Le premier ministre canadien ; véritable soutien d'Israel
Harper présente ses rivaux comme des amis d'Israël lors des bons jours
Presse Canadienne (PC) Alexander Panetta
06/02/2007 22h36
Stephen Harper devant le Conseil canadien pour Israël.
© PhotoPC/Fred Chartrand
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Le premier ministre fédéral Stephen Harper a présenté ses rivaux politiques comme des amis d'Israël seulement quand tout va bien, et il a assuré qu'il continuerait d'appuyer l'État juif même s'il devait en payer le prix politique.
M. Harper a poursuivi aujourd'hui son offensive de charme afin de gagner à son Parti conservateur le soutien de la communauté juive. Dans son allocution prononcée devant le Conseil canadien pour Israël, le premier ministre n'a donné le nom d'aucun parti politique. Il a toutefois affirmé que les conservateurs, contrairement aux autres partis, appuyaient sans réserve la campagne militaire d'un mois menée l'été dernier par les Israéliens contre le Hezbollah au Liban.
M. Harper a rappelé qu'il y a une différence entre soutenir Israël quand cela convient et soutenir ce pays quand il en a vraiment besoin, ce que les conservateurs ont fait même lorsque cela n'était pas particulièrement bien vu. «Et ça, mes amis, c'est la seule chose qui compte vraiment», a-t-il déclaré.
M. Harper a été critiqué à maintes reprises au Canada pour avoir qualifié les bombardements israéliens de réponse «mesurée» à l'enlèvement de deux soldats de l'armée israélienne.
À la suite de ces enlèvements par des membres du Hezbollah, les représailles d'Israël ont fait plus de 1000 morts et causé la destruction d'un nombre élevé d'infrastructures au Liban.
«Une bataille entre un État démocratique et des groupes terroristes qui cherchent à détruire ce pays et son peuple ne comporte pas de zones grises», a déclaré le premier ministre, qui a dit espérer être témoin de la naissance d'un État démocratique palestinien.
«C'est une question de bien et de mal», a-t-il ajouté.
M. Harper a récemment accusé les libéraux de laisser tomber Israël et d'adopter des positions «anti-Israël», une affirmation qui a mis en colère ses adversaires politiques.
Les libéraux comptent habituellement sur un très fort soutien de la communauté juive, mais ils ont perdu l'appui de deux membres importants de cette communauté en raison de leurs appels en faveur de davantage de neutralité dans le cadre du conflit libanais.
Les gens d'affaires Heather Reisman et Gerry Schwartz -pendant longtemps associés aux libéraux- ont exprimé leur soutien à M. Harper.
Presse Canadienne (PC) Alexander Panetta
06/02/2007 22h36
Stephen Harper devant le Conseil canadien pour Israël.
© PhotoPC/Fred Chartrand
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Le premier ministre fédéral Stephen Harper a présenté ses rivaux politiques comme des amis d'Israël seulement quand tout va bien, et il a assuré qu'il continuerait d'appuyer l'État juif même s'il devait en payer le prix politique.
M. Harper a poursuivi aujourd'hui son offensive de charme afin de gagner à son Parti conservateur le soutien de la communauté juive. Dans son allocution prononcée devant le Conseil canadien pour Israël, le premier ministre n'a donné le nom d'aucun parti politique. Il a toutefois affirmé que les conservateurs, contrairement aux autres partis, appuyaient sans réserve la campagne militaire d'un mois menée l'été dernier par les Israéliens contre le Hezbollah au Liban.
M. Harper a rappelé qu'il y a une différence entre soutenir Israël quand cela convient et soutenir ce pays quand il en a vraiment besoin, ce que les conservateurs ont fait même lorsque cela n'était pas particulièrement bien vu. «Et ça, mes amis, c'est la seule chose qui compte vraiment», a-t-il déclaré.
M. Harper a été critiqué à maintes reprises au Canada pour avoir qualifié les bombardements israéliens de réponse «mesurée» à l'enlèvement de deux soldats de l'armée israélienne.
À la suite de ces enlèvements par des membres du Hezbollah, les représailles d'Israël ont fait plus de 1000 morts et causé la destruction d'un nombre élevé d'infrastructures au Liban.
«Une bataille entre un État démocratique et des groupes terroristes qui cherchent à détruire ce pays et son peuple ne comporte pas de zones grises», a déclaré le premier ministre, qui a dit espérer être témoin de la naissance d'un État démocratique palestinien.
«C'est une question de bien et de mal», a-t-il ajouté.
M. Harper a récemment accusé les libéraux de laisser tomber Israël et d'adopter des positions «anti-Israël», une affirmation qui a mis en colère ses adversaires politiques.
Les libéraux comptent habituellement sur un très fort soutien de la communauté juive, mais ils ont perdu l'appui de deux membres importants de cette communauté en raison de leurs appels en faveur de davantage de neutralité dans le cadre du conflit libanais.
Les gens d'affaires Heather Reisman et Gerry Schwartz -pendant longtemps associés aux libéraux- ont exprimé leur soutien à M. Harper.
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