226 Plus de 150 imams et rabbins à Séville pour promouvoir la paix
Plus de 150 imams et rabbins, venus notamment d'Europe, du Proche-Orient et d'Amérique du Nord, se sont retrouvés dimanche à Séville (Espagne) pour travailler ensemble pour la paix et contre l'extrémisme.
"Ces dernières semaines, la situation internationale nous a encore prouvé, de manière inquiétante, combien notre rencontre était nécessaire", a déclaré à l'ouverture de ce deuxième congrès mondial des imams et rabbins pour la paix, Alain Michel, président de la fondation Hommes de Parole, qui a organisé cette réunion.
"Nos religions ont été prises en otage", a dit le conseiller du roi du Maroc André Azoulay, soulignant l'importance de la rencontre de Séville pour le dialogue judéo-musulman: "il faut que nous soyons à la hauteur de nos ancêtres (...) à l'époque le monde parlait arabe, c'était le monde de l'ouverture, de la raison, pas celui de la peur".
"Je ne peux être juif aujourd'hui si je vois d'autres peuples, notamment le peuple palestinien, rester dans la situation qui est la leur: si je me tais je ne suis pas juif, si je l'accepte je suis moins juif", a ajouté M. Azoulay qui s'exprimait au nom de la Fondation des Trois Cultures, créée à l'initiative du Maroc et de l'Andalousie, et partenaire du projet.
Le congrès de Séville bénéficie aussi du soutien notamment de la Fondation Rothschild, la Fondation Ford mais aussi la Kingdom Holding Company du prince saoudien Al-Walid Bin Talal.
A propos de la publication des caricatures de Mahomet dans la presse européenne, le Grand rabbin d'Israël Yona Metzger a condamné "ceux qui ont manqué de sensibilité en dessinant de façon humiliante le prophète de l'islam", estimant que "porter atteinte à la foi des autres est monstrueux, interdit".
Le rabbin Metzger a invité les musulmans présents à Séville à s'exprimer au nom de "la majorité modérée", leur demandant: "pourquoi vous taisez-vous quand Ben Laden se permet de parler au nom de l'islam?".
"Tout sermon se retrouve le lendemain sur internet" et, sur un bateau où tous sont embarqués ensemble, "le trou que vous faites dans votre cabine nous fait tous faire naufrage", a-t-il averti en souhaitant la création d'une "ONU des religions".
L'imam de Gaza, Imad al-Falouji, a insisté sur la nécessité de compréhension réciproque: "nous devons réaliser un dialogue responsable et sérieux", a-t-il dit, "je m'engage à ressentir ce que ressentent les autres s'ils s'engagent aussi à ressentir ce que moi je ressens".
Les participants ont entendu un message du secrétaire général de l'ONU Kofi Anan les invitant à "tracer un chemin de modération pour les croyants".
"En tant qu'enseignants et guides, vous pouvez être de puissants agents de changement pour surmonter l'ignorance, la peur et l'incompréhension", poursuit le message de M. Anan, qui invite également les participants à aider ceux de leurs coreligionnaires qui ont "le sentiment d'être des victimes et des exclus", à le surmonter.
Le ministre des Affaires religieuses du Maroc, Ahmed Taoufiq, dont la venue avait été annoncée, était représenté par le numéro deux de son ministère, le directeur des affaires islamiques Ahmed Abbadi.
La rencontre de Séville, prévue jusqu'à mercredi, doit notamment étudier les moyens de promouvoir une éducation en faveur de la paix. Le premier congrès s'était tenu en janvier 2005 à Bruxelles.
"Ces dernières semaines, la situation internationale nous a encore prouvé, de manière inquiétante, combien notre rencontre était nécessaire", a déclaré à l'ouverture de ce deuxième congrès mondial des imams et rabbins pour la paix, Alain Michel, président de la fondation Hommes de Parole, qui a organisé cette réunion.
"Nos religions ont été prises en otage", a dit le conseiller du roi du Maroc André Azoulay, soulignant l'importance de la rencontre de Séville pour le dialogue judéo-musulman: "il faut que nous soyons à la hauteur de nos ancêtres (...) à l'époque le monde parlait arabe, c'était le monde de l'ouverture, de la raison, pas celui de la peur".
"Je ne peux être juif aujourd'hui si je vois d'autres peuples, notamment le peuple palestinien, rester dans la situation qui est la leur: si je me tais je ne suis pas juif, si je l'accepte je suis moins juif", a ajouté M. Azoulay qui s'exprimait au nom de la Fondation des Trois Cultures, créée à l'initiative du Maroc et de l'Andalousie, et partenaire du projet.
Le congrès de Séville bénéficie aussi du soutien notamment de la Fondation Rothschild, la Fondation Ford mais aussi la Kingdom Holding Company du prince saoudien Al-Walid Bin Talal.
A propos de la publication des caricatures de Mahomet dans la presse européenne, le Grand rabbin d'Israël Yona Metzger a condamné "ceux qui ont manqué de sensibilité en dessinant de façon humiliante le prophète de l'islam", estimant que "porter atteinte à la foi des autres est monstrueux, interdit".
Le rabbin Metzger a invité les musulmans présents à Séville à s'exprimer au nom de "la majorité modérée", leur demandant: "pourquoi vous taisez-vous quand Ben Laden se permet de parler au nom de l'islam?".
"Tout sermon se retrouve le lendemain sur internet" et, sur un bateau où tous sont embarqués ensemble, "le trou que vous faites dans votre cabine nous fait tous faire naufrage", a-t-il averti en souhaitant la création d'une "ONU des religions".
L'imam de Gaza, Imad al-Falouji, a insisté sur la nécessité de compréhension réciproque: "nous devons réaliser un dialogue responsable et sérieux", a-t-il dit, "je m'engage à ressentir ce que ressentent les autres s'ils s'engagent aussi à ressentir ce que moi je ressens".
Les participants ont entendu un message du secrétaire général de l'ONU Kofi Anan les invitant à "tracer un chemin de modération pour les croyants".
"En tant qu'enseignants et guides, vous pouvez être de puissants agents de changement pour surmonter l'ignorance, la peur et l'incompréhension", poursuit le message de M. Anan, qui invite également les participants à aider ceux de leurs coreligionnaires qui ont "le sentiment d'être des victimes et des exclus", à le surmonter.
Le ministre des Affaires religieuses du Maroc, Ahmed Taoufiq, dont la venue avait été annoncée, était représenté par le numéro deux de son ministère, le directeur des affaires islamiques Ahmed Abbadi.
La rencontre de Séville, prévue jusqu'à mercredi, doit notamment étudier les moyens de promouvoir une éducation en faveur de la paix. Le premier congrès s'était tenu en janvier 2005 à Bruxelles.
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