Saturday, November 15, 2008

Propos anti-Obama d'un néo-nazi allemand: une ONG envisage des suites juridiques
BERLIN | Une organisation juive américaine examine d'éventuelles suites juridiques aux déclarations "racistes et antisémites" d'un élu régional néo-nazi allemand après l'élection de Barack Obama à la Maison Blanche, a-t-elle annoncé lundi.




afp | 10.11.2008 | 17:07



© afp | Barack Obama lors d'une conférence de presse à Chicago le 7 novembre 2008"Nous examinons les questions juridiques liées à cette déclaration, et nous continuons à surveiller étroitement les déclarations politiques utilisant un langage extrémiste", a indiqué à l'AFP Deidre Berger, directrice de l'antenne berlinoise du Comité juif américain (AJC).

Dans un long texte publié vendredi et intitulé "L'Afrique conquiert la Maison Blanche", Jürgen Gansel, 34 ans, a vivement critiqué le résultat du vote américain.

Le président élu Barack Obama sera le "fossoyeur symbolique" de "l'Amérique blanche", laquelle est déjà "en voie de dissolution du fait de l'immigration et du mélange des races", a affirmé l'élu du parti néo-nazi NPD, qui siège au parlement régional de Saxe (est).

Evoquant "l'alliance américaine entre juifs et nègres", M. Gansel critique également l'un des principaux conseillers de Barack Obama, "son stratège en chef, le juif David Axelrod", qui promeut selon lui "un homme mondialisé, castré de son identité".

Ces déclarations sont "une insulte pour tous les citoyens américains et pour la démocratie américaine", a réagi l'AJC.

"Il est effrayant que 70 ans après les pogroms anti-juifs, des députés d'extrême droite puissent siéger dans des parlements allemands et user du langage des nazis", a ajouté l'organisation américaine, qui appelle la classe politique allemande à "ne pas laisser sans réponse des propos néo-fascistes".









Nuit de Cristal : Appel de Benoît XVI contre l’antisémitisme


Une « profonde solidarité avec le monde juif »




ROME, Dimanche 9 novembre 2008 (ZENIT.org) - A l'occasion du 70e anniversaire de la Nuit de Cristal, Benoît XVI lance un nouvel appel contre l'antisémitisme. Il appelle les catholiques à une « profonde solidarité avec le monde juif ».

Le pape a mentionné ce tragique anniversaire dans son allocution en italien mais aussi en allemand, après l'angélus de ce dimanche, place Saint-Pierre.

« C'est aujourd'hui le 70e anniversaire de ce triste événement qui a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, lorsque s'est déchaînée en Allemagne la furie nazie contre les juifs. Les commerces, les bureaux, les habitations, et les synagogues furent attaqués et détruits, et de nombreuses personnes furent également tuées, ce qui fut le début de la persécution violente et systématique des juifs allemands qui déboucha sur la Shoah », a rappelé Benoît XVI.

Benoît XVI prononce un nouvel appel au « jamais plus », et insiste sur le devoir d'éduquer les jeunes dans le respect de l'autre. « Aujourd'hui encore, je ressens douloureusement ce qui est arrivé à cette tragique occasion, dont le souvenir doit servir à faire en sorte que des horreurs semblables ne se répètent jamais plus et que l'on s'engage, à tous les niveaux, contre toute forme d'antisémitisme et de discrimination, en éduquant surtout les jeunes générations au respect et à l'accueil réciproque », a déclaré le pape.

Le pape demande aux catholiques de manifester leur « solidarité » avec la communauté juive. « J'invite en outre, a ajouté Benoît XVI, à prier pour les victimes d'alors et à vous unir à moi en manifestant une profonde solidarité avec le monde juif ».

Dans sa salutation en allemand, le pape a évoqué ces « terribles événements » qui ont eu lieu dans ce qui était « alors le Reich allemand », lorsque « les citoyens juifs » ainsi que leurs biens et leurs synagogues sont devenus « l'objectif d'actes de violence destructeurs et indignes ».

