LE CONGRES JUIF RUSSE EN APPELLE AUX POUVOIRS PUBLICS
MOSCOU, 2 nov 2006 (AFP) - Le Congrès juif appelle le gouvernement russe à lutter contre le racisme
Le président du Congrès juif russe Viatcheslav Kantor a appelé jeudi le gouvernement à faire plus d'efforts pour lutter contre le racisme qui "gagne du terrain" en Russie.
"L'idéologie de la haine raciale et ethnique gagne du terrain dans la Russie multi-ethnique. Une personne peut être attaquée à cause de la couleur de sa peau ou de ses cheveux. Les skinheads proclament ouvertement le slogan +la Russie aux Russes+", a déclaré M. Kantor dans un communiqué cité par l'agence Interfax.
"Il n'y a pas de réponse adéquate de la société malgré le fait que les manifestations (de racisme) représentent une menace évidente pour la sécurité nationale. Les autorités essaient de réagir mais ce qui est fait ne suffit pas", a ajouté le responsable.
Ce communiqué est publié à la veille de la "Journée de l'Unité du peuple" samedi à l'occasion de laquelle les mouvements ultranationalistes les plus radicaux ont promis d'organiser une "marche russe" officiellement interdite par les autorités.
Les défenseurs russes des droits de l'Homme déplorent une montée du racisme et de la xénophobie en Russie. Les attaques contre les étrangers, souvent attribuées à des skinheads, et parfois mortelles, se sont multipliées ces derniers mois, notamment à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) où étudient de nombreux Africains et ressortissants de pays asiatiques.
Dimanche 5 novembre 2006 - 22h34
function arch_choix()
{
La police russe empêche un défilé d'extrême droite à Moscou REUTERS 04.11.06 15:32par James Kilner et Olessia DmitracovaMOSCOU (Reuters) - La police russe a empêché samedi des militants d'extrême droite de défiler dans les rues de Moscou à l'occasion de la Journée de l'unité nationale, ont rapporté des témoins.Plusieurs dizaines de manifestants ont été interpellés."La situation est calme. Nous ne tolérerons pas le chauvinisme et le fascisme à Moscou", a déclaré le maire de la capitale, Iouri Loujkov.Quelque 2.000 manifestants ultranationalistes s'étaient rassemblés dans le parc public de Devitchïe Pole pour clamer leur refus de l'immigration, à l'occasion de ce jour férié institué en 2005 pour remplacer l'anniversaire de la révolution bolchevique. Le 4 novembre est le jour de la victoire en 1612 des Russes sur les Polonais qui occupaient Moscou.Ce rassemblement à Moscou était autorisé, mais pas le défilé que les militants nationalistes voulaient organiser ensuite dans les rues de la capitale.Sous le regard des forces de l'ordre, les manifestants ont déployé des drapeaux de la Russie tsariste et scandé "Gloire à la Russie", alors qu'un hélicoptère survolait les lieux.De l'autre côté de la Moskova, sur la place Bolotnaïa, quelque 200 contre-manifestants antiracistes s'étaient réunis en scandant "Je suis Russe, je ne suis pas fasciste".La police a arrêté plusieurs manifestants d'extrême droite qui voulaient traverser la rivière pour en découdre avec les militants de gauche mais les témoins n'ont rapporté aucun incident grave.Des manifestations semblables ont été organisées dans plusieurs villes du pays, de Vladivostock, sur la côte du Pacifique, à Saint-Pétersbourg, sur la Baltique.SLOGANS ANTISEMITESDans l'ancienne capitale impériale ainsi qu'à Moscou, les rassemblements étaient autorisés mais pas les défilés, pour éviter que ne se reproduisent les incidents de l'an dernier, quand les marches s'étaient transformées en violentes manifestations néo-nazies.La police n'a pas été en mesure de préciser le nombre de personnes interpellées à Moscou. L'agence de presse Interfax a fait état de 37 arrestations, l'agence Ria-Novosty de 233.Les organisateurs de la manifestation, sur leur site internet www.rossija.info., parlent de 500 interpellations.Pour les manifestants d'extrême droite, les immigrés, notamment ceux du Caucase et d'Asie centrale, viennent voler leur travail aux Russes et les pervertir.A Moscou, les slogans et les pancartes antisémites ne manquaient pas. Une affiche, notamment, montrait une caricature censée représenter un juif tuant un enfant, avec l'inscription: "Russe, aide tes compatriotes ou tu seras le prochain".A Saint-Pétersbourg, la police a tiré des grenades lacrymogènes pour mettre fin à des affrontements entre manifestants d'extrême droite et d'extrême gauche. Il y a eu une vingtaine d'arrestations.A Vladivostok, des manifestants ont fait le salut nazi devant les photographes et ont défilé dans les rues en criant "Pas d'intégration, la déportation". Des jeunes au visage masqué ont également défilé à Krasnoïarsk, en Sibérie.Les chaînes de télévision, contrôlées par le Kremlin, n'ont pas parlé de ces manifestations. Elles ont diffusé des images d'un banquet donné par le président Vladimir Poutine à l'occasion de cette Journée de l'unité nationale et d'une cérémonie religieuse célébrée par le patriarche Alexis II.L'an dernier, un groupe intitulé "Action contre les immigrés illégaux" (DPNI) avait organisé une marche à travers la capitale au cri de "La Russie aux Russes". En septembre dernier, un défilé de ce type avait dégénéré en émeute anti-tchétchène à Kondopoga, dans le nord de la Russie.
