Ban Ki-Moon et Omar Al-Bachir assisteront au sommet de la Ligue arabe
LEMONDE.FR avec AFP | 29.03.09 | 16h17 • Mis à jour le 29.03.09 | 19h48 Réagissez (10) Classez Imprimez Envoyez Partagez
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Le président soudanais Omar Al-BAchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), est arrivé dimanche à Doha, au Qatar, pour participer au sommet de la Ligue arabe. Le chef d'Etat soudanais a été accueilli sur le tarmac de l'aéroport international de Doha par l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani.
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Dimanche, un haut responsable des Nations unies a confirmé que le secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, assisterait au sommet malgré la présence d'Omar Al-Bachir. "Le Soudan est un pays membre des Nations unies alors que la Cour pénale internationale est un organisme judiciaire indépendant qui n'interdit pas à l'ONU de traiter avec le Soudan", a expliqué ce responsable à l'AFP. Ban Ki-moon se trouve déjà à Doha, où il a été invité en tant qu'observateur.
Il s'agit du quatrième voyage à l'étranger du président soudanais depuis le mandat d'arrêt délivré contre lui le 4 mars par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile. Al-Bachir s'est rendu cette semaine en Erythrée, en Egypte et en Libye.
Les pays arabes ont dénoncé l'émission du mandat contre le président soudanais, et demandent son retrait. Ils se sont engagés à ne pas arrêter Omar Al-Bachir. La CPI ne dispose pas de force de police propre : ce sont les forces de l'ordre des pays signataires du traité de Rome, à l'origine de la CPI, qui agissent en son nom. La quasi-totalité des pays de la Ligue arabe n'ont pas ratifié le traité de Rome.
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Il s'agit du quatrième voyage à l'étranger du président soudanais depuis le mandat d'arrêt délivré contre lui le 4 mars par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile. Al-Bachir s'est rendu cette semaine en Erythrée, en Egypte et en Libye.
Les pays arabes ont dénoncé l'émission du mandat contre le président soudanais, et demandent son retrait. Ils se sont engagés à ne pas arrêter Omar Al-Bachir. La CPI ne dispose pas de force de police propre : ce sont les forces de l'ordre des pays signataires du traité de Rome, à l'origine de la CPI, qui agissent en son nom. La quasi-totalité des pays de la Ligue arabe n'ont pas ratifié le traité de Rome.
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