Monday, February 18, 2008

Le candidat soutenu par l’UMP dans le XIIe arrondissement de Paris, s’est attiré hier de vives critiques pour avoir assisté sans réagir à une réunion pendant laquelle un écrivain, Yvan Stefanovitch, accuse la mairie de Paris d’attribuer d’importantes subventions à des associations juives pour s’attirer le «vote juif». Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) «regrette que Jean-Marie Cavada, présent lors de cette réunion publique, ne soit alors pas intervenu pour dénoncer les propos de M. Stefanovitch». Le PS a dénoncé le «silence ahurissant et totalement inacceptable de la part d’un élu de la République» face à ces «propos odieux». Contacté samedi par l’AFP, Cavada n’avait pas souhaité réagir. Son attachée de presse avait indiqué qu’il n’avait «aucun commentaire à faire», soulignant que les propos incriminés «n’engagent que [leur auteur]» et qu’il «ne se solidarise évhttp://michelgurfinkiel.com/articles/159-France-Qui-adoptera-Charles-Gurfinkiel.html



France/ Qui adoptera Charles Gurfinkiel ?

Aller à la rencontre d'un enfant assassiné en 1942 ? Pourquoi pas ? Mais mesure-t-on bien ce que cela signifie ?

PAR MICHEL GURFINKIEL



Qui adoptera mon frère Charles Gurfinkiel, né à Paris le 8 décembre 1933, raflé à Paris le 16 juillet 1942, déporté à Auschwitz par le convoi numéro 21 à la date du 19 août 1942, gazé sur place dès l'arrivée, avec 816 autres personnes dont 372 enfants de moins de treize ans ? Car c'est cela qui est en jeu dans le projet que le président de la République, Nicolas Sarkozy, a évoqué mercredi dernier au cours du dîner annuel du Crif. Les élèves de CM2 seraient invités à aller à la rencontre de jeunes destins assassinés. Non pas à travers un récit abstrait, mais en passant une sorte de pacte, de personne à personne, d'individu à individu, d'enfant à enfant, avec une ombre.

Ma première réaction : de quel droit ? De quel droit dispose-t-on de la mémoire de mon frère ? Charles Gurfinkiel est devant moi tous les jours. Au sens propre. Sa photo – l'une des trois photos qui restent de lui – est sur mon bureau, en face de moi, au moment où j'écris ces lignes. Autrefois, elle était dans le petit atelier de mon père, juste en face de la machine à coudre. Un grand frère, mon aîné de quinze ans, qui est pourtant toujours un petit garçon, et le restera pour toujours. Ses yeux sont magnifiques. Son sourire, radieux. Cet enfant était aimé de ses parents, et le savait. Petit garçon, grand frère, dis-moi, de quel droit seras-tu « adopté » , au hasard d'une initiative gouvernementale ? Comme si tu n'as pas eu une famille réelle. Comme si moi, qui te regarde chaque matin et chaque soir, je n'existais pas ?

Ma seconde réaction ? Le président de la République et ses conseillers ont-ils mesuré ce qu'ils faisaient en imaginant un tel pacte ? Croient-ils que le petit enfant français de 2008 qui « adoptera » un petit Juif de France assassiné en 1942 passera ensuite, comme si de rien n'était, aux jeux vidéos ? Les forces de l'esprit existent, comme l'a confessé un autre président de la République. On peut tout envisager. Que le souvenir de Charles soit une source d'inspiration pour le petit garçon et la petite fille qui le reçoivent en héritage provisoire. Ou que l'enfant de 2008 rejette de toutes ses forces ce qui lui apparaisse comme une sorte de dibbouk, et veuille à tout prix s'en défaire.

Ma troisième réaction ? Charles, du haut de ses neuf ans, était à la fois un petit Juif exemplaire et un petit Français exemplaire. A l'automne 1940, juste après la promulgation du Statut des Juifs par le gouvernement de Vichy, il avait rossé de coups un camarade de classe qui l'avait insulté. Le directeur de l'école avait convoqué mon père : « Monsieur, je dois renvoyer votre fils pour vingt-quatre heures », avait-il commencé à lui dire, d'un air sévère. Avant d'ajouter, en lui serrant la main : « Monsieur, vous avez un brave petit gamin. C'est avec des enfants comme ça que la France, un jour, renaîtra ». A ce titre, son destin peut être, en effet, un enseignement : contre la culture de renoncement que certains voudraient imposer.

