Monday, February 11, 2008

ITALIE - BOYCOTT

Tariq Ramadan appelle au boycott d'Israël

Keystone

Tariq Ramadan refait parler de lui. Simple maladresse ou nouvelle provocation?
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L'adoption de parties de la charia est «inévitable»
Hani Ramadan: les raisons d'un cadeau royal
Sur le web
Le site de Tariq Ramadan

L'intellectuel genevois invite à déserter le Salon du livre de Turin en mai prochain, selon une déclaration reprise par la presse italienne. Motif: Israël, qui fête ses 60 ans, en est l'invité d'honneur. Mais l'intéressé se dit victime d'une «propagande mensongère» et dénonce une manipulation


Ian Hamel - 09/02/2008
Le Matin Dimanche


Pas une semaine sans Ramadan. Les frères Ramadan, Hani et Tariq, n'ont pas attendu l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée pour utiliser eux aussi les médias à leur profit. Après Hani, rétribué sans travailler depuis 2002, c'est au tour de Tariq de se distinguer en appelant au boycott du Salon du livre de Turin (du 8 au 12 mai prochain), qui a choisi pour invité l'Etat d'Israël, fêtant cette année son 60e anniversaire. Une phrase a particulièrement choqué l'écrivain français Pierre Assouline: l'enseignant genevois affirme «qu'on ne peut rien approuver de ce qui vient d'Israël». Pourquoi s'en prendre à tout un pays? De nombreux écrivains israéliens ne cachent pas leur hostilité vis-à-vis de la politique menée par Jérusalem. Sans oublier les Arabes israéliens, également très critiques envers le gouvernement.

Une technique éprouvée
Après avoir fait monter la sauce toute la semaine dernière, l'intellectuel genevois a utilisé sa technique favorite: le 5 février, sur son site Internet*, il affirmait que ses déclarations ont été manipulées, victimes d'une «propagande mensongère». Il en veut pour preuve que le quotidien italien La Repubblica, qui a cité ses propos, ne l'a jamais appelé. Et hier, il déclarait dans la presse que la phrase qu'il avait prononcée était en réalité: «Nous ne pouvons pas tout accepter d'Israël». Massimo Novelli, journaliste à Turin, auteur de l'article sur la campagne de boycott d'Israël au Salon du livre de Turin, reconnaît très volontiers qu'il n'a pas eu d'entretien avec Tariq Ramadan. Comme très souvent, il a puisé ses sources dans une agence de presse. En l'occurrence l'agence italienne Aki-Adnkronos, qui, elle, a bien interviewé Tariq Ramadan.

Un boycottage insensé
La technique utilisée par les Ramadan est fort simple. Elle consiste d'abord à balancer un propos qui fera forcément réagir les médias. Puis, si l'effet est trop négatif, il suffira de prétendre que l'on a déformé vos paroles. La presse peine à se défendre face à cette mauvaise foi. Les enregistrements ne sont pas une preuve, et les journalistes ne réalisent pas leurs interviews en présence d'un huissier de justice. Dans le passé, Tariq Ramadan a pu ainsi jurer qu'il n'avait jamais été contacté par «Le Matin Dimanche», malgré de nombreux appels téléphoniques et l'envoi de multiples messages électroniques. Cette fois, Tariq Ramadan nous a répondu pour dire qu'il contestait les écrits de l'agence Aki-Adnkronos. Toutefois, il n'a pas publié de communiqué pour contrer cette agence de presse.

La question du boycott n'en demeure pas moins un vrai sujet. L'écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun, tout en dénonçant l'occupation israélienne de la bande de Gaza, considère qu'il est insensé de lancer cette campagne de boycottage. Hafid Ouardiri, l'ancien porte-parole de la grande mosquée de Genève, va dans le même sens. «Il faut que la communauté internationale fasse pression sur l'Etat d'Israël pour qu'il cesse de saboter le processus de paix, déclare-t-il, mais il faut éviter de prendre en otage la culture en boycottant tel ou tel Salon du livre. Ce serait contre-productif, car c'est un espace précieux où les peuples peuvent développer un dialogue porteur d'espoir pour un monde meilleur.»

