Les chrétiens de Gaza entre craintes et rumeurs
LE MONDE | 23.02.08 | 13h56 • Mis à jour le 23.02.08 | 13h56
La bibliothèque du centre YMCA de Gaza, le 15 février.
AP/HATEM MOUSSA
La bibliothèque du centre YMCA de Gaza, le 15 février.
GAZA ENVOYÉ SPÉCIAL
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Fauteuils éventrés, étagères fracassées, livres en miettes. Ce parterre désolé est ce qui reste de la bibliothèque de la YMCA de Gaza, un centre culturel et sportif d'inspiration chrétienne, plastiqué par des hommes masqués, vendredi 15 février. L'attaque, sans motif apparent, a ravivé les angoisses de la minuscule communauté chrétienne de Gaza, déjà ébranlée par l'assassinat en octobre 2007 de Rami Ayad, le gérant de la Société de la Bible, une librairie baptiste du centre-ville.
"Les gens ont peur, dit Waël Tourouq, le beau-frère du défunt. Tous les jours, on entend parler de menaces à l'encontre des chrétiens. Il y a deux mois, une trentaine de familles ont réussi à partir pour la Cisjordanie. A la première occasion, je les imiterai. Il n'y a plus d'avenir pour nous à Gaza."
Ce sentiment de panique est nouveau dans la bande côtière palestinienne. Trop peu nombreux pour constituer un groupe à part et pas moins nationalistes que leurs frères musulmans, les 3 000 chrétiens de Gaza n'ont pendant longtemps jamais ressenti la moindre hostilité à leur égard. Pour nombre de leurs représentants, cette bonne entente est une évidence, quels que soient les drames enregistrés. "L'attentat contre la YMCA n'a rien à voir avec la religion et encore moins avec l'assassinat de Rami Ayad, tranche Issa Saba, le directeur de cet établissement. La preuve : d'autres centres du même genre, dépourvus de toute étiquette religieuse, ont également été attaqués. Et d'ailleurs, le gouvernement du Hamas m'a apporté son soutien."
ATTITUDE DE DÉNI
Une attitude de déni, avec laquelle Hussam Tawil, député élu sur la liste du Hamas, tente de rompre en douceur. "On ne peut plus parler d'actes isolés, dit-il. Nous sommes confrontés à une série d'attaques. Manoeuvre de déstabilisation du gouvernement du Hamas ou campagne qui nous vise délibérément ? A la police de le dire."
Dans l'attente des hypothétiques résultats de l'enquête, la minorité chrétienne de Gaza se recroqueville sur ses craintes et ses rumeurs. On évoque un communiqué de l'Armée de l'islam, groupuscule à la mode djihadiste, qui appelle à "la guerre contre les croisés", ou encore la peur d'un gamin à qui un copain musulman a promis qu'il "irait en enfer".
"Les relations avec mes voisins musulmans sont toujours très bonnes, dit Anissa Ayad, la mère de Rami, dont l'histoire veut qu'il ait été kidnappé puis tué un soir, à la sortie de son bureau, parce qu'il refusait d'abjurer sa religion. Le problème vient de ces groupes extrémistes, arriérés, dont l'audience s'accroît avec la misère galopante générée par le blocus de la bande de Gaza. Qui sont-ils ? Al-Qaida ? Des salafistes ? Personne ne peut le dire."
Abou Ahmed, le concierge de l'école chrétienne Al-Manar de Gaza, les a vus. "Des types en armes, dans une jeep noire, avec de longues barbes et des pantalons bouffants à la mode pakistanaise", raconte-t-il. Faute de pouvoir voir la directrice, absente, ils l'ont passé à tabac, lui le musulman, pour le "punir de travailler avec des chrétiens".
Benjamin Barthe
Les fouilles archéologiques, outil politique des colons de Jérusalem
LE MONDE | 20.02.08 | 15h29 • Mis à jour le 20.02.08 | 15h29
(Jérusalem, correspondance)
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Il y a d'abord eu des lézardes en plein milieu de la route principale. Puis quelques fissures dans les plafonds des maisons adjacentes. Et enfin une grosse craquelure dans l'un des murs de la crèche. En reliant ces indices les uns aux autres, les habitants de Silwan, un quartier arabe de Jérusalem, ont compris, fin janvier, que les colons juifs installés parmi eux avaient une nouvelle fois entrepris de creuser sous leurs pieds.
"Ces travaux d'excavation menacent directement nos maisons, affirme Fakhri Abou Diab, le chef du comité de défense de Silwan. Comme d'habitude, personne n'a jugé bon de nous prévenir et de nous présenter les permis adéquats. Les colons agissent comme si nous n'existions pas. Seules les vieilles pierres les intéressent."
De fait, Silwan n'en manque pas. Considéré par les historiens israéliens comme le site de la cité de David, berceau de la Jérusalem biblique, ce quartier situé juste en contrebas des remparts de la vieille ville est truffé de vestiges antiques et notamment de tunnels. Leur mise en valeur dans les années 1980, sous la forme d'un parcours archéologique, a accompagné et favorisé l'intrusion de familles juives dans cette zone jusqu'alors peuplée exclusivement de Palestiniens.
A la tête de cette double entreprise, l'association Elad, un groupe de colons radicaux à qui le service des Antiquités israéliennes a concédé le terrain et qui, depuis, est passée maître dans l'art d'instrumentaliser le sous-sol de Jérusalem à des fins politiques. En l'espace d'une vingtaine d'années, moyennant harcèlement juridique, falsification de documents et recrutement de collaborateurs, Elad a réussi à s'emparer de plus de cinquante habitations en plein coeur de Silwan.
Du coup, pour les habitants, la reprise des fouilles n'augure rien de bon. Selon le Comité israélien contre les démolitions de maison, une organisation qui vient en aide aux Palestiniens de Jérusalem-Est, ce nouveau projet est même potentiellement explosif. D'après Meïr Margalit, l'un de ces responsables, Elad ambitionne de relier le tunnel de Hezekia, l'un des sites du parc archéologique, à un autre tunnel antique, actuellement muré, qui mène juste en dessous de la mosquée Al-Aksa, troisième lieu saint de l'islam, distante d'environ 500 mètres.
"Ces gens sont animés par une idéologie messianique d'autant plus dangereuse que le gouvernement ne les contrôle quasiment pas, dit Meïr Margalit. Ils imaginent que le Troisième temple juif va descendre du ciel et détruire la mosquée. Il suffirait que les Palestiniens aient le sentiment qu'Al-Aksa est en danger pour déclencher une explosion." En 1996, l'ouverture d'un tunnel à proximité de l'Esplanade des Mosquées, le Mont du Temple pour les juifs, par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, premier ministre de l'époque, avait provoqué des émeutes au cours desquelles 70 Palestiniens et 17 Israéliens avaient été tués.
COMPLICITÉS
Pour l'instant, les protestations des habitants de Silwan ont buté sur les complicités dont Elad jouit au sein des services de sécurité. Le 10 février, juste après avoir déposé un recours devant la Cour suprême, quatre Palestiniens ont ainsi été arrêtés par la police au motif qu'ils auraient "endommagé" le chantier. Un peu plus tôt, à la suite d'un précédent dépôt de plainte au commissariat, deux autres Palestiniens de Silwan avaient été appréhendés pour des actes de "violence". Le député du parti Meretz (gauche sioniste) Yossi Beilin, qui désirait inspecter le site, s'en est vu refuser l'accès par le service des Antiquités israéliennes.
Contactés par Le Monde, le porte-parole de ce département, ainsi que celui des Parcs nationaux et celui de l'organisation Elad ont tous refusé de faire le moindre commentaire, rejetant sur les autres la responsabilité des travaux. Un silence gêné qui n'étonne pas Meïr Margalit, du Comité contre les démolitions de maison. "C'est toujours la même histoire. Les colons font le sale boulot. Le gouvernement ferme les yeux. Et tout le monde se tait."
Benjamin Barth
La ministre française de la Culture, Christine Albanel, a inauguré lundi à Jérusalem une exposition d'oeuvres d'art provenant de biens, juifs essentiellement, spoliés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'exposition, intitulée "A qui appartenaient ces tableaux ?", présente du 19 février au 3 juin au Musée d'Israël, à Jérusalem, 53 tableaux sélectionnés parmi ceux qui furent confiés aux musées nationaux français en attendant de retrouver leurs propriétaires légitimes.
"Nous serions heureux que cette exposition permette que certaines des oeuvres présentées retrouvent enfin leurs propriétaires", a affirmé aux journalistes Mme. Albanel, lors de l'inauguration.
"Au delà de sa valeur artistique, cette exposition remplit un devoir de mémoire et c'est aussi un geste d'amitié dans les relations entre la France et Israël", a-t-elle ajouté.
Le directeur du Musée James Snyder a pour sa part qualifié les tableaux "d'oeuvres orphelines".
Le ministre des Affaires sociales et chargé des relations avec la Diaspora Yitzhak Herzog a participé à la cérémonie.
Parmi les tableaux présentés, les visiteurs pourront apprécier des oeuvres de Delacroix, Ingres, Manet, Courbet, Seurat, Monet ou Ernst, une petite partie des quelque 2.000 oeuvres - dont 1.000 tableaux - dont la garde a été confiée après la guerre à l'Etat français, chargé de retrouver les propriétaires.
Quelque 100.000 oeuvres de toutes catégories - tableaux, objets d'art, meubles, tapisseries, et autres - ont été spoliées en France pendant la guerre, soit par pillage, soit par vente forcée, et retirées, notamment, à leurs propriétaires juifs.
Soixante mille de ces oeuvres ont été rapatriées en France à l'issue du conflit et 45.000 rapidement restituées. Treize mille oeuvres de moindre valeur ont été vendues, les fonds étant reversés à la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Le Musée d'Israël, créé en 1965 est la plus grande institution culturelle d'Israël et abrite des collections allant de la Préhistoire à l'Art contemporain, représentant plus de 500.000 objets.
BLOG-NOTE DU 18 FEVRIER 2008
DE L’AVANTAGE D’ÊTRE CONTENT
Ainsi, Imad Mougnieh ne sera pas mort dans son lit, comme souvent les assassins patentés. Moi qui ne suis pas un opposant fanatique à la peine de mort lorsqu'elle est appliquée avec modération et discernement, je suis content.
Je suis d’autant plus content que la mère de Mougnieh a déclaré sur la chaîne Al Manar «qu’elle était heureuse» que ses trois fils soient morts dans le cadre du Djihad.
Ainsi, tout le monde aurait été content si d'autres que Madame Mougnieh et moi, n'avaient caché leur joie en apprenant que l'auteur, entre autres, des attentats de Beyrouth contre les soldats français du Drakkar (50 morts), et contre le Centre Culturel juif de Buenos Aires (75 morts) avait été exécuté.
À ce sujet, certains auront, je pense, noté que le trépassé n'avait pas été qualifié de «terroriste» par la presse hexagonale, mais plus sobrement de «chef des opérations militaires du Hezbollah». Après tout, peut-être bien que les victimes du Centre Culturel argentin étaient toutes des soldats en armes.
Quitte à rester sur le terrain lexical, il convient également de noter que la même presse, tout uniment, se plaît à qualifier le Hamas d’«organisation considérée comme terroriste par l'Union Européenne et les États-Unis». Les «terroristes basques d’ETA» n'ont pas droit à une objectivité aussi formaliste.
Puisque nous en sommes là, laissez-moi vous raconter la mésaventure d'un journal italien, lié par contrat à l'agence Reuter.
Notre feuille latine avait décidé de corriger unilatéralement les dépêches qu'elle recevait en remplaçant le vocable convenu d’«activistes» appliqué aux kamikazes palestiniens par le plus rigoureux «terroristes».
Avec une remarquable détermination, Reuter a immédiatement décidé de résilier l'abonnement, en faisant remarquer que ses dépêches n'étaient pas des menus à la carte.
Comme l'incident avait créé quelques remous, le directeur de l'agence, fit remarquer avec une certaine candeur, qu'il ne pourrait pas répondre de la sécurité de ses journalistes au Proche-Orient, au cas où le terme de «terroristes» serait utilisé...
Est-il en conséquence excessif de suggérer que la soumission d'une partie de la presse à la radicalité islamique n'est pas toujours uniquement idéologique ?
Est-il également permis, en termes d'intérêts, de s'interroger sur le bénéfice médiatique à se comporter sagement, humainement et démocratiquement ?
Shoah. Moi aussi, et je l'ai souvent dit, la pudeur la plus élémentaire fait que je suis souvent horriblement gêné par l'évocation de l'indicible dans le pathos et le larmoyant.
Raison pourquoi, je n'aime guère la récente proposition présidentielle de voir la mémoire d'un enfant déporté confié à un gamin de 11 ans.
En outre, même si elle procède d'un bon sentiment, elle est contre-productive compte tenu, hélas, hélas, hélas, de l'état d'esprit relativiste d'aujourd'hui qui exige, niaisement ou hypocritement, que tout se vaille.
Ayant dit cela, j'avoue que d'entendre depuis trois ou quatre jours les condamnations pleuvoir, en expliquant, façon Mélenchon, qu'on ne peut pas demander cela aux petits Mohamed, aurait une certaine tendance à m’écœurer.
Sans parler de l’anti-sarkozysme déchaîné. Avant les élections, j'avais prédit dans ce blog le risque de berlusconisation au regard des rapports de force idéologiques. Relisez-moi : j'avais préconisé un Kulturkampf au couteau.
Lisez Marianne et les grandes consciences pétitionnaires de Jean-François Kahn à Villepin en passant par Mamère, Bayrou et Ségolène Royale.
Le portrait de Berlusconi II est désormais achevé : il a la presse et l'argent entre ses mains, il est outrancièrement atlantiste et menace dangereusement les libertés.
Il serait peut-être l'heure que Sarko redevienne sarkozyste.
22:45 Grande-Bretagne : le leader conservateur David Cameron suscite l'indignation de la communauté juive par des propos malencontreux sur les visites à Auschwitz. Le chef de l'opposition a cité dans un discours les 26 ''manoeuvres'' qu'il impute à Gordon Brown et au Labour pour gagner des points sur la scène politique, et parmi elles, le financement des voyages éducatifs dans le camp de la mort. (Guysen.International.News)
M. Cameron a dû publier un communiqué pour expliquer ses propos : il a affirmé reprocher au gouvernement de ne pas financer ces voyages dans leur intégralité...
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La mort d’un assassin et … la presse française
C’est à ses fruits qu’on reconnaît un arbre. Martin Birnbaum trouve ceux de la presse française immangeables.
«La mort du criminel Imad Mughniyeh n’est que vengeance divine contre ceux qui ont tué deux des fils du Koweït et les ont jetés d’un avion à l'aéroport de Limassol à Chypre» a déclaré Sheik Jaber Al Khaled Al Sabah Premier Ministre du Koweït» (PR-Inside.com-Kuwait City, 14.02.08).
Le 5 avril 1988, Imad Mughniyeh avait organisé le détournement d’un Jumbo koweitien en route pour la Thaïlande en s’arrêtant en Iran, à Chypre et en Algérie, exigeant la libération de 17 terroristes pro-iraniens emprisonnés pour des attaques au Koweït. Ce n’était qu’un fait d’armes de la «résistance islamique» mais, pour la première fois, dirigé d’une manière spectaculaire contre un pays arabe. Fait d’armes derrière lequel l’Iran se trouvait déjà.
