Mémoire de la Shoah : Simone Veil juge "insoutenable" la proposition de Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP | 15.02.08 | 16h59 • Mis à jour le 15.02.08 | 19h23
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"A la seconde, mon sang s'est glacé." Simone Veil, présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et ancienne déportée, était présente mercredi 13 février, au dîner du CRIF, quand Nicolas Sarkozy a proposé d'associer chaque élève de CM2 à un enfant victime des persécutions nazies.
Interrogée par L'Express.fr, elle juge, vendredi 15 février, que cette proposition est"inimaginable, insoutenable, dramatique et surtout, injuste". "On ne peut pas infliger ça à des petits de 10 ans, on ne peut pas demander à un enfant de s'identifier à un enfant mort, souligne-t-elle, cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter." La suggestion de M. Sarkozy risque d'attiser les antagonismes religieux, dit-elle encore : "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d'incarner le souvenir d'un petit juif ?"Déportée à l'âge de 16 ans, elle témoigne : "Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés, après la guerre, à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et, aujourd'hui encore, nous essayons d'épargner nos enfants et nos petits-enfants."
UNE DÉMARCHE "NÉCESSAIRE", POUR M. SARKOZY
Un peu plus tôt, en déplacement à Périgueux pour annoncer un plan de réforme de l'école primaire, Nicolas Sarkozy avait défendu à nouveau sa proposition très critiquée : "On ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays, pour leur dire un jour, c'est vous qui écrirez l'histoire de ce pays. Nous, nous en sommes la mémoire, ne refaites pas les mêmes erreurs que les autres."
Et le chef de l'Etat de poursuivre : "Il s'agit d'une démarche contre tous les racismes, contre toutes les discriminations, contre toutes les barbaries, à partir de ce qui touche les enfants, c'est-à-dire une histoire d'enfants qui avaient leur âge." "C'est d'autant plus nécessaire que les survivants de cette époque tragique de notre histoire vont disparaître (...), ce sont nos propres enfants qui, de génération en génération, se transmettront ce souvenir", avait-il déclaré.
Le chef de l'Etat "ne serrera pas la main à des gens qui refusent l'existence d'Israël"
LE MONDE | 14.02.08 | 11h15 • Mis à jour le 14.02.08 | 11h21
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Interpelé sur la menace nucléaire iranienne et la sécurité d'Israël par le président du CRIF, Nicolas Sarkozy a précisé les positions françaises. Se présentant comme un "ami d'Israël", le président a rappelé que "la France ne transigerait pas avec la sécurité" de l'Etat juif.
Puis, en présence de la déléguée générale de l'Autorité palestinienne en France, Hind Khoury, il a énuméré les "mesures de confiance susceptibles de renforcer Mahmoud Abbas [le président de l'Autorité]" que "les dirigeants israéliens doivent accepter de mettre en œuvre : levée de barrages, réouverture de points de passage à Gaza, libération en plus grand nombre de prisonniers".
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"La poursuite de la colonisation est un obstacle à la paix. Son gel complet est nécessaire", a insisté M. Sarkozy, convaincu qu'"un accord [israélo-palestinien] d'ici la fin de l'année est possible". Il a assuré qu'il tiendrait ce même discours devant la Knesset, le Parlement israélien, lors de son voyage sur place en mai, pour le 60e anniversaire de la création d'Israël.
Sur le dossier iranien, M. Sarkozy a répété que l'Iran devait "renoncer au nucléaire militaire" et "respecter sa parole". "Je ne serrerai pas la main à des gens qui refusent l'existence d'Israël", a-t-il affirmé sous les applaudissements. Il a ajouté que ce serait une "grave erreur de penser que le nucléaire civil est réservé aux pays occidentaux". "Refuser l'énergie du futur" aux autres pays "prépare de manière irresponsable un conflit de civilisation".
Stéphanie Le Bars
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Dimanche 17 février 2008
Carla Bruni-Sarkozy s'en prend au NouvelObs.com
LEMONDE.FR | 13.02.08 | 09h10 • Mis à jour le 13.02.08 | 09h19
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L'attaque, signée Carla Bruni-Sarkozy, vise le NouvelObs.com :"Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu'en aurait-il été des dénonciations de juifs ?" A l'origine du courroux de la nouvelle épouse du président, l'article évoquant le SMS, envoyé, selon le NouvelObs.com, par Nicolas Sarkozy à son ex-épouse, Cécilia Sarkozy.
