Friday, February 22, 2008

Encore une histoire de « colons »

Décidément, le quotidien parisien « Le Monde » ne veut pas faire mentir sa réputation d’organe officieux du nationalisme palestinien. C’est ainsi que son numéro du jeudi 21 février consacre deux grandes colonnes à dénoncer les exploits odieux des « colons ». Et quel est leur crime le dernier en date ?

Eh bien voilà, mesdames et messieurs, ces abominables colons sionistes, dans leur délire visant à établir la présence juive plusieurs fois millénaire à Jérusalem, et donc la légitimité de leur retour, utilisent l’archéologie.

Vous imaginez ? L’archéologie, ils se servent même de l’archéologie.

Si encore ils envoyaient des femmes juives faibles d’esprit se faire exploser dans les quartiers arabes de la capitale du roi David et de Salomon, on pourrait encore comprendre, ce serait la preuve d’un véritable désespoir, mais l’archéologie ?

Ils investiguent, font appel à l’histoire et à ses traces physiques.

"Ces travaux d’excavation menacent nos maisons… (Ils ont) favorisé l’intrusion de familles juives dans cette zone jusqu’alors peuplée exclusivement de Palestiniens. (…) en l’espace d’une vingtaine d’année, moyennant harcèlement juridique, falsification de documents et –écoutez bien bonnes gens, écoutez bien et observez l’ignominie de ces gens- et le recrutement de collaborateurs (des méchants Palestiniens traîtres qui acceptent de vendre leur maisons à un Juif ou à plusieurs d’entre eux), Eldad a réussi à s’emparer de plus de cent cinquante habitations au cœur de Silwan (l’ancienne Siloé biblique)".

Une question : s’emparer comment ? Ces maisons n’ont pas été vendues et achetées ? Elles ont été prises à force armée ?

Si, vendues, semble t’il, mais par des Arabes vendus à des Juifs colons.

Vous rendez vous compte ? Elle est belle la « Palestine laïque et démocratique » des portes parole officieux du nationalisme palestinien.

A suivre leur raisonnement tortueux, elle doit être « Judenrein » la Palestine !

C’est d’ailleurs ce que ne cesse de rappeler Ahmadinejad qui a reçu récemment deux journalistes du même « Monde ». Y aurait pas comme un rapport ? (lire Ahmadinejad et son faire-valoir de Michel Gurfinkiel, ndlr Primo)

Le métro parisien sillonne sous Paris depuis plus d’un siècle, cela n’a jamais fait crouler un immeuble, mais là, attention ! Ces sionistes sont de tels répugnants personnages qu’on peut s’attendre à tout.

Ils ont imaginé un tunnel « qui mène juste en dessous de la mosquée Al Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, distante d’environ cinq cent mètres ».

Le correspondant du Monde nous rappelle au passage, qu’il en a fallu bien moins pour déclencher de précédentes émeutes.

Il aurait pu aussi rappeler, qu’en 1929, l’ami et allié militaire d’Adolphe Hitler, le grand Mufti de Jérusalem fit distribuer des cartes postales truquées.

Elles montraient la mosquée d’Omar avec le drapeau sioniste flottant au sommet. Cette criminelle machination permit à Husseini de provoquer les pogromes d’août 1929, accompagné de sauvages massacres de gens inoffensifs à Hébron, Safed et Jérusalem, ville majoritairement juive jusqu’en 1948 quand la Jordanie l’annexa et expulsa ses habitants Juifs.

On peut s’interroger. Que cherche le quotidien « Le Monde », sinon fournir une caution morale aux futures bombes humaines, en nous chantant l’air bien connu : ils l’ont bien cherché ?