On ne savait pas grand-chose de ce sinistre assassin. Il aurait subi plusieurs opérations de chirurgie esthétique et les photos anciennes connues (ou celle où on le voit derrière la pilote d’un avion de la TWA détourné) n’avaient plus rien à voir avec ce qu’il était ce 12 février 2008 quand sa voiture a explosé, à Damas, en Syrie, pays qui répondait par la bouche de son président quand on lui demandait d’arrêter ce criminel, qu’il n’était pas connu au bataillon… Avant le 11 septembre 2001, il était la bête noire des services français, américains et israéliens, le terroriste le plus recherché au monde. Après, il a dirigé les services de renseignement du Hezbollah, puis sa branche militaire pour être, enfin, le vrai numéro 1 de cette organisation utilisée par l’Iran et la Syrie pour faire du Liban une tête de pont pour des attaques contre Israël, en remplaçant ainsi le «charismatique» Sheikh Nassrallah dont la performance pendant la dernière guerre du Liban n’a pas convaincu ses patrons iraniens et qui, dans sa dernière conférence de presse, vient de déclarer «Nous avons des restes de soldats israéliens. Têtes tranchées. Nous avons quelques bras et jambes et un corps presque complet, de la tête au milieu du torse». Cette énumération macabre n’a pas eu l’air de déranger notre Ministre des Affaires Etrangères (Bernard Kouchner) qui avait invité à Paris des délégués du Hezbollah… Car «la France doit parler à tout le monde»… Quelle dérision !
On est devenu blasé devant les ignominies dont se rend coupable la presse française dès qu’il s’agit de l’islam, de l’islamisme ou la «résistance» des «militants» ou «activistes» du monde entier à "l’impérialisme américain" et à son «valet», «le petit Satan», j’ai nommé Israël. Mais il y a des moments où elle se dépasse. Si, si, c’est encore possible.
Voilà une information brute :
Imad Fayez Mugnieh, commandant suprême du Hezbollah et planificateur des principales opérations terroristes contre Israël, les Etats-Unis et la France pendant les 25 dernières années a été tué dans l’explosion d’une bombe dans sa voiture, à Damas au Tanzim Kafr Susa dans la nuit du 12 février 2008. En 1982, il a orchestré les bombardements-suicide des casernes des marins français et américains de Beyrouth, pendant lesquels 241 soldats américains et 58 soldats français ont été tués. En 1983, il a orchestré le bombardement de l’ambassade des USA, qui a tué 63 personnes et a éliminé le personnel supérieur de la CIA au Moyen-Orient. En 1985, il a détourné le vol 847 de TWA et a été responsable de la mort qui a suivi du plongeur Robert Stethem de la marine américaine.
Mughniyeh était également à l’origine de nombreux kidnappings brutaux d’occidentaux à Beyrouth dans les années 80, les plus connus étant ceux du colonel William Francis Buckley (assassiné ensuite) et de Terry Anderson.
Après de nombreuses tentatives pour le capturer, le FBI l’a inscrit en 2001 sur sa liste des 22 terroristes les plus recherchés et une prime de $25 millions, identique à celle pour Ben Laden, a été mise pour sa tête. Il figurait parmi les personnes les plus recherchées d’Interpol (Debka, 13.02.08 – repris par plusieurs journaux de langue anglaise).
Et voila maintenant l’essentiel des relations de la presse française :
Le Monde (14.02.08) : «Moughniyeh, qui était âgé de 45 ans, a été tué mardi en fin de soirée par l'explosion d'une bombe posée dans sa voiture. Il figurait depuis longtemps sur une liste d'étrangers qu'Israël cherchait à éliminer ou à arrêter. Les Etats-Unis avaient offert une récompense pour sa capture.
Il avait été impliqué en 1983 dans les attentats à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis et les QG de soldats américains et français à Beyrouth, qui avaient fait plus de 350 morts, ainsi que dans une série d'enlèvements d'Occidentaux dans les années 1980 au Liban. L'attentat de 1992 contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires portait aussi sa marque».
Libé (14.02.08) : « Recherché par Interpol, soupçonné d’avoir été l’auteur de l’enlèvement d’un chef de l’antenne de la CIA à Beyrouth en 1984 et inscrit sur la liste «des terroristes les plus dangereux» recherchés par les Etats-Unis, le dirigeant du Hezbollah Imad Moughnieh est mort».
Le Figaro (14.02.08): sous le titre «Un chef militaire du Hezbollah a été assassiné», ce journal devenu le repaire de tout ce qui est anti-israélien, pro-palestinien et pro-arabe, écrit (avec l’aide d’AFP et du BBC …) : «Imad Mughnieh, un cadre militaire du Hezbollah, a été tué mardi soir dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas, en Syrie».
Pourquoi ? Par delà la désinformation érigée au rang de ligne éditoriale des principaux journaux français, on devrait se demander le pourquoi de la chose. Pourquoi oublie-t-on, pour commencer, les 58 soldats français morts à Beyrouth dans un attentat organisé par cet assassin ? Pourquoi oublie-t-on qu’il figurait parmi les personnes les plus recherchées par Interpol ? Pourquoi le petit coiffeur le présente-t-il comme «un chef militaire du Hezbollah» quand il s’agissait en réalité du «commandant suprême» de cette ignoble milice stipendiée par l’Iran et la Syrie ? Et pourquoi pour l’immonde il a été «tué», pour Libé il est «mort» et pour le même coiffeur il a été «assassiné» ? Vous voulez savoir par qui ? Lisez la suite, vous verrez, par Israël. Ce qui n’est pas tout à fait impossible car… des sources bien informées signalent que le terroriste a été expédié vers le paradis des islamistes par un peu d’explosif inséré entre le siège du conducteur et les banquettes arrières et qui n’a détruit qu’une partie du véhicule. Seul Mughniyeh est mort, le pauvre, il allait à une réception marquant l’anniversaire de la révolution islamique à l'ambassade iranienne. C’est vrai, Israël est tellement soucieux d’éviter des dégâts collatéraux que cela peut être sa marque…
Des experts notent que la manière utilisée pour installer l’explosif rappelle la méthode employée pour tuer le chef du Jihad Islamique à Damas en octobre 2004. A ce moment-là, la Syrie avait déjà accusé Israël d’être responsable…
Tout cela pose trois problèmes :
a. Le rôle de la Syrie : chaque fois que l’on demandait à la Syrie de fermer les centres terroristes à Damas, la réponse était identique : «il n’y a à Damas que des bureaux d’activités pacifiques» ; la Syrie participe à Interpol, comment se fait-il que le mandat de recherche émis pour arrêter cet assassin recherché a été ignoré ?
b. La complicité de la presse française : passer sous le silence les méfaits de ce sinistre individu (que, sans doute, 70 vierges attendaient…) sans le situer dans la confrérie de tueurs lancés par l’Iran contre l’Occident (et en premier lieu contre Israël et les Etats-Unis) confine à une complicité passive qui semble traduire une «tolérance» certaine ; ne pas souligner le fait qu’il tenait boutique ouverte à Damas, ne peut pas être innocent, surtout de la part d’une feuille de chou qui s’est adjoint tout ce qu’il y a de plus pro-palestinien ou pro-arabe parmi les «grands reporteurs» disponibles pour une solde adéquate à cracher du venin sur tout ce qui s’oppose à la marche en avant de l’islamisme.
c. La vulnérabilité de la Syrie : commencer par accuser Israël d’avoir assassiné cet individu confine, certes, au prêt que l’on ne fait qu’aux riches… Mais on pourrait se poser la question de savoir si Israël est réellement tellement fort pour pouvoir assassiner un chef terroriste qui se cache de puis 25 ans en plein milieu de Damas, non ? Et si la réponse est positive, on devrait dire que l’on ne donnera plus un fifrelin pour la protection que la Syrie accorde aux terroristes de tout poil.
