Château spolié à des juifs : pas d'intérêt à agir contre les emplois ?
aryanisation, spoliation, biens juifs, Salbris, loir-et-cher, sologne
Par Fab de Sologne
le 06/07/2008, vu 1050 fois, 6
Lorsque l'on oppose à un projet déclaré d'utilité publique, sensé ramener des centaines d'emplois dans un bassin durement touché par le chômage, il ne fait pas bon se retrouver dans la peau de l'arroseur arrosé, c'est ce qu'à du se dire un châtelain de Sologne la semaine dernière à la sortie d'une audience du tribunal administratif d'Orléans !
Le bassin de Salbris (Loir-et-Cher) a été durement touché par la restructuration des industries de défenses. Plus de 2000 emplois ont été perdus à la fin des années 90, pendant que la ville voisine de Romorantin en perdait le double avec la fermeture de MATRA automobile. Les collectivités ont depuis redoublé leurs efforts pour attirer des entreprises.
Un projet structurant de logistique intégrée, fondée sur les nouvelles normes environnementales d'origine communautaire sur la logistique, piloté par l'américain PROLOGIS, annonce 600 à 800 emplois directs. Une étude menée par la commune de Salbris estime les emplois induits pour tout le bassin à près de 2000. Bref de quoi redonner vie à la Région.
Mais le projet est confronté à des difficultés ; de riches propriétaires terriens, souvent domiciliés dans le 16ième arrondissement ont de colossales et coûteuses propriétés de chasse et d'agrément dans la région. Ils mandatent des bataillons d'avocats pour tout attaquer : la Déclaration d'Utilité Publique du Préfet, le Plan d'occupation des Sols, le dossier ICPE, les permis de construire.... Comme les banquiers attendent la fin des contentieux et que le juge est lent, le projet bloqué.
Le porte drapeau de l'opposition au projet est une famille qui possède un château et un domaine de 800 hectares sur les communes de Salbris et La Ferté Imbault. Ses arguments sont « écologiques ». Il faut signaler que les associations locales agréées pour la protection de l'environnement ne s'opposent pas au projet.
Les élus sont excédés. Ils avances que ces gens ne sont même pas expropriés pour le projet, ils sont simplement voisins d'un site industrialisé depuis les années 30 et où GIAT stockait de l'uranium appauvri il y a moins de 10 ans !!!
Les requérants fondent leur intérêt à agir sur leur qualité de voisin et donc sur leur titre de propriété.
C'est dans ce contexte que l'avocat de la commune de Salbris, Me Camille MIALOT a été regarder le titre de propriété de ces gens...et, il a trouvé un loup. Le domaine, le château, les 800 hectares et les fermes ont été spoliés à Emile AKAR durant la guerre. Cet industriel Juif serait l'inventeur de la voiture AMILCAR, il n'aurait pas survécu à la guerre, pas plus que son fils.
L'avocat de la commune prétend que le Domaine aurait été acheté par le grand-père des actuels occupants dans le cadre des procédures d'aryanisation... On découvre cela plus de 60 ans plus tard. Dans les bistrots du coin, on dit que certains fermiers avaient réclamé des explications après la guerre et qu'on leur avait répondu que tout était en règle, attestation de notaire à l'appui !
L'avocat de la commune prétend que cette régularisation n'existe pas et que l'origine de propriété renvoie à l'aryanisation. Il prétend que les textes adoptés en 1945 rendent l'aryanisation nulle. Toutes les ventes opérées à la demande du « commissariat général aux questions juives » de Vichy sont sans effet. L'avocat avance que le domaine devrait appartenir aux ayants droits d'Emile AKAR...
