BRUNO GOLLNISCH CONDAMNE A TROIS MOIS DE PRISON AVEC SURSIS
Propos sur les chambres à gaz: Gollnisch condamné à 3 mois de prison avec sursis
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LYON (AFP) - Le numéro 2 du Front national, Bruno Gollnisch, poursuivi pour des propos controversés sur les chambres à gaz tenus devant la presse en octobre 2004, a été condamné jeudi à une peine de 3 mois de prison avec sursis et à 5.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Lyon.Le tribunal a également exigé que le jugement à l'encontre de M. Gollnisch, récemment nommé président du nouveau groupe d'extrême droite au Parlement européen, soit publié dans les médias des journalistes présents lors de la conférence de presse d'octobre 2004.
Le procureur de la République avait requis 10.000 euros d'amende à l'encontre du délégué général du FN, ainsi que la publication de cette peine.
Au terme de l'audience, intervenue les 7 et 8 novembre derniers après divers reports et un feuilleton judiciaire de plus de deux ans, l'avocat de Bruno Gollnisch, Me Wallerand de Saint-Just, avait plaidé la relaxe.
Poursuivi pour "délit de contestation de l'existence de crime contre l'humanité par paroles", M. Gollnisch encourait jusqu'à un an de prison mais aucune peine d'inéligibilité.
Il lui était notamment reproché d'avoir assuré le 11 octobre 2004, lors d'une conférence de presse à Lyon, "ne pas remettre en cause les déportations" ni "les millions de morts" des camps nazis, avant toutefois d'ajouter: "quant à savoir la façon dont les gens sont morts, ce débat doit avoir lieu".
Interrogé plus spécifiquement sur les chambres à gaz, il avait répondu: "je ne nie pas les chambres à gaz homicides. Mais je ne suis pas spécialiste de cette question et je pense qu'il faut laisser les historiens en discuter. Et cette discussion devrait être libre".
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LYON (AFP) - Le numéro 2 du Front national, Bruno Gollnisch, poursuivi pour des propos controversés sur les chambres à gaz tenus devant la presse en octobre 2004, a été condamné jeudi à une peine de 3 mois de prison avec sursis et à 5.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Lyon.Le tribunal a également exigé que le jugement à l'encontre de M. Gollnisch, récemment nommé président du nouveau groupe d'extrême droite au Parlement européen, soit publié dans les médias des journalistes présents lors de la conférence de presse d'octobre 2004.
Le procureur de la République avait requis 10.000 euros d'amende à l'encontre du délégué général du FN, ainsi que la publication de cette peine.
Au terme de l'audience, intervenue les 7 et 8 novembre derniers après divers reports et un feuilleton judiciaire de plus de deux ans, l'avocat de Bruno Gollnisch, Me Wallerand de Saint-Just, avait plaidé la relaxe.
Poursuivi pour "délit de contestation de l'existence de crime contre l'humanité par paroles", M. Gollnisch encourait jusqu'à un an de prison mais aucune peine d'inéligibilité.
Il lui était notamment reproché d'avoir assuré le 11 octobre 2004, lors d'une conférence de presse à Lyon, "ne pas remettre en cause les déportations" ni "les millions de morts" des camps nazis, avant toutefois d'ajouter: "quant à savoir la façon dont les gens sont morts, ce débat doit avoir lieu".
Interrogé plus spécifiquement sur les chambres à gaz, il avait répondu: "je ne nie pas les chambres à gaz homicides. Mais je ne suis pas spécialiste de cette question et je pense qu'il faut laisser les historiens en discuter. Et cette discussion devrait être libre".
1 Comments:
Pfff, c' est fatigant d' entendre toujours parler des mêmes sujets alors qu' Israