Friday, February 22, 2008

Consulter les précédents éditos

Philippe Karsenty est le Président fondateur du site ” Média-Ratings”, soit une agence de notation des médias. Les grands médias français, de la presse écrite aux chaînes de télévision publique ou privée, sont ainsi passés au tamis, y laissant au passage des lambeaux de fiabilité, de respectabilité.
fév21

Par Mati Ben Avraham à Jérusalem

La “controverse de Netzarim” a, très rapidement, attiré son attention. Il l’a décortiquée. Au point de lui valoir un procès en diffamation, intenté par France 2 et Charles Enderlin. Après maintes péripéties, la Cour d’appel de Paris a ordonné la vision des fameuses 27 minutes de rushs que France 2 s’obstinait à garder sous le coude. Le jugement sera rendu sous peu.

MBA : Venons à Média-ratings…

Philippe Karsenty : J’ai exercé plusieurs activités dans ma vie : la finance, un peu de politique, la technologie… Chaque fois, je me suis aperçu que les médias ne disaient pas la vérité, dès que l’on devenait quelque peu expert dans un sujet.

Je pense que le problème est mondial, mais aussi un problème français. Parce que l’on a en France une presse et une télévision qui vont toutes et toujours dans le même sens.

C’est-à-dire que l’on va adorer quelqu’un un moment et que l’on va le lyncher au même moment, dans une belle uniformité. Il n’y a donc pas d’alternative.

Parallèlement, quand vous comparez l’évolution des médias américains et français, vous constatez que les médias américains ont été corrigés de nombreuses fois par les indépendants, par les blogueurs.

En France, les blogs qui ont droit de cité sont ceux qui dépendent des grands “journalistes” attachés à des médias reconnus. Nous sommes donc dans une situation de type totalitaire au niveau de l’information.

C’est dans ce contexte qu’il nous est apparu important de disposer d’outils pour contrôler la qualité des médias.

Nous avons mis au point une méthode d’analyse, la méthode “Philtre”, qui repose sur sept critères : précision, homogénéité, indépendance, liberté, transparence, responsabilité et exhaustivité. Ces critères, divisés en sous critères nous ont permis d’évaluer tous les sujets : l’économie, la politique française, la politique internationale…

MBA : Comment s’opère la cueillette des informations, au vu de cette masse diffusée tout au long de la journée?

Philippe Karsenty : Nous avons une petite équipe qui travaille sur le quotidien. Au dehors, nous avons beaucoup de correspondants bénévoles qui nous alertent, des personnes qui analysent les médias et dès qu’elles trouvent quelque chose nous préviennent.

L’un des avantages d’Internet, c’est que qu’une fausse information est repérée dans un média, elle nous est immédiatement répercutée. Ensuite, en ce qui nous concerne, qu’un journaliste se soit trompé dans la répercussion d’une donnée ou autre n’est pas très important.

Ce qui importe, c’est de voir quel travers cela révèle.

MBA : Avez-vous pu mesurer l’impact de votre travail sur les médias eux-mêmes? Deviennent-ils plus vertueux?

Philippe Karsenty : Ecoutez, depuis quasiment un an, nous avons cessé toute activité d’analyse générale des médias pour nous concentrer sur l’affaire Al Dura.

L’importance historique est telle que j’ai décidé d’y consacrer toute mon énergie pour gagner ce combat, ce procès qui, de toute façon, provoquera un séisme dans l’univers médiatique français, et même mondial pour tout ce qui concerne la couverture des événements en Israël, mais aussi en Irak et ailleurs.

C’est-à-dire que cette affaire est totalement emblématique des mensonges que peuvent diffuser les médias sur cette région du monde. Elle est aussi emblématique du fonctionnement de la société française. J’ai montré des preuves de falsification à une centaine de journalistes.

Pour répondre directement à votre question, je pense que l’existence de ce garde-fou a créé chez certains la conscience d’être observés, un sentiment nouveau dans cette corporation habituée à n’être pas contrôlée du tout.

