Saturday, April 15, 2006

DE PRODI A BERLUSCONI, LES ANTISEMITES S'AFFICHENT

Les extrémistes s'invitent dans la campagne électorale italienne
ITALIE. Dans l'optique des législatives d'avril, Silvio Berlusconi est en pourparlers avec des groupuscules d'extrême droite et antisémites afin de s'assurer un plus large soutien.
Eric Jozsef, RomeJeudi 16 février 2006
Contraintes de ratisser très large pour tenter d'obtenir une majorité à l'issue des élections législatives des 9 et 10 avril prochains, les coalitions de Silvio Berlusconi et de Romano Prodi frôlent depuis quelques jours la ligne rouge. Après avoir déjà passé un accord en 2001 avec les néofascistes du Msi-Flamme Tricolore de Pino Rauti, le chef du gouvernement en retard dans les sondages, s'apprêterait à glisser, cette fois, encore plus à droite. Du côté des groupuscules extrémistes et antisémites. Pourparlers avec Alessandra Mussolini Le chef du gouvernement est en effet en pourparlers avec Alternative Sociale, un petit parti fondé en 2004 par Alessandra Mussolini. La petite-fille du Duce a regroupé autour d'elle un cartel de formations de la droite extrême, qui a obtenu 1,2% lors des dernières élections européennes. L'eurodéputée a réussi entre autres à réunir Roberto Fiore et Adriano Tilgher, respectivement responsables de Forza Nuova et du Fronte Nazionale. Condamné dans le passé à plus de 5 de réclusion pour association subversive et bande armée, le premier a été l'un des leaders de Terza Posizione, un groupuscule impliqué dans le terrorisme noir des années 70. Arrêté en 1975 pour «tentative de reconstruction du parti fasciste», Adriano Tilgher n'hésite pas quant à lui à s'en prendre «aux lobbies juifs inspirateurs de la globalisation». Alliances sans scrupule avec la droite extrême Avant même, l'annonce officielle de l'apparentement électoral entre Silvio Berlusconi et Alternative sociale, le secrétaire de l'Udc (centre droit) Lorenzo Cesa a jugé mardi urgent de faire barrage à l'initiative: «L'accord avec les groupes les plus radicaux de la droite ne peut pas prévoir la candidature au parlement de personnes non présentables», a-t-il souligné. Immédiatement, le ministre (Alliance nationale) de la Santé, Francesco Storace, lui a fait écho en dénonçant les «alliances sans scrupule» tandis que le vice-président de la communauté juive de Rome, Roberto Cohen, jugeait «inacceptable que des négationnistes de la Shoah trouvent de tels espaces politiques». «Cela fait déjà une semaine que l'accord est prêt» a répliqué Alessandra Mussolini. «Berlusconi m'avait garanti que personne ne se serait mis en travers de cet accord. ([...]Soit il accepte un accord avec tout le cartel soit on ne signe rien». Hier matin, le chef du gouvernement a assuré qu'il «ne connaissait pas l'existence de Fiore et Tilgher». Il a ensuite confirmé son intention de pactiser avec Alternative sociale tout en demandant à Alessandra Mussolini «de ne pas mettre sur sa liste des personnages discutables». Turbulences à gauche Mais la gauche aussi est entrée dans une période de turbulences. Deux candidats de Refondation communiste (qui a adhéré à l'Union de la gauche) viennent coup sur coup de susciter l'embarras des formations modérées et de Romano Prodi, le leader de la coalition. La semaine dernière, l'ancien leader altermondialiste Francesco Caruso a ainsi estimé que les kamikazes étaient une forme de «désespoir social». Il a encore prôné «l'expropriation prolétarienne» du voilier de Massimo D'Alema, l'ancien président du Conseil démocrate de gauche. Le trotskiste Marco Ferrando, a pour sa part défini Israël comme «une créature historique artificielle» et revendiqué le «droit au soulèvement populaire irakien contre les troupes italiennes» basées en Irak. Exclusion du parti Alors qu'en novembre 2003, un attentat contre les soldats italiens à Nassiriya (qui fit 19 morts) avait provoqué une énorme émotion dans le pays, le secrétaire général de Refondation Fausto Bertinotti, pressé par ses alliés, a finalement décidé mardi d'exclure Marco Ferrando de la liste des candidats pour tenter de calmer le jeu avant les élections. Reste que la semaine dernière le maire (centre gauche) de Rome Walter Veltroni et le président (centre droit) de la Chambre des députés Pieferdinando Casini s'inquiétaient de ces dérives dans les deux camps. A l'aide de petits billets échangés et publiés dans la presse, ils s'accordaient pour constater que quelle que soit l'issue du vote, la future majorité aura fort à faire avec ses extrémistes.


