n site Internet, un livret pédagogique et une base documentaire sur les 11 400 enfants juifs déportés de France : le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, a présenté, vendredi 5 décembre, lors d'une visite au Mémorial de la Shoah, à Paris, les outils sur lesquels les professeurs des écoles pourront s'appuyer pour enseigner la Shoah.
Le ministère a conçu pour les enseignants un portail Internet (www.shoah.education.fr) et un livret pédagogique, Mémoire et histoire de la Shoah à l'école, qui sera diffusé dans les écoles. Une base documentaire sur les 11 400 enfants juifs déportés de France sera, elle, accessible aux enseignants, "sur identification" et "à des fins exclusivement pédagogiques". Elle comprend informations, documents d'archives et photographies sur l'histoire de ces enfants, développée par le Mémorial à partir des archives de Serge Klarsfeld.
Ces outils doivent permettre aux enseignants du primaire de mettre en application les recommandations d'Hélène Waysbord-Loing dans son rapport sur l'enseignement de la Shoah à l'école primaire, dont la commande avait été annoncée par Nicolas Sarkozy lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, le 13 février 2008. "L'étude d'un nom, d'un visage ou d'un parcours permettra d'introduire le sujet de l'extermination des juifs durant la seconde guerre mondiale", écrivait l'inspectrice générale honoraire de l'éducation nationale.
Le rapport Waysbord-Loing n'avait cependant pas retenu l'idée de M. Sarkozy de "confier la mémoire" de l'un des enfants juifs de France déportés à "tous les enfants de CM2", idée qui avait rencontré de nombreuses critiques. Des psychologues, enseignants, parents d'élèves et Simone Veil avaient mis en garde contre les "risques psychologiques" qui pourraient résulter d'une telle démarche pour un enfant de 10 ans
Le ministère a conçu pour les enseignants un portail Internet (www.shoah.education.fr) et un livret pédagogique, Mémoire et histoire de la Shoah à l'école, qui sera diffusé dans les écoles. Une base documentaire sur les 11 400 enfants juifs déportés de France sera, elle, accessible aux enseignants, "sur identification" et "à des fins exclusivement pédagogiques". Elle comprend informations, documents d'archives et photographies sur l'histoire de ces enfants, développée par le Mémorial à partir des archives de Serge Klarsfeld.
Ces outils doivent permettre aux enseignants du primaire de mettre en application les recommandations d'Hélène Waysbord-Loing dans son rapport sur l'enseignement de la Shoah à l'école primaire, dont la commande avait été annoncée par Nicolas Sarkozy lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, le 13 février 2008. "L'étude d'un nom, d'un visage ou d'un parcours permettra d'introduire le sujet de l'extermination des juifs durant la seconde guerre mondiale", écrivait l'inspectrice générale honoraire de l'éducation nationale.
Le rapport Waysbord-Loing n'avait cependant pas retenu l'idée de M. Sarkozy de "confier la mémoire" de l'un des enfants juifs de France déportés à "tous les enfants de CM2", idée qui avait rencontré de nombreuses critiques. Des psychologues, enseignants, parents d'élèves et Simone Veil avaient mis en garde contre les "risques psychologiques" qui pourraient résulter d'une telle démarche pour un enfant de 10 ans
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