Dans un tout autre registre, notre Président a prononcé un important discours au dîner annuel du CRIF le 13 février. Par delà les propos justificatifs pour ses démarches en faveur d’une réconciliation de la laïcité et des religions ( ?!), par delà les propos de circonstance et les professions de foi concernant son attachement à Israël, deux passages devraient retenir l’attention des observateurs :
- "les dirigeants israéliens doivent accepter de mettre en œuvre : levée de barrages, réouverture de points de passage à Gaza, libération en plus grand nombre de prisonniers"… "La poursuite de la colonisation est un obstacle à la paix. Son gel complet est nécessaire".
Impossible à graver dans la tête des responsables européens qu’il n’y aurait pas de barrages (comme il n’y en a pas eu jusqu’en 2000, deuxième Intifada armée) s’il n’y avait pas de terroristes, qu’il n’y aurait pas des terroristes si les palestiniens (ou les arabes) acceptaient l’existence d’Israël et que la «colonisation», qui est le pendant de l’expulsion des juifs des pays arabes, n’a pas posé problème pendant les accords d’Oslo (même pas nommés) ; et qu’Israël a accepté de faire un «échange» de territoires, km² pour km². Quant à la «libération d’un plus grand nombre de prisonniers», notre Président a oublié qu’il s’agit de «détenus», non pas de prisonniers, dont une très grande partie a du sang sur les mains ; quant à ce qui constitue un «obstacle à la paix», c’est curieux que l’on n’évoque pas les milliers de fusées «artisanales» tirées sur le Sud d’Israël, ni les attentats récents ou plus lointains, ni l’incitation permanente à la haine du juif et d’Israël (aussi via les manuels scolaires édités avec l’argent des contribuables de la Communauté Européenne).
- "un accord [israélo-palestinien] d'ici la fin de l'année est possible".
Certes ce n’est pas la première fois que l’on espère que la méthode Coué va marcher… Accord ? Avec qui ? Avec Mahmoud Abbas qui ne contrôle que la Cisjordanie («si l’on veut»)? Avec la Hamas qui est voué à la disparition d’Israël et dont le «chef extérieur» (K. Mashaal) avait rencontré l’assassin Mughniyeh à Téhéran, il y a moins d’un mois, pour «coordonner» la lutte à Gaza (Ashark Alawsat, le 14.02.08) ?
Et pour faire écho à ses propos, revoilà Bernard Kouchner qui, en visite en Israël, propose les services de la France pour une «médiation» entre Israël et le Hamas… A-t-il oublié que les conditions du Quartette, pour tout dialogue, prévoient l’acceptation par le Hamas des trois conditions (reconnaissance d’Israël, respect des accords signés auparavant et renonciation au terrorisme) ? Il ne l’a certainement pas oublié mais «la France doit parler à tout le monde» ! En espérant le succès attaché à la conférence de Paris pour le Liban. Et non content de son rôle éminent dans la solution des affaires du monde, il annonce à Jérusalem ( !?) que la France souhaite «un dialogue ouvert avec l’Iran »
Ben Laden avait pris comme modèle pour sa lutte contre l’infidèle le bonhomme que la presse française amnistie en réalité en occultant ses ignobles saloperies. Le Guide Suprême de l’Iran avait adoubé cet assassin depuis des lustres. La télévision iranienne vient de prononcer son panégyrique: «sa vie est une page d’or dans la lutte historique de l’humanité contre les Sionistes».
Et pour la bonne bouche : l’immonde, à 11h54 donnait un extrait du discours du Président au dîner du CRIF : «Je ne rencontrerai pas, je ne serrerai pas la main des gens qui refusent de reconnaître Israël", mais à 12h22, après une mûre réflexion, il corrigeait : "Je ne serrerai pas la main à des gens qui refusent l'existence d'Israël", ce qui est, d’évidence, beaucoup plus limitatif et donne la possibilité de recevoir Monsieur Kadhafi ou d’aller à Ryad vu que l’on ne peut pas refuser ce qui existe…
© Martin Birnbaum pour LibertyVox
Notes de la Rédaction à propos des victimes du Drakkar.
Nos pensées vont vers ces hommes qui firent le sacrifice de leur vie et vers leurs familles.
Nous remercions ceux qui ont éliminé Imad Mughniyeh.
Source des informations ci-dessous : http://www.hemaridron.com/twodescphotos53.html
Sont Morts lors de l'attentat du 23 octobre 1983 :
le Capitaine Thomas Jacky.
le Capitaine Ospital Guy.
le Lieutenant de Jean de la Batie Antoine.
le Sous Lieutenant Rigaud Alain.
l'Adjudant Bagnis Antoine.
l'Adjudant Moretto Michel.
le Sergent Dalleau Christian .
le Sergent Daube Vincent.
le Sergent Lebris Jean-Pierre.
le Sergent Longle Yves.
le Sergent Ollivier Gilles..
les Caporaux Chef
Bensaidane Djamel.
Beriot Laurent.
Carrara Vincent..
Duthilleul Louis.
Grelier Xavier.
Loitron Olivier.
Margot Franck.
Seriat Patrice.
Vielle Hervé.
les Caporaux
Girardeau Patrice.
Hau Jacques.
Jacquet Laurent.
Lamothe Patrick.
Lepretre Dominique.
Leroux Olivier.
Muzeau Franck.
Thorel Laurent.
Parachutistes de 1ere classe
Gasseau Guy.
Gautret Remy.
Julio François..
Pradier Gilles.
Tari Patrick.
Théophile Sylvestre.
Parachutistes
Bachelerie Yannick.
Bardine Richard.
Caland Franck.
Chaise Jean-François.
Corvellec Jean.
Delaitre Jean Yves.
Deparis Thierry.
Di-Masso Thierry.
Durand Hervé.
Guillemet Romuald.
kordec Jacques..
Lastella Victor.
Ledru Christian.
Levaast Patrick.
Leverger Hervé.
Meyer Jean-Pierre.
Porte Pascal.
Potencier Philippe.
Raoux François.
Renaud Raymond.
Renou Thierry.
Righi Bernard.
Schmitt Denis.
Sendra Jean.
Les rescapés : le * veut dire bléssé
Adjudant Chef Marie-Magdeleine *
Sergent Blanchot *
Sergent Boireau, Sergent Chaillot * , Sergent Masset , Sergent Raveino, Sergent Hartung.
1ere classe Armand *, 2eme classe Cardossane, 1ere classe Coenrmuse, 2eme classe Deglave, 2eme classe Dembront *, 2eme classe Diakmite, 2eme classe Flajollet, 2eme classe Forget *, caporal Fresnay, 2eme classe Grattepanche *, caporal Guerdad *, caporal Guillemette *, 2eme classe Hivin, 2eme classe Huguet *, 1ere classe Jacquart *, 2eme classe Jayet, 2eme classe Jourjon, 1ere classe Khafif, 2eme classe Labeau, caporal Laloue *, 2eme classe Leboulleux, 2eme classe Mohamed *, 2eme classe Niati *, caporal Pichon, caporal-chef Pierret, 1ere classe Pollet, caporal Protat, 2eme classe Richeux, caporal Riviere, 1ere classe Roulette, 1ere classe Roussel, 2eme classe Tamagni *, 2eme classe Vaxelaitre, 2eme classe Ville.