Alain Rubin © Primo, 22 Février 2008


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Société
L’ex-chef du GUD, agrégé de droit, trouble l’université
VÉRONIQUE SOULÉ
QUOTIDIEN : samedi 23 février 2008
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Jamais les résultats d’un concours de l’enseignement supérieur n’avaient provoqué un tel séisme. Le 9 février, Benoît Fleury, l’ex-chef du GUD, violent groupuscule d’extrême droite, a été reçu major de l’agrégation en histoire du droit, le propulsant dans le cénacle universitaire. Passé le choc, la mobilisation s’organise. Fait rare, dans une déclaration publique, douze professeurs de droit s’inquiètent pour «le rayonnement» de leur discipline, tandis qu’à Poitiers, où il devrait être nommé, des étudiants lancent une pétition contre sa venue.
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* «Attachés à leur discipline et à son rayonnement...»



Benoît Fleury, 31 ans, s’est fait connaître comme patron du GUD (Groupe union défense ou droit, selon les versions) de 1995 à 2000 à Assas, haut lieu de l’extrême droite universitaire à Paris. Créé en 1968 et dissout au début des années 2000, le GUD est un mouvement ouvertement raciste et antisémite redouté pour sa violence.

«Lord» - le surnom de Fleury - revendique alors haut et fort sa fibre «fasciste, au sens italien du terme» et son admiration pour le national-socialiste belge Léon Degrelle, dans l’Echo des Savanes en 1999. Surtout il aime la baston. Il est à plusieurs reprises exclu d’Assas pour agressions, injures racistes, manifestations antisémites, etc. En 1998, il écope de trois mois de prison pour avoir attaqué d’autres militants d’extrême droite.

Amnistiées. Mais depuis le début des années 2000, il semble s’être rangé, après une ultime bataille, perdue, pour obtenir une bourse et un poste à Assas. Il a fait une thèse sur L’abdication dans le droit public européen de l’époque moderne, sous la direction de Jean-Marie Carbasse, un universitaire respecté et classé à droite. Il est devenu chargé de travaux dirigés à Rouen, puis maître de conférences à Montpellier-I. Ses condamnations ont par ailleurs été amnistiées, lui permettant de présenter un casier judiciaire vierge à l’agrégation d’histoire du droit, un concours qui se déroule tous les deux ans.

Mais pour les étudiants de Poitiers, une université très engagée durant la lutte contre le contrat première embauche et, l’an dernier, contre la loi sur l’autonomie des universités, le passé pèse trop lourd. «Il incarne une droite extrême et nauséabonde», écrit la pétition qui circule sur le Net (www.poitiersditnon.fr), «l’Université de Poitiers et son UFR [ faculté, ndlr ] de droit, le plus vieux de France, tiennent à garder leur honneur et leurs valeurs humanistes et républicaines.»

Prudents, les douze professeurs d’université (1) qui ont signé une déclaration (voir Libération.fr) soulignent qu’ils ne remettent nullement en cause le jury du concours qui a décerné la première place à Fleury. Mais ils rappellent que la loi «réprime les actes et discours racistes, antisémites et négationnistes et que les enseignants d’une discipline à la fois historique et juridique doivent se sentir particulièrement responsables du respect des dispositions destinées à protéger la dignité humaine contre la haine et le mensonge». Ce qui inquiète le plus est le silence de Benoît Fleury, que Libération a cherché à joindre. Les sites d’extrême droite ont salué sa réussite à l’agrégation, comme s’il restait l’un des leurs. Lui-même ne s’est jamais dédit. En 2005, il contestait encore auprès du Conseil d’Etat - qui l’a débouté - le refus de la présidence d’Assas de lui décerner une allocation de recherches.

Veto. «Nous ne deviendrons pas un deuxième Lyon [Lyon-III fut un bastion universitaire du révisionnisme, ndlr] , assurent les étudiants de Poitiers. Lundi, la question doit être évoquée lors d’un conseil d’administration. Le représentant étudiant, Stéphane Séjourné, va demander au président de s’opposer à la nomination de Fleury. «La nouvelle loi nous donne bien un droit de veto, mais pas sur les postes des agrégés du supérieur comme lui», explique le président Jean-Pierre Gesson. «Nous aurions préféré qu’il aille ailleurs», poursuit-il, allusion au fait que Fleury avait d’abord songé à Nîmes, et aux tensions au sein de son université, «mais je ne peux rien faire si ce n’est rappeler que nous avons des règles et qu’en cas de dérapage, je recourrai au conseil de discipline». Fleury devrait être reçu jeudi par le doyen de la fac de droit, s’il ne s’est pas découragé d’ici là.