Et je crois que quand l’affaire Al Dura explosera, ce sera une grande avancée pour la qualité de l’information. Mais en-dehors de cette affaire, quand des politiques, ou des journalistes vous interpellent à propos de tel ou tel autre article épinglé par nous, cela montre l’impact de notre action.

Le site : www.m-r.fr

AVERTISSEMENT: Message de Daniel Rouach, Directeur de la rédaction. Nous ne passons ce jour qu’un EXTRAIT DE L’INTERVIEW réalisé par Mati Ben Avraham à partir de Jérusalem. Dans une partie de ses propos Philippe Karesnty parle de son procès avec France 2 avec des mots très durs.

Pour éviter à IsraelValley d’avoir un procès en diffamation tout à fait inutile, nos avocats vérifient actuellement si cette partie de l’interview est publiable en l’état.

L’auteur de ses lignes souligne le courage exemplaire de Philippe Karsenty qui a eu le mérite de défendre avec tenacité et acharnement une certaine image d’Israël en France et dans le monde. Cette affaire Al Dura et le combat de Philippe Karsenty sera un jour présenté comme “un cas d’école” dans les Universités et dans les médias. (DR)—

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Philippe Karsenty est le Président fondateur du site ” Média-Ratings”, soit une agence de notation des médias. Les grands médias français, de la presse écrite aux chaînes de télévision publique ou privée, sont ainsi passés au tamis, y laissant au passage des lambeaux de fiabilité, de respectabilité.
fév21

Par Mati Ben Avraham à Jérusalem

La “controverse de Netzarim” a, très rapidement, attiré son attention. Il l’a décortiquée. Au point de lui valoir un procès en diffamation, intenté par France 2 et Charles Enderlin. Après maintes péripéties, la Cour d’appel de Paris a ordonné la vision des fameuses 27 minutes de rushs que France 2 s’obstinait à garder sous le coude. Le jugement sera rendu sous peu.

MBA : Venons à Média-ratings…

Philippe Karsenty : J’ai exercé plusieurs activités dans ma vie : la finance, un peu de politique, la technologie… Chaque fois, je me suis aperçu que les médias ne disaient pas la vérité, dès que l’on devenait quelque peu expert dans un sujet.

Je pense que le problème est mondial, mais aussi un problème français. Parce que l’on a en France une presse et une télévision qui vont toutes et toujours dans le même sens.

C’est-à-dire que l’on va adorer quelqu’un un moment et que l’on va le lyncher au même moment, dans une belle uniformité. Il n’y a donc pas d’alternative.

Parallèlement, quand vous comparez l’évolution des médias américains et français, vous constatez que les médias américains ont été corrigés de nombreuses fois par les indépendants, par les blogueurs.

En France, les blogs qui ont droit de cité sont ceux qui dépendent des grands “journalistes” attachés à des médias reconnus. Nous sommes donc dans une situation de type totalitaire au niveau de l’information.

C’est dans ce contexte qu’il nous est apparu important de disposer d’outils pour contrôler la qualité des médias.

Nous avons mis au point une méthode d’analyse, la méthode “Philtre”, qui repose sur sept critères : précision, homogénéité, indépendance, liberté, transparence, responsabilité et exhaustivité. Ces critères, divisés en sous critères nous ont permis d’évaluer tous les sujets : l’économie, la politique française, la politique internationale…

MBA : Comment s’opère la cueillette des informations, au vu de cette masse diffusée tout au long de la journée?

Philippe Karsenty : Nous avons une petite équipe qui travaille sur le quotidien. Au dehors, nous avons beaucoup de correspondants bénévoles qui nous alertent, des personnes qui analysent les médias et dès qu’elles trouvent quelque chose nous préviennent.

L’un des avantages d’Internet, c’est que qu’une fausse information est repérée dans un média, elle nous est immédiatement répercutée. Ensuite, en ce qui nous concerne, qu’un journaliste se soit trompé dans la répercussion d’une donnée ou autre n’est pas très important.