Ci-dessus: Cérémonie pour les victimes de l'attentat du Drakkar
Image à la Une: Imad Mughniyeh
LE MONDE | 23.02.08 | 13h56 • Mis à jour le 23.02.08 | 13h56
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Fauteuils éventrés, étagères fracassées, livres en miettes. Ce parterre désolé est ce qui reste de la bibliothèque de la YMCA de Gaza, un centre culturel et sportif d'inspiration chrétienne, plastiqué par des hommes masqués, vendredi 15 février. L'attaque, sans motif apparent, a ravivé les angoisses de la minuscule communauté chrétienne de Gaza, déjà ébranlée par l'assassinat en octobre 2007 de Rami Ayad, le gérant de la Société de la Bible, une librairie baptiste du centre-ville.
"Les gens ont peur, dit Waël Tourouq, le beau-frère du défunt. Tous les jours, on entend parler de menaces à l'encontre des chrétiens. Il y a deux mois, une trentaine de familles ont réussi à partir pour la Cisjordanie. A la première occasion, je les imiterai. Il n'y a plus d'avenir pour nous à Gaza."
Ce sentiment de panique est nouveau dans la bande côtière palestinienne. Trop peu nombreux pour constituer un groupe à part et pas moins nationalistes que leurs frères musulmans, les 3 000 chrétiens de Gaza n'ont pendant longtemps jamais ressenti la moindre hostilité à leur égard. Pour nombre de leurs représentants, cette bonne entente est une évidence, quels que soient les drames enregistrés. "L'attentat contre la YMCA n'a rien à voir avec la religion et encore moins avec l'assassinat de Rami Ayad, tranche Issa Saba, le directeur de cet établissement. La preuve : d'autres centres du même genre, dépourvus de toute étiquette religieuse, ont également été attaqués. Et d'ailleurs, le gouvernement du Hamas m'a apporté son soutien."
ATTITUDE DE DÉNI
Une attitude de déni, avec laquelle Hussam Tawil, député élu sur la liste du Hamas, tente de rompre en douceur. "On ne peut plus parler d'actes isolés, dit-il. Nous sommes confrontés à une série d'attaques. Manoeuvre de déstabilisation du gouvernement du Hamas ou campagne qui nous vise délibérément ? A la police de le dire."
Dans l'attente des hypothétiques résultats de l'enquête, la minorité chrétienne de Gaza se recroqueville sur ses craintes et ses rumeurs. On évoque un communiqué de l'Armée de l'islam, groupuscule à la mode djihadiste, qui appelle à "la guerre contre les croisés", ou encore la peur d'un gamin à qui un copain musulman a promis qu'il "irait en enfer".
"Les relations avec mes voisins musulmans sont toujours très bonnes, dit Anissa Ayad, la mère de Rami, dont l'histoire veut qu'il ait été kidnappé puis tué un soir, à la sortie de son bureau, parce qu'il refusait d'abjurer sa religion. Le problème vient de ces groupes extrémistes, arriérés, dont l'audience s'accroît avec la misère galopante générée par le blocus de la bande de Gaza. Qui sont-ils ? Al-Qaida ? Des salafistes ? Personne ne peut le dire."
Abou Ahmed, le concierge de l'école chrétienne Al-Manar de Gaza, les a vus. "Des types en armes, dans une jeep noire, avec de longues barbes et des pantalons bouffants à la mode pakistanaise", raconte-t-il. Faute de pouvoir voir la directrice, absente, ils l'ont passé à tabac, lui le musulman, pour le "punir de travailler avec des chrétiens".
Benjamin Barthe
Les fouilles archéologiques, outil politique des colons de Jérusalem
LE MONDE | 20.02.08 | 15h29 • Mis à jour le 20.02.08 | 15h29
(Jérusalem, correspondance)
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Il y a d'abord eu des lézardes en plein milieu de la route principale. Puis quelques fissures dans les plafonds des maisons adjacentes. Et enfin une grosse craquelure dans l'un des murs de la crèche. En reliant ces indices les uns aux autres, les habitants de Silwan, un quartier arabe de Jérusalem, ont compris, fin janvier, que les colons juifs installés parmi eux avaient une nouvelle fois entrepris de creuser sous leurs pieds.
"Ces travaux d'excavation menacent directement nos maisons, affirme Fakhri Abou Diab, le chef du comité de défense de Silwan. Comme d'habitude, personne n'a jugé bon de nous prévenir et de nous présenter les permis adéquats. Les colons agissent comme si nous n'existions pas. Seules les vieilles pierres les intéressent."
De fait, Silwan n'en manque pas. Considéré par les historiens israéliens comme le site de la cité de David, berceau de la Jérusalem biblique, ce quartier situé juste en contrebas des remparts de la vieille ville est truffé de vestiges antiques et notamment de tunnels. Leur mise en valeur dans les années 1980, sous la forme d'un parcours archéologique, a accompagné et favorisé l'intrusion de familles juives dans cette zone jusqu'alors peuplée exclusivement de Palestiniens.
A la tête de cette double entreprise, l'association Elad, un groupe de colons radicaux à qui le service des Antiquités israéliennes a concédé le terrain et qui, depuis, est passée maître dans l'art d'instrumentaliser le sous-sol de Jérusalem à des fins politiques. En l'espace d'une vingtaine d'années, moyennant harcèlement juridique, falsification de documents et recrutement de collaborateurs, Elad a réussi à s'emparer de plus de cinquante habitations en plein coeur de Silwan.
Du coup, pour les habitants, la reprise des fouilles n'augure rien de bon. Selon le Comité israélien contre les démolitions de maison, une organisation qui vient en aide aux Palestiniens de Jérusalem-Est, ce nouveau projet est même potentiellement explosif. D'après Meïr Margalit, l'un de ces responsables, Elad ambitionne de relier le tunnel de Hezekia, l'un des sites du parc archéologique, à un autre tunnel antique, actuellement muré, qui mène juste en dessous de la mosquée Al-Aksa, troisième lieu saint de l'islam, distante d'environ 500 mètres.
"Ces gens sont animés par une idéologie messianique d'autant plus dangereuse que le gouvernement ne les contrôle quasiment pas, dit Meïr Margalit. Ils imaginent que le Troisième temple juif va descendre du ciel et détruire la mosquée. Il suffirait que les Palestiniens aient le sentiment qu'Al-Aksa est en danger pour déclencher une explosion." En 1996, l'ouverture d'un tunnel à proximité de l'Esplanade des Mosquées, le Mont du Temple pour les juifs, par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, premier ministre de l'époque, avait provoqué des émeutes au cours desquelles 70 Palestiniens et 17 Israéliens avaient été tués.
COMPLICITÉS
Pour l'instant, les protestations des habitants de Silwan ont buté sur les complicités dont Elad jouit au sein des services de sécurité. Le 10 février, juste après avoir déposé un recours devant la Cour suprême, quatre Palestiniens ont ainsi été arrêtés par la police au motif qu'ils auraient "endommagé" le chantier. Un peu plus tôt, à la suite d'un précédent dépôt de plainte au commissariat, deux autres Palestiniens de Silwan avaient été appréhendés pour des actes de "violence". Le député du parti Meretz (gauche sioniste) Yossi Beilin, qui désirait inspecter le site, s'en est vu refuser l'accès par le service des Antiquités israéliennes.
Contactés par Le Monde, le porte-parole de ce département, ainsi que celui des Parcs nationaux et celui de l'organisation Elad ont tous refusé de faire le moindre commentaire, rejetant sur les autres la responsabilité des travaux. Un silence gêné qui n'étonne pas Meïr Margalit, du Comité contre les démolitions de maison. "C'est toujours la même histoire. Les colons font le sale boulot. Le gouvernement ferme les yeux. Et tout le monde se tait."
