lors du dîner annuel du CRAN, le 30 janvier, à Paris. > Lire la suite... (Guysen.International.News)
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