LES INVITES DOUTEUX DU RASSEMBLEMENT DE L'U.O.I.F.
L'Union des organisations islamiques de France arrive essoufflée à son rendez-vous annuel
Cécilia Gabizon
islam Pour ses rencontres 2006, l'organisation fondamentaliste apparaît avec une base en érosion et une relève incertaine.
LE RENDEZ-VOUS annuel de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) s'ouvre cet après-midi. Les Rencontres, organisées chaque année au Bourget, dureront jusqu'à lundi. On y discutera «de la vie musulmane au quotidien» et on pourra faire ses emplettes dans l'immense hangar transformé en supermarché islamique.
Ces dernières années, en plein chantier du Conseil français du culte musulman, ce forum servait à compter les troupes. Artificiellement. Car il attire bien au-delà des affiliés de l'UOIF et donne plutôt le pouls de la communauté musulmane en général.
Pour se rapprocher des jeunes, l'UOIF tente de réinvestir le champ de la pratique. Car les années consacrées à la politique, à se placer comme interlocuteur obligatoire des autorités, ont produit un effritement de la base. Afin de la reconquérir, l'organisation proche des Frères musulmans semble durcir sa ligne. Cette année à la tribune, on verra Hani Ramadan, le frère de Tariq, celui qui justifiait la lapidation dans les colonnes du Monde il y a quelques années. Depuis, Hani Ramadan, qui dirige le Centre islamique de Genève, maintient son enseignement rigoriste et trouve un large écho auprès des jeunes musulmans qui reviennent à la pratique. Il donne presque autant de conférences en France que son frère Tariq et ses publications sont largement diffusées.
«Prêcheur des cités»
Cette année verra également le retour d'un prédicateur vedette de l'UOIF, Hassan Iquioussen. En 2005, après la découverte d'une cassette où les Juifs étaient qualifiés de «top de la félonie et de la trahison», tandis qu'il accusait les sionistes d'avoir pactisé avec Hitler pour forcer le départ des Juifs allemands vers la Palestine, il s'était fait discret. Un an et quelques vagues excuses plus tard, Iquioussen, le «prêcheur des cités», retournera à à la tribune. L'organisation semble peiner à renouveler ses conférenciers... . Tout comme la relève qui se fait difficilement entre les pères fondateurs venus du bled et la deuxième génération. Les intervenants extérieurs semblent également se raréfier, après les années fastes qui avaient suivi l'apparition de Nicolas Sarkozy en 2003. Seuls Christine Boutin (lire ci-dessous) et deux représentants chrétiens sont annoncés.
Cécilia Gabizon
islam Pour ses rencontres 2006, l'organisation fondamentaliste apparaît avec une base en érosion et une relève incertaine.
LE RENDEZ-VOUS annuel de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) s'ouvre cet après-midi. Les Rencontres, organisées chaque année au Bourget, dureront jusqu'à lundi. On y discutera «de la vie musulmane au quotidien» et on pourra faire ses emplettes dans l'immense hangar transformé en supermarché islamique.
Ces dernières années, en plein chantier du Conseil français du culte musulman, ce forum servait à compter les troupes. Artificiellement. Car il attire bien au-delà des affiliés de l'UOIF et donne plutôt le pouls de la communauté musulmane en général.
Pour se rapprocher des jeunes, l'UOIF tente de réinvestir le champ de la pratique. Car les années consacrées à la politique, à se placer comme interlocuteur obligatoire des autorités, ont produit un effritement de la base. Afin de la reconquérir, l'organisation proche des Frères musulmans semble durcir sa ligne. Cette année à la tribune, on verra Hani Ramadan, le frère de Tariq, celui qui justifiait la lapidation dans les colonnes du Monde il y a quelques années. Depuis, Hani Ramadan, qui dirige le Centre islamique de Genève, maintient son enseignement rigoriste et trouve un large écho auprès des jeunes musulmans qui reviennent à la pratique. Il donne presque autant de conférences en France que son frère Tariq et ses publications sont largement diffusées.
«Prêcheur des cités»
Cette année verra également le retour d'un prédicateur vedette de l'UOIF, Hassan Iquioussen. En 2005, après la découverte d'une cassette où les Juifs étaient qualifiés de «top de la félonie et de la trahison», tandis qu'il accusait les sionistes d'avoir pactisé avec Hitler pour forcer le départ des Juifs allemands vers la Palestine, il s'était fait discret. Un an et quelques vagues excuses plus tard, Iquioussen, le «prêcheur des cités», retournera à à la tribune. L'organisation semble peiner à renouveler ses conférenciers... . Tout comme la relève qui se fait difficilement entre les pères fondateurs venus du bled et la deuxième génération. Les intervenants extérieurs semblent également se raréfier, après les années fastes qui avaient suivi l'apparition de Nicolas Sarkozy en 2003. Seuls Christine Boutin (lire ci-dessous) et deux représentants chrétiens sont annoncés.
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