Benjamin Barth
La ministre française de la Culture, Christine Albanel, a inauguré lundi à Jérusalem une exposition d'oeuvres d'art provenant de biens, juifs essentiellement, spoliés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'exposition, intitulée "A qui appartenaient ces tableaux ?", présente du 19 février au 3 juin au Musée d'Israël, à Jérusalem, 53 tableaux sélectionnés parmi ceux qui furent confiés aux musées nationaux français en attendant de retrouver leurs propriétaires légitimes.
"Nous serions heureux que cette exposition permette que certaines des oeuvres présentées retrouvent enfin leurs propriétaires", a affirmé aux journalistes Mme. Albanel, lors de l'inauguration.
"Au delà de sa valeur artistique, cette exposition remplit un devoir de mémoire et c'est aussi un geste d'amitié dans les relations entre la France et Israël", a-t-elle ajouté.
Le directeur du Musée James Snyder a pour sa part qualifié les tableaux "d'oeuvres orphelines".
Le ministre des Affaires sociales et chargé des relations avec la Diaspora Yitzhak Herzog a participé à la cérémonie.
Parmi les tableaux présentés, les visiteurs pourront apprécier des oeuvres de Delacroix, Ingres, Manet, Courbet, Seurat, Monet ou Ernst, une petite partie des quelque 2.000 oeuvres - dont 1.000 tableaux - dont la garde a été confiée après la guerre à l'Etat français, chargé de retrouver les propriétaires.
Quelque 100.000 oeuvres de toutes catégories - tableaux, objets d'art, meubles, tapisseries, et autres - ont été spoliées en France pendant la guerre, soit par pillage, soit par vente forcée, et retirées, notamment, à leurs propriétaires juifs.
Soixante mille de ces oeuvres ont été rapatriées en France à l'issue du conflit et 45.000 rapidement restituées. Treize mille oeuvres de moindre valeur ont été vendues, les fonds étant reversés à la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Le Musée d'Israël, créé en 1965 est la plus grande institution culturelle d'Israël et abrite des collections allant de la Préhistoire à l'Art contemporain, représentant plus de 500.000 objets.
BLOG-NOTE DU 18 FEVRIER 2008
DE L’AVANTAGE D’ÊTRE CONTENT
Ainsi, Imad Mougnieh ne sera pas mort dans son lit, comme souvent les assassins patentés. Moi qui ne suis pas un opposant fanatique à la peine de mort lorsqu'elle est appliquée avec modération et discernement, je suis content.
Je suis d’autant plus content que la mère de Mougnieh a déclaré sur la chaîne Al Manar «qu’elle était heureuse» que ses trois fils soient morts dans le cadre du Djihad.
Ainsi, tout le monde aurait été content si d'autres que Madame Mougnieh et moi, n'avaient caché leur joie en apprenant que l'auteur, entre autres, des attentats de Beyrouth contre les soldats français du Drakkar (50 morts), et contre le Centre Culturel juif de Buenos Aires (75 morts) avait été exécuté.
À ce sujet, certains auront, je pense, noté que le trépassé n'avait pas été qualifié de «terroriste» par la presse hexagonale, mais plus sobrement de «chef des opérations militaires du Hezbollah». Après tout, peut-être bien que les victimes du Centre Culturel argentin étaient toutes des soldats en armes.
Quitte à rester sur le terrain lexical, il convient également de noter que la même presse, tout uniment, se plaît à qualifier le Hamas d’«organisation considérée comme terroriste par l'Union Européenne et les États-Unis». Les «terroristes basques d’ETA» n'ont pas droit à une objectivité aussi formaliste.
Puisque nous en sommes là, laissez-moi vous raconter la mésaventure d'un journal italien, lié par contrat à l'agence Reuter.
Notre feuille latine avait décidé de corriger unilatéralement les dépêches qu'elle recevait en remplaçant le vocable convenu d’«activistes» appliqué aux kamikazes palestiniens par le plus rigoureux «terroristes».
Avec une remarquable détermination, Reuter a immédiatement décidé de résilier l'abonnement, en faisant remarquer que ses dépêches n'étaient pas des menus à la carte.
Comme l'incident avait créé quelques remous, le directeur de l'agence, fit remarquer avec une certaine candeur, qu'il ne pourrait pas répondre de la sécurité de ses journalistes au Proche-Orient, au cas où le terme de «terroristes» serait utilisé...
Est-il en conséquence excessif de suggérer que la soumission d'une partie de la presse à la radicalité islamique n'est pas toujours uniquement idéologique ?
Est-il également permis, en termes d'intérêts, de s'interroger sur le bénéfice médiatique à se comporter sagement, humainement et démocratiquement ?
Shoah. Moi aussi, et je l'ai souvent dit, la pudeur la plus élémentaire fait que je suis souvent horriblement gêné par l'évocation de l'indicible dans le pathos et le larmoyant.
Raison pourquoi, je n'aime guère la récente proposition présidentielle de voir la mémoire d'un enfant déporté confié à un gamin de 11 ans.
En outre, même si elle procède d'un bon sentiment, elle est contre-productive compte tenu, hélas, hélas, hélas, de l'état d'esprit relativiste d'aujourd'hui qui exige, niaisement ou hypocritement, que tout se vaille.
Ayant dit cela, j'avoue que d'entendre depuis trois ou quatre jours les condamnations pleuvoir, en expliquant, façon Mélenchon, qu'on ne peut pas demander cela aux petits Mohamed, aurait une certaine tendance à m’écœurer.
Sans parler de l’anti-sarkozysme déchaîné. Avant les élections, j'avais prédit dans ce blog le risque de berlusconisation au regard des rapports de force idéologiques. Relisez-moi : j'avais préconisé un Kulturkampf au couteau.
Lisez Marianne et les grandes consciences pétitionnaires de Jean-François Kahn à Villepin en passant par Mamère, Bayrou et Ségolène Royale.
Le portrait de Berlusconi II est désormais achevé : il a la presse et l'argent entre ses mains, il est outrancièrement atlantiste et menace dangereusement les libertés.
Il serait peut-être l'heure que Sarko redevienne sarkozyste.
22:45 Grande-Bretagne : le leader conservateur David Cameron suscite l'indignation de la communauté juive par des propos malencontreux sur les visites à Auschwitz. Le chef de l'opposition a cité dans un discours les 26 ''manoeuvres'' qu'il impute à Gordon Brown et au Labour pour gagner des points sur la scène politique, et parmi elles, le financement des voyages éducatifs dans le camp de la mort. (Guysen.International.News)
M. Cameron a dû publier un communiqué pour expliquer ses propos : il a affirmé reprocher au gouvernement de ne pas financer ces voyages dans leur intégralité...
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La mort d’un assassin et … la presse française
C’est à ses fruits qu’on reconnaît un arbre. Martin Birnbaum trouve ceux de la presse française immangeables.
«La mort du criminel Imad Mughniyeh n’est que vengeance divine contre ceux qui ont tué deux des fils du Koweït et les ont jetés d’un avion à l'aéroport de Limassol à Chypre» a déclaré Sheik Jaber Al Khaled Al Sabah Premier Ministre du Koweït» (PR-Inside.com-Kuwait City, 14.02.08).
Le 5 avril 1988, Imad Mughniyeh avait organisé le détournement d’un Jumbo koweitien en route pour la Thaïlande en s’arrêtant en Iran, à Chypre et en Algérie, exigeant la libération de 17 terroristes pro-iraniens emprisonnés pour des attaques au Koweït. Ce n’était qu’un fait d’armes de la «résistance islamique» mais, pour la première fois, dirigé d’une manière spectaculaire contre un pays arabe. Fait d’armes derrière lequel l’Iran se trouvait déjà.