Ma quatrième et dernière réaction ? Nous verrons ce qu'il en sera du projet présidentiel, et s'il prend forme. La bonne volonté et la sincérité de Nicolas Sarkozy ne sont pas en cause. L'homme que le suffrage universel – et Dieu – ont porté à la tête de la France est un ami véritable, sincère, du peuple juif et du pays d'Israël. Si ce projet est mis en application, je m'engage à l'avance à recevoir l'enfant français inconnu qui « adopterait » Charles Gurfinkiel, 1933-1942. Que dis-je ? J'exige de le rencontrer. Je jouerai jusqu'au bout le jeu de l'histoire républicaine. Et gare aux tricheurs, quels qu'ils soient.

© Michel Gurfinkiel, 2008
idemment pas



France
Mémoire de la Shoah: une idée "belle" et "généreuse" pour le Grand Rabbin de France
Le Grand Rabbin de France Joseph Sitruk a jugé "belle" et "généreuse" lundi l'idée de Nicolas Sarkozy de confier la mémoire d'un enfant juif mort en déportation à un élève de CM2.

"Je trouve que c'est une idée qui est belle, qui est généreuse et qui surtout permettra aux enfants de notre pays de sentir et de mieux comprendre un phénomène qui les touche de près et qui est un enjeu considérable", a-t-il déclaré sur itélé, s'exprimant pour la première fois depuis le dîner du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) mercredi au cours duquel le chef de l'Etat avait présenté son projet.

Joseph Sitruk a expliqué qu'il n'y avait le concernant "aucune urgence à prendre position" sur le sujet car la transmission de la Shoah "n'est pas un problème d'actualité" mais "un vrai problème de société". Le chef spirituel de la communauté juive de France a en outre suggéré de créer une commission "constituée de spécialistes, de pédagogues, d'anciens déportés et d'anciens résistants" pour réfléchir à la transmission de cette mémoire, notamment auprès des enfants. AP

pf/mw





Vidéo polémique : Klugman demande des excuses à Cavada
NOUVELOBS.COM | 17.02.2008 | 17:23
33 réactions
Jean-Marie Cavada, candidat dans le XIIe à Paris, soutenu par l'UMP, a assisté mercredi à une réunion pendant laquelle l'auteur d'un livre sur Bertrand Delanoë a longuement dénoncé les subventions municipales à des associations juives, afin de s'attirer le "vote juif". Le candidat de gauche lui demande de "présenter ses excuses".


Jean-Marie Cavada sur la vidéo (DR)
Patrick Klugman, candidat (majorité de gauche) aux élections municipales à Paris, a demandé samedi 16 février à Jean-Marie Cavada, tête de liste UMP à Paris également, de "présenter ses excuses" pour avoir assisté "sans réagir" à une réunion pendant laquelle ont été dénoncées les subventions municipales à des associations juives et homosexuelles.
Selon une vidéo mise en ligne sur le site Dailymotion, Jean-Marie Cavada, candidat aux municipales dans le XIIe arrondissement de Paris, soutenu par l'UMP, a assisté mercredi à une réunion pendant laquelle le journaliste Yvan Stefanovitch a longuement dénoncé les subventions municipales à des associations juives pour s'attirer le "vote juif".
Contacté samedi par l'AFP, Jean-Marie Cavada n'a pas souhaité réagir mais son attachée de presse a indiqué qu'il n'avait "aucun commentaire à faire", soulignant que les propos diffusés "n'engagent que (leur auteur)" et que le candidat "ne se solidarise évidemment pas".

