LE PEN EN CORRECTIONNELLE POUR SES PROPOS SUR L'OCCUPATION
mercredi 12 juillet 2006, 23h30
Le Pen à nouveau renvoyé en justice pour des propos sur l'occupation
Par Laurent BARTHELEMY
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PARIS (AFP) - Après le "point de détail", Jean-Marie Le Pen est à nouveau renvoyé en justice pour des propos minimisant les conséquences de l'occupation allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale.Le président du FN devra répondre devant le tribunal correctionnel de Paris, à une date non encore précisée, des délits de "complicité d'apologie de crime de guerre" et "complicité de contestation de crime contre l'humanité".
A la suite de deux informations judiciaires ouvertes en mars 2005, la juge Michèle Ganascia a en effet signé mardi deux ordonnances de renvoi de M. Le Pen, pour ses propos reproduits dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol en janvier 2005 sur l'occupation allemande en France (1940-1944).
La justice vise notamment une présentation jugée "favorable" par M. Le Pen de la Gestapo, organisation jugéexpliqué se souvenir que la Gestapo avait "arrêté" un massacre de population civile dans le département du Nord par l'armée allemande, en se trompant puisque c'était la Feldgendarmerie qui avait stoppé le massacre.
La justice vise également un autre passage dans lequel M. Le Pen a notamment déclaré: "en France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés". e criminelle par le tribunal de Nuremberg pour son rôle dans les crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis.
M. Le Pen avait
)Ce (FFpassage avait donné lieu à une plainte avec constitution de partie civile pour "contestation de crime contre l'humanité" déposée par l'association des fils et filles de déportés juifs de France DJF.
Interrogé par l'AFP mercredi soir, l'avocat de Jean-Marie Le Pen Me Wallerand de Saint-Just a estimé qu'il serait "très facile" d'assurer la défense de son client.
Selon Me de Saint-Just, les propos de M. Le Pen n'étaient pas destinés à publication puisqu'ils ont été tenus avec le journaliste "dans une conversation à bâtons rompus", "sur le pas de la porte", après l'interview proprement dite.
Me de Saint-Just a également estimé que, sur le fond, ces propos n'étaient pas "assez forts" pour constituer les deux délits invoqués.
L'avocat de M. Le Pen a souligné par ailleurs que les déliavocat de la FFDJF, qui a dit "espérer que le tribunal prononcera" l'inéligibilité de Jean-Marie Le Pen.
ts mentionnés ne pouvaient entraîner d'inéligibilité de M. Le Pen, contredisant Me Arno Karsfeld, Interrogé par l'AFP, le numéro 2 du Front national Bruno Gollnisch, lui-même aux prises avec la justice pour des propos sur les chambres à gaz, a fustigé la décision de la justice.
"La magistrature ne connaît pas le sens du mot +apologie+", a-t-il déclaré. "L'apologie, ça ne consiste pas à dire que l'Occupation en France n'a pas été inhumaine, mais plutôt à dire que l'Occupation a été inhumaine et que c'est très bien comme ça", a-t-il déclaré.
Les propos de M. Le Pen avaient provoqué une mini-crise interne dans son parti. Sa propre fille Marine avait pris ses distances avec lui pendant quelques semaines.
En 1987, M. Le Pen avait déclaré que les chambres à gaz étaient un "point de détail de l'histoire de la Seconde guerre mondiale". La justice l'avait condamné à une amende de 1,2 million de francs (183.200 euros), lui reprochant d'avoir "commis une faute" en "banalisant" les persécutions infligées par les Nazis.
Le Pen à nouveau renvoyé en justice pour des propos sur l'occupation
Par Laurent BARTHELEMY
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PARIS (AFP) - Après le "point de détail", Jean-Marie Le Pen est à nouveau renvoyé en justice pour des propos minimisant les conséquences de l'occupation allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale.Le président du FN devra répondre devant le tribunal correctionnel de Paris, à une date non encore précisée, des délits de "complicité d'apologie de crime de guerre" et "complicité de contestation de crime contre l'humanité".
A la suite de deux informations judiciaires ouvertes en mars 2005, la juge Michèle Ganascia a en effet signé mardi deux ordonnances de renvoi de M. Le Pen, pour ses propos reproduits dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol en janvier 2005 sur l'occupation allemande en France (1940-1944).
La justice vise notamment une présentation jugée "favorable" par M. Le Pen de la Gestapo, organisation jugéexpliqué se souvenir que la Gestapo avait "arrêté" un massacre de population civile dans le département du Nord par l'armée allemande, en se trompant puisque c'était la Feldgendarmerie qui avait stoppé le massacre.
La justice vise également un autre passage dans lequel M. Le Pen a notamment déclaré: "en France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés". e criminelle par le tribunal de Nuremberg pour son rôle dans les crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis.
M. Le Pen avait
)Ce (FFpassage avait donné lieu à une plainte avec constitution de partie civile pour "contestation de crime contre l'humanité" déposée par l'association des fils et filles de déportés juifs de France DJF.
Interrogé par l'AFP mercredi soir, l'avocat de Jean-Marie Le Pen Me Wallerand de Saint-Just a estimé qu'il serait "très facile" d'assurer la défense de son client.
Selon Me de Saint-Just, les propos de M. Le Pen n'étaient pas destinés à publication puisqu'ils ont été tenus avec le journaliste "dans une conversation à bâtons rompus", "sur le pas de la porte", après l'interview proprement dite.
Me de Saint-Just a également estimé que, sur le fond, ces propos n'étaient pas "assez forts" pour constituer les deux délits invoqués.
L'avocat de M. Le Pen a souligné par ailleurs que les déliavocat de la FFDJF, qui a dit "espérer que le tribunal prononcera" l'inéligibilité de Jean-Marie Le Pen.
ts mentionnés ne pouvaient entraîner d'inéligibilité de M. Le Pen, contredisant Me Arno Karsfeld, Interrogé par l'AFP, le numéro 2 du Front national Bruno Gollnisch, lui-même aux prises avec la justice pour des propos sur les chambres à gaz, a fustigé la décision de la justice.
"La magistrature ne connaît pas le sens du mot +apologie+", a-t-il déclaré. "L'apologie, ça ne consiste pas à dire que l'Occupation en France n'a pas été inhumaine, mais plutôt à dire que l'Occupation a été inhumaine et que c'est très bien comme ça", a-t-il déclaré.
Les propos de M. Le Pen avaient provoqué une mini-crise interne dans son parti. Sa propre fille Marine avait pris ses distances avec lui pendant quelques semaines.
En 1987, M. Le Pen avait déclaré que les chambres à gaz étaient un "point de détail de l'histoire de la Seconde guerre mondiale". La justice l'avait condamné à une amende de 1,2 million de francs (183.200 euros), lui reprochant d'avoir "commis une faute" en "banalisant" les persécutions infligées par les Nazis.
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