Ce qui importe, c’est de voir quel travers cela révèle.

MBA : Avez-vous pu mesurer l’impact de votre travail sur les médias eux-mêmes? Deviennent-ils plus vertueux?

Philippe Karsenty : Ecoutez, depuis quasiment un an, nous avons cessé toute activité d’analyse générale des médias pour nous concentrer sur l’affaire Al Dura.

L’importance historique est telle que j’ai décidé d’y consacrer toute mon énergie pour gagner ce combat, ce procès qui, de toute façon, provoquera un séisme dans l’univers médiatique français, et même mondial pour tout ce qui concerne la couverture des événements en Israël, mais aussi en Irak et ailleurs.

C’est-à-dire que cette affaire est totalement emblématique des mensonges que peuvent diffuser les médias sur cette région du monde. Elle est aussi emblématique du fonctionnement de la société française. J’ai montré des preuves de falsification à une centaine de journalistes.

Pour répondre directement à votre question, je pense que l’existence de ce garde-fou a créé chez certains la conscience d’être observés, un sentiment nouveau dans cette corporation habituée à n’être pas contrôlée du tout.

Et je crois que quand l’affaire Al Dura explosera, ce sera une grande avancée pour la qualité de l’information. Mais en-dehors de cette affaire, quand des politiques, ou des journalistes vous interpellent à propos de tel ou tel autre article épinglé par nous, cela montre l’impact de notre action.

Le site : www.m-r.fr

AVERTISSEMENT: Message de Daniel Rouach, Directeur de la rédaction. Nous ne passons ce jour qu’un EXTRAIT DE L’INTERVIEW réalisé par Mati Ben Avraham à partir de Jérusalem. Dans une partie de ses propos Philippe Karesnty parle de son procès avec France 2 avec des mots très durs.

Pour éviter à IsraelValley d’avoir un procès en diffamation tout à fait inutile, nos avocats vérifient actuellement si cette partie de l’interview est publiable en l’état.

L’auteur de ses lignes souligne le courage exemplaire de Philippe Karsenty qui a eu le mérite de défendre avec tenacité et acharnement une certaine image d’Israël en France et dans le monde. Cette affaire Al Dura et le combat de Philippe Karsenty sera un jour présenté comme “un cas d’école” dans les Universités et dans les médias. (DR)—

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fév22

Par David Rosenfeld
Rubrique: Economie
Publié le 22 février 2008 à 09:08

Israël réalise la plus forte progression annuelle dans le classement Milken Institute Capital Access Index.

Les réformes telluriques menées depuis l’an 2000 ont conduit Israël à sortir de la liste des parias financiers pour devenir un modèle. En effet, c’est seulement en 2002 qu’Israël sort de la liste noire du blanchiment d’argent publiée par l’OCDE.

Depuis, Israël est entré dans le club fermé des pays développés, a réussi l’internationalisation de la Bourse de Tel Aviv à marche forcée, et obtient de bons scores en termes de notation financière et de risque-pays.

Nouvelle prouesse, Israël signe la plus forte progression dans l’indice d’accès au capital publlié par le célèbre think-tank indépendant Milken Institute.

Fondée par le philanthrope américain Michael Milken (le père des junks bonds) en 1991, cet institut de renommée mondiale a pour objectif de favoriser les conditions de vie des populations par l’étude et l’amélioration de 3 grands axes économiques : le capital humain, le capital social et le capital financier.

Classée au 25ème rang pour la disponibilité et l’efficacité du capital employé, Israël gagne cette année 13 places pour se retrouver en 12ème position juste derrière les Etats-Unis, à la limite du Top 10 sur les 122 pays étudiés. La France est classée en 22ème position.

