Le président sud africain assimile Israël à l'apartheid
05/12/08
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- - Thème: International
La Fédération sioniste sud-africaine (SAZF) a vivement critiqué le président sud africain Kgalema Motlanthe pour avoir signé une pétition assimilant Israël à l'apartheid, rapporte le Jerusalem Post, vendredi 5 décembre 2008.
La pétition stipule : « Nous nous sommes battus contre l'apartheid ; nous ne voyons aucune raison de le célébrer aujourd'hui en Israël ». Elle a été publiée dans le journal « Mail and Guardian », le 21 novembre et porte 120 signatures de personnages publics.
D'après un porte-parole de Motlanthe, le président a signé cette pétition bien avant d'accéder à son poste et ne comprend pas pourquoi elle vient juste d'être publiée.
Cette explication ne satisfait pas le SAZF qui exige que le président se distancie plus explicitement de cette pétition.
Déçu, le porte-parole de SAZF en Israël a déclaré : « La communauté [juive sud-africaine] pensait qu'elle entretenait de bons rapports avec le nouveau gouvernement et le nouveau président ».
D'après lui, l'incident pourrait entraîner des tensions entre les Juifs d'Afrique du Sud et le gouvernement. « Si le président de l'Etat peut signer une telle pétition et ne fait rien [pour prendre ses distances], la communauté juive peut-être se sentir en sécurité dans ce pays ?
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La Fédération sioniste sud-africaine (SAZF) a vivement critiqué le président sud africain Kgalema Motlanthe pour avoir signé une pétition assimilant Israël à l'apartheid, rapporte le Jerusalem Post, vendredi 5 décembre 2008.
La pétition stipule : « Nous nous sommes battus contre l'apartheid ; nous ne voyons aucune raison de le célébrer aujourd'hui en Israël ». Elle a été publiée dans le journal « Mail and Guardian », le 21 novembre et porte 120 signatures de personnages publics.
D'après un porte-parole de Motlanthe, le président a signé cette pétition bien avant d'accéder à son poste et ne comprend pas pourquoi elle vient juste d'être publiée.
Cette explication ne satisfait pas le SAZF qui exige que le président se distancie plus explicitement de cette pétition.
Déçu, le porte-parole de SAZF en Israël a déclaré : « La communauté [juive sud-africaine] pensait qu'elle entretenait de bons rapports avec le nouveau gouvernement et le nouveau président ».
D'après lui, l'incident pourrait entraîner des tensions entre les Juifs d'Afrique du Sud et le gouvernement. « Si le président de l'Etat peut signer une telle pétition et ne fait rien [pour prendre ses distances], la communauté juive peut-être se sentir en sécurité dans ce pays ?
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