SEGOLENE A JERUSALEM
Ségolène Royal à Jérusalem
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JERUSALEM (Reuters) - Ségolène Royal achève lundi à Jérusalem une tournée au Proche-Orient génératrice en France d'une polémique suscitée par la rencontre au Liban de la dirigeante socialiste avec un responsable du Hezbollah.
Plusieurs responsables de la majorité ont critiqué cette rencontre et reproché à la candidate du PS à la présidentielle de ne pas avoir, selon eux, suffisamment réagi aux virulentes attaques de ce dirigeant du mouvement pro-iranien libanais contre les Etats-Unis et Israël.
"L'UMP considère que le voyage de Ségolène Royal a été mal préparé, qu'il est inutile pour la paix au Proche-orient et qu'il est dangereux pour la position défendue par la France", a déclaré lundi le porte-parole du parti au pouvoir, Luc Chatel.
François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, a jugé "choquantes les fautes" commises à ses yeux par Ségolène Royal, tandis que la député UMP Christine Boutin, qui a renoncé ce week-end à la candidature à la présidence pour se rallier à Nicolas Sarkozy, parlait de "bévue".
François Bayrou, candidat UDF au scrutin du printemps prochain, a de son côté qualifié de "voyage de campagne électorale", la visite de sa rivale socialiste.
"Les élus du Hezbollah ne sont pas tout à fait des élus qui professent les mêmes thèses démocratiques que les autres et donc il faut prendre avec gravité et responsabilité la situation du Liban aujourd'hui déchiré et dont le gouvernement est menacé", a-t-il ajouté.
Face à ces attaques, le Parti socialiste a dénoncé une polémique "risible, inacceptable, grossière et déplacée".
"L'IMAGE DE LA FRANCE"
"Quand il s'agit de l'image de la France, il faut garder toujours la mesure de ses propos. On est certes engagé dans une campagne électorale, mais sur ces sujets-là il faut (...) éviter de salir l'image de la France", a déclaré Stéphane Le Foll, numéro deux du PS, lors d'un point de presse au siège du parti.
"Le fait que Ségolène Royal soit aujourd'hui reçue en Israël comme elle l'est, par toutes les autorités israéliennes (..) est la meilleure réponse qui soit ", a souligné le député européen.
Ségolène Royal devait rencontrer dans l'après-midi le chef du Parti travailliste israélien Amir Peretz et le Premier ministre Ehud Olmert.
La candidate présidentielle socialiste s'est rendue dans la matinée à Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste.
A l'issue d'une visite d'environ une heure, elle a allumé la flamme du souvenir perpétuel, en mémoire des victimes de la Shoah. Elle a ensuite déposé une couronne de fleurs sur la dalle de béton recouvrant des cendres provenant des camps de concentration, à côté d'une couronne identique déposée dimanche par Françoise de Panafieu au nom de l'UMP Paris.
Ségolène Royal, qui n'a pas fait de déclaration à la presse, a écrit sur le livre d'or : "On est secoué au plus profond de soi et l'on partage l'insubmersible volonté d'Israël et la soif de justice. Ceux et celles qui sont revenus et qui ont reconstruit les racines, en portant malgré tout cela les forces de vie, sont les véritables héros de notre temps".
Attentive et recueillie, la candidate était accompagnée de l'ambassadeur d'Israël en France Dany Shek, du porte-parole du PS Julien Dray, et de plusieurs conseillers.
Après une rencontre informelle avec les journalistes à l'hôtel King David, elle doit s'entretenir avec Amir Peretz à la Knesset entre 16h et 17h (14h-15h GMT) et avec Ehud Olmert à 18h30 (16h30 GMT). La candidate tiendra une conférence de presse pour les journalistes israéliens à 20h (18h GMT).
Elle avait rencontré la veille le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Gaza et la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni à Jérusalem.
Ségolène Royal doit regagner la France mardi.
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JERUSALEM (Reuters) - Ségolène Royal achève lundi à Jérusalem une tournée au Proche-Orient génératrice en France d'une polémique suscitée par la rencontre au Liban de la dirigeante socialiste avec un responsable du Hezbollah.
Plusieurs responsables de la majorité ont critiqué cette rencontre et reproché à la candidate du PS à la présidentielle de ne pas avoir, selon eux, suffisamment réagi aux virulentes attaques de ce dirigeant du mouvement pro-iranien libanais contre les Etats-Unis et Israël.
"L'UMP considère que le voyage de Ségolène Royal a été mal préparé, qu'il est inutile pour la paix au Proche-orient et qu'il est dangereux pour la position défendue par la France", a déclaré lundi le porte-parole du parti au pouvoir, Luc Chatel.
François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, a jugé "choquantes les fautes" commises à ses yeux par Ségolène Royal, tandis que la député UMP Christine Boutin, qui a renoncé ce week-end à la candidature à la présidence pour se rallier à Nicolas Sarkozy, parlait de "bévue".
François Bayrou, candidat UDF au scrutin du printemps prochain, a de son côté qualifié de "voyage de campagne électorale", la visite de sa rivale socialiste.
"Les élus du Hezbollah ne sont pas tout à fait des élus qui professent les mêmes thèses démocratiques que les autres et donc il faut prendre avec gravité et responsabilité la situation du Liban aujourd'hui déchiré et dont le gouvernement est menacé", a-t-il ajouté.
Face à ces attaques, le Parti socialiste a dénoncé une polémique "risible, inacceptable, grossière et déplacée".
"L'IMAGE DE LA FRANCE"
"Quand il s'agit de l'image de la France, il faut garder toujours la mesure de ses propos. On est certes engagé dans une campagne électorale, mais sur ces sujets-là il faut (...) éviter de salir l'image de la France", a déclaré Stéphane Le Foll, numéro deux du PS, lors d'un point de presse au siège du parti.
"Le fait que Ségolène Royal soit aujourd'hui reçue en Israël comme elle l'est, par toutes les autorités israéliennes (..) est la meilleure réponse qui soit ", a souligné le député européen.
Ségolène Royal devait rencontrer dans l'après-midi le chef du Parti travailliste israélien Amir Peretz et le Premier ministre Ehud Olmert.
La candidate présidentielle socialiste s'est rendue dans la matinée à Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste.
A l'issue d'une visite d'environ une heure, elle a allumé la flamme du souvenir perpétuel, en mémoire des victimes de la Shoah. Elle a ensuite déposé une couronne de fleurs sur la dalle de béton recouvrant des cendres provenant des camps de concentration, à côté d'une couronne identique déposée dimanche par Françoise de Panafieu au nom de l'UMP Paris.
Ségolène Royal, qui n'a pas fait de déclaration à la presse, a écrit sur le livre d'or : "On est secoué au plus profond de soi et l'on partage l'insubmersible volonté d'Israël et la soif de justice. Ceux et celles qui sont revenus et qui ont reconstruit les racines, en portant malgré tout cela les forces de vie, sont les véritables héros de notre temps".
Attentive et recueillie, la candidate était accompagnée de l'ambassadeur d'Israël en France Dany Shek, du porte-parole du PS Julien Dray, et de plusieurs conseillers.
Après une rencontre informelle avec les journalistes à l'hôtel King David, elle doit s'entretenir avec Amir Peretz à la Knesset entre 16h et 17h (14h-15h GMT) et avec Ehud Olmert à 18h30 (16h30 GMT). La candidate tiendra une conférence de presse pour les journalistes israéliens à 20h (18h GMT).
Elle avait rencontré la veille le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Gaza et la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni à Jérusalem.
Ségolène Royal doit regagner la France mardi.
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