Saturday, April 05, 2008

Monde
Max Mosley acteur d'une scandaleuse «orgie nazie»?
Max Mosley en 2005. (Photo Reuters)
La diffusion d’une vidéo sadomasochiste dans laquelle le président de la fédération internationale de l’automobile jouerait tour à tour le rôle d’un détenu et d’un gardien de camp de concentration suscite l'indignation outre-Manche.
Liberation.fr (avec Source AFP)
LIBERATION.FR : lundi 31 mars 2008
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Max Mosley, 67 ans, président de la fédération internationale de l’automobile (FIA), l’homme le plus influent du sport automobile mondial, est dans la tourmente. Le motif? Le fils d’Oswald Mosley - fondateur entre autres de la British Union of Fascists et leader des «chemises noires» britanniques dans les années 1930, qui s’est marié en 1936 chez Joseph Goebbels à Berlin - a été filmé dans son intimité: une petite séance sadomasochiste évoquant, selon la presse britannique, un camp de concentration nazi.

News of the World, un tabloïd anglais, a publié ce dimanche des photographies et mis en ligne une vidéo où Max Mosley, selon le journal, apparaît dans une séance sadomasochiste à Londres. On voit l'homme qui pourrait être le boss de la FIA se faire fouetter les fesses en compagnie de cinq jeunes femmes, dont certaines apparaissent vêtues d’un uniforme rayé de prisonnier. Selon le Times, qui parle d’une «orgie nazie», Max Mosley s’exprime en allemand - il compte notamment le nombre de coup de fouets qu'il donne à l'une des prostituées: «Eins! Zwei! Drei! Vier! Fünf! Sechs!» - et joue tour à tour le rôle d’un détenu et d’un gardien de camp de concentration.

Après la diffusion de cette vidéo, des associations juives britanniques se sont indignées, comme l’Holocauste Centre: «C’est une insulte à des millions de victimes, de survivants, ainsi qu’à leurs familles. Il devrait s’excuser. Il devrait démissionner». Dans le Times, Karen Pollock, directrice générale de l’Holocauste Educational Trust, a jugé que le fait que Mosley soit «dans une telle position d’influence et de pouvoir dépassait l’entendement. C’est cinglé et dépravé». De son côté, le patron de la F1 et associé de longue date de Mosley, Bernie Ecclestone a reconnu, toujours dans le Times: «Si quelqu’un m’avait dit ça sans preuve, j’aurais eu du mal à le croire».

Selon le Times, Max Mosley compte porter plainte contre News of the World pour atteinte à la vie privée.







Moins d'actes racistes, mais plus violents
La tendance à la baisse amorcée depuis 2005 se poursuit, selon un rapport remis aujourd'hui au gouvernement. Mais si moins de faits sont recensés, ils sont aussi plus violents.
AFP
LIBERATION.FR : vendredi 28 mars 2008
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Les faits racistes, xénophobes et antisémites ont enregistré en 2007 une baisse de 23,5% par rapport à 2006, s’inscrivant ainsi dans une baisse amorcée en 2005, selon le rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH).
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* «On ne s'intéresse à la violence raciste que lorsqu'il y a passage à l'acte»


Cette instance rattachée au services du Premier ministre, qui doit remettre ce rapport vendredi au gouvernement, dénombre «un total de 707 faits racistes, xénophobes et antisémites en 2007 contre 923 en 2006, soit une baisse de 23,5%».

La commissoin reste néanmoins «très prudente» quant à l’évolution du nombre de ces actes, les chiffres 2007 restant «plus élevés que ceux de la période 1990-2000» et la tendance à une augmentation de la violence «se trouvant confirmée».

Les violences et menaces à caractère raciste et xénophobe sont en baisse de 9% en 2007, une baisse nettement moins importante que celle constatée pour les actes d’antisémitisme (32,5%). Toutefois, la proportion des agressions contre les personnes reste stable, tout en se maintenant à un niveau élevé (51%). Les personnes d’origine maghrébine sont les plus touchées par les actes racistes (68%) comme par les menaces racistes (60%).

En ce qui concerne l’antisémitisme, il y a eu 386 faits recensés en 2007 contre 571 l’année précédente (-32,5%), le rapport notant que les violences antisémites avaient augmenté de 35% entre 2005 et 2006. L’actualité internationale et particulièrement les tensions au Moyen-Orient n’ont «pratiquement pas eu d’influence sur l’expression de la violence et des menaces antisémites en France en 2007» comme cela avait été le cas les années précédentes, relève la Commission. «Il semble que les actes commis cette année relèvent davantage de la manifestation la plus courante d’antisémitisme (référence à la race, à la religion, à l’argent et à l’extermination des juifs pendant la Shoah)», note le rapport.

Par ailleurs, un sondage réalisé pour ce rapport fait apparaître que 48% des personnes interrogées se déclarent «pas racistes du tout», soit une augmentation de 4 points par rapport à 2006, 21% se déclarant «un peu racistes» (contre 23% en 2006), 24% «pas très racistes» et 6% «plutôt racistes». «Après le pic observé et fortement médiatisé en 2005, on assiste au retour d’une situation plus apaisée», note la Commission.

Les attitudes racistes et xénophobes restent fortement liées aux inquiétudes socio-économiques: 24% des personnes défavorisées se déclarent rac












istes contre 13% parmi les catégories aisées.











Rebonds
La paix a un prix
Frédéric Haziza chef du service politique de Radio J.
QUOTIDIEN : jeudi 3 avril 2008
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Au moment où les écrivains israéliens invités au Salon du livre venaient parler à Paris de leur rêve de coexistence et de paix avec les Palestiniens, des militants de la Ligue de défense juive accueillaient Shimon Pérès aux cris de «traître» à la soirée du Crif organisée le 13 mars en son honneur. Ces mêmes accusations qui avaient conduit, en ce funeste samedi de novembre 1995, à l’assassinat d’Yitzhak Rabin.

Des incidents qui, bien que mineurs, en disent long sur l’état de la communauté juive de France. Une communauté trop souvent à mille lieux de la réalité démocratique de la société israélienne. Une société où le débat ne s’embarrasse d’aucun sujet tabou, c’est-à-dire une société capable d’affronter ses faiblesses, de reconnaître ses erreurs et ses fautes et de tendre la main à ses voisins.

La paix a un prix. Mais rien ne vaut la paix. Les habitants d’Israël qui vivent sous la menace permanente des attentats le savent mieux que quiconque. Ehoud Olmert a le courage de l’admettre. La paix ne pourra se faire qu’au prix de «concessions douloureuses», c’est-à-dire la restitution de la majeure partie des territoires occupés débouchant sur la création d’un Etat palestinien.

Quand le Premier ministre israélien s’apprête à prendre des décisions difficiles pour l’avenir de son pays, le rôle de la communauté juive de France n’est-il pas de le soutenir, de faire bloc derrière lui ? Plutôt que de laisser croire que les Juifs de France donnent raison aux extrémistes ?

N’est-il pas temps pour tous les responsables de la communauté juive de dire clairement que l’on ne fait la paix qu’avec ses ennemis d’hier, que le Grand Israël est une illusion et que tout est préférable à la mort d’un enfant, d’une femme, d’un homme, qu’il soit né en Israël ou en Palestine ?

Quant à la Ligue de défense juive, pourquoi ne pas demander au gouvernement français de dissoudre cette organisation comme c’est le cas pour toutes les organisations dangereuses d’extrême droite ? Car comme le dit Shimon Peres, «être juif, ce n’est pas vouloir dominer les autres, mais c’est chercher la fraternité et l’égalité entre les homme

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