Benoît XVI a dit prier, « en souvenir des victimes » pour demander l'aide de Dieu pour la « construction d'une société » où des gens « de différentes religions et de différents peuples puissent vivre ensemble dans la paix et la justice ».

Rencontre de Budapest

Dans une récente conférence de presse à Rome (cf. Zenit du 31 octobre 2008), le rabbin David Rosen, président de l'International Jewish Committee for Interreligious Consultations, a souligné l'importance de cet anniversaire qui est aussi l'occasion de la 20e rencontre du Comité de liaison international juif-catholique (ILC, « un fruit de Nostra Aetate », souligne-t-il), à Budapest.

Il a exprimé sa « profonde reconnaissance » pour tout ce que le Saint-Siège « a dit et fait récemment pour aider à combattre le péché » de l'antisémitisme et toutes formes de « préjugés ».

La rencontre de Budapest, un pays où la communauté juive a été exterminée, commencera, a-t-il indiqué, par une commémoration du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal » et ce sera, disait-il, l'occasion de réfléchir aux « tragiques » relations du passé. Mais il a en même temps rendu hommage aux chrétiens qui ont « sauvé de nombreux juifs » à cette « époque terrible ».

Premières violences antisémites planifiées

Le site historique français « herodote.net » rappelle les circonstances de cette terrible nuit. Tout d'abord Hitler est dépité par le succès des Accords de Munich : les habitants du Reich (y compris dans l'Autriche annexée en 1938) croient la paix préservée et l'acclament tandis qu'il déplore : « Avec ce peuple, je ne puis encore faire une guerre ».

Il regrette aussi que cinq ans de brimades et de lois antisémites n'aient provoqué l'émigration que d'une fraction seulement du demi-million de Juifs allemands. Il veut accélérer le mouvement.

L'occasion lui est fournie par l'agression, le 7 novembre, à Paris, d'un conseiller de l'ambassade d'Allemagne, Ernst vom Rath, par un jeune juif polonais.

La nouvelle de la mort de vom Rath, parvient à Hitler dans la soirée du 9 novembre, alors qu'il est entouré de tous les dignitaires nazis, à Munich, pour commémorer le putsch de la Brasserie. Le ministre de la propagande, Joseph Goebbels, dénonce un « complot juif » contre l'Allemagne. Il obtient le feu vert pour mobiliser les militants nazis, avec le concours des « Gauleiter » (gouverneurs de régions) réunis à Munich, pour un pogrom de grande ampleur.

Les Sections d'assaut nazies (« Sturm Abteilungen » ou SA), fortes de plus d'un million de membres, et les Jeunesses hitlériennes s'en prennent aux synagogues et aux locaux des organisations israélites, ainsi qu'aux magasins et aux biens des particuliers. Les agresseurs sont pour la plupart en tenue de ville pour laisser croire à un mouvement populaire spontané.

Une centaine de synagogues sont brûlées et 7500 magasins sont pillés. La violence dépasse les bornes à Berlin et Vienne, où vivent les plus importantes communautés juives.

Un pas vers la Shoah

Ces premières violences antisémites planifiées portent le nom de « Nuit de Cristal du Reich » (en allemand « Reichskristallnacht »), en référence aux vitrines et à la vaisselle brisées cette nuit-là.

La communauté juive sera taxée d'une énorme amende pour cause de « tapage nocturne » (sic). On estime que quelque 35.000 juifs ont été arrêtés et envoyés dans des camps. Ils seront pour la plupart libérés contre rançon et sous réserve de présenter un visa d'émigration. L'exode va s'accélérer dans les mois suivants.

Mais un pas gravissime a été franchi qui conduira le 20 janvier 1942 à l'adoption de la « solution finale ». Car désormais la gestion de la « question juive » («Judenfrage») va échapper à Goebbels et à ses « SA » et revenir à Heydrich et Himmler, autrement dit aux « SS » (« Schutzstaffel »), le corps d'élite fanatique du Reich hitlérien.

