Saturday, March 22, 2008

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Bruxelles majoritairement islamisée ?
22 mars 2008 - par Joseph Cohen | Arouts 7

Un sondage du mardi 11 mars publié par La Libre Belgique, la RTBF et l’Université catholique de Louvain révèle mardi que, dans la Belgique non wallonne, si 12% des personnes interrogées se disent musulmanes, un tiers de la population de Bruxelles est déjà musulmane et deviendra majoritaire entre 15 et 20 ans.



Cette évolution démographique résulte d’une part du nombre des familles nombreuses conforme à cette culture et, d’autre part par suite de la jeunesse de la population musulmane. 



Il faut rappeler que la culture islamique est centrée sur l’esprit communautaire, la "oumma", fondement du monde musulman avec, en corollaire, une certaine différenciation avec les non-musulmans. Olivier Servais, sociologue et anthropologue des religions à l’UCL, souligne à l’agence Reuters que "l’intensité" de la pratique religieuse est "presque identitaire chez eux". De plus, le taux de chômage très élevé - plus de 20% de la population active à Bruxelles - développe d’autant plus le repli identitaire.



Il est probable que des partis communautaristes se présenteront dans l’avenir aux élections : "Il y aura peut-être une revendication claire d’islam", a-t-il poursuivi dans cet entretien téléphonique, et "je n’exclus pas des explosions liées à des explosions sociales. Pour l’instant, la situation n’est pourtant pas comparable avec celle qui prévaut en France, où des émeutes agitent régulièrement les banlieues à forte population musulmane."



La Belgique a du mal à institutionnaliser le phénomène musulman communautaire qui ne s’inscrit pas dans la logique institutionnelle européenne et laïque comme le démontre l’échec de l’exécutif des musulmans de Belgique. "Les formes institutionnelles qu’on a projetées sur l’islam sont purement occidentales"

En conséquence, des "groupes radicaux" pourraient à l’avenir en profiter pour présenter des listes islamistes qui pourraient rassembler 25% des voix aux élections locales.

Il est clair que la Belgique change profondément et est bouleversée par une nouvelle distribution démographique : les Flamands envisagent de plus en plus l’indépendance, Bruxelles, capitale de l’Europe et de ses nombreuses institutions, devient de plus en plus cosmopolite et moins francophone, avec l’élargissement de l’Europe à 27 pays et les liens avec les Russes, qui, continentalement, sont impliqués dans l’Europe élargie. 



Il faut rappeler qu’en France, nombre de villes dépassent plus de 30% d’habitants musulmans. Le phénomène s’étend à l’Espagne, à l’Allemagne et à l’Italie, par suite de l’énorme dénatalité et du besoin de main d’ oeuvre immigrée.

Le conflit israélo-arabe ne peut qu’influencer en mal les rapports avec les Juifs et Israë






JÉRUSALEM CORRESPONDANCE
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L'incident remonte au 7 mars, lendemain de l'attentat contre la yeshiva (école talmudique) Mercaz Harav de Jérusalem, au cours duquel huit étudiants israéliens ont été tués par un Palestinien armé.

Dans les bureaux de la chaîne d'information qatarie Al-Jazira, la journaliste Sherine Abu Akleh appelle le ministère des affaires étrangères israélien pour obtenir une réaction officielle. "Ils ont accepté à condition que l'entretien se fasse dans la yeshiva et que nous parlions avec des étudiants, raconte-t-elle. Pour nous, c'était impossible. En nous rendant sur place, nous aurions aussitôt été attaqués", assure-t-elle. Pas faux : deux jours plus tard, la ministre de l'éducation, Yuli Tamir, avait écourté sa visite de condoléances après avoir été conspuée. "Depuis, nos demandes d'interview ont toutes été rejetées", ajoute Sherine Abu Akleh.

Officiellement, aucun boycottage n'a été décrété. Le bureau d'Al-Jazira à Jérusalem n'a reçu aucune notification en ce sens de la part du gouvernement israélien. "On se donne encore le temps de la réflexion", affirme Ygal Palmor, un porte-parole du ministère des affaires étrangères. Mais les sanctions sont d'ores et déjà en place et équivalent de facto à un boycottage.