Réponse intégrale de la nouvelle première dame à L'Express, auquel elle a accordé sa première interview depuis son mariage : "La plainte justifiée de mon mari n'est pas contre un organe de presse, bien sûr, mais contre les 'nouveaux moyens de désinformation'. Internet peut être la pire et la meilleure des choses. A travers son site Internet, Le Nouvel Observateur a fait son entrée dans la presse people. Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu'en aurait-il été des dénonciations de juifs ?"
Dérapage incontrôlé ? Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express, explique que "l'interview a été relue, amendée", et que c'est Carla Bruni-Sarkozy qui a "voulu absolument parler de la polémique du SMS".
"MISE AU POINT"
Après la publication de l'interview par LExpress.fr, Le Nouvel Observateur a immédiatement réagi. "On ne laissera pas ce genre de formulation sans réponse", affirme Michel Labro, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire, dans un entretien à Rue89. Il juge cette sortie "parfaitement hallucinante, assez incroyable et pathétique", voire "parfaitement imbécile".
Carla Bruni a sans tardé adressé une "mise au point" à L'Express, publiée sur son site Internet : "Dans l'édition d'aujourd'hui, 13 février 2008, L'Express me consacre une longue interview, au cours de laquelle j'ai comparé, à tort, les méthodes employées dans les sites Internet avec celles employées par la presse collaborationniste. Si j'ai pu blesser quelqu'un, j'en suis extrêmement désolée. J'ai juste voulu dire tout le mal que je pense de ces attaques ad hominem, qui dégradent l'information. Et le danger potentiel qu'elles représentent."
danse à Madrid
LE MONDE | 14.02.08 | 16h06 • Mis à jour le 14.02.08 | 16h06
Photographie non datée d'Anne Frank, jeune fille juive morte du typhus au camp de Bergen-Belsen pendant l'hiver 1945.
D.R.
Photographie non datée d'Anne Frank, jeune fille juive morte du typhus au camp de Bergen-Belsen pendant l'hiver 1945.
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Tirer une comédie musicale du Journal d'Anne Frank, jeune fille juive morte du typhus au camp de Bergen-Belsen pendant l'hiver 1945 après s'être cachée des nazis pendant deux ans à Amsterdam, peut sembler une gageure. En faire "un chant à la vie", comme le spécifie le titre de l'oeuvre, suscite un certain malaise. C'est pourtant le propos du spectacle qui sera à l'affiche du Théâtre Calderon, à Madrid, à partir du 28 février et pendant six mois. "Il s'agit d'un hommage à une jeune fille pleine de vitalité et d'imagination" qui insiste "sur le côté aimable et émouvant de cet âge compris entre 13 et 15 ans", a expliqué à la presse Rafael Alvero, à l'origine du projet.
La polémique a été déclenchée par le désaccord exprimé par un cousin d'Anne Frank, Buddy Elias, gestionnaire du Fonds Anne-Frank, établi à Bâle, en Suisse, et créé par le père de la jeune fille, Otto, seul de la famille à avoir survécu aux camps nazis. Ancien acteur âgé de 82 ans, Buddy Elias s'est dit indigné de ce que l'on puisse produire une pièce somme toute légère à partir du journal intime devenu, après sa publication par le père d'Anne Frank, en 1950, l'un des textes les plus lus se rattachant à l'Holocauste.
Pourtant, le Fonds, qui détient les droits du manuscrit, n'a pas été en mesure de s'opposer à la production de ce spectacle : le texte ne contient pas de citation littérale du document écrit par la jeune Allemande dans sa cache d'Amsterdam. Du reste, la Fondation Anne-Frank, qui gère la maison-musée d'Amsterdam, a donné son aval à la comédie musicale. Ses dirigeants disent en avoir suivi et contrôlé le texte.
La promotion du spectacle met en avant la biographie de la chanteuse de 14 ans qui va incarner Anne Frank. Isabella Castillo est née à Cuba, qu'elle a quitté à l'âge de 3 ans lorsque sa mère, chanteuse elle aussi, a échappé au régime castriste à la faveur d'une tournée. La famille a trouvé refuge à Miami. Le spectacle, qui a bénéficié d'un budget de 3 millions d'euros, devrait être joué dans d'autres villes après Madrid.