Le président du Congrès juif russe Viatcheslav Kantor a appelé jeudi le gouvernement à faire plus d'efforts pour lutter contre le racisme qui "gagne du terrain" en Russie.
"L'idéologie de la haine raciale et ethnique gagne du terrain dans la Russie multi-ethnique. Une personne peut être attaquée à cause de la couleur de sa peau ou de ses cheveux. Les skinheads proclament ouvertement le slogan +la Russie aux Russes+", a déclaré M. Kantor dans un communiqué cité par l'agence Interfax.
"Il n'y a pas de réponse adéquate de la société malgré le fait que les manifestations (de racisme) représentent une menace évidente pour la sécurité nationale. Les autorités essaient de réagir mais ce qui est fait ne suffit pas", a ajouté le responsable.
Ce communiqué est publié à la veille de la "Journée de l'Unité du peuple" samedi à l'occasion de laquelle les mouvements ultranationalistes les plus radicaux ont promis d'organiser une "marche russe" officiellement interdite par les autorités.
Les défenseurs russes des droits de l'Homme déplorent une montée du racisme et de la xénophobie en Russie. Les attaques contre les étrangers, souvent attribuées à des skinheads, et parfois mortelles, se sont multipliées ces derniers mois, notamment à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) où étudient de nombreux Africains et ressortissants de pays asiatiques.
Dimanche 5 novembre 2006 - 22h34
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La police russe empêche un défilé d'extrême droite à Moscou REUTERS 04.11.06 15:32par James Kilner et Olessia DmitracovaMOSCOU (Reuters) - La police russe a empêché samedi des militants d'extrême droite de défiler dans les rues de Moscou à l'occasion de la Journée de l'unité nationale, ont rapporté des témoins.Plusieurs dizaines de manifestants ont été interpellés."La situation est calme. Nous ne tolérerons pas le chauvinisme et le fascisme à Moscou", a déclaré le maire de la capitale, Iouri Loujkov.Quelque 2.000 manifestants ultranationalistes s'étaient rassemblés dans le parc public de Devitchïe Pole pour clamer leur refus de l'immigration, à l'occasion de ce jour férié institué en 2005 pour remplacer l'anniversaire de la révolution bolchevique. Le 4 novembre est le jour de la victoire en 1612 des Russes sur les Polonais qui occupaient Moscou.Ce rassemblement à Moscou était autorisé, mais pas le défilé que les militants nationalistes voulaient organiser ensuite dans les rues de la capitale.Sous le regard des forces de l'ordre, les manifestants ont déployé des drapeaux de la Russie tsariste et scandé "Gloire à la Russie", alors qu'un hélicoptère survolait les lieux.De l'autre côté de la Moskova, sur la place Bolotnaïa, quelque 200 contre-manifestants antiracistes s'étaient réunis en scandant "Je suis Russe, je ne suis pas fasciste".La police a arrêté plusieurs manifestants d'extrême droite qui voulaient traverser la rivière pour en découdre avec les militants de gauche mais les témoins n'ont rapporté aucun incident grave.Des manifestations semblables ont été organisées dans plusieurs villes du pays, de Vladivostock, sur la côte du Pacifique, à Saint-Pétersbourg, sur la Baltique.SLOGANS ANTISEMITESDans l'ancienne capitale impériale ainsi qu'à Moscou, les rassemblements étaient autorisés mais pas les défilés, pour éviter que ne se reproduisent les incidents de l'an dernier, quand les marches s'étaient transformées en violentes manifestations néo-nazies.La police n'a pas été en mesure de préciser le nombre de personnes interpellées à Moscou. L'agence de presse Interfax a fait état de 37 arrestations, l'agence Ria-Novosty de 233.Les organisateurs de la manifestation, sur leur site internet www.rossija.info., parlent de 500 interpellations.Pour les manifestants d'extrême droite, les immigrés, notamment ceux du Caucase et d'Asie centrale, viennent voler leur travail aux Russes et les pervertir.A Moscou, les slogans et les pancartes antisémites ne manquaient pas. Une affiche, notamment, montrait une caricature censée représenter un juif tuant un enfant, avec l'inscription: "Russe, aide tes compatriotes ou tu seras le prochain".A Saint-Pétersbourg, la police a tiré des grenades lacrymogènes pour mettre fin à des affrontements entre manifestants d'extrême droite et d'extrême gauche. Il y a eu une vingtaine d'arrestations.A Vladivostok, des manifestants ont fait le salut nazi devant les photographes et ont défilé dans les rues en criant "Pas d'intégration, la déportation". Des jeunes au visage masqué ont également défilé à Krasnoïarsk, en Sibérie.Les chaînes de télévision, contrôlées par le Kremlin, n'ont pas parlé de ces manifestations. Elles ont diffusé des images d'un banquet donné par le président Vladimir Poutine à l'occasion de cette Journée de l'unité nationale et d'une cérémonie religieuse célébrée par le patriarche Alexis II.L'an dernier, un groupe intitulé "Action contre les immigrés illégaux" (DPNI) avait organisé une marche à travers la capitale au cri de "La Russie aux Russes". En septembre dernier, un défilé de ce type avait dégénéré en émeute anti-tchétchène à Kondopoga, dans le nord de la Russie.
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