ROME RENONCE A SANCTIONNER LE NEGATIONNISME
Rome renonceà pénaliser le négationnisme
NOUVELOBS.COM 28.01.2007 08:25
4 réactions
Le gouvernement italien durcit les sanctions d'incitation à la haine raciale et les discriminations mais refuse de faire du négationnisme un délit.
le président du conseil italien Romano Prodi(c) Reuters
Le gouvernement italien a finalement renoncé à faire du négationnisme un délit, un projet qui avait suscité de nombreuses critiques, préférant sanctionner plus durement l'incitation à la haine raciale et les discriminations, selon le texte du projet de loi publié vendredi 26 janvier.
Le projet de loi a été approuvé jeudi soir par le conseil des ministres. Il stipule que la diffusion d'idées fondées "sur la supériorité et la haine raciales ou ethniques" sera sanctionnée d'une peine maximum de 3 ans de prison. Ainsi ce texte supprime une disposition précédente votée début 2006 par le gouvernement de droite de Silvio Berlusconi qui prévoyait une amende de 6.000 euros en mesure alternative à la prison.
Les actes de discrimination basés sur des motifs raciaux, ethniques, nationaux, religieux ou sexuels ou l'incitation à commettre de tels actes sera punie d'une peine de 6 mois à 4 ans de prison.
Le projet de loi prévoit également la création d'un "Observatoire sur l'antisémitisme" auprès du chef du gouvernement. Le texte de loi doit encore être adopté par le Parlement. "Une vérité d'Etat"
Le 19 janvier, le ministre de la Justice, Clemente Mastella, avait annoncé avoir l'intention de faire du négationnisme de l'Holocauste un délit puni de prison. Ces propos avaient soulevés de nombreuses réactions. Quelque 200 historiens de droite comme de gauche s'étaient opposés à cette proposition dans un manifeste au nom de "la liberté des recherches historiques", craignant qu'"établir une vérité d'Etat délégitime la vérité historique".
Le projet avait aussi suscité des remous jusqu'au sein de la communauté juive italienne. Certains de ses représentants avaient rappelé que les juifs italiens avaient fait l'objet dans le passé de "lois spéciales" et qu'ils n'en voulaient plus, une allusion aux lois raciales adoptées en 1938 par le régime fasciste de Benito Mussolini.
NOUVELOBS.COM 28.01.2007 08:25
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Le gouvernement italien durcit les sanctions d'incitation à la haine raciale et les discriminations mais refuse de faire du négationnisme un délit.
le président du conseil italien Romano Prodi(c) Reuters
Le gouvernement italien a finalement renoncé à faire du négationnisme un délit, un projet qui avait suscité de nombreuses critiques, préférant sanctionner plus durement l'incitation à la haine raciale et les discriminations, selon le texte du projet de loi publié vendredi 26 janvier.
Le projet de loi a été approuvé jeudi soir par le conseil des ministres. Il stipule que la diffusion d'idées fondées "sur la supériorité et la haine raciales ou ethniques" sera sanctionnée d'une peine maximum de 3 ans de prison. Ainsi ce texte supprime une disposition précédente votée début 2006 par le gouvernement de droite de Silvio Berlusconi qui prévoyait une amende de 6.000 euros en mesure alternative à la prison.
Les actes de discrimination basés sur des motifs raciaux, ethniques, nationaux, religieux ou sexuels ou l'incitation à commettre de tels actes sera punie d'une peine de 6 mois à 4 ans de prison.
Le projet de loi prévoit également la création d'un "Observatoire sur l'antisémitisme" auprès du chef du gouvernement. Le texte de loi doit encore être adopté par le Parlement. "Une vérité d'Etat"
Le 19 janvier, le ministre de la Justice, Clemente Mastella, avait annoncé avoir l'intention de faire du négationnisme de l'Holocauste un délit puni de prison. Ces propos avaient soulevés de nombreuses réactions. Quelque 200 historiens de droite comme de gauche s'étaient opposés à cette proposition dans un manifeste au nom de "la liberté des recherches historiques", craignant qu'"établir une vérité d'Etat délégitime la vérité historique".
Le projet avait aussi suscité des remous jusqu'au sein de la communauté juive italienne. Certains de ses représentants avaient rappelé que les juifs italiens avaient fait l'objet dans le passé de "lois spéciales" et qu'ils n'en voulaient plus, une allusion aux lois raciales adoptées en 1938 par le régime fasciste de Benito Mussolini.
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