Une opération «Mengele» choque les Polonais
Une opération «Mengele» choque les Polonais
augmenter la police diminuer la police imprimer L'Allemand Josef Mengele était l'un des médecins qui supervisait la sélection des arrivants au camp d'Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne. Surnommé «l'ange de la mort» par les détenus, il orientait directement vers les chambres à gaz les enfants, les personnes âgées et tous ceux qu'il jugeait trop faibles pour travailler. Après la chute du nazisme, il a réussi à s'échapper en Amérique latine, sous une fausse identité. Il est mort au Brésil en 1979 en se noyant accidentellement.
La police anti-corruption polonaise a parfois de mauvaises inspirations. Avoir donné le nom de «Mengele», le médecin nazi du camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau, à une de ses opérations controversées contre un chirurgien n’était sans doute pas une de ses meilleures idées.
En Pologne, les réactions choquées ne se sont pas fait attendre. La Cour d'appel de Varsovie, qui a remis le chirurgien en liberté provisoire, a annoncé qu'elle allait protester par écrit auprès du Premier ministre.
«Le comparer au criminel nazi est un signe de barbarie chez des gens qui devraient être les gardiens du droit», a commenté Marek Edelman, le dernier commandant survivant de l'insurrection du ghetto juif de Varsovie en 1943.
Les pots-de-vin, une pratique très courante
La police anti-corruption, CBA, une création des frères Kaczynski au pouvoir, a arrêté en février à grand renfort de publicité un des plus grands spécialistes polonais des transplantations cardiaques, en l'accusant d'avoir tué des patients qui auraient refusé de lui avoir versé des pots-de-vin.
A la mi-mai, la Cour d'appel a remis en liberté le médecin, uniquement identifié comme le Dr G., en affirmant que l'accusation de meurtre n'avait aucun fondement. Il reste cependant soupçonné d'avoir accepté des pots-de-vin, une pratique très courante dans le monde médical en Pologne et dans les autres pays post-communistes.
D'après AFP
augmenter la police diminuer la police imprimer L'Allemand Josef Mengele était l'un des médecins qui supervisait la sélection des arrivants au camp d'Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne. Surnommé «l'ange de la mort» par les détenus, il orientait directement vers les chambres à gaz les enfants, les personnes âgées et tous ceux qu'il jugeait trop faibles pour travailler. Après la chute du nazisme, il a réussi à s'échapper en Amérique latine, sous une fausse identité. Il est mort au Brésil en 1979 en se noyant accidentellement.
La police anti-corruption polonaise a parfois de mauvaises inspirations. Avoir donné le nom de «Mengele», le médecin nazi du camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau, à une de ses opérations controversées contre un chirurgien n’était sans doute pas une de ses meilleures idées.
En Pologne, les réactions choquées ne se sont pas fait attendre. La Cour d'appel de Varsovie, qui a remis le chirurgien en liberté provisoire, a annoncé qu'elle allait protester par écrit auprès du Premier ministre.
«Le comparer au criminel nazi est un signe de barbarie chez des gens qui devraient être les gardiens du droit», a commenté Marek Edelman, le dernier commandant survivant de l'insurrection du ghetto juif de Varsovie en 1943.
Les pots-de-vin, une pratique très courante
La police anti-corruption, CBA, une création des frères Kaczynski au pouvoir, a arrêté en février à grand renfort de publicité un des plus grands spécialistes polonais des transplantations cardiaques, en l'accusant d'avoir tué des patients qui auraient refusé de lui avoir versé des pots-de-vin.
A la mi-mai, la Cour d'appel a remis en liberté le médecin, uniquement identifié comme le Dr G., en affirmant que l'accusation de meurtre n'avait aucun fondement. Il reste cependant soupçonné d'avoir accepté des pots-de-vin, une pratique très courante dans le monde médical en Pologne et dans les autres pays post-communistes.
D'après AFP
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