FINKIELKRAUT RELAXE LORS DU PROCES D'EYAL SIVAN
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Relaxe d'Alain Finkielkraut, poursuivi par le cinéaste israélien Eyal SivanPARIS, 27 juin 2006 (AFP) © 2006 AFP Le philosophe français Alain Finkielkraut a été relaxé mardi par le tribunal correctionnel de Paris alors qu'il était poursuivi en diffamation par le cinéaste israélien Eyal Sivan qu'il avait assimilé à l'un des acteurs de "l'antisémitisme juif" actuel. Dans un entretien diffusé le 30 juin 2003 sur la radio de la communauté juive (RCJ), à la suite de la diffusion sur Arte du film intitulé "Route 181, fragments d'un voyage en Palestine-Israël", le philosophe avait affirmé que le réalisateur était "l'un des acteurs de cette réalité particulièrement pénible, particulièrement effrayante, l'antisémitisme juif qui sévit aujourd'hui". Le philosophe reprochait notamment au réalisateur d'avoir effectué dans son film un rapprochement entre le traitement infligé par Israël aux Palestiniens et la Shoah. "Mais attention, déclarait à la radio l'écrivain, ceux qui nous cousent (...) sur la poitrine une croix gammée ont envie de revendiquer pour eux-mêmes l'étoile jaune". Le réalisateur, souvent présenté comme proche de la cause palestinienne, avait considéré que ces propos étaient attentatoires à son honneur et à sa considération. Mais la 17e chambre du tribunal correctionnel, présidée par Nicolas Bonnal, ne l'a pas rejoint. Alain Finkielkraut ne prête "à la partie civile que des attitudes intellectuelles et, ce faisant, il ne lui impute jamais un fait précis dont la vérité pourrait être prouvée". "Il se livre avant tout à la critique d'une oeuvre cinématographique réalisée par Eyal Sivan et des positions politiques qu'il estime que ce film promeut", selon le jugement qui a donc relaxé le philosophe. M. Finkielkraut "livre une opinion - incontestablement péjorative, compte tenu de la réprobation unanime qui s'attache à l'antisémitisme (...) - fondée sur la libre analyse d'une oeuvre soumise au regard du public", explique la décision. Le philosophe français est également dans l'attente d'un autre jugement, prévu le 4 juillet, dans une affaire où il était poursuivi en diffamation par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitiés entre les peuples (Mrap).
Relaxe d'Alain Finkielkraut, poursuivi par le cinéaste israélien Eyal SivanPARIS, 27 juin 2006 (AFP) © 2006 AFP Le philosophe français Alain Finkielkraut a été relaxé mardi par le tribunal correctionnel de Paris alors qu'il était poursuivi en diffamation par le cinéaste israélien Eyal Sivan qu'il avait assimilé à l'un des acteurs de "l'antisémitisme juif" actuel. Dans un entretien diffusé le 30 juin 2003 sur la radio de la communauté juive (RCJ), à la suite de la diffusion sur Arte du film intitulé "Route 181, fragments d'un voyage en Palestine-Israël", le philosophe avait affirmé que le réalisateur était "l'un des acteurs de cette réalité particulièrement pénible, particulièrement effrayante, l'antisémitisme juif qui sévit aujourd'hui". Le philosophe reprochait notamment au réalisateur d'avoir effectué dans son film un rapprochement entre le traitement infligé par Israël aux Palestiniens et la Shoah. "Mais attention, déclarait à la radio l'écrivain, ceux qui nous cousent (...) sur la poitrine une croix gammée ont envie de revendiquer pour eux-mêmes l'étoile jaune". Le réalisateur, souvent présenté comme proche de la cause palestinienne, avait considéré que ces propos étaient attentatoires à son honneur et à sa considération. Mais la 17e chambre du tribunal correctionnel, présidée par Nicolas Bonnal, ne l'a pas rejoint. Alain Finkielkraut ne prête "à la partie civile que des attitudes intellectuelles et, ce faisant, il ne lui impute jamais un fait précis dont la vérité pourrait être prouvée". "Il se livre avant tout à la critique d'une oeuvre cinématographique réalisée par Eyal Sivan et des positions politiques qu'il estime que ce film promeut", selon le jugement qui a donc relaxé le philosophe. M. Finkielkraut "livre une opinion - incontestablement péjorative, compte tenu de la réprobation unanime qui s'attache à l'antisémitisme (...) - fondée sur la libre analyse d'une oeuvre soumise au regard du public", explique la décision. Le philosophe français est également dans l'attente d'un autre jugement, prévu le 4 juillet, dans une affaire où il était poursuivi en diffamation par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitiés entre les peuples (Mrap).
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