Nucléaire iranien: M. El Baradei de l'AIEA en difficulté 07.09.09 - 19:29
Le dossier iranien est à l'ordre du jour de la réunion des gouverneurs de l'agence internationale de l'énergie atomique. Le directeur genéral sortant Mohamed El Baradei est accusé par la France et Israël d'avoir caché des informations compromettantes pour l'Iran.
Décidément le dossier du nucléaire iranien n'est pas simple et ressemble souvent à un exercice de vraie fausse communication. Le président réélu et affaibli Mahmoud Ahmadinedjad réaffirme que le droit de l'Iran à l'énergie atomique est un droit légitime, et non négociable. L'Iran affirme vouloir poursuivre ses projets nucléaires dans le cadre des traités et en collaboration avec l'AIEA, l'agence internationale de l'énergie atomique.
Cette collaboration est problématique. C'est le directeur sortant de l'AIEA Mohamed El Baradei qui se voit accusé de ne pas avoir rendu publiques toutes les informations sur les activités nuclaires de l'Iran. La France s'en est indignée, Israël aussi.
A Vienne ce lundi, Mohamed El Baradei s'est énervé : il s'agit pour lui d'accusations politiques et qui entament la réputation d'impartialité de l'agence onusienne. Selon lui, l'Iran s'est plié le mois dernier à une demande d'inspection approfondie du centre d'enrichissement de l'uranium de Natanz. Mais Téhéran refuse d'autres demandes de l'AIEA.
La controverse sur L'AIEA et son directeur sortant complique encore un peu plus le dialogue entre Téhéran et le groupe des cinq grandes puissances plus l'Allemagne. Ils attendent que l'Iran engage un dialogue d'ici à la fin septembre. Faute de quoi de nouvelles sanctions pourraient être décrétées, notamment sur les importations d'essence auxquelles l'Iran doit recourir, faute de pouvoir raffiner lui même son brut.
(F. Nice)
Crédit photo: EPA
Le dossier iranien est à l'ordre du jour de la réunion des gouverneurs de l'agence internationale de l'énergie atomique. Le directeur genéral sortant Mohamed El Baradei est accusé par la France et Israël d'avoir caché des informations compromettantes pour l'Iran.
Décidément le dossier du nucléaire iranien n'est pas simple et ressemble souvent à un exercice de vraie fausse communication. Le président réélu et affaibli Mahmoud Ahmadinedjad réaffirme que le droit de l'Iran à l'énergie atomique est un droit légitime, et non négociable. L'Iran affirme vouloir poursuivre ses projets nucléaires dans le cadre des traités et en collaboration avec l'AIEA, l'agence internationale de l'énergie atomique.
Cette collaboration est problématique. C'est le directeur sortant de l'AIEA Mohamed El Baradei qui se voit accusé de ne pas avoir rendu publiques toutes les informations sur les activités nuclaires de l'Iran. La France s'en est indignée, Israël aussi.
A Vienne ce lundi, Mohamed El Baradei s'est énervé : il s'agit pour lui d'accusations politiques et qui entament la réputation d'impartialité de l'agence onusienne. Selon lui, l'Iran s'est plié le mois dernier à une demande d'inspection approfondie du centre d'enrichissement de l'uranium de Natanz. Mais Téhéran refuse d'autres demandes de l'AIEA.
La controverse sur L'AIEA et son directeur sortant complique encore un peu plus le dialogue entre Téhéran et le groupe des cinq grandes puissances plus l'Allemagne. Ils attendent que l'Iran engage un dialogue d'ici à la fin septembre. Faute de quoi de nouvelles sanctions pourraient être décrétées, notamment sur les importations d'essence auxquelles l'Iran doit recourir, faute de pouvoir raffiner lui même son brut.
(F. Nice)
Crédit photo: EPA
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