Un historien israélien retire un livre qui fait scandale en Israël
Un historien israélien a été forcé de retirer de la vente un de ses ouvrages, consacré aux accusations de meurtres rituels portées contre les juifs au Moyen-Age et publié en Italie, après avoir été accusé d'alimenter des thèses antisémites.
"A la lumière des interprétations fausses et déformées de mon livre récemment publié, j'ai demandé à la maison italienne d'édition El Molino de cesser immédiatement la distribution de l'ouvrage afin que je réédite les passages qui ont servi de bases aux déformations et aux mensonges publiés dans les médias", a affirmé le professeur Ariel Toaff dans un communiqué.
"J'ai été choqué par la force de ces déformations qui ont transformé un livre de recherche en un moyen de porter atteinte au judaïsme, au peuple juif et, Dieu m'en préserve, de justification aux meurtres rituels".
L'auteur a également indiqué qu'il allait reverser les recettes de son ouvrage, qui sera publié à nouveau avec des "clarifications", à La Ligue Anti-Diffamation, basée aux Etats-Unis, afin "d'exprimer son profond regret".
Le chercheur à l'Université Bar Ilan, près de Tel-Aviv, a publié son ouvrage controversé en Italie, mais pas en Israël, sous le titre "Pasque di sangue" (Pâque de sang).
Les Juifs ont été accusés de tuer des enfants chrétiens pour préparer avec leur sang le pain azyme consommé durant la semaine de la Pâque juive.
Ces accusations de meurtres rituels ont conduit à des nombreux procès et des massacres contre des juifs au cours de l'Histoire. Elles ont été récupérées par la propagande nazie.
"Je prends ces mesures afin d'empêcher d'autres mauvais usages de mon livre par la propagande antisémite", a ajouté M. Toaff.
Le père de l'historien, Elio Toaff, fût ancien grand rabbin d'Italie et avait invité en 1986 le Pape Jean-Paul II à la synagogue de Rome, marquant de manière spectaculaire le rapprochement entre le judaïsme et l'Eglise catholique.
L'Université Bar Ilan, qui précise que le livre n'a pas été publié par sa maison d'édition mais "de manière privée", a demandé à l'historien de "prendre ses responsabilités, d'expliquer, de corriger et de s'expliquer", a indiqué à l'AFP, son porte-parole, Shmuel Elgrably.
"Nous craignons que des gens irresponsables puissent croire que ce qui a été publié dans les journaux soit la vérité. Cela a pris des siècles pour établir une relation normalisée entre juif et chrétiens", a-t-il insisté.
Dans un communiqué, la Ligue Anti-Diffamation avait sévèrement condamné le livre. "Il est incroyable que quiconque, encore moins un historien israélien, puisse donner une légitimité aux accusations sans fondements des meurtres rituels qui ont été la source de tant d'attaques contre les juifs et de souffrances à travers l'Histoire", a indiqué la Ligue.
"A la lumière des interprétations fausses et déformées de mon livre récemment publié, j'ai demandé à la maison italienne d'édition El Molino de cesser immédiatement la distribution de l'ouvrage afin que je réédite les passages qui ont servi de bases aux déformations et aux mensonges publiés dans les médias", a affirmé le professeur Ariel Toaff dans un communiqué.
"J'ai été choqué par la force de ces déformations qui ont transformé un livre de recherche en un moyen de porter atteinte au judaïsme, au peuple juif et, Dieu m'en préserve, de justification aux meurtres rituels".
L'auteur a également indiqué qu'il allait reverser les recettes de son ouvrage, qui sera publié à nouveau avec des "clarifications", à La Ligue Anti-Diffamation, basée aux Etats-Unis, afin "d'exprimer son profond regret".
Le chercheur à l'Université Bar Ilan, près de Tel-Aviv, a publié son ouvrage controversé en Italie, mais pas en Israël, sous le titre "Pasque di sangue" (Pâque de sang).
Les Juifs ont été accusés de tuer des enfants chrétiens pour préparer avec leur sang le pain azyme consommé durant la semaine de la Pâque juive.
Ces accusations de meurtres rituels ont conduit à des nombreux procès et des massacres contre des juifs au cours de l'Histoire. Elles ont été récupérées par la propagande nazie.
"Je prends ces mesures afin d'empêcher d'autres mauvais usages de mon livre par la propagande antisémite", a ajouté M. Toaff.
Le père de l'historien, Elio Toaff, fût ancien grand rabbin d'Italie et avait invité en 1986 le Pape Jean-Paul II à la synagogue de Rome, marquant de manière spectaculaire le rapprochement entre le judaïsme et l'Eglise catholique.
L'Université Bar Ilan, qui précise que le livre n'a pas été publié par sa maison d'édition mais "de manière privée", a demandé à l'historien de "prendre ses responsabilités, d'expliquer, de corriger et de s'expliquer", a indiqué à l'AFP, son porte-parole, Shmuel Elgrably.
"Nous craignons que des gens irresponsables puissent croire que ce qui a été publié dans les journaux soit la vérité. Cela a pris des siècles pour établir une relation normalisée entre juif et chrétiens", a-t-il insisté.
Dans un communiqué, la Ligue Anti-Diffamation avait sévèrement condamné le livre. "Il est incroyable que quiconque, encore moins un historien israélien, puisse donner une légitimité aux accusations sans fondements des meurtres rituels qui ont été la source de tant d'attaques contre les juifs et de souffrances à travers l'Histoire", a indiqué la Ligue.
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