Voici le classement (rappel du classement 2006 entre parenthèses) :

1. Hong Kong (1)
2. Royaume Uni (3)
3. Canada (4)
4. Singapour (2)
5. Suède (10)
6. Irlande (9)
7. Suisse (7)
8. Australie (6)
9. Finlande (13)
10. Norvège (11)
11. Etats Unis (5)
12. Israël (25)

Selon les analystes, ces bons résultats sont le fruit de décisions vertueuses. En premier lieu, la grande régularité vigilante attribuée à la Banque d’Israël dans le contrôle de la politique monétaire, puis la réforme de fonds réalisée sur l’ensemble de l’infrastructure financière du pays et enfin d’excellents chiffres macroéconomiques guidées par une industrie adaptée à la mondialisation des échanges.
D’autres éléments viennent soutenir ces 3 axes de croissance. On retrouve notamment l’accès au capital international où l’on a vu le marché des obligations corporate doubler en quelques années. Ces améliorations structurelles ont été renforcées par des baisses des taux de taxation pour les revenus des entreprises et des particuliers. —
-xl-






Gérard Akoun critique la position du CRIF sur la mémoire
21/02/08

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- - Thème: Shoah




Dans un communiqué adressé à la presse le 19 février, le CRIF appelle «à la mise en œuvre aménagée de la proposition de Nicolas Sarkozy, annoncée lors du dîner du CRIF du 13 février, d’instituer un lien de mémoire entre les enfants du CM2 et les enfants juifs déportés de France et envoyés à la mort » Le CRIF appelle aussi à l'apaisement de la polémique entraînée par la déclaration du chef de l'État « qu'il juge largement artificielle ».
Doit-on rappeler au CRIF et à son président, qu'il n'y aurait pas eu de polémique, si cette décision du président de la République de « confier à chaque élève du CM2 la mémoire d'un enfant français victime de la Shoah », n'avait pas été prise de manière irréfléchie, sans aucune, concertation avec tous ceux, qui depuis des années travaillent et réfléchissent à la manière de transmettre la mémoire de la Shoah aux jeunes générations. Elle n'aurait pas provoqué la colère et l'indignation de Mme Simone Veil ainsi que celles de la quasi-totalité de ceux qui effectuent sur le terrain un travail admirable pour assurer cette transmission.
Si cette polémique avait été « largement artificielle », la directrice du cabinet du président de la République, Emmanuelle Mignon, aurait-elle été obligée, dans une interview au Journal du Dimanche, de nuancer les propos de Nicolas Sarkozy, de laisser entendre, que le nom de chacun de ces enfants, ne serait pas confié à un élève, ce qui avait choqué et suscité tant de réactions négatives, mais à une classe de CM2 dans son ensemble.
Le ministre de l’Education, Xavier Darcos, aurait il amendé le projet annoncé le 13 février ?
« Des la rentrée prochaine, » a-t-il déclaré « une démarche pédagogique sera proposée pour répondre à l'intuition du président de la République » Aurait-il contacté Simone Veil, pour qu'elle participe à la mission chargée d'élaborer des instruments pédagogiques, ce qu'elle a accepté, si sa critique de la décision de Nicolas Sarkozy avait été « excessive »
Le CRIF, lui même, aurait-il été obligé de suggérer un certain nombre d'aménagements « pour que cette proposition puisse jouer son rôle éducatif effectif d'alerte civique et de stimulant à un travail historique personnel »
Il est quand même étonnant, que les responsables du CRIF, à moins d’avoir pour Nicolas Sarkozy, les yeux de Chimène pour Rodrigue, mais on va finir par le croire, n’aient rien trouvé de gênant, dans cette décision annoncée par le président de la République, alors que manifestement, cette « intuition » faisait partie d’un discours de circonstances. Les catholiques avaient eu le discours de Latran, les musulmans le discours de Ryad, il fallait bien, dans la logique communautariste du chef de l’Etat, offrir un cadeau aux juifs de France, alors pourquoi pas l’enseignement de la Shoah dès l’école primaire !!Et peu importe la manière dont cela s’organisera, ses ministres sont habitués à des effets d’annonce dont ils ne sont même pas avertis au préalable, à eux de se débrouiller pour assumer ou à une commission d’y réfléchir !
Mais, dit on, d’un mal peut sortir un bien : à partir d’une vraie fausse bonne idée de Nicolas Sarkozy des projets pédagogiques d’enseignement de la Shoah, respectant la sensibilité des enfants pourraient être mis en œuvre dans le primaire.
On le devra, n’en déplaise aux responsables du CRIF, à ceux et à celles, qui ont osé polémiquer

