LA JUSTICE ARGENTINE INCRIMINE L'IRAN ET LE HEZBOLLAH DANS L'ATTENTAT DE L'AIMA
Argentine: l'Iran accusé dans l'enquête sur l'attentat anti-juif de l'AMIA
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BUENOS AIRES (AFP) - Les magistrats argentins enquêtant sur l'attentat contre une mutuelle juive, qui avait fait 85 morts et 300 blessés à Buenos Aires en 1994, ont officiellement accusé mercredi l'Iran et le parti chiite libanais Hezbollah d'être reponsables de cette attaque.La décision de commettre l'attentat contre l'Association mutuelle israélite argentine (AMIA) "a été prise par les plus hautes autorités de la république islamique d'Iran, qui a chargé le Hezbollah de réaliser l'attaque", a déclaré le chef de cette équipe de procureurs, Alberto Nisman, lors d'une conférence de presse.
Les magistrats ont réclamé un mandat d'arrêt international à l'encontre des plus hautes autorités du gouvernement iranien de l'époque, dont le président Ali Rafsandjani.
La justice argentine avait déjà accusé en novembre 2005 un Libanais de 21 ans, membre du Hezbollah, Ibrahim Hussein Berro, d'être l'auteur de l'attentat. Mais la procédure était restée au point mort, par manque de preuves et à la suite de nombreuses irrégularités judiciaires.
Les gouvernements argentins au pouvoir depuis 1994 ont été sévèrement critiqués pour l'absence de progrès dans l'enquête sur l'attentat notamment de la part de la communauté juive argentine, la plus importante d'Amérique latine avec quelque 300.000 personnes.
Le président argentin Nestor Kirchner avait pour la première fois reconnu en 2005 la "responsabilité de l'Etat" dans les carences de l'enquête qui n'a jamais mené à la moindre arrestation ni permis d'identifier les auteurs ou le mobile.
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BUENOS AIRES (AFP) - Les magistrats argentins enquêtant sur l'attentat contre une mutuelle juive, qui avait fait 85 morts et 300 blessés à Buenos Aires en 1994, ont officiellement accusé mercredi l'Iran et le parti chiite libanais Hezbollah d'être reponsables de cette attaque.La décision de commettre l'attentat contre l'Association mutuelle israélite argentine (AMIA) "a été prise par les plus hautes autorités de la république islamique d'Iran, qui a chargé le Hezbollah de réaliser l'attaque", a déclaré le chef de cette équipe de procureurs, Alberto Nisman, lors d'une conférence de presse.
Les magistrats ont réclamé un mandat d'arrêt international à l'encontre des plus hautes autorités du gouvernement iranien de l'époque, dont le président Ali Rafsandjani.
La justice argentine avait déjà accusé en novembre 2005 un Libanais de 21 ans, membre du Hezbollah, Ibrahim Hussein Berro, d'être l'auteur de l'attentat. Mais la procédure était restée au point mort, par manque de preuves et à la suite de nombreuses irrégularités judiciaires.
Les gouvernements argentins au pouvoir depuis 1994 ont été sévèrement critiqués pour l'absence de progrès dans l'enquête sur l'attentat notamment de la part de la communauté juive argentine, la plus importante d'Amérique latine avec quelque 300.000 personnes.
Le président argentin Nestor Kirchner avait pour la première fois reconnu en 2005 la "responsabilité de l'Etat" dans les carences de l'enquête qui n'a jamais mené à la moindre arrestation ni permis d'identifier les auteurs ou le mobile.
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