LAQ NAVRANTE DERIVED UN PSEUDO HUMORISTE
ENFIN L HUMA COMPREND
PolitiqueLa navrante dérive d’un pseudo-humoriste
En 1989 il se présentait en Eure-et-Loir, à Dreux, contre Marie-France Stirbois, la candidate du Front national, pour disait-il, porter le fer contre les idées de l’extrême droite. Maintenant, il ne se passe pas un jour sans que Dieudonné ne tresse des louanges
à Jean-Marie Le Pen. Parader en sa compagnie, samedi à la fête Bleu blanc-rouge ne lui avait pas suffi, dès le lendemain il enfonçait le clou : il faut « cesser de dire que cet homme-là est
le diable. Il y a une rumeur qui ne correspond pas à la réalité », déclarait-il sur LCI, dans l’émission de Michel Field. Hier, c’est dans une vidéo diffusée sur Internet qu’il affirmait « Je n’appelle pas à voter Le Pen, mais je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas ». Et il expliquait sa proximité nouvelle en déclarant « tous deux nous avons connu une diabolisation extrême ». Le président
du FN, ajoutait-il, « a montré sa capacité de résistance exceptionnelle », il est « sûrement le plus armé, le plus structuré pour créer une surprise ». Plus grave, en présentant comme « un discours charnière », « une main tendue », ce qui n’était qu’une infamie de plus du chef de l’extrême droite dans un lieu symbole de la Révolution française, Valmy, il veut nous faire croire
que le Front national a changé, qu’il « est en train d’évoluer »
et son chef avec.
De provocation en provocation, au nom d’une « cause noire » qu’il entend utiliser dans un jeu malsain de mise en concurrence des victimes, Dieudonné s’emploie à semer la confusion et flirte de plus en plus souvent avec l’antisémitisme. Une dérive qui
le mène aujourd’hui dans les bras de Le Pen. La dérive d’un humoriste qui n’est plus drôle du tout.
Jacqueline Sellem
PolitiqueLa navrante dérive d’un pseudo-humoriste
En 1989 il se présentait en Eure-et-Loir, à Dreux, contre Marie-France Stirbois, la candidate du Front national, pour disait-il, porter le fer contre les idées de l’extrême droite. Maintenant, il ne se passe pas un jour sans que Dieudonné ne tresse des louanges
à Jean-Marie Le Pen. Parader en sa compagnie, samedi à la fête Bleu blanc-rouge ne lui avait pas suffi, dès le lendemain il enfonçait le clou : il faut « cesser de dire que cet homme-là est
le diable. Il y a une rumeur qui ne correspond pas à la réalité », déclarait-il sur LCI, dans l’émission de Michel Field. Hier, c’est dans une vidéo diffusée sur Internet qu’il affirmait « Je n’appelle pas à voter Le Pen, mais je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas ». Et il expliquait sa proximité nouvelle en déclarant « tous deux nous avons connu une diabolisation extrême ». Le président
du FN, ajoutait-il, « a montré sa capacité de résistance exceptionnelle », il est « sûrement le plus armé, le plus structuré pour créer une surprise ». Plus grave, en présentant comme « un discours charnière », « une main tendue », ce qui n’était qu’une infamie de plus du chef de l’extrême droite dans un lieu symbole de la Révolution française, Valmy, il veut nous faire croire
que le Front national a changé, qu’il « est en train d’évoluer »
et son chef avec.
De provocation en provocation, au nom d’une « cause noire » qu’il entend utiliser dans un jeu malsain de mise en concurrence des victimes, Dieudonné s’emploie à semer la confusion et flirte de plus en plus souvent avec l’antisémitisme. Une dérive qui
le mène aujourd’hui dans les bras de Le Pen. La dérive d’un humoriste qui n’est plus drôle du tout.
Jacqueline Sellem
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