(1) P. Arabeyre, J-M. Augustin, M. Bouvet, C. Bruschi, D. Deroussin, N. Dockes, F. Garnier, E. Gasparini, J-L. Halperin, C. Lauranson-Rosaz, C. Leveleux-Teixeira, J. Poumarede.

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Shoah: 10.000 signatures contre Sarkozy
Un appel lancé hier dans le Nouvel Observateur pour demander au président Sarkozy de "purement et simplement renoncer" à "confier" aux enfants de CM2 la mémoire d'un enfant juif de France victime du génocide nazi a recueilli 10.000 signatures, a annoncé aujourd'hui l'hebdomadaire.

Dans cet appel, les signataires, parmi lesquels le philosophe Régis Debray, l'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors ou le sociologue Alain Touraine, invoquent "une urgence citoyenne".

"Nous adjurons le président de la République de revenir sans attendre sur une proposition qu'il a cru devoir faire dans un lieu déjà communautaire et juif", affirment-ils, en référence à son discours lors du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) le 13 février.

Les auteurs se refusent à discuter les motivations de cette proposition. "Mais nous en voyons déjà les effets et ils sont catastrophiques. Ils divisent les communautés y compris, et peut-être plus encore que les autres, la communauté juive. Ils suscitent déjà une sordide compétition des victimes, ils empoisonnent toutes les ambitions pédagogiques des professeurs et ils sont désavoués par tous les pédiatres et les psychanalystes", dit le texte. "Il faut purement et simplement renoncer à cette proposition", concluent les signataires.

Source : AFP





















"punition collective" aux habitants de Gaza.
22 février 2008 - israelinfos.net

Les députés ont fait part de leur "inquiétude face à la crise humanitaire et politique" dans les territoires autonomes, tout en exprimant leur "vive sympathie" aux populations civiles touchées par la violence à Gaza et dans le Sud d’Israël.

Lire l’ensemble de la revue de presse de "israelinfos.net"

Le communiqué, publié dans la journée de jeudi, qualifie notamment Israël de "puissance occupante", exige "la fin du blocus", et demande à l’Etat hébreu de "renoncer à toute action militaire mettant en danger la vie des civils". Les parlementaires européens de Strasbourg, qui insistent sur la nécessité de "cesser les exécutions extrajudiciaires ciblées", ont également appelé le Hamas à "empêcher" les tirs de roquettes des milices palestiniennes vers le territoire israéli














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21.02.2008 - 16:56
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Tollé en Egypte contre l'invitation d'Israël au salon du livre à Paris

Capture d'écran du site internet du salon du livre 2008
Capture d'écran du site internet du salon du livre 2008
(AFP)

Une quinzaine de syndicats égyptiens, des écrivains aux médecins, se sont ligués jeudi contre le choix d'Israël comme "invité d'honneur" au Salon du livre de Paris, à la mi-mars.

"Ce choix est inacceptable alors qu'Israël se livre comme jamais aux violations des droits de l'Homme", a déclaré à l'AFP Mohamed Salmawy, président de l'Union des écrivains égyptiens et de l'Union des écrivains arabes.

Une délégation de ces syndicats va remettre une note de protestation dimanche à l'ambassadeur de France, Philippe Coste, a indiqué M. Salmawy, également rédacteur en chef du magazine francophone al-Ahram Hebdo.

"Nous sommes très déçus, et surtout parce que cela se passe en France qui a toujours eu une politique plus objective et de défense des droits de l'Homme", a-t-il dit sans exclure une décision ultérieure de boycottage.

L'Union des écrivains égyptiens se réunira samedi pour examiner un tel appel. L'Union des écrivains arabes, qui a son siège au Caire, aura à se prononcer suivant les recommandations des fédérations de 15 pays arabes.

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