Pour sa part, Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation, s'indigne : «Nous ne sommes plus dans le cadre d'une discussion politique, mais dans la pure propagande. Le boycott d'un pays tout entier est prodigieusement scandaleux. De quel droit veut-on dénoncer et punir une population tout entière?»




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Courrier International publie un article d’un journal italien qui revient sur le boycott organisé par des islamistes et des altermondialistes contre la présence d’Israël à la Foire internationale du livre de Turin qui se déroulera du 8 au 12 mai prochain.
La campagne avait été lancée à l’initiative de la section italienne du mouvement ISM (International Solidarity Movement) et amplifiée par des organisations musulmanes et palestiniennes d’Italie. Une organisation d’écrivains arabes a lancé un appel affirmant qu’ “on ne peut pas célébrer un Etat qui pratique l’homicide et la destruction”. La gauche communiste et les formations radicales de l’extrême-gauche débattent sur le sujet certains réclamant l’annulation pure et simple de l’invitation tandis que d’autres demandent à ce qu’elle soit étendue aux écrivains palestiniens. Interrogé, Tariq Ramadan a répondu à La Repubblica :”Il est clair qu’on ne peut rien approuver de ce qui vient d’Israël”.
De nombreux intellectuels italiens ont dénoncé cette campagne de boycott. L’écrivain Claudio Magris qualifie, dans le Corriere della Sera, d'"inqualifiable" la contestation de l'invitation adressée aux écrivains israéliens et estime que les appels au boycott devraient être simplement "jetés à la poubelle", sans autre considération. "En discuter, même pour les refuser, contribue à leur donner consistance et épaisseur", affirme Magris. Il suffirait d'avoir lu ne serait-ce qu'une demi-page d'Amos Oz ou de David Grossman pour comprendre combien la prétention de boycotter la Foire du livre de Turin est stupide et présomptueuse", affirme de son côté l'humoriste Michele Serra dans La Repubblica.





Primo - Sdérot, comme d'habitude
40 tirs de missiles sur Sdérot pour la seule journée de samedi.

Une roquette dont le tir a été revendiqué par Le Djihad Islamique a grièvement blessé un enfant de 8 ans et son frère, 19 ans.

L’enfant a dû être amputé. Un médecin a expliqué qu'il avait entendu une forte explosion et s'était précipité sur les lieux de la déflagration. Il a fait état de deux blessés et a précisé à la radio militaire israélienne qu'un garçon était "très grièvement blessé aux jambes". La mère de l'enfant son frère, commotionnés et fortement choqués ont été transportés à l'hôpital, ont déclaré des médecins à une chaîne de télévision.

Comme d'habitude, à l’annonce de cette « victoire », les mouvements islamistes ont fait hurler leurs sonos et distribués fleurs et bonbons dans la bande de Gaza.

Comme d'habitude, le gouvernement a réagi : "Israël prendra des mesures décisives pour protéger nos citoyens", a déclaré David Baker, porte-parole. "Nous ne permettrons pas que des familles israéliennes" soient victimes "de roquettes palestiniennes au cœur de nos propres villes".

Mais les habitants de Sdérot savent qu’à moins d’un miracle, ils continueront à recevoir ces « cadeaux du ciel ». La consommation d’anxiolytiques a pratiquement doublé. 20 % de la population a fui la ville depuis quelques mois.

Comme d’habitude, le Jihad islamique et les Comités de résistance populaire se sont disputés la responsabilité de tirs de roquettes. Il s’agit également de marquer des points sur le plan intérieur.

Comme d'habitude, quelques heures après l'attaque sur Sdérot, un « militant »* palestinien, chef de la branche armée du Hamas, a été tué et trois autres ont été blessés dans un raid aérien israélien visant un véhicule dans la Bande de Gaza.

Dix-huit Palestiniens, tous « activistes » selon la terminologie médiatique, à l'exception d'un seul, ont été tués cette semaine dans des raids aériens israéliens sur la Bande de Gaza.

