Sunday, November 19, 2006

BAYROU ... LE FRONT COMMUN DE L ANTISEMITISME

Royal, Sarkozy, Bayrou, trois "candidats d'une page qui se tourne", selon François Bayrou AP 19.11.06 14:04PARIS (AP) -- François Bayrou juge que Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et lui-même sont "tous les trois les candidats d'une page qui se tourne dans la vie politique française". "Ségolène Royal, c'est un changement de génération et Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et moi, cette génération là, nous avons désormais une responsabilité commune", a affirmé dimanche le président de l'UDF dans un entretien à Radio-J. "Nous sommes tous les trois les candidats d'une page qui se tourne dans la vie politique française". M. Bayrou a toutefois vu une "différence" entre lui, la candidate socialiste à la présidentielle et le président de l'UMP: "Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal sont dans le schéma traditionnel, classique, gauche contre droite", alors que "je pense qu'il faut sortir de cette hémiplégie"... François Bayrou a estimé que la désignation d'une femme comme candidate à la présidentielle rendait "les choses plus compliquées" pour ses adversaires: "on ne peut pas avoir des affrontements très durs avec une femme sans qu'aussitôt on soupçonne qu'il y a une part de machisme dans cette attitude". Et, "comme moi, je ne vois pas de machisme en moi, j'essaierai de me mettre à l'abri de ce genre de critiques". Interrogé sur les sifflets subis par la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie lors du conseil national de l'UMP jeudi, il a affirmé que "la guerre au sein de l'UMP est inscrite dans les faits depuis cinq ans". "C'est loin d'être fini", a-t-il ajouté. Revenant sur la venue de Dieudonné à la fête "Bleu Blanc Rouge" du Front national le week-end dernier, le président de l'UDF a expliqué cette visite par le fait que l'humoriste "pense que là est le lieu de l'antisémitisme, que là on va pouvoir faire un front d'antisémitisme en France". Les propos du président socialiste du conseil régional de Languedoc-Roussillon Georges Frêche sur l'équipe de France de football "montrent" aussi selon lui "la progression de ce virus-là dans la société française": "il faut toujours un bouc émissaire", a-t-il déploré. "Il y a un vent mauvais sur la société française". AP

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