Anita S. Bourdin






Une grenade dans le cimetière israélite de PerpignanCréé le 10/11/08 à 14h37 1 commentaire
Une grenade a été découverte lundi matin sur une tombe du cimetière juif de Perpignan. C'est un administrateur de la communauté israélite qui l'a retrouvée. Un spécialiste du déminage, dépêché sur place, a constaté que la grenade ne pouvait être activée et ne présentait aucun danger. Le président de la communauté israélite de Perpignan, Daniel Halimi, a annoncé qu'il allait porter plainte. "C'est un signe fort d'intimidation. On a déjà eu des tags, des graffitis, des tombes profanées, mais c'est la première fois que l'on voit ce genre de choses", a-t-il déclaré.
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Magasin bâlois victime d'un acte antisémite
Des inconnus ont placardé sur un magasin bâlois vendant des produits casher une affiche sur laquelle il était écrit "N'achetez pas chez les juifs". Cet acte antisémite a été commis au lendemain du 70e anniversaire de la Nuit de cristal.

(ats) Sur l'affiche il était écrit "Suisses défendez-vous - N'achetez pas chez les juifs", a indiqué le DAVID, centre contre l'antisémitisme et la diffamation. Celui-ci dénonce un acte qui reprend les clichés antisémites des extrémistes de droite et des nazis.

Les propriétaires du magasin ont déposé plainte. Les autorités de poursuite sont de toute manière saisies d'office dans de tels cas. En collaboration avec la communauté israélite de Bâle, elles tentent de déterminer quels cercles pourraient être à l'origine de l'affiche, a précisé DAVID.

La Nuit de cristal est commémorée chaque année dans le monde comme le premier acte de la Shoah. Du 9 au 10 novembre 1938, les vitrines de 7500 commerces tenus par des juifs avaient été brisées en Allemagne, 267 synagogues pillées ou incendiées et au moins 91 juifs avaient été assassinés.









Magasin bâlois victime d'un acte antisémite
Des inconnus ont placardé sur un magasin bâlois vendant des produits casher une affiche sur laquelle il était écrit "N'achetez pas chez les juifs". Cet acte antisémite a été commis au lendemain du 70e anniversaire de la Nuit de cristal.

(ats) Sur l'affiche il était écrit "Suisses défendez-vous - N'achetez pas chez les juifs", a indiqué le DAVID, centre contre l'antisémitisme et la diffamation. Celui-ci dénonce un acte qui reprend les clichés antisémites des extrémistes de droite et des nazis.

Les propriétaires du magasin ont déposé plainte. Les autorités de poursuite sont de toute manière saisies d'office dans de tels cas. En collaboration avec la communauté israélite de Bâle, elles tentent de déterminer quels cercles pourraient être à l'origine de l'affiche, a précisé DAVID.

La Nuit de cristal est commémorée chaque année dans le monde comme le premier acte de la Shoah. Du 9 au 10 novembre 1938, les vitrines de 7500 commerces tenus par des juifs avaient été brisées en Allemagne, 267 synagogues pillées ou incendiées et au moins 91 juifs avaient été assassinés.












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12/11/2008 17:03


BERLIN, 12 nov 2008 (AFP) - Deux néo-nazis allemands se battent dans les couloirs d'un parlement

Deux responsables néo-nazis allemands se sont battus dans les couloirs du parlement régional de Saxe à Dresde, dans l'est de l'Allemagne, a confirmé mercredi leur parti.

Une querelle mardi entre le député régional Jürgen Gansel et le conseiller parlementaire Peter Naumann a dégénéré, M. Naumann donnant un coup de poing en pleine figure à M. Gansel, selon un porte-parole du parti néo-nazi NPD.

M. Gansel a récemment fait les gros titres de la presse après avoir évoqué "l'alliance américaine entre juifs et nègres" lors de la récente élection présidentielle aux Etats-Unis, et affirmé que Barack Obama serait le "fossoyeur symbolique" de "l'Amérique blanche".

M. Naumann, pour sa part, a fait de la prison pour avoir fait sauter dans les années 80 des transmetteurs de télévision pour empêcher la diffusion d'un document sur l'Holocauste.