On ne savait pas grand-chose de ce sinistre assassin. Il aurait subi plusieurs opérations de chirurgie esthétique et les photos anciennes connues (ou celle où on le voit derrière la pilote d’un avion de la TWA détourné) n’avaient plus rien à voir avec ce qu’il était ce 12 février 2008 quand sa voiture a explosé, à Damas, en Syrie, pays qui répondait par la bouche de son président quand on lui demandait d’arrêter ce criminel, qu’il n’était pas connu au bataillon… Avant le 11 septembre 2001, il était la bête noire des services français, américains et israéliens, le terroriste le plus recherché au monde. Après, il a dirigé les services de renseignement du Hezbollah, puis sa branche militaire pour être, enfin, le vrai numéro 1 de cette organisation utilisée par l’Iran et la Syrie pour faire du Liban une tête de pont pour des attaques contre Israël, en remplaçant ainsi le «charismatique» Sheikh Nassrallah dont la performance pendant la dernière guerre du Liban n’a pas convaincu ses patrons iraniens et qui, dans sa dernière conférence de presse, vient de déclarer «Nous avons des restes de soldats israéliens. Têtes tranchées. Nous avons quelques bras et jambes et un corps presque complet, de la tête au milieu du torse». Cette énumération macabre n’a pas eu l’air de déranger notre Ministre des Affaires Etrangères (Bernard Kouchner) qui avait invité à Paris des délégués du Hezbollah… Car «la France doit parler à tout le monde»… Quelle dérision !
On est devenu blasé devant les ignominies dont se rend coupable la presse française dès qu’il s’agit de l’islam, de l’islamisme ou la «résistance» des «militants» ou «activistes» du monde entier à "l’impérialisme américain" et à son «valet», «le petit Satan», j’ai nommé Israël. Mais il y a des moments où elle se dépasse. Si, si, c’est encore possible.
Voilà une information brute :
Imad Fayez Mugnieh, commandant suprême du Hezbollah et planificateur des principales opérations terroristes contre Israël, les Etats-Unis et la France pendant les 25 dernières années a été tué dans l’explosion d’une bombe dans sa voiture, à Damas au Tanzim Kafr Susa dans la nuit du 12 février 2008. En 1982, il a orchestré les bombardements-suicide des casernes des marins français et américains de Beyrouth, pendant lesquels 241 soldats américains et 58 soldats français ont été tués. En 1983, il a orchestré le bombardement de l’ambassade des USA, qui a tué 63 personnes et a éliminé le personnel supérieur de la CIA au Moyen-Orient. En 1985, il a détourné le vol 847 de TWA et a été responsable de la mort qui a suivi du plongeur Robert Stethem de la marine américaine.
Mughniyeh était également à l’origine de nombreux kidnappings brutaux d’occidentaux à Beyrouth dans les années 80, les plus connus étant ceux du colonel William Francis Buckley (assassiné ensuite) et de Terry Anderson.
Après de nombreuses tentatives pour le capturer, le FBI l’a inscrit en 2001 sur sa liste des 22 terroristes les plus recherchés et une prime de $25 millions, identique à celle pour Ben Laden, a été mise pour sa tête. Il figurait parmi les personnes les plus recherchées d’Interpol (Debka, 13.02.08 – repris par plusieurs journaux de langue anglaise).
Et voila maintenant l’essentiel des relations de la presse française :
Le Monde (14.02.08) : «Moughniyeh, qui était âgé de 45 ans, a été tué mardi en fin de soirée par l'explosion d'une bombe posée dans sa voiture. Il figurait depuis longtemps sur une liste d'étrangers qu'Israël cherchait à éliminer ou à arrêter. Les Etats-Unis avaient offert une récompense pour sa capture.
Il avait été impliqué en 1983 dans les attentats à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis et les QG de soldats américains et français à Beyrouth, qui avaient fait plus de 350 morts, ainsi que dans une série d'enlèvements d'Occidentaux dans les années 1980 au Liban. L'attentat de 1992 contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires portait aussi sa marque».
Libé (14.02.08) : « Recherché par Interpol, soupçonné d’avoir été l’auteur de l’enlèvement d’un chef de l’antenne de la CIA à Beyrouth en 1984 et inscrit sur la liste «des terroristes les plus dangereux» recherchés par les Etats-Unis, le dirigeant du Hezbollah Imad Moughnieh est mort».
Le Figaro (14.02.08): sous le titre «Un chef militaire du Hezbollah a été assassiné», ce journal devenu le repaire de tout ce qui est anti-israélien, pro-palestinien et pro-arabe, écrit (avec l’aide d’AFP et du BBC …) : «Imad Mughnieh, un cadre militaire du Hezbollah, a été tué mardi soir dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas, en Syrie».
Pourquoi ? Par delà la désinformation érigée au rang de ligne éditoriale des principaux journaux français, on devrait se demander le pourquoi de la chose. Pourquoi oublie-t-on, pour commencer, les 58 soldats français morts à Beyrouth dans un attentat organisé par cet assassin ? Pourquoi oublie-t-on qu’il figurait parmi les personnes les plus recherchées par Interpol ? Pourquoi le petit coiffeur le présente-t-il comme «un chef militaire du Hezbollah» quand il s’agissait en réalité du «commandant suprême» de cette ignoble milice stipendiée par l’Iran et la Syrie ? Et pourquoi pour l’immonde il a été «tué», pour Libé il est «mort» et pour le même coiffeur il a été «assassiné» ? Vous voulez savoir par qui ? Lisez la suite, vous verrez, par Israël. Ce qui n’est pas tout à fait impossible car… des sources bien informées signalent que le terroriste a été expédié vers le paradis des islamistes par un peu d’explosif inséré entre le siège du conducteur et les banquettes arrières et qui n’a détruit qu’une partie du véhicule. Seul Mughniyeh est mort, le pauvre, il allait à une réception marquant l’anniversaire de la révolution islamique à l'ambassade iranienne. C’est vrai, Israël est tellement soucieux d’éviter des dégâts collatéraux que cela peut être sa marque…
Des experts notent que la manière utilisée pour installer l’explosif rappelle la méthode employée pour tuer le chef du Jihad Islamique à Damas en octobre 2004. A ce moment-là, la Syrie avait déjà accusé Israël d’être responsable…
Tout cela pose trois problèmes :
a. Le rôle de la Syrie : chaque fois que l’on demandait à la Syrie de fermer les centres terroristes à Damas, la réponse était identique : «il n’y a à Damas que des bureaux d’activités pacifiques» ; la Syrie participe à Interpol, comment se fait-il que le mandat de recherche émis pour arrêter cet assassin recherché a été ignoré ?
b. La complicité de la presse française : passer sous le silence les méfaits de ce sinistre individu (que, sans doute, 70 vierges attendaient…) sans le situer dans la confrérie de tueurs lancés par l’Iran contre l’Occident (et en premier lieu contre Israël et les Etats-Unis) confine à une complicité passive qui semble traduire une «tolérance» certaine ; ne pas souligner le fait qu’il tenait boutique ouverte à Damas, ne peut pas être innocent, surtout de la part d’une feuille de chou qui s’est adjoint tout ce qu’il y a de plus pro-palestinien ou pro-arabe parmi les «grands reporteurs» disponibles pour une solde adéquate à cracher du venin sur tout ce qui s’oppose à la marche en avant de l’islamisme.
c. La vulnérabilité de la Syrie : commencer par accuser Israël d’avoir assassiné cet individu confine, certes, au prêt que l’on ne fait qu’aux riches… Mais on pourrait se poser la question de savoir si Israël est réellement tellement fort pour pouvoir assassiner un chef terroriste qui se cache de puis 25 ans en plein milieu de Damas, non ? Et si la réponse est positive, on devrait dire que l’on ne donnera plus un fifrelin pour la protection que la Syrie accorde aux terroristes de tout poil.
