DOMINQUE VIDAL, LE DINOSAURE
Dominique Vidal, le dinosaure
Le monde change. Les mentalités évoluent au gré d’évidences criantes.
Pas Dominique Vidal.
La pensée de ce journaliste, récemment déchu de son poste à la tête de la rédaction du Monde diplomatique, est un véritable glacis. Rien ne fera ciller ce monstre de dogmatisme, allié irréductible des idéologies les plus folles, du moment qu’elles sont dirigées contre Israël quand il parle de politique étrangère, et contre les Juifs de France quand il aborde nos problèmes sociétaux internes (lire).
Ses armes favorites : l’écran de fumée et la mauvaise foi. C’est ainsi qu’il parvient à tromper ses lecteurs les plus distraits qui ne feront pas l’effort de s’assurer du caractère fallacieux des arguments qu’il avance.
Auteur d’un article au titre emphatique, "Criminel, absurde et contre-productif", paru dans Témoignage chrétien, Vidal se lance dans la démonstration de l’aberration que serait l’arrêt du financement de l’Autorité palestinienne depuis l’arrivée du Hamas au pouvoir.
Que ne feraient, pourtant, les esprits raisonnables, pour faire en sorte qu’une aide matérielle parvienne effectivement au peuple palestinien. Quoi de plus souhaitable que la misère, terreau de l’intégrisme islamiste, disparaisse des Territoires ? Vidal le rappelle d’ailleurs lui-même dans son article mais ses arrière-pensées ne font aucun doute. Ce qu’il demande, c’est un transfert de fonds sans conditions, sans droit de regard de la destination de la manne européenne, quitte à ce que celle-ci soit dévoyée vers le financement du terrorisme, quitte à ce que la misère palestinienne se creuse davantage. Les Palestiniens devraient se méfier des faux amis qui leur écrivent de fausses lettres d’amour dans certains journaux français.
Toute honte bue, Dominique Vidal nous rappelle que "l’hypothèse selon laquelle les électeurs, en votant pour le Hamas, auraient rallié sa charte, ne tient pas debout". "…ils ont sanctionné la corruption et l’impuissance du Fatah" nous assène-t-il du haut de sa chaire péremptoire. Peut-être, mais a-t-on entendu Vidal s’élever contre cette corruption du vivant d’Arafat, quand les preuves recueillies par Tsahal dans les décombres de la Moukata s’accumulaient, quand le courageux député européen, François Zimeray, la pointait du doigt ? Quand on prend un TGV en marche, M. Vidal, encore faut-il avoir l’honnêteté de rappeler qu’on n’était pas présent à la gare de départ.
Il y a aussi les couleuvres que l’ex-rédacteur en chef adjoint du "Diplo" veut nous faire avaler, comme celle-ci : "Les déclarations du Premier ministre Ismaïl Haniyeh ont d’ailleurs cheminé vers plus de pragmatisme". Vidal veut sans doute parler de cette déclaration du Premier ministre palestinien ne datant pourtant que du 31 mars dernier :
"Ne nous parlez plus de reconnaissance du "droit à exister" d'Israël ou de mettre fin à la résistance jusqu'à ce que vous obteniez un engagement de la part des Israéliens qu'ils se retirent de notre terre et qu'ils reconnaissent nos droits".
Pour comprendre ce que "notre terre" signifie dans la bouche de Ismaïl Haniyeh, il suffit de se référer à la charte du Hamas où il est dit explicitement que "l’entité sioniste" occupe une Wakf, c’est-à-dire une terre qui a été musulmane et qui n’a qu’une seule vocation : le redevenir. Vidal peut feindre de l’ignorer. C’est en tout cas l’option qu’il choisit pour gruger son lectorat.
Dominique Vidal est également capable de faire dans le comique. Il reproche au "gouvernement israélien, [d’avoir] reconnu, lors des accords d’Oslo, l’Organisation de libération de la Palestine, mais pas l’État palestinien". Tiens, donc ? Et peut-on savoir, M. Vidal, qui à part vous, en ce monde, a déjà reconnu "l’Etat palestinien" ? Pour qu’un État soit reconnu, ne faut-il pas passer par une proclamation officielle ? Dans le cas présent, nous n’avons même pas eu droit à une auto proclamation.
"Israël, dont l’armée bombarde à l’aveugle les civils palestiniens" est une des antiennes favorites des "Désinformateurs Associés" dont Vidal est sans doute un des membres les plus actifs. En fouillant un peu, quiconque découvrirait facilement la stratégie du "bouclier humain" utilisée par les "courageux combattants palestiniens" prêts à sacrifier la vie de leurs propres enfants pour gagner la guerre de la victimisation.
Enfin, il faut bien distordre l’Histoire pour accréditer l’image d’un Israël agresseur et expansionniste. "On sait ce qu’il advint après la guerre de 1947-1948 : l’État juif vit le jour, bientôt agrandi d’un tiers et vidé des quatre cinquièmes de sa population palestinienne…", ose Vidal dans une dernière tentative de mystification. Exit la résolution 181 issue du plan de partage, foulée au pied par les nations arabes voisines. Au clou l’appel, largement suivi par les Arabes de Palestine, de quitter les lieux, le temps de "jeter les Juifs à la mer".
Un récent sondage indique que les sympathies pour Israël vont croissantes en France et en Allemagne. Les révélations sur la corruption de l’Autorité palestinienne et du système Arafat, le terrorisme qui commence à toucher l’Europe, sont autant d’éléments qui, progressivement, amènent les Européens à une vision plus équilibrée du conflit du Proche-Orient, loin des élucubrations des dinosaures idéologues qui sévissent encore dans une certaine presse.
Oui, le monde change.