Le NPD, qui compte 7.300 membres, est le plus radical des partis d'extrême droite allemands et s'affiche ouvertement xénophobe, raciste et antisémite. Il ne compte aucun député au niveau fédéral, mais est représenté dans deux parlements régionaux de l'ex-RDA.

La question de son interdiction, qui a échoué à plusieurs reprises à cause d'obstacles juridiques, revient régulièrement agiter le débat politique.





Un chant antisémite fait scandale au FN
Image © DR
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- le 06 novembre 2008, 21h05
Le Matin Online & les agences


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L'unique sénateur du Front national (FN) belge, Michel Delacroix, a démissionné hier de sa fonction de président du parti d'extrême droite, quelques heures après la diffusion d'une vidéo le montrant en train de chanter un air monstrueusement antisémite.








Avec la crise qui s'installe, la crainte du retour de l'antisémitisme
Le ministre de l'Education redoute que la recherche de boucs-émissaires n'entraîne une montée du sentiment anti-juif. Aux Etats-Unis, une étude confirme cette crainte.

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Crise = antisémitisme? C’est ce que redoute Xavier Darcos, qui s’est exprimé vendredi devant la convention nationale de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF). Le ministre de l’Education craint que la crise économique actuelle ne réactive des réflexes antisémites, en raison de «la recherche de responsables». «Il faut se méfier des périodes de crises, surtout économiques, qui ont tendance à jeter les groupes les uns contre les autres, à la recherche de responsables», a-t-il déclaré, ajoutant: «Quand on fait référence à la crise de 1929, ce qui me fait peur c’est ce qui a suivi la crise.» Le ministre a invité l’Education nationale et les associations à s’appuyer sur les outils existants et à en développer d’autres pour lutter contre le racisme.

Messages antisémites sur Internet
Début octobre, déjà, la Ligue anti-diffamation (ADL), une des plus importantes organisations de lutte contre l’antisémitisme et le racisme aux États-Unis, affirmait que la crise financière provoquait une forte augmentation du nombre de messages à caractère antisémite diffusés sur les forums, blogs et autres sites Internet américains. «Ces centaines de messages antisémites concernant (la banque) Lehman Brothers et d’autres institutions touchées par la crise des “subprimes” ont été envoyés sur les forums de discussion sur la finance», indiquait l’ADL dans son communiqué.

«Les messages attaquent les Juifs en général, certains les accusant de contrôler le gouvernement et la finance, de faire partie d’un “ordre juif mondial”, et d’être par conséquent responsables de la crise économique», ajoutait l’ADL. L’association citait par exemple un message accusant les Juifs d’«avoir infiltré Wall Street et le gouvernement, et d’avoir ruiné» les Etats-Unis. «Les vieux clichés sur les Juifs et l’argent sont toujours juste sous la surface, jugeait le directeur national de la Ligue, Abraham H. Foxman.

Le Hamas et le «lobby juif»
Cette crainte du retour du bouc-émissaire s'est aussi illustrée mardi 7 octobre, quand le mouvement islamiste palestinien Hamas a accusé le «lobby juif» aux Etats-Unis d’être responsable de la crise financière. Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a affirmé dans un communiqué que les problèmes du système financier américain s’expliquaient par «la mauvaise gestion administrative et financière et un mauvais système bancaire mis en place et contrôlé par le lobby juif».

Le président américain George W. Bush et son administration ont «injecté des milliards de dollars pour sauver la situation» en passant sous silence le fait que «celui qui a mis en place le système bancaire et financier américain et le contrôle est le lobby juif», a-t-il soutenu. Le porte-parole se demande «si le président Bush va mener une enquête et dire franchement à son peuple que le lobby juif est directement responsable de ce désastre». Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, accuse régulièrement Washington de s’aligner systématiquement sur les positions d’Israël dans le conflit avec les Palestiniens sous l’influence du «lobby juif» aux Etats-Unis.

Liberation.fr (Source AFP)
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président du FN belge Michel Delacroix (à gauche) en compagnie de l'ancien chef du parti Daniel Féret à Bruxelles, le 18 avril 2006. (AFP)





L’unique sénateur du Front National belge, Michel Delacroix, a démissionné de sa fonction de président du parti d’extrême droite ce jeudi. La raison? La diffusion d’une vidéo qui le montre chantant une chanson antisémite.