"Coloration juive"

Sur la vidéo, Yvan Stefanovitch, auteur du livre "Bertrand le magnifique, enquête au coeur du système Delanoë", consacré au maire socialiste sortant de la capitale, affirme que "les associations qui reçoivent le plus de subventions (de la mairie de Paris, ndlr), curieusement, ce sont les associations à coloration juive".
Il relève également "l'explosion des subventions pour les homosexuels qui ont atteint 600.000 euros, c'est énorme!".
"J'ai découvert avec effarement les propos pitoyables et nauséabonds" de Yvan Stefanovitch "mais surtout, l'absence de réaction de Jean-Marie Cavada", a affirmé Patrick Klugman à l'AFP, en estimant qu'il s'agit là d'un "silence coupable".
Jugeant son "absence de réaction inadmissible", Patrick Klugman, candidat dans le XVIIè arrondissement sur la liste conduite par la socialiste Annick Lepetit, et également vice-président de SOS-Racisme, demande à Jean-Marie Cavada de "présenter des excuses de la manière la plus complète et appropriée". (avec AFP)



Boycott d'Israël dans une faculté de Londres
par Claire Dana Picard @ 14:50
L'antisionisme semble relever la tête en Angleterre, cette fois au sein de l'Union des Etudiants de l'École d'économie et de sciences politiques de Londres (London School of Economics), connue également sous le sigle LSE. Ses représentants auraient en effet l'intention de lancer une campagne en faveur du boycott d'Israël. Lors de sa dernière réunion, jeudi dernier, ses membres ont décidé de prendre de nouvelles mesures "jusqu'à ce qu'Israël cesse sa politique de discrimination et d'oppression à l'encontre des Palestiniens".
Le site Ynet, qui rapporte l'information, précise que les débats se sont ouverts sur le "soixantième anniversaire de la Nakba" au cours de laquelle, selon les étudiants, "la plupart des Palestiniens ont été chassés de leur maison". Dans le compte-rendu de la réunion, il est souligné: "L'expulsion a été planifiée et appliquée de façon méthodique par les fondateurs de l'Etat d'Israël". En outre, il est précisé qu'il existe en Judée et en Samarie "des centaines de barrages routiers destinés à encercler la population palestinienne".

Source: Aroutz 7


Suite...
Nombre record d'agressions contre des juifs britanniques en 2007
Le nombre d'agressions violentes à l'encontre des juifs en Grande-Bretagne a atteint un record en 2007, malgré une baisse du nombre total d'incidents antisémites, selon un rapport publié jeudi.
Globalement il y a eu 547 "incidents de type antisémite" l'an dernier, ce qui représente une baisse de 8% par rapport à 2006 selon Community Security Trust (CST), une organisation caritative contre l'antisémitisme. Cependant, le nombre d'agressions violentes a atteint 114, soit le chiffre le plus élevé depuis que CST compile des statistiques en 1984.

Source: 7sur7 (Belgique)




Le responsable de Voxdei condamné par la justice française
Nous déplorons la décision de la justice française condamnant Nicolas Ciarapica, le directeur de la publication du célèbre site évangélique Voxdei.org, pour avoir publié un article intitulé : « Désinformation : le grand ras-le-bol des Français juifs ».

Le correspondant de France 2 à Jérusalem, Charles Enderlin, a gagné mardi un procès en diffamation contre Nicolas Ciarapica, responsable du site évangélique Voxdei.org. Il lui est reproché d’avoir publié un article sur « le grand ras-le-bol des Français juifs ».

Nicolas Ciarapica est donc condamné par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris à payer une amende de 1.000 euros et un euro de dommages et intérêts.

Cette décision de la justice française est contestable pour deux raisons :

L’article incriminé a été écrit par Stéphane Juffa pour la Metula News Agency et mis en ligne en 2006 sur le site. Nicolas Ciarapica n’a fait qu’une reproduction dudit article. La plainte n’a pas été déposée contre le véritable auteur de l’article mais contre celui qui l’a reproduit.
Nicolas Ciarapica est accusé d’antisémitisme alors que des centaines d’articles disponibles sur internet montrent qu’il plutôt un fervent défenseur de peuple juif. Naturellement, on ne peut pas être chrétien et antisémite.
L’auteur y évoquait le traitement de l’information relative à la situation au Proche-Orient par les médias français, particulièrement par la télévision publique, traitement qui serait caractérisé par de « sempiternelles déformations des faits ».

