Thursday, February 01, 2007

QUAND CHIRAC RECTIFIE CHIRAC... INCROYABLE

Iran : quand Chirac rectifie Chirac
NOUVELOBS.COM 01.02.2007 09:59
23 réactions

"Où l’Iran enverrait-il cette bombe ? Sur Israël ? Elle n’aura pas fait 200 m dans l’atmosphère que Téhéran sera rasée.", déclare lunsi le chef de l'Etat lundi au Nouvel Obs. Avant, le lendemain, de rectifier: "C’était un raccourci schématique, extrêmement schématique. Plus encore, c’est une formule que je retire."

(c) Reuters
Au cours d'une interview accordée lundi dernier 29 janvier au Nouvel Observateur, à l’InternationalHerald Tribune et au New York Times sur la question écologique, puis d’une seconde rencontre le lendemain mardi, le chef de l’Etat a évoqué les ambitions nucléaires de l’Iran.
Alors qu’il plaide depuis longtemps pour une solution qui passe d’abord par le dialogue avec les autorités iraniennes, il avait ces dernières semaines durci le ton, semble-t-il, sous la pression des Etats-Unis. Son principal souci, dit-il, c’est d’éviter "la prolifération" et de voir les sanctions appliquées. Ce qui nous inquiète, précise-t-il, "c’est le refus de l'Iran d'accepter les contraintes de l'AIEA (Agence internationale de l’Energie atomique) et donc d'arrêter d'enrichir l'uranium. C’est dangereux, très dangereux". Sur cela, estime-t-il, "il faut faire très attention". Interrogé lundi 29 janvier, le chef de l’Etat notait que ce n’était pas tant le fait de posséder "une bombe nucléaire" qui serait "dangereux" – "une, peut-être une deuxième un peu plus tard, (…) qui ne lui servira à rien"… "Où l’Iran enverrait-il cette bombe ? Sur Israël ? Elle n’aura pas fait 200 mètres dans l’atmosphère que Téhéran sera rasée."

Un raccourci schématique

Mardi, le président a jugé nécessaire de revenir sur ces propos. "C’était, disait-il, un raccourci schématique, extrêmement schématique. Plus encore, a-t-il ajouté, c’est une formule que je retire."
En revanche Jacques Chirac maintient que "si l’Iran possédait une bombe nucléaire et si elle était lancée, elle serait immédiatement détruite avant de quitter le ciel iranien. Il y aurait inévitablement des mesures de rétorsion et de coercition. C’est tout le système de la dissuasion nucléaire".
Ce "qui est très dangereux, martèle Chirac, c’est la prolifération".
Lundi, lors du premier entretien, le président jugeait "très tentant pour d’autres pays qui ont de gros moyens financiers dans cette région de se dire “eh bien, nous aussi on va se préparer au nucléaire militaire, on va aider d’autres à le faire”. Pourquoi l’Arabie Saoudite ne le ferait-elle pas à son tour ? Pourquoi n’aiderait-elle pas l’Egypte à le faire également ?".
Mardi, le président tenait à préciser que, en disant cela, il ne souhaitait pas pointer du doigt tel pays plutôt que tel autre. "D’autant qu’aucun de ce ces pays n’a manifesté la moindre volonté dans ce sens." Il prenait cependant toujours très au sérieux "une course aux armements dans la région au sens large
".

Une culture de minoritaires

Jacques Chirac se montre toujours soucieux de ne pas rompre le dialogue, pour éviter des représailles sur Israël. Et sur le Liban, pour lequel, dit-il, "j’ai les sentiments que vous connaissez" et où sont déployés 1.650 casques bleus français au sein de la Finul. Comment faire "pour imposer des contraintes suffisamment fortes à l’Iran" sans risquer le pire ? s’interroge-t-il. Il faut, selon lui, "savoir ce que l’Iran peut supporter ou non" et éviter d’humilier un pouvoir iranien qu’il qualifie de "fragile" – "Les dernières élections ont prouvé en particulier que le président (iranien) n’avait pas toute l’autorité" –, un pouvoir dont il souligne l’attachement à "maintenir le régime des mollahs". Chirac s’interroge: "Quelle est [pour le régime iranien] la part qui l’emporte entre son désir d’avoir la maîtrise du nucléaire militaire et celui d’obtenir la reconnaissance de la communauté internationale, notamment celle des Etats-Unis ? Question difficile parce que les chiites ont depuis l’origine une culture de minoritaires et cela forge un tempérament particulier." Pour le président de la République, ce régime qui "veut se maintenir" ne doit être ni "contesté" ni "menacé par la communauté internationale, notamment les Etats-Unis". Mais il rappelle qu’il avait refusé de rencontrer le président Ahmadinejad à New York en raison de ses "propos totalement inacceptables sur la Shoah et Israël".





Iran : Chirac a manqué de Bravitude01.02.2007
Interrogé lundi 29 janvier, Jacques Chirac avait déclaré qu’une bombe nucléaire ne servirait à rien à l’Iran… « Où l’Iran enverrait-il cette bombe ? Sur Israël ? Elle n’aura pas fait 200 mètres dans l’atmosphère que Téhéran sera rasée. »
Mardi, le président a jugé nécessaire de revenir sur ces propos qui allaient mettre en péril les intérêts Français en Iran. « C’était, disait-il, un raccourci schématique, extrêmement schématique. Plus encore, a-t-il ajouté, c’est une formule que je retire. »
En revanche, Jacques Chirac maintient que « si l’Iran possédait une bombe nucléaire et si elle était lancée, elle serait immédiatement détruite avant de quitter le ciel iranien. Il y aurait inévitablement des mesures de rétorsion et de coercition. C’est tout le système de la dissuasion nucléaire ».
Le président n’a cependant pas précisé qui serait à l’origine de cette mesure de rétorsion. Nous tenons également à ajouter le propos de la bombe nucléaire des mollahs est de neutraliser le système de la dissuasion nucléaire !
WWW.IRAN-RESIST.ORG

0 Comments:

Post a Comment

<< Home