TARIQ RAMADAN/ MARGERIE:MORVAN.....
Communiqué UPJF : Renvoi du Recteur de l’Académie de Lyon
L’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France est indignée par les motifs qui ont justifié le renvoi du Recteur de l’Académie de Lyon.
En effet, M. Gilles Morvan paye aujourd’hui sa légitime et opportune opposition, à l’ouverture d’un établissement scolaire musulman en dehors de tout contrat avec l’Etat, laissant ainsi le champ libre à certains fanatiques et extrémistes religieux pour étendre leur influence sur de jeunes étudiants.
L’UPJF s’interroge également sur la pertinence de ce renvoi et se demande si M. Morvan ne paye pas également le prix de son attitude exemplaire à l’encontre de Bruno Gollnisch, professeur à l’Université Lyon III, sanctionné suite à ses déclarations nauséabondes sur la Shoah.
Par ses prises de position claires et courageuses, M. Morvan a fait honneur à sa fonction et il est regrettable que le Ministère de l’Education Nationale se soit retranché derrière de pseudo manquements à « l’obligation de réserve » pour procéder à l’éviction de l’un de ses éléments les plus courageux.
Claude Barouch
Président
Le patron de Total interdit de voir l'ex-président iranien
Le directeur général de Total, Christophe de Margerie, mis en examen le 22 mars pour "corruption" dans une affaire liée à un marché en Iran, a l'interdiction dans son contrôle judiciaire de rencontrer l'ex-président iranien Ali Akbar Hachémi Rafsandjani et son fils.
Un peu plus de trois mois après avoir été saisi de cette enquête, le magistrat financier a mis en examen le directeur général du groupe pétrolier pour "corruption d'agents publics étrangers et abus de biens sociaux". Le juge Courroye n'a pas suivi la position du parquet de Paris qui demandait l'absence de contrôle judiciaire pour Christophe de Margerie. Outre les Rafsandjani, le dirigeant a l'interdiction de rencontrer plusieurs autres personnalités iraniennes. Toutefois, ce contrôle judiciaire ne l'empêche pas d'exercer normalement ses fonctions de directeur général de Total. Le nom du fils de l'ancien président iranien Mehdi Hachémi Rafsandjani est apparu dans la procédure via le témoignage dans une enquête norvégienne sur la compagnie nationale pétrolière Statoil, qui indique qu'un système de corruption était organisé autour de celui-ci.
La justice soupçonne Total et Christophe de Margerie qui était à l'époque des faits responsable pour la compagnie française du Moyen-Orient, d'avoir bénéficié de ce système de corruption. Le contrat visé par le juge a été conclu en 1997 avec la société pétrolière nationale iranienne NIOC et concernait l'exploitation, par une joint-venture réunissant Total, le russe Gazprom, et le malaisien Petronas, d'une partie du champ gazier off-shore de South Pars au large de l'Iran.
Tariq Ramadan interpellé en France
Tariq Ramadan a été interpellé à l'aéroport parisien de Roissy le 12 mars, pour avoir insulté des fonctionnaires de police. Il a passé une nuit au commissariat. «Dans une cellule pourrie», dit-il. Le Figaro a révélé qu'en transit pour Londres à Roissy, il a emprunté un chemin non autorisé, ce que lui a fait remarquer une fonctionnaire de police. Tariq Ramadan l'a alors insultée à deux reprises. La jeune femme a porté plainte. Interpellé et placé en garde à vue, l'homme est poursuivi pour «outrage». Il est convoqué le 6 avril par le Parquet de Bobigny.
Joint par téléphone, Tariq Ramadan raconte sa version de l'histoire. «J'arrivais de Mulhouse avec 35 minutes de retard. Il me restait 3 minutes pour attraper le vol pour Londres. Très fatigué après un week-end chargé, je courais d'un terminal à l'autre. A un endroit, on doit présenter sa carte d'embarquement pour entrer dans une zone, hors Schengen. Je n'avais que mon passeport. Mais l'employé m'a quand même fait passer. Puis une dame m'a barré la route. Je lui ai expliqué la situation, que je n'avais que 2 minutes pour prendre mon avion, mais elle m'a montré la file à suivre. En ajoutant «la loi c'est la loi», avec un sourire sournois. C'est le sourire qui m'a énervé.» «Je suis passé, elle m'a couru après. Et là, je lui ai dit: «Vous êtes conne, Madame.» Un collègue est arrivé, je lui ai redit qu'il s'agissait d'une erreur de leur part. Il m'a affirmé que non et que j'allais rater mon avion. Excédé, j'ai lâché: «Vous êtes vraiment deux connards.» Je n'aurais pas dû. Ce sont deux mots malvenus. Mais ce que j'ai pu entendre après! Un policier m'a poussé dans la voiture brutalement puis m'a insulté: «Je m'en bats les c ... et je t'emm ... » J'ai passé la nuit dans une cellule pourrie pour un excès de zèle inutile. C'est une expérience qui rappelle qu'on n'est jamais à l'abri de rien.»
