VERBATIM DE L'ENTRETIEN DE CHIRAC SUR L'IRAN
Verbatim de l’interview de Jacques Chirac sur l’Iran
chiracNouvelobs.com, 1 février - Extraits de l'interview du lundi 29 janvier - Les extraits consacrés à l’Iran de la première interview de Jacques Chirac à l’Elysée enregistrée par Le Nouvel Observateur, l’International Herald Tribune et le New York Times, le lundi 29 janvier 2007.Elaine Sciolino, New York Times - Monsieur le Président, vous avez parlé tout à l’heure en ce qui concerne l’énergie nucléaire. Quelles sont les possibilités de l’énergie nucléaire dans l’avenir, surtout pour les pays émergents – un pays comme l’Iran par exemple ? Veuillez m’excuser, l’Iran…Jacques Chirac - … est votre spécialité. Il n’y a pas de problème. Je dois dire qu’il y a d’abord deux problèmes différents : c’est l’électronucléaire et le nucléaire militaire. Ce qui nous inquiète en Iran, ce n’est pas l’électronucléaire, c’est le nucléaire miliaire, l’enrichissement de l’uranium. C’est ça qui nous inquiète. C’est le refus de l’Iran d’accepter les contraintes de l’Jacques Chirac - Ce n’est pas tout à fait le sujet de notre… bon. J’ai pour le Liban les sentiments que vous connaissez. Je ne suis pas suspect… heu… Si nous avons… Comment peut-on faire, en réalité – c’est la question – pour imposer des contraintes suffisamment fortes à l’Iran ? Alors, c’est difficile. Il faudrait savoir ce que l’Iran peut supporter ou non. L’Iran (et je parle devant une spécialiste) a un régime qui est tout de même un peu fragile. Un peu fragile. Et… vu les dernières élections, on trouvait en particulier que le président n’avait pas toute l’autorité qu’on pouvait escompter.Ce régime un peu fragile a peur. A peur de quoi ? A peur d’être contesté. Qu’est-ce qu’il veut ? Il veut maintenir le régime des mollahs. Il faut qu’il ne soit pas contesté ou menacé par la communauté internationale. Et la communauté internationale, c’est qui ? C’est les Etats-Unis. Alors quelle est la part, dans la réaction de l’Iran, quelle est la part de désir d’avoir la maîtrise du nucléaire militaire et le désir d’avoir la reconnaissance de la communauté internationale, et notamment des Etats-Unis, de façon à éviter de mauvaises surprises susceptibles, à un moment ou à un autre, de déstabiliser le régime des mollahs ? C’est une question difficile, parce que les chiites sont des gens très particuliers. Oui… il (N.D.L.R. Jérôme Bonnafont, porte-parole de l’Elysée) me dit qu’il faut en revenir à l’environnement… Les chiites sont des gens très particuliers. Les chiites, depuis l’origine, sont des gens qui ont une culture de minoritaires. Ce sont des minoritaires, ils une culture de minoritaires. Et ça, quand ça dure plus de mille ans, ça forme… Et ils n’oa n rac/u/pea'0u.,/a.eijq nvur Commenter (0 commentaire(s))
chiracNouvelobs.com, 1 février - Extraits de l'interview du lundi 29 janvier - Les extraits consacrés à l’Iran de la première interview de Jacques Chirac à l’Elysée enregistrée par Le Nouvel Observateur, l’International Herald Tribune et le New York Times, le lundi 29 janvier 2007.Elaine Sciolino, New York Times - Monsieur le Président, vous avez parlé tout à l’heure en ce qui concerne l’énergie nucléaire. Quelles sont les possibilités de l’énergie nucléaire dans l’avenir, surtout pour les pays émergents – un pays comme l’Iran par exemple ? Veuillez m’excuser, l’Iran…Jacques Chirac - … est votre spécialité. Il n’y a pas de problème. Je dois dire qu’il y a d’abord deux problèmes différents : c’est l’électronucléaire et le nucléaire militaire. Ce qui nous inquiète en Iran, ce n’est pas l’électronucléaire, c’est le nucléaire miliaire, l’enrichissement de l’uranium. C’est ça qui nous inquiète. C’est le refus de l’Iran d’accepter les contraintes de l’Jacques Chirac - Ce n’est pas tout à fait le sujet de notre… bon. J’ai pour le Liban les sentiments que vous connaissez. Je ne suis pas suspect… heu… Si nous avons… Comment peut-on faire, en réalité – c’est la question – pour imposer des contraintes suffisamment fortes à l’Iran ? Alors, c’est difficile. Il faudrait savoir ce que l’Iran peut supporter ou non. L’Iran (et je parle devant une spécialiste) a un régime qui est tout de même un peu fragile. Un peu fragile. Et… vu les dernières élections, on trouvait en particulier que le président n’avait pas toute l’autorité qu’on pouvait escompter.Ce régime un peu fragile a peur. A peur de quoi ? A peur d’être contesté. Qu’est-ce qu’il veut ? Il veut maintenir le régime des mollahs. Il faut qu’il ne soit pas contesté ou menacé par la communauté internationale. Et la communauté internationale, c’est qui ? C’est les Etats-Unis. Alors quelle est la part, dans la réaction de l’Iran, quelle est la part de désir d’avoir la maîtrise du nucléaire militaire et le désir d’avoir la reconnaissance de la communauté internationale, et notamment des Etats-Unis, de façon à éviter de mauvaises surprises susceptibles, à un moment ou à un autre, de déstabiliser le régime des mollahs ? C’est une question difficile, parce que les chiites sont des gens très particuliers. Oui… il (N.D.L.R. Jérôme Bonnafont, porte-parole de l’Elysée) me dit qu’il faut en revenir à l’environnement… Les chiites sont des gens très particuliers. Les chiites, depuis l’origine, sont des gens qui ont une culture de minoritaires. Ce sont des minoritaires, ils une culture de minoritaires. Et ça, quand ça dure plus de mille ans, ça forme… Et ils n’oa n rac/u/pea'0u.,/a.eijq nvur Commenter (0 commentaire(s))
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