Il y accusait également Charles Enderlin d’appartenir à une catégorie de juifs qui n’« hésitent pas à imputer à leurs frères des meurtres rituels de leur invention, tout droit sortis des cabales tsaristes ou de la propagande nazie ».

L’auteur reprochait également au journaliste, qualifié de « véritable pyromane de guerre », « l’assassinat sadique des enfants non juifs ».

Il faisait ici référence à un autre dossier, des sites et médias pro-israéliens accusant Charles Enderlin d’avoir truqué en octobre 2000 un reportage, dont les images avaient fait le tour du monde, qui relatait la mort d’un enfant palestinien sous les balles des soldats israéliens. Dans cet autre dossier, le journaliste a gagné un procès en diffamation en première instance, mais l’affaire est actuellement examinée par la cour d’appel de Paris.

La 17e chambre a jugé mardi que Charles Enderlin avait bien été diffamé « à raison de son appartenance à une religion ».

Le tribunal a décidé de ne pas accorder au prévenu le bénéfice de la bonne foi car il « n’a procédé à aucune vérification sur les accusations que le texte forme contre Charles Enderlin ».

Source: spcm.org



Marie Seurat : « Justice est faite ! »
Marie Seurat, l’épouse du chercheur français Michel Seurat, pris en otage et assassiné au Liban, en 1986, a exprimé son « grand soulagement » après l’annonce de l’assassinat à Damas de Imad Moghniyé. Ce dernier était soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement du chercheur.
« C’est un immense soulagement de voir cet assassin enfin éliminé. Enfin justice est faite, même si j’aurais préféré le voir sur le banc des accusés devant un tribunal international pour ses crimes », a déclaré Marie Seurat.
La dépouille du sociologue a été rapatriée en mars 2006 en France, vingt ans après l’annonce de son exécution par le Jihad islamique.
« L’assassinat de Moghniyé après le retour de la dépouille de Michel aux siens fait que la boucle est bouclée, même si cela ne me rend pas mon mari », a-t-elle encore dit.
Le 22 mai 2002, Marie Seurat et cinq anciens otages français du Liban avaient déposé une plainte contre X « pour crimes d’enlèvements et de séquestration aggravée ».
L’enquête avait été confiée au juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière. « Bruguière m’avait dit qu’il était aux trousses de Moghniyé », a ajouté Mme Seurat, qui est originaire d’Alep (Syrie).
Michel Seurat est mort en détention dans la banlieue sud de Beyrouth. Son enlèvement avait été revendiqué par le Jihad islamique, qui avait annoncé son « exécution » le 5 mars 1986.
Le Jihad islamique, considéré comme un pseudonyme du Hezbollah, a revendiqué divers enlèvements et assassinats d’étrangers au Liban entre 1975 et 1990.

Source: L'Orient le Jour (Liban)


Mort suspecte de Badri Patarkatsichvili
GRANDE-BRETAGNE. Retrouvé mort à Londres, l'oligarque était poursuivi par Moscou et Tbilissi.
Avec une biographie comme la sienne, une mort naturelle semblerait presque incongrue. Le milliardaire géorgien Badri Patarkatsichvili, dont le corps a été retrouvé dans sa propriété, mardi soir à Londres, avait trempé ses moustaches blanches dans tant de complots politico-financiers russes et géorgiens que les autorités des deux pays, aujourd'hui ennemies intimes, le poursuivaient.

Proche de Berezovski

Né en 1955 à Tbilissi dans une famille juive pratiquante, le jeune Badri, alors prénommé Arkadi, avait commencé dans la droite ligne communiste comme militant du Komsomol (les jeunesses du Parti), diplômé de l'institut polytechnique de Géorgie, puis ingénieur dans un gros combinat de filature de laine. Mais vinrent la perestroïka et les privatisations sauvages: Badri croise le chemin de Boris Berezovski, qui organise à l'époque le détournement à grande échelle des voitures d'AvtoVAZ (Lada), le plus grand combinat automobile soviétique. Badri Patarkatsichvili s'associe à Berezovski, et le suit à Moscou à la direction de la chaîne de télévision ORT.

Source: Le Temps (Suisse)


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