L’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France est indignée par les motifs qui ont justifié le renvoi du Recteur de l’Académie de Lyon.
En effet, M. Gilles Morvan paye aujourd’hui sa légitime et opportune opposition, à l’ouverture d’un établissement scolaire musulman en dehors de tout contrat avec l’Etat, laissant ainsi le champ libre à certains fanatiques et extrémistes religieux pour étendre leur influence sur de jeunes étudiants.
L’UPJF s’interroge également sur la pertinence de ce renvoi et se demande si M. Morvan ne paye pas également le prix de son attitude exemplaire à l’encontre de Bruno Gollnisch, professeur à l’Université Lyon III, sanctionné suite à ses déclarations nauséabondes sur la Shoah.
Par ses prises de position claires et courageuses, M. Morvan a fait honneur à sa fonction et il est regrettable que le Ministère de l’Education Nationale se soit retranché derrière de pseudo manquements à « l’obligation de réserve » pour procéder à l’éviction de l’un de ses éléments les plus courageux.
Claude Barouch
Président
Le patron de Total interdit de voir l'ex-président iranien
Le directeur général de Total, Christophe de Margerie, mis en examen le 22 mars pour "corruption" dans une affaire liée à un marché en Iran, a l'interdiction dans son contrôle judiciaire de rencontrer l'ex-président iranien Ali Akbar Hachémi Rafsandjani et son fils.
Un peu plus de trois mois après avoir été saisi de cette enquête, le magistrat financier a mis en examen le directeur général du groupe pétrolier pour "corruption d'agents publics étrangers et abus de biens sociaux". Le juge Courroye n'a pas suivi la position du parquet de Paris qui demandait l'absence de contrôle judiciaire pour Christophe de Margerie. Outre les Rafsandjani, le dirigeant a l'interdiction de rencontrer plusieurs autres personnalités iraniennes. Toutefois, ce contrôle judiciaire ne l'empêche pas d'exercer normalement ses fonctions de directeur général de Total. Le nom du fils de l'ancien président iranien Mehdi Hachémi Rafsandjani est apparu dans la procédure via le témoignage dans une enquête norvégienne sur la compagnie nationale pétrolière Statoil, qui indique qu'un système de corruption était organisé autour de celui-ci.
La justice soupçonne Total et Christophe de Margerie qui était à l'époque des faits responsable pour la compagnie française du Moyen-Orient, d'avoir bénéficié de ce système de corruption. Le contrat visé par le juge a été conclu en 1997 avec la société pétrolière nationale iranienne NIOC et concernait l'exploitation, par une joint-venture réunissant Total, le russe Gazprom, et le malaisien Petronas, d'une partie du champ gazier off-shore de South Pars au large de l'Iran.
Tariq Ramadan interpellé en France
Tariq Ramadan a été interpellé à l'aéroport parisien de Roissy le 12 mars, pour avoir insulté des fonctionnaires de police. Il a passé une nuit au commissariat. «Dans une cellule pourrie», dit-il. Le Figaro a révélé qu'en transit pour Londres à Roissy, il a emprunté un chemin non autorisé, ce que lui a fait remarquer une fonctionnaire de police. Tariq Ramadan l'a alors insultée à deux reprises. La jeune femme a porté plainte. Interpellé et placé en garde à vue, l'homme est poursuivi pour «outrage». Il est convoqué le 6 avril par le Parquet de Bobigny.
Joint par téléphone, Tariq Ramadan raconte sa version de l'histoire. «J'arrivais de Mulhouse avec 35 minutes de retard. Il me restait 3 minutes pour attraper le vol pour Londres. Très fatigué après un week-end chargé, je courais d'un terminal à l'autre. A un endroit, on doit présenter sa carte d'embarquement pour entrer dans une zone, hors Schengen. Je n'avais que mon passeport. Mais l'employé m'a quand même fait passer. Puis une dame m'a barré la route. Je lui ai expliqué la situation, que je n'avais que 2 minutes pour prendre mon avion, mais elle m'a montré la file à suivre. En ajoutant «la loi c'est la loi», avec un sourire sournois. C'est le sourire qui m'a énervé.» «Je suis passé, elle m'a couru après. Et là, je lui ai dit: «Vous êtes conne, Madame.» Un collègue est arrivé, je lui ai redit qu'il s'agissait d'une erreur de leur part. Il m'a affirmé que non et que j'allais rater mon avion. Excédé, j'ai lâché: «Vous êtes vraiment deux connards.» Je n'aurais pas dû. Ce sont deux mots malvenus. Mais ce que j'ai pu entendre après! Un policier m'a poussé dans la voiture brutalement puis m'a insulté: «Je m'en bats les c ... et je t'emm ... » J'ai passé la nuit dans une cellule pourrie pour un excès de zèle inutile. C'est une expérience qui rappelle qu'on n'est jamais à l'abri de rien.»
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