Dans un tout autre registre, notre Président a prononcé un important discours au dîner annuel du CRIF le 13 février. Par delà les propos justificatifs pour ses démarches en faveur d’une réconciliation de la laïcité et des religions ( ?!), par delà les propos de circonstance et les professions de foi concernant son attachement à Israël, deux passages devraient retenir l’attention des observateurs :
- "les dirigeants israéliens doivent accepter de mettre en œuvre : levée de barrages, réouverture de points de passage à Gaza, libération en plus grand nombre de prisonniers"… "La poursuite de la colonisation est un obstacle à la paix. Son gel complet est nécessaire".
Impossible à graver dans la tête des responsables européens qu’il n’y aurait pas de barrages (comme il n’y en a pas eu jusqu’en 2000, deuxième Intifada armée) s’il n’y avait pas de terroristes, qu’il n’y aurait pas des terroristes si les palestiniens (ou les arabes) acceptaient l’existence d’Israël et que la «colonisation», qui est le pendant de l’expulsion des juifs des pays arabes, n’a pas posé problème pendant les accords d’Oslo (même pas nommés) ; et qu’Israël a accepté de faire un «échange» de territoires, km² pour km². Quant à la «libération d’un plus grand nombre de prisonniers», notre Président a oublié qu’il s’agit de «détenus», non pas de prisonniers, dont une très grande partie a du sang sur les mains ; quant à ce qui constitue un «obstacle à la paix», c’est curieux que l’on n’évoque pas les milliers de fusées «artisanales» tirées sur le Sud d’Israël, ni les attentats récents ou plus lointains, ni l’incitation permanente à la haine du juif et d’Israël (aussi via les manuels scolaires édités avec l’argent des contribuables de la Communauté Européenne).
- "un accord [israélo-palestinien] d'ici la fin de l'année est possible".
Certes ce n’est pas la première fois que l’on espère que la méthode Coué va marcher… Accord ? Avec qui ? Avec Mahmoud Abbas qui ne contrôle que la Cisjordanie («si l’on veut»)? Avec la Hamas qui est voué à la disparition d’Israël et dont le «chef extérieur» (K. Mashaal) avait rencontré l’assassin Mughniyeh à Téhéran, il y a moins d’un mois, pour «coordonner» la lutte à Gaza (Ashark Alawsat, le 14.02.08) ?
Et pour faire écho à ses propos, revoilà Bernard Kouchner qui, en visite en Israël, propose les services de la France pour une «médiation» entre Israël et le Hamas… A-t-il oublié que les conditions du Quartette, pour tout dialogue, prévoient l’acceptation par le Hamas des trois conditions (reconnaissance d’Israël, respect des accords signés auparavant et renonciation au terrorisme) ? Il ne l’a certainement pas oublié mais «la France doit parler à tout le monde» ! En espérant le succès attaché à la conférence de Paris pour le Liban. Et non content de son rôle éminent dans la solution des affaires du monde, il annonce à Jérusalem ( !?) que la France souhaite «un dialogue ouvert avec l’Iran »
Ben Laden avait pris comme modèle pour sa lutte contre l’infidèle le bonhomme que la presse française amnistie en réalité en occultant ses ignobles saloperies. Le Guide Suprême de l’Iran avait adoubé cet assassin depuis des lustres. La télévision iranienne vient de prononcer son panégyrique: «sa vie est une page d’or dans la lutte historique de l’humanité contre les Sionistes».
Et pour la bonne bouche : l’immonde, à 11h54 donnait un extrait du discours du Président au dîner du CRIF : «Je ne rencontrerai pas, je ne serrerai pas la main des gens qui refusent de reconnaître Israël", mais à 12h22, après une mûre réflexion, il corrigeait : "Je ne serrerai pas la main à des gens qui refusent l'existence d'Israël", ce qui est, d’évidence, beaucoup plus limitatif et donne la possibilité de recevoir Monsieur Kadhafi ou d’aller à Ryad vu que l’on ne peut pas refuser ce qui existe…
© Martin Birnbaum pour LibertyVox
Notes de la Rédaction à propos des victimes du Drakkar.
Nos pensées vont vers ces hommes qui firent le sacrifice de leur vie et vers leurs familles.
Nous remercions ceux qui ont éliminé Imad Mughniyeh.
Source des informations ci-dessous : http://www.hemaridron.com/twodescphotos53.html
Sont Morts lors de l'attentat du 23 octobre 1983 :
le Capitaine Thomas Jacky.
le Capitaine Ospital Guy.
le Lieutenant de Jean de la Batie Antoine.
le Sous Lieutenant Rigaud Alain.
l'Adjudant Bagnis Antoine.
l'Adjudant Moretto Michel.
le Sergent Dalleau Christian .
le Sergent Daube Vincent.
le Sergent Lebris Jean-Pierre.
le Sergent Longle Yves.
le Sergent Ollivier Gilles..
les Caporaux Chef
Bensaidane Djamel.
Beriot Laurent.
Carrara Vincent..
Duthilleul Louis.
Grelier Xavier.
Loitron Olivier.
Margot Franck.
Seriat Patrice.
Vielle Hervé.
les Caporaux
Girardeau Patrice.
Hau Jacques.
Jacquet Laurent.
Lamothe Patrick.
Lepretre Dominique.
Leroux Olivier.
Muzeau Franck.
Thorel Laurent.
Parachutistes de 1ere classe
Gasseau Guy.
Gautret Remy.
Julio François..
Pradier Gilles.
Tari Patrick.
Théophile Sylvestre.
Parachutistes
Bachelerie Yannick.
Bardine Richard.
Caland Franck.
Chaise Jean-François.
Corvellec Jean.
Delaitre Jean Yves.
Deparis Thierry.
Di-Masso Thierry.
Durand Hervé.
Guillemet Romuald.
kordec Jacques..
Lastella Victor.
Ledru Christian.
Levaast Patrick.
Leverger Hervé.
Meyer Jean-Pierre.
Porte Pascal.
Potencier Philippe.
Raoux François.
Renaud Raymond.
Renou Thierry.
Righi Bernard.
Schmitt Denis.
Sendra Jean.
Les rescapés : le * veut dire bléssé
Adjudant Chef Marie-Magdeleine *
Sergent Blanchot *
Sergent Boireau, Sergent Chaillot * , Sergent Masset , Sergent Raveino, Sergent Hartung.
1ere classe Armand *, 2eme classe Cardossane, 1ere classe Coenrmuse, 2eme classe Deglave, 2eme classe Dembront *, 2eme classe Diakmite, 2eme classe Flajollet, 2eme classe Forget *, caporal Fresnay, 2eme classe Grattepanche *, caporal Guerdad *, caporal Guillemette *, 2eme classe Hivin, 2eme classe Huguet *, 1ere classe Jacquart *, 2eme classe Jayet, 2eme classe Jourjon, 1ere classe Khafif, 2eme classe Labeau, caporal Laloue *, 2eme classe Leboulleux, 2eme classe Mohamed *, 2eme classe Niati *, caporal Pichon, caporal-chef Pierret, 1ere classe Pollet, caporal Protat, 2eme classe Richeux, caporal Riviere, 1ere classe Roulette, 1ere classe Roussel, 2eme classe Tamagni *, 2eme classe Vaxelaitre, 2eme classe Ville.
Ci-dessus: Cérémonie pour les victimes de l'attentat du Drakkar
Image à la Une: Imad Mughniyeh
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