«M. Delacroix, parfaitement conscient de ce que son comportement implique, a décidé de remettre sa démission de sa fonction de président du FN», précise un communiqué du bureau du parti, qui qualifie «d’inadmissible» l’attitude de son président.

La vidéo a été diffusée jeudi midi par la télévision belge RTBF. Michel Delacroix, qui a succédé à Daniel Féret fin 2007 à la tête du FN belge, y entonne, sur l’air de «L’eau vive» de Guy Béart, une chanson ironisant sur le génocide des juifs.

En séance plénière du Sénat, les groupes politiques ont unanimement exprimé jeudi après-midi leur «indignation et leur totale réprobation face aux propos antisémites de M. Delacroix». Le président de la chambre haute du parlement, Armand De Decker, a indiqué qu’il allait étudier des «mesures de sanction», tandis que le ministre de la Justice Jo Vandeurzen annonçait l’ouverture d’une enquête judiciaire. Celui-ci s’est dit «profondément choqué» par des faits qu’il a qualifiés de «dégoûtants».

L’organisme parapublic chargé de lutter contre les discriminations en Belgique a pour sa part annoncé qu’il déposerait une plainte pour «négationnisme» et «incitation à la haine raciale» à l’encontre de Michel Delacroix.

«Je ne me souviens pas de l’avoir chantée, même si j’en connais les paroles depuis des années», a déclaré celui-ci. «Je ne suis pas sûr de la véracité» de la vidéo, a ajouté le sénateur non-voyant. «J’en reconnais immédiatement le mauvais goût, mais s’il y a quelque chose de réel dedans, ce n’était en rien public», a-t-il souligné.

Selon lui, cette vidéo «a dû être tournée en 2000 en Espagne. Ces documents proviennent d’un dossier relatif à mon divorce qui s’est mal terminé pour mon ex-épouse il y a quelques mois», a-t-il ajouté, sous-entendant une vengeance personnelle. Il a également affirmé que la diffusion de cette vidéo dans le public était l’œuvre de Daniel Féret, renvoyé du parti à la suite de nombreux ennuis judiciaires.

Contrairement à l’extrême droite flamande, organisée autour du puissant Vlaams Belang, l’extrême droite francophone belge est depuis des années déchirée par des luttes intestines et son audience est restée marginale.

(Source AFP)






Philippe Val (Sipa)
Le site internet d'information Bakchich.info a annoncé avoir porté plainte, mercredi 29 octobre, contre le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, Philippe Val, pour des propos où il compare Bakchich au quotidien antisémite Je suis partout. Dans son livre intitulé "Reviens Voltaire, ils sont devenus fous" (Ed. Grasset), Philippe Val écrit : "L’affaire Siné révèle quelque chose d’autrement plus grave et plus profond.
D’abord, la question des sites d’information sur Internet, qu’ils soient autonomes comme, par exemple, Médiapart, Rue 89 ou Bakchich, ou qu’ils soient les appendices des grands titres comme Le Monde, Marianne ou Le Nouvel Observateur.
Ne parlons même pas de Bakchich, qui actualise et adapte sur Internet les méthodes glorieuses de Je suis partout. Malheureusement, ce genre de site d’informations n’est pas l’exception, c’est la règle."

"Insultant et inadmissible"

Bakchich, qui a décidé de porter plainte dès le lendemain de la parution, considère "cette comparaison insultante et inadmissible". Et d'ajouter : "Elle n'entre pas dans le cadre normal du débat public". La qualification de la plainte n'est pas encore connue.
L'affaire Siné avait donné lieu à l'été 2008 à un vif débat entre Philippe Val et les défenseurs du dessinateur Siné. Ce dernier a été licencié cet été de Charlie Hebdo après une chronique publiée en juillet dans laquelle il ironisait à propos d'une éventuelle conversion au judaïsme - démentie depuis - de Jean Sarkozy, fils du président de la République, avant son mariage avec l'héritière des magasins Darty.

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