Complot néonazi en Belgique : procès en vue
05/12/08
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- - Thème: Néonazisme
RTL Info annonce, vendredi 5 décembre 2008, que le parquet fédéral belge a requis le renvoi devant un tribunal correctionnel de 21 personnes, dont cinq militaires, accusées d'avoir pris part en 2006 à un complot néo-nazi visant à déstabiliser les institutions du royaume.
Le parquet fédéral a récemment transmis aux juridictions d'instruction son réquisitoire de renvoi de ces 21 personnes, a expliqué une porte-parole du parquet fédéral, Lieve Pellens. Les juridictions devront décider dans les prochaines semaines si elles suivent le réquisitoire du parquet et renvoient effectivement les suspects devant le tribunal.
Certains pourraient bénéficier d'un non-lieu en raison de changements survenus ces dernières années dans les règles en matière de détention d'armes. Sur les 21 suspects, treize (cinq militaires et huit civils) sont accusés d'avoir fomenté des attentats au sein du groupuscule néo-nazi flamand "Bloed, Bodem, Eer en Trouw" (Sang, Terre, Gloire et Honneur, ndlr), a indiqué Mme Pellens.
Ils sont poursuivis pour appartenance à une association de malfaiteurs et à une association à visées terroristes, pour négationnisme et racisme, a-t-elle précisé. Les huit autres suspects sont accusés d'avoir participé à un trafic d'armes, mais n'ont "rien à voir avec l'idéologie néo-nazie", selon la porte-parole. Le groupuscule, infiltré par la police, avait été démantelé lors d'une série de perquisitions menées le 7 septembre 2006 dans des casernes militaires, notamment celles de Bourg-Léopold et de Kleine Brogel, et à 18 adresses privées.
De nombreuses armes, ainsi qu'un sac à dos contenant une bombe artisanale, avaient été saisis lors de ces perquisitions, avait à l'époque précisée la justice. Selon des informations des médias non-confirmées officiellement, les militants néo-nazis espéraient créer le chaos et provoquer l'instauration d'un régime non-démocratique en Belgique en assassinant le dirigeant d'extrême droite flamand Filip Dewinter et un jeune musulman radical d'Anvers, Abou Jahjah, et en commettant un attentat contre la Banque centrale.
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RTL Info annonce, vendredi 5 décembre 2008, que le parquet fédéral belge a requis le renvoi devant un tribunal correctionnel de 21 personnes, dont cinq militaires, accusées d'avoir pris part en 2006 à un complot néo-nazi visant à déstabiliser les institutions du royaume.
Le parquet fédéral a récemment transmis aux juridictions d'instruction son réquisitoire de renvoi de ces 21 personnes, a expliqué une porte-parole du parquet fédéral, Lieve Pellens. Les juridictions devront décider dans les prochaines semaines si elles suivent le réquisitoire du parquet et renvoient effectivement les suspects devant le tribunal.
Certains pourraient bénéficier d'un non-lieu en raison de changements survenus ces dernières années dans les règles en matière de détention d'armes. Sur les 21 suspects, treize (cinq militaires et huit civils) sont accusés d'avoir fomenté des attentats au sein du groupuscule néo-nazi flamand "Bloed, Bodem, Eer en Trouw" (Sang, Terre, Gloire et Honneur, ndlr), a indiqué Mme Pellens.
Ils sont poursuivis pour appartenance à une association de malfaiteurs et à une association à visées terroristes, pour négationnisme et racisme, a-t-elle précisé. Les huit autres suspects sont accusés d'avoir participé à un trafic d'armes, mais n'ont "rien à voir avec l'idéologie néo-nazie", selon la porte-parole. Le groupuscule, infiltré par la police, avait été démantelé lors d'une série de perquisitions menées le 7 septembre 2006 dans des casernes militaires, notamment celles de Bourg-Léopold et de Kleine Brogel, et à 18 adresses privées.
De nombreuses armes, ainsi qu'un sac à dos contenant une bombe artisanale, avaient été saisis lors de ces perquisitions, avait à l'époque précisée la justice. Selon des informations des médias non-confirmées officiellement, les militants néo-nazis espéraient créer le chaos et provoquer l'instauration d'un régime non-démocratique en Belgique en assassinant le dirigeant d'extrême droite flamand Filip Dewinter et un jeune musulman radical d'Anvers, Abou Jahjah, et en commettant un attentat contre la Banque centrale.
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