Gérard Akoun
JUDAIQUES F

Rebonds
La Résistance n’a pas appelé à sauver les Juifs
Jean-Louis Crémieux-Brilhac historien.
QUOTIDIEN : jeudi 21 février 2008
87 réactions

Comment dire le malaise qu’éprouve l’historien après la diffusion du docu-fiction de mardi soir sur France 2 [la Résistance, «Quand il fallait sauver les Juifs», ndlr] ?

France Télévisions a patronné un film sur le drame des Juifs de France dans les années 1940-1944 et l’a programmé à une heure de grande écoute, alors que la Shoah a été occultée un quart de siècle, bravo !

Les auteurs n’ont pas hésité à souligner l’indignité du gouvernement de Vichy, qui a délibérément mis les Juifs de France hors de la loi commune et qui a participé à la déportation de 76 000 d’entre eux, dont 73 500 allaient être exterminés ; ils ont eu, de surcroît, le mérite de mettre en lumière des héros injustement ignorés : encore bravo !

La réalisation visuelle est remarquable au point de faire passer pour documents d’époque des séquences totalement irréalistes ou dont le tournage aurait été inconcevable dans la clandestinité, comme un long défilé d’enfants juifs cheminant dans la neige vers la frontière suisse. Faut-il dire bravo ? Admettons que ce soit la loi du genre. La méconnaissance de la Résistance dont témoigne ce film est d’autant plus choquante. Non, le salut des Juifs n’était pas un des deux volets majeurs de l’action résistante, comme la programmation de lundi et mardi voudrait le faire croire. Faut-il rappeler que le mot d’ordre «Il faut sauver les Juifs» n’a jamais été lancé ni par le Conseil national de la Résistance, ni par la France libre dans les années 1943-1944, ni par la presse clandestine, mis à part les Cahiers du Témoignage chrétien. Le titre même de l’émission est un faux-semblant.

Certes, c’est grâce au courage de certains Français que la proportion des Juifs qui ont été déportés de France a été moindre qu’aux Pays-Bas, par exemple (grâce aussi à l’existence, jusqu’à 1942, de la zone non occupée et au fait que la France a été le premier pays libéré). La juste perspective eût été de montrer que les initiatives en faveur des Juifs ont été seulement (mais c’était déjà beaucoup) une action de sauvetage dans l’ensemble des actions à l’actif d’une résistance multiforme.

Laisser entendre, comme le fait le commentaire du film durant son dernier quart d’heure, qu’un immense mouvement de solidarité a soulevé la masse des Français, de 1943-1944, en faveur des Juifs, ce qui apparaît comme la leçon à en retenir, est une imposture. C’est vouloir construire une légende. Il va de soi que l’opinion publique n’était plus, en 1944, ce qu’elle avait été au lendemain du désastre : l’approche de la Libération a freiné le zèle répressif et stimulé de beaux dévouements. De là à extrapoler à la nation entière, et même à la Résistance entière, ce qui fut le mérite admirable de quelques mouvements, de quelques groupes ou de quelques individualités, il y a plus qu’une marge.

Un excès de bon vouloir, un désir de bonne conscience patriotique transforment en un film de propagande un film qui devrait s’en tenir aux exigences d’un film d’histoire, dont les noms d’Annette Wieviorka et de Jean-Pierre Azéma figurant au générique semblent cautionner, abusivement, la totale véracité. Dommage.

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