News: Italie - Israël : Silvio Berlusconi regretté par les milieux d'affaires d'Israël. L'Italie va t-elle poursuivre sa nouvelle coopération intime avec Israël ?
avr21
Par D.R.Rubrique: Coopération
La chute de la “Maison Berlusconi” aura des conséquences sérieuses sur le devenir des relations Israël et Europe. C’est l’avis de nombreux industriels israéliens.
En quelques années l’Italie était devenue le pays d’entrée des israéliens en Europe. Berlusconi a toujours été un soutien inconditionnel d’Israël en Europe. Il avait déjà surpris les Européens, en 2002, en indiquant qu’Israël et la Russie devraient rejoindre l’UE.

Selon un article paru en 2004 ” Il aurait déclaré voir en Israël un candidat naturel à l’adhésion à l’Union Européenne. Il peut compter en Italie sur le soutien du député européen Marco Pannella, président du Parti radical transnational, qui relaye cette initiative.”
Romano Prodi n’est pas considéré comme un “grand ami d’Israël sur la carte de l’UE” selon les propos d’un diplomate italien en poste économique à Tel Aviv.
Selon RTL, avec Romano Prodi :
” Europe : retour de l’Italie comme membre actif de la construction européenne. A l’eurosceptique Berlusconi succède un ancien président de la Commission de Bruxelles, pro-européen convaincu, qui a notamment qualifié son pays pour l’euro.
Israël : M. Berlusconi avait adopté une position considérée comme favorable à Israël. Romano Prodi devrait revenir à une position plus traditionnelle d’équilibre entre Palestiniens et Israéliens.”
POUR EN SAVOIR PLUS :
RAPPEL de notre article paru en Avril 2006.Les accords formels entre Israël et l’Italie sont bien plus actifs que ceux qui existent entre la France et Israël.
A ce sujet, nous avons sélectionné un extrait d’article très intéressant pour nos lecteurs.
Israelvalley.com ne couvrant que des informations à caractère économique, nous n’avons donc pris que des extraits non politiques.
“Le ministre de la Défense israélien, Shaul Mofaz, a rencontré fin 2005, à Rome, Silvio Berlusconi et Francesco Martino, ministre de la Défense.
Selon des sources militaires israéliennes citées par La Voix de l’Amérique, ils se sont mis d’accord pour « le développement conjoint d’un nouveau système de guerre électronique hautement secret », projet auquel est destiné un premier financement commun de 181 millions de dollars.
Après le vote du Sénat, et la confirmation de la Chambre des députés, l’industrie militaire et les forces armées italiennes seront impliquées dans des activités que personne en dehors d’elles, pas même le parlement, n’aura à connaître.
En effet, ce mémorandum établit que « les activités dérivant du présent accord seront soumises à l’accord sur la sécurité », lequel prévoit le plus grand secret.
Dans le cadre de l’accord, les technologies de pointe italiennes pourront être secrètement utilisées pour renforcer la capacité d’attaque des vecteurs nucléaires israéliens.”
Source du “Rappel”: Copyright Bernard Ravenel

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