Les médias admettent tout de même que les personnes tuées dans ces opérations israéliennes sont, dans leur immense majorité, des hommes armés, fanatisés, qui ne désirent qu’une chose : la disparition d’Israël.

Pour nos médias, ils restent de simples militants, des activistes.

Si une ville française recevait 20 missiles par jour sur toute sa superficie, il n’est absolument pas certain que les français n’emploieraient pas le mot de « terroriste ».

Mais Israël, c’est loin. Et c’est un pays peuplé de Juifs. Alors, comme d'habitude…

© Primo, 10 février 2008

* les terme de "militant" et "activiste" sont utilisés contre toute logique par les agences de presse mondiales. Des groupes qui tirent aveuglèment sur des civils sont pourtant qualifiés, dans tous les autres conflits du monde, par le seul terme adéquat, "terroriste".

Source: Primo Europe



Un ministre appelle à liquider les chefs politiques du Hamas
Un ministre israélien proche du chef du gouvernement Ehud Olmert a appelé dimanche à la liquidation des dirigeants politiques du Hamas dans la bande de Gaza, y compris Ismaïl Haniyeh, le Premier ministre du gouvernement islamiste.
"A la guerre comme à la guerre, à Gaza il faut parler un langage plus guerrier pour se faire comprendre, tous les membres de la direction politique et militaires du Hamas sont impliqués dans le terrorisme", a affirmé le ministre de l'Habitat Zeev Boïm.

Source: 7sur7 (Belgique)


Ehoud Olmert écarte une invasion de Gaza malgré un nouveau tir de roquette contre Sderot
Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a refusé dimanche de lancer une opération militaire de grande ampleur dans la bande de Gaza, après un nouveau tir de roquette qui a grièvement blessé samedi un enfant de huit ans à Sderot dans le sud d'Israël.
Le jeune garçon a été touché par une des 11 roquettes tirées samedi contre le sud d'Israël. Grièvement atteint à la jambe, il a dû être amputé. Le ministre israélien de la Défense s'est rendu à dimanche, brandissant la menace de représailles dures. Mais les habitants de la villes, traumatisés par les tirs de roquettes quasi quotidiens, l'ont fraîchement accueilli et n'ont pas semblé rassurés par ses déclarations.
Plus tard, le Premier ministre n'a pas donné suite à la pression populaire en faveur d'une attaque. "La colère n'est pas un plan opérationnel", a-t-il déclaré en ouverture du Conseil des ministres. "Nous devons agir de façon méthodique et organisée, étalée dans le temps. C'est ce que nous faisons, c'est ce que nous allons continuer à faire. Nous allons continuer à combattre les terroristes et leurs commanditaires", a-t-il dit. AP

Source: latribune.fr

Iran : Le cas ambigu de Pascal Boniface
10.02.2008


Animer un site comme Iran-resist est un défi : il faut ne pas céder à l’envie d’une analyse à chaud et il faut souvent attendre au moins 24 heures avant d’analyser une action entreprise par les mollahs. Généralement, il y a un second volet complémentaire qui donne du sens à la première action. Nous l’avons vu dans le cas des récentes protestations iraniennes contre la politique française suivies d’une invitation à adopter une posture moins atlantiste. Ou encore dans le cas de la disqualification médiatisée du petit-fils de Khomeiny qui devait servir de rampe de lancement à Khatami, le challenger non déclaré d’Ahmadinejad. Mais tout n’est pas fait d’attentisme et d’analyses à tête reposée, il nous faut être à l’écoute des experts autoproclamés qui parlent de l’Iran, car ils jouent généralement aux lobbyistes pour le régime des mollahs. Ces lectures nous renseignent sur les préoccupations du régime que nous combattons. Cette semaine la palme du lobbying détourné revient à Pascal Boniface.