L'équipe de la station panarabe est privée d'accès à tout représentant officiel de l'Etat juif, qu'il s'agisse d'une simple conférence de presse ou d'un entretien en face à face. Une mesure justifiée par le ton jugé trop "militant" de sa couverture de la récente offensive israélienne dans la bande de Gaza, qui s'est soldée par la mort de 120 Palestiniens, en majorité civils.

Le gouvernement israélien accuse Al-Jazira d'avoir "occulté ou mentionné en passant" les tirs de roquettes sur Israël et pointe du doigt les "clips inflammatoires" à base de gros plans sur les victimes, qui passent en boucle sur l'écran. "Al-Jazira a franchi la ligne rouge, affirme Ygal Palmor. On comprend qu'une chaîne arabe soit propalestinienne, mais on s'attend à un certain niveau d'éthique professionnelle. Or cette chaîne a choisi son camp, qui n'est pas celui des Palestiniens, mais du Hamas. Ses journalistes ne sont plus des observateurs mais des acteurs. A ce titre, ils doivent être soumis à d'autres règles."

Le chef du bureau d'Al-Jazira à Jérusalem, Walid Al-Omari, un Arabe israélien, repousse ces critiques. "Cette campagne d'incitation à la haine a débuté avant l'opération de Gaza, dit-il. Il s'agit d'une tentative pour faire pression sur nous, nous intimider, comme le font de nombreux régimes, arabes et non arabes."

De fait, en janvier, les porte-parole israéliens, désarçonnés par les dégâts médiatiques occasionnés par les coupures de courant dans la bande de Gaza, avaient reproché à la station, sans fournir de preuves, d'avoir "mis en scène" avec le Hamas les images de la ville plongée dans le noir.

Pendant la guerre du Liban, à l'été 2006, Walid Al-Omari avait même été questionné par la police au motif, là aussi infondé, que les reportages d'Al-Jazira fournissaient aux artilleurs du Hezbollah des informations permettant de rendre leurs tirs plus précis.

"Au lieu de nous harceler, Israël devrait s'interroger sur sa politique de punition collective, dit Sherine Abu Akleh. Avec 120 morts à Gaza contre un seul en Israël, il est naturel de couvrir davantage le côté palestinien." Pour autant, au plus fort de l'offensive israélienne, une équipe d'Al-Jazira est allée à Sderot, la cible privilégiée des tirs de roquettes palestiniens. L'hostilité de la population l'a cependant forcée à faire vite demi-tour. Un traitement auquel les journalistes de la CNN arabe sont aussi habitués. "Au début de l'Intifada, en 2000, le gouvernement israélien nous avait retiré nos cartes de presse, un document indispensable pour travailler dans la région, dit Sherine Abu Akleh. Il a fallu que je dépose plainte devant la Cour suprême pour la récupérer."

En Israël, le boycottage d'Al-Jazira n'a pas ému les milieux médiatiques. Motti Kischenbaum et Yaron London, deux des journalistes les plus célèbres du pays, l'ont même applaudi durant leur émission diffusée sur la Chaîne 10.

Un enthousiasme que ne partage pas Akiva Eldar, l'une des plumes les plus acides du quotidien Haaretz. "Bien sûr qu'Al-Jazira prend parti, dit-il. Pas tant pour le Hamas d'ailleurs que pour le peuple de Gaza. Leur couverture n'est pas objective. Mais celle de la chaîne israélienne numéro un ou même de Haaretz ne l'est pas davantage."

Pour ce critique féroce du gouvernement d'Ehoud Olmert, la sanction infligée à la chaîne aura un "effet boomerang". "A la fin de leur reportage, les journalistes pourront dire que leur demande d'entretien a été rejetée. La voix d'Israël va disparaître de l'écran d'Al-Jazira. Pour un pays qui se targue d'être la seule démocratie du Moyen-Orient, c'est gênant."

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