MOSHE AYALON; LES JEUNES ISRAELIENS DOIVENT RETROUVER LEURS RACINES
Yaalon: "Les jeunes laïcs ignorent tout de leurs racines juives"David Gellerjeudi 12 octobre 2006 - 13:30
"La jeunesse laïque israélienne ignore tout de l'histoire et de la tradition du peuple juif". Non, il ne s'agit pas d'une déclaration du grand-rabbin d'Israël mais des propos de l'ancien chef d'état-major, Moshé Yaalon, dans le cadre d'une interview accordée à l'hebdomadaire Makor Rishon.
Le général Yaalon, un ex-kibboutznik qui n'est pas considéré comme un "juif pratiquant', a fait cette déclaration après avoir annoncé son intention de participer à un vaste projet du centre Bet Morasha de Jérusalem, dont le but est d'améliorer les connaissances de la culture juive auprès des jeunes israéliens issus de familles non-religieuses.
"Lorsque l'on parle de l'importance de sacrifier sa vie pour le pays ce n'est pas un slogan vide de sens", explique Moshé Yaalon. "Cette valeur a des sources très profondes. J'ai rencontré trop de jeunes que je surnomme 'Guidoulé Mayim', des gens 'élevés dans l'eau' qui ignorent tout de leurs racines, ne savent pas d'où ils viennent et ne se sont jamais posés des questions sur le sujet", ajoute l'ancien chef d'état-major.
Poursuivant ses propos, Moshé Yaalon dénonce les échecs de l'Education nationale israélienne. "De nombreux établissements scolaires publics ne font rien pour donner un minimum de valeurs à leurs élèves. Certains jeunes entament leur service militaire à l'âge de 18 ans sans être allés une seule fois visiter Jérusalem, ils ne connaissent pas le pays et encore moins son histoire", déplore le général.
"Je veux que l'Etat d'Israël devienne un pays 'Fun' où il fait bon vivre", avait déclaré Ehoud Olmert avant les élections. Evoquant cette phrase célèbre du Premier ministre, Moshé Yaalon exprime de vives critiques contre ce genre de discours. "Les dirigeants actuels ont donné des espoirs qui se sont avérés rapidement irréels. Israël bénéficie d'une excellente croissance économique mais nous sommes avant tout un pays en conflit et nos ennemis ont pour but principal d'affaiblir l'endurance de la société israélienne. La base de notre sécurité nationale est notre capacité à rester une société prête à se battre et à se défendre", conclut l'ancien chef d'état-major.
"La jeunesse laïque israélienne ignore tout de l'histoire et de la tradition du peuple juif". Non, il ne s'agit pas d'une déclaration du grand-rabbin d'Israël mais des propos de l'ancien chef d'état-major, Moshé Yaalon, dans le cadre d'une interview accordée à l'hebdomadaire Makor Rishon.
Le général Yaalon, un ex-kibboutznik qui n'est pas considéré comme un "juif pratiquant', a fait cette déclaration après avoir annoncé son intention de participer à un vaste projet du centre Bet Morasha de Jérusalem, dont le but est d'améliorer les connaissances de la culture juive auprès des jeunes israéliens issus de familles non-religieuses.
"Lorsque l'on parle de l'importance de sacrifier sa vie pour le pays ce n'est pas un slogan vide de sens", explique Moshé Yaalon. "Cette valeur a des sources très profondes. J'ai rencontré trop de jeunes que je surnomme 'Guidoulé Mayim', des gens 'élevés dans l'eau' qui ignorent tout de leurs racines, ne savent pas d'où ils viennent et ne se sont jamais posés des questions sur le sujet", ajoute l'ancien chef d'état-major.
Poursuivant ses propos, Moshé Yaalon dénonce les échecs de l'Education nationale israélienne. "De nombreux établissements scolaires publics ne font rien pour donner un minimum de valeurs à leurs élèves. Certains jeunes entament leur service militaire à l'âge de 18 ans sans être allés une seule fois visiter Jérusalem, ils ne connaissent pas le pays et encore moins son histoire", déplore le général.
"Je veux que l'Etat d'Israël devienne un pays 'Fun' où il fait bon vivre", avait déclaré Ehoud Olmert avant les élections. Evoquant cette phrase célèbre du Premier ministre, Moshé Yaalon exprime de vives critiques contre ce genre de discours. "Les dirigeants actuels ont donné des espoirs qui se sont avérés rapidement irréels. Israël bénéficie d'une excellente croissance économique mais nous sommes avant tout un pays en conflit et nos ennemis ont pour but principal d'affaiblir l'endurance de la société israélienne. La base de notre sécurité nationale est notre capacité à rester une société prête à se battre et à se défendre", conclut l'ancien chef d'état-major.
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