Mais décidément, pas Dominique Vidal…
Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 21 juin 2006
Le monde change. Les mentalités évoluent au gré d’évidences criantes.
Pas Dominique Vidal.
La pensée de ce journaliste, récemment déchu de son poste à la tête de la rédaction du Monde diplomatique, est un véritable glacis. Rien ne fera ciller ce monstre de dogmatisme, allié irréductible des idéologies les plus folles, du moment qu’elles sont dirigées contre Israël quand il parle de politique étrangère, et contre les Juifs de France quand il aborde nos problèmes sociétaux internes (lire).
Ses armes favorites : l’écran de fumée et la mauvaise foi. C’est ainsi qu’il parvient à tromper ses lecteurs les plus distraits qui ne feront pas l’effort de s’assurer du caractère fallacieux des arguments qu’il avance.
Auteur d’un article au titre emphatique, "Criminel, absurde et contre-productif", paru dans Témoignage chrétien, Vidal se lance dans la démonstration de l’aberration que serait l’arrêt du financement de l’Autorité palestinienne depuis l’arrivée du Hamas au pouvoir.
Que ne feraient, pourtant, les esprits raisonnables, pour faire en sorte qu’une aide matérielle parvienne effectivement au peuple palestinien. Quoi de plus souhaitable que la misère, terreau de l’intégrisme islamiste, disparaisse des Territoires ? Vidal le rappelle d’ailleurs lui-même dans son article mais ses arrière-pensées ne font aucun doute. Ce qu’il demande, c’est un transfert de fonds sans conditions, sans droit de regard de la destination de la manne européenne, quitte à ce que celle-ci soit dévoyée vers le financement du terrorisme, quitte à ce que la misère palestinienne se creuse davantage. Les Palestiniens devraient se méfier des faux amis qui leur écrivent de fausses lettres d’amour dans certains journaux français.
Toute honte bue, Dominique Vidal nous rappelle que "l’hypothèse selon laquelle les électeurs, en votant pour le Hamas, auraient rallié sa charte, ne tient pas debout". "…ils ont sanctionné la corruption et l’impuissance du Fatah" nous assène-t-il du haut de sa chaire péremptoire. Peut-être, mais a-t-on entendu Vidal s’élever contre cette corruption du vivant d’Arafat, quand les preuves recueillies par Tsahal dans les décombres de la Moukata s’accumulaient, quand le courageux député européen, François Zimeray, la pointait du doigt ? Quand on prend un TGV en marche, M. Vidal, encore faut-il avoir l’honnêteté de rappeler qu’on n’était pas présent à la gare de départ.
Il y a aussi les couleuvres que l’ex-rédacteur en chef adjoint du "Diplo" veut nous faire avaler, comme celle-ci : "Les déclarations du Premier ministre Ismaïl Haniyeh ont d’ailleurs cheminé vers plus de pragmatisme". Vidal veut sans doute parler de cette déclaration du Premier ministre palestinien ne datant pourtant que du 31 mars dernier :
"Ne nous parlez plus de reconnaissance du "droit à exister" d'Israël ou de mettre fin à la résistance jusqu'à ce que vous obteniez un engagement de la part des Israéliens qu'ils se retirent de notre terre et qu'ils reconnaissent nos droits".
Pour comprendre ce que "notre terre" signifie dans la bouche de Ismaïl Haniyeh, il suffit de se référer à la charte du Hamas où il est dit explicitement que "l’entité sioniste" occupe une Wakf, c’est-à-dire une terre qui a été musulmane et qui n’a qu’une seule vocation : le redevenir. Vidal peut feindre de l’ignorer. C’est en tout cas l’option qu’il choisit pour gruger son lectorat.
Dominique Vidal est également capable de faire dans le comique. Il reproche au "gouvernement israélien, [d’avoir] reconnu, lors des accords d’Oslo, l’Organisation de libération de la Palestine, mais pas l’État palestinien". Tiens, donc ? Et peut-on savoir, M. Vidal, qui à part vous, en ce monde, a déjà reconnu "l’Etat palestinien" ? Pour qu’un État soit reconnu, ne faut-il pas passer par une proclamation officielle ? Dans le cas présent, nous n’avons même pas eu droit à une auto proclamation.
"Israël, dont l’armée bombarde à l’aveugle les civils palestiniens" est une des antiennes favorites des "Désinformateurs Associés" dont Vidal est sans doute un des membres les plus actifs. En fouillant un peu, quiconque découvrirait facilement la stratégie du "bouclier humain" utilisée par les "courageux combattants palestiniens" prêts à sacrifier la vie de leurs propres enfants pour gagner la guerre de la victimisation.
Enfin, il faut bien distordre l’Histoire pour accréditer l’image d’un Israël agresseur et expansionniste. "On sait ce qu’il advint après la guerre de 1947-1948 : l’État juif vit le jour, bientôt agrandi d’un tiers et vidé des quatre cinquièmes de sa population palestinienne…", ose Vidal dans une dernière tentative de mystification. Exit la résolution 181 issue du plan de partage, foulée au pied par les nations arabes voisines. Au clou l’appel, largement suivi par les Arabes de Palestine, de quitter les lieux, le temps de "jeter les Juifs à la mer".
Un récent sondage indique que les sympathies pour Israël vont croissantes en France et en Allemagne. Les révélations sur la corruption de l’Autorité palestinienne et du système Arafat, le terrorisme qui commence à toucher l’Europe, sont autant d’éléments qui, progressivement, amènent les Européens à une vision plus équilibrée du conflit du Proche-Orient, loin des élucubrations des dinosaures idéologues qui sévissent encore dans une certaine presse.
Oui, le monde change.
Mais décidément, pas Dominique Vidal…
Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 21 juin 2006
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