SARKOZY: TOUTES LES OPTIONS CONTRE L'IRAN DOIVENT RESTER OUVERTES
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Sarkozy: il faut "laisser toutes les options ouvertes" sur l'IranWASHINGTON, 12 sept 2006 (AFP) © 2006 AFP Le numéro deux du gouvernement français, Nicolas Sarkozy, a affirmé mardi à Washington qu'il fallait "laisser toutes les options ouvertes" concernant la crise sur le nucléaire iranien. "Nous devons faire preuve de la plus grande fermeté et de la plus grande unité pour régler cette question. La diplomatie doit être notre principale arme même si je pense qu'il faut laisser toutes les options ouvertes pour que la diplomatie puisse se déployer", a dit M. Sarkozy dans un discours devant la Fondation franco-américaine. Le régime iranien "par son soutien au Hezbollah, par les propos que j'estime inacceptables de son président sur l'Holocauste et sur l'existence d'Israël s'est mis lui-même au ban des nations", a ajouté M. Sarkozy, un des candidats probables à l'élection présidentielle en France en 2007. Selon M. Sarkozy, "la perspective d'un tel régime doté d'armes aussi destructrices que des missiles nucléaires est terrifiante. Elle ouvrirait la voie à une course aux armements meurtrière dans la région car d'autres pays pourraient souhaiter sauter le pas". "Elle serait aussi une menace constante pour l'existence d'Israël. L'Histoire nous a montré les conséquences de la complaisance face à l'agression et face au fondamentalisme". M. Sarkozy s'est dit convaincu que l'uranium, comme source d'énergie, "continuera de s'imposer comme une solution majeure pour l'avenir, face à la pénurie des énergies fossiles". Il a proposé de "créer, sous l'égide de l'AIEA (Agence internationale à l'énergie atomique), une Banque mondiale du combustible nucléaire". "Celle-ci serait abondée financièrement ou en nature par les puissances nucléaires, garantirait la livraison de combustible nucléaire civil ainsi que le retraitement des matières fissiles à tous les Etats désireux de développer l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, mais qui naturellement renonceraient à l'option nucléaire militaire", a-t-il ajouté. "Ainsi, me semble-t-il, la communauté internationale, représentée par l'AIEA, offrirait-elle toutes les garanties d'accès sécurisé aux bienfaits de l'énergie nucléaire, sans risque de détournement militaire. Elle ôterait en outre à certains pays potentiellement proliférateurs le prétexte du droit à accéder à l'énergie nucléaire civile ou de l'indépendance énergétique", a-t-il encore dit. M. Sarkozy, qui est aux Etats-Unis depuis samedi en tant que ministre de l'Intérieur, a rencontré mardi à la Maison Blanche le président George W. Bush.
Sarkozy: il faut "laisser toutes les options ouvertes" sur l'IranWASHINGTON, 12 sept 2006 (AFP) © 2006 AFP Le numéro deux du gouvernement français, Nicolas Sarkozy, a affirmé mardi à Washington qu'il fallait "laisser toutes les options ouvertes" concernant la crise sur le nucléaire iranien. "Nous devons faire preuve de la plus grande fermeté et de la plus grande unité pour régler cette question. La diplomatie doit être notre principale arme même si je pense qu'il faut laisser toutes les options ouvertes pour que la diplomatie puisse se déployer", a dit M. Sarkozy dans un discours devant la Fondation franco-américaine. Le régime iranien "par son soutien au Hezbollah, par les propos que j'estime inacceptables de son président sur l'Holocauste et sur l'existence d'Israël s'est mis lui-même au ban des nations", a ajouté M. Sarkozy, un des candidats probables à l'élection présidentielle en France en 2007. Selon M. Sarkozy, "la perspective d'un tel régime doté d'armes aussi destructrices que des missiles nucléaires est terrifiante. Elle ouvrirait la voie à une course aux armements meurtrière dans la région car d'autres pays pourraient souhaiter sauter le pas". "Elle serait aussi une menace constante pour l'existence d'Israël. L'Histoire nous a montré les conséquences de la complaisance face à l'agression et face au fondamentalisme". M. Sarkozy s'est dit convaincu que l'uranium, comme source d'énergie, "continuera de s'imposer comme une solution majeure pour l'avenir, face à la pénurie des énergies fossiles". Il a proposé de "créer, sous l'égide de l'AIEA (Agence internationale à l'énergie atomique), une Banque mondiale du combustible nucléaire". "Celle-ci serait abondée financièrement ou en nature par les puissances nucléaires, garantirait la livraison de combustible nucléaire civil ainsi que le retraitement des matières fissiles à tous les Etats désireux de développer l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, mais qui naturellement renonceraient à l'option nucléaire militaire", a-t-il ajouté. "Ainsi, me semble-t-il, la communauté internationale, représentée par l'AIEA, offrirait-elle toutes les garanties d'accès sécurisé aux bienfaits de l'énergie nucléaire, sans risque de détournement militaire. Elle ôterait en outre à certains pays potentiellement proliférateurs le prétexte du droit à accéder à l'énergie nucléaire civile ou de l'indépendance énergétique", a-t-il encore dit. M. Sarkozy, qui est aux Etats-Unis depuis samedi en tant que ministre de l'Intérieur, a rencontré mardi à la Maison Blanche le président George W. Bush.
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