Interrogé par la presse locale (NR), l'avocat des Châtelains ne conteste pas l'origine de propriété, mais reproche à la commune de « détourner l'attention des questions de fond »
Ce domaine doit valoir plusieurs dizaines de millions d'€uros à lui seul. Quant on prend en considération le fait que la question de sa propriété conditionne « l'intérêt à agir » de personnes qui ploque plus de 150 millions d'€uros sur une ville de 6000 habitants... il y a de quoi considérer que c'est une question importante !
aryanisation, spoliation, biens juifs, Salbris, loir-et-cher, sologne
Par Fab de Sologne
le 06/07/2008, vu 1050 fois, 6
Lorsque l'on oppose à un projet déclaré d'utilité publique, sensé ramener des centaines d'emplois dans un bassin durement touché par le chômage, il ne fait pas bon se retrouver dans la peau de l'arroseur arrosé, c'est ce qu'à du se dire un châtelain de Sologne la semaine dernière à la sortie d'une audience du tribunal administratif d'Orléans !
Le bassin de Salbris (Loir-et-Cher) a été durement touché par la restructuration des industries de défenses. Plus de 2000 emplois ont été perdus à la fin des années 90, pendant que la ville voisine de Romorantin en perdait le double avec la fermeture de MATRA automobile. Les collectivités ont depuis redoublé leurs efforts pour attirer des entreprises.
Un projet structurant de logistique intégrée, fondée sur les nouvelles normes environnementales d'origine communautaire sur la logistique, piloté par l'américain PROLOGIS, annonce 600 à 800 emplois directs. Une étude menée par la commune de Salbris estime les emplois induits pour tout le bassin à près de 2000. Bref de quoi redonner vie à la Région.
Mais le projet est confronté à des difficultés ; de riches propriétaires terriens, souvent domiciliés dans le 16ième arrondissement ont de colossales et coûteuses propriétés de chasse et d'agrément dans la région. Ils mandatent des bataillons d'avocats pour tout attaquer : la Déclaration d'Utilité Publique du Préfet, le Plan d'occupation des Sols, le dossier ICPE, les permis de construire.... Comme les banquiers attendent la fin des contentieux et que le juge est lent, le projet bloqué.
Le porte drapeau de l'opposition au projet est une famille qui possède un château et un domaine de 800 hectares sur les communes de Salbris et La Ferté Imbault. Ses arguments sont « écologiques ». Il faut signaler que les associations locales agréées pour la protection de l'environnement ne s'opposent pas au projet.
Les élus sont excédés. Ils avances que ces gens ne sont même pas expropriés pour le projet, ils sont simplement voisins d'un site industrialisé depuis les années 30 et où GIAT stockait de l'uranium appauvri il y a moins de 10 ans !!!
Les requérants fondent leur intérêt à agir sur leur qualité de voisin et donc sur leur titre de propriété.
C'est dans ce contexte que l'avocat de la commune de Salbris, Me Camille MIALOT a été regarder le titre de propriété de ces gens...et, il a trouvé un loup. Le domaine, le château, les 800 hectares et les fermes ont été spoliés à Emile AKAR durant la guerre. Cet industriel Juif serait l'inventeur de la voiture AMILCAR, il n'aurait pas survécu à la guerre, pas plus que son fils.
L'avocat de la commune prétend que le Domaine aurait été acheté par le grand-père des actuels occupants dans le cadre des procédures d'aryanisation... On découvre cela plus de 60 ans plus tard. Dans les bistrots du coin, on dit que certains fermiers avaient réclamé des explications après la guerre et qu'on leur avait répondu que tout était en règle, attestation de notaire à l'appui !
L'avocat de la commune prétend que cette régularisation n'existe pas et que l'origine de propriété renvoie à l'aryanisation. Il prétend que les textes adoptés en 1945 rendent l'aryanisation nulle. Toutes les ventes opérées à la demande du « commissariat général aux questions juives » de Vichy sont sans effet. L'avocat avance que le domaine devrait appartenir aux ayants droits d'Emile AKAR...
Interrogé par la presse locale (NR), l'avocat des Châtelains ne conteste pas l'origine de propriété, mais reproche à la commune de « détourner l'attention des questions de fond »
Ce domaine doit valoir plusieurs dizaines de millions d'€uros à lui seul. Quant on prend en considération le fait que la question de sa propriété conditionne « l'intérêt à agir » de personnes qui ploque plus de 150 millions d'€uros sur une ville de 6000 habitants... il y a de quoi considérer que c'est une question importante !
1 Comments:
Emile AKAR serait mort à Marseille ou à Cassis en 1940
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