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Interrogée par L'Express.fr, elle juge, vendredi 15 février, que cette proposition est"inimaginable, insoutenable, dramatique et surtout, injuste". "On ne peut pas infliger ça à des petits de 10 ans, on ne peut pas demander à un enfant de s'identifier à un enfant mort, souligne-t-elle, cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter." La suggestion de M. Sarkozy risque d'attiser les antagonismes religieux, dit-elle encore : "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d'incarner le souvenir d'un petit juif ?"Déportée à l'âge de 16 ans, elle témoigne : "Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés, après la guerre, à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et, aujourd'hui encore, nous essayons d'épargner nos enfants et nos petits-enfants."
UNE DÉMARCHE "NÉCESSAIRE", POUR M. SARKOZY
Un peu plus tôt, en déplacement à Périgueux pour annoncer un plan de réforme de l'école primaire, Nicolas Sarkozy avait défendu à nouveau sa proposition très critiquée : "On ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays, pour leur dire un jour, c'est vous qui écrirez l'histoire de ce pays. Nous, nous en sommes la mémoire, ne refaites pas les mêmes erreurs que les autres."
Et le chef de l'Etat de poursuivre : "Il s'agit d'une démarche contre tous les racismes, contre toutes les discriminations, contre toutes les barbaries, à partir de ce qui touche les enfants, c'est-à-dire une histoire d'enfants qui avaient leur âge." "C'est d'autant plus nécessaire que les survivants de cette époque tragique de notre histoire vont disparaître (...), ce sont nos propres enfants qui, de génération en génération, se transmettront ce souvenir", avait-il déclaré.
Le chef de l'Etat "ne serrera pas la main à des gens qui refusent l'existence d'Israël"
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Puis, en présence de la déléguée générale de l'Autorité palestinienne en France, Hind Khoury, il a énuméré les "mesures de confiance susceptibles de renforcer Mahmoud Abbas [le président de l'Autorité]" que "les dirigeants israéliens doivent accepter de mettre en œuvre : levée de barrages, réouverture de points de passage à Gaza, libération en plus grand nombre de prisonniers".
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"La poursuite de la colonisation est un obstacle à la paix. Son gel complet est nécessaire", a insisté M. Sarkozy, convaincu qu'"un accord [israélo-palestinien] d'ici la fin de l'année est possible". Il a assuré qu'il tiendrait ce même discours devant la Knesset, le Parlement israélien, lors de son voyage sur place en mai, pour le 60e anniversaire de la création d'Israël.
Sur le dossier iranien, M. Sarkozy a répété que l'Iran devait "renoncer au nucléaire militaire" et "respecter sa parole". "Je ne serrerai pas la main à des gens qui refusent l'existence d'Israël", a-t-il affirmé sous les applaudissements. Il a ajouté que ce serait une "grave erreur de penser que le nucléaire civil est réservé aux pays occidentaux". "Refuser l'énergie du futur" aux autres pays "prépare de manière irresponsable un conflit de civilisation".
Stéphanie Le Bars
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Après la publication de l'interview par LExpress.fr, Le Nouvel Observateur a immédiatement réagi. "On ne laissera pas ce genre de formulation sans réponse", affirme Michel Labro, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire, dans un entretien à Rue89. Il juge cette sortie "parfaitement hallucinante, assez incroyable et pathétique", voire "parfaitement imbécile".
Carla Bruni a sans tardé adressé une "mise au point" à L'Express, publiée sur son site Internet : "Dans l'édition d'aujourd'hui, 13 février 2008, L'Express me consacre une longue interview, au cours de laquelle j'ai comparé, à tort, les méthodes employées dans les sites Internet avec celles employées par la presse collaborationniste. Si j'ai pu blesser quelqu'un, j'en suis extrêmement désolée. J'ai juste voulu dire tout le mal que je pense de ces attaques ad hominem, qui dégradent l'information. Et le danger potentiel qu'elles représentent."
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Photographie non datée d'Anne Frank, jeune fille juive morte du typhus au camp de Bergen-Belsen pendant l'hiver 1945.
D.R.
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La polémique a été déclenchée par le désaccord exprimé par un cousin d'Anne Frank, Buddy Elias, gestionnaire du Fonds Anne-Frank, établi à Bâle, en Suisse, et créé par le père de la jeune fille, Otto, seul de la famille à avoir survécu aux camps nazis. Ancien acteur âgé de 82 ans, Buddy Elias s'est dit indigné de ce que l'on puisse produire une pièce somme toute légère à partir du journal intime devenu, après sa publication par le père d'Anne Frank, en 1950, l'un des textes les plus lus se rattachant à l'Holocauste.
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