Chevalier de l’Ordre national du mérite, chevalier de la Légion d’honneur, Pascal Boniface est le directeur de l’IRIS (institut des relations internationales et stratégiques). Il enseigne à l’Institut d’études européennes de l’Université de Paris 8 et il dirige deux revues géopolitiques. Il est également membre du comité de soutien et de réflexion de l’académie diplomatique africaine. Son opinion compte donc au-delà de la France, c’est pourquoi nous avons jugé utile d’apporter un éclairage sur son discours ambigu à propos de l’Iran.

Dans un long entretien décousu dans la forme, il parle des origines démocratiques de la révolution islamique et du régime des mollahs. Il insiste sur la justification géopolitique d’un programme nucléaire militaire lié à un environnement hostile et insiste sur une volonté permanente de dialogue de la part des mollahs qui sont systématiquement (et donc sans raison apparente) diabolisés par les américains depuis 1979. Pour finir, il laisse entendre que c’est ce refus de dialogue qui a poussé les iraniens à s’isoler et à élire Ahmadinejad : une fine allusion au processus démocratique qui est censé exister en Iran.

Selon Boniface, il faut donc négocier avec les mollahs (donc avec Ahmadinejad) pour encourager les iraniens à voter pour des réformateurs. C’est un peu idiot puisque cette négociation sera une victoire politique pour Ahmadinejad, mais le discours de Boniface n’a jamais été logique (il demandait d’ailleurs la même chose en 2006).

Etrangement, ces demandes répétées de négociations immédiates et sans conditions préalables correspondent à une demande permanente de Téhéran, qui voit dans cette option une reconnaissance internationale et régionale. La filiation entre le discours de Boniface et celui du régime ne se résume pas à cette finalité de négociation. C’est tout au long de l’entretien que cette filiation se manifeste par des transgressions des réalités tant géopolitiques qu’historiques.


Aspect géopolitique | Dans cet entretien, Boniface révèle sa démarche intellectuelle. Il déclare par exemple : « Lorsque l’on regarde la carte du dispositif américain autour de l’Iran, lorsque l’on voit que ce pays est entouré d’autres puissances régionales disposant de l’arme nucléaire comme le Pakistan, l’Inde, Israël, on peut comprendre cette inquiétude et le débat sur les enjeux et l’importance de l’arme nucléaire à l’intérieur de l’Iran. Les Iraniens (il veut dire les mollahs) se posent la question de savoir si leur sécurité ne serait pas mieux garantie par l’arme nucléaire. Si l’Iran veut avoir l’arme nucléaire c’est pour sanctuariser son régime et son territoire » !

Voilà une carte géographique inédite qui attribue des frontières communes indiennes et israéliennes à l’Iran. Une carte imaginaire au service d’un objectif : justifier le programme nucléaire et militaire des mollahs.

Boniface n’analyse même pas l’invraisemblance des déclarations nucléaire iraniennes, il invente une carte imaginaire pour le justifier. Au passage, ce discours a aussi le don de séduire les Etats arabes qui le consultent comme expert ou encore comme conseiller diplomatique : il y est question de la présence américaine en Irak et du danger d’Israël, deux thèmes fédérateurs qui encouragent les arabo-musulmans à prêter oreille à ses discours. Ces deux thèmes sont des appâts qui endorment la vigilance de son public. Et pour contrebalancer le voisinage d’Israël ou la présence impopulaire des américains en Irak, Boniface ajoute à sa liste d’Etats qui menacent l’Iran, l’Inde et le Pakistan.

Il y a déjà de fortes incohérences dans ce discours : le programme nucléaire des mollahs date de 1985, c’est-à-dire 18 ans avant l’invasion de l’Irak ! De plus, aucune des trois puissances nucléaires précitées n’a jamais attaqué l’Iran (ce sont des faits historiques).

On pourrait nous rétorquer que la carte imaginaire de Boniface est une carte schématisée, mais si ce géopoliticien était honnête dans sa démarche il aurait cité la Russie comme un Etat nucléaire qui pourrait menacer l’Iran.

En effet contrairement aux trois autres pays précités (Inde, Israël, Pakistan), la Russie a attaqué l’Iran à plusieurs reprises : elle a ainsi occupé le pays pendant une dizaine d’années au début du XXe siècle et à nouveau à la fin de la seconde guerre mondiale. Elle a même fomenté des coups d’état en Iran pour annexer certaines régions stratégiques. Ce discours qui oublie Moscou, mais cite la menace nucléaire indo-pakistano-israélienne ressemble également aux prétextes avancés par Téhéran pour justifier ce programme nucléaire délibérément opaque et anxiogène. Ces arguments sont aussi ceux des mollahs.


Aspect historique | Une autre filiation entre le discours de Boniface et celui des mollahs concerne la nature du régime et son origine. Boniface parle de la révolution islamique et de la république islamique comme d’une revanche contre le renversement d’un gouvernement légitime élu réformateur nationaliste (il fait référence à Mossadegh). C’est encore une revendication des barbus de se dire les dignes héritiers patriotes de Mossadegh, mais ce dernier ne se définissait pas comme un réformateur. Ce mot réformateur appartient au vocabulaire du régime des mollahs. En plaçant ce mot hors contexte, Boniface cherche à utiliser la bonne réputation de Mossadegh hors Iran pour réhabiliter les soi-disant mollahs réformateurs, les seuls jokers du régime.

Ce sont là des tentatives géopolitiques et historiques (basées sur une carte et des faits factices) pour réhabiliter un régime terroriste, discriminatoire et assassin. A aucun moment, Boniface ne parle du régime et de son action ni en Iran ni dans la région. Il n’y a aucune trace du rôle néfaste des mollahs pour attiser les querelles entre chiites et sunnites, il n’est jamais question de leur rôle occulte dans le conflit israélo-palestinien, il n’y a rien sur les lois inhumaines imposées par ce régime à une population éduquée et instruite et à tout moment, il y a une volonté de créer un amalgame entre le pouvoir islamique et cette population qui lui est hostile. C’est une autre filiation avec les méthodes de communication du régime. Cet entretien est le cadeau de Boniface pour le 29e anniversaire de la naissance de la république islamique.

Mais ce discours de lobbyiste ne se résume pas à un recyclage des slogans anti-israéliens plaisants pour la rue arabe et des manipulations historiques ou dissimulation des réalités quotidiennes déplaisantes pour le peuple iranien. En cherchant à réhabiliter les mollahs, Boniface est entraîné à évoquer la compatibilité entre la démocratie et l’Islam politique. Ce lien n’est possible à établir que si on a auparavant manipulé les faits historiques sur la révolution islamique en Iran. Il nous est paru utile de dénoncer la démarche de Boniface et de rappeler des faits qu’il a oubliés.











Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme dénonce et condamne le nouvel acte à caractère antisémite commis à Cachan
10 février 2008 - BNVCA

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme dénonce et condamne le nouvel acte à caractère antisémite commis à Cachan, au préjudice d’un responsable local de la communauté juive plus particulièrement chargé des problèmes de sécurité au sein du Conseil des Communautés Juives du Val de Marne.


Selon la victime, M. H...J...le 7 février 2008 entre 14 et 17 heures, des tags antisémites, (croix gammées,et autres injures antijuives) ont été peints à l’encre verte, sur les murs de son pavillon, par un ou plusieurs individus qui sont entrés par escalade et effraction dans le jardin. Mr H...J... qui a déposé plainte pour DEGRADATIONS DE BIEN PRIVE PAR INSCRIPTIONS ANTISEMITES ,ajoute que des tags identiques ont été peints sur la boite au lettres, ainsi que sur le sol du perron, et la fenêtre de la salle à manger.

Nous demandons aux services de police de tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs des faits, et les mettre rapidement à la disposition de la justice. Ces faits antisémites qui ne cessent pas empoisonnent la vie des citoyens juifs, qui se considèrent de plus en plus vulnérabilisés ,en dépit des mesures prises par les pouvoirs publics.

Beaucoup d’entre eux quittent les villes sensibles pour des lieux apparemment plus tranquilles, causant ainsi un exode ,un déplacement de population inquiétant pour l’avenir du judaisme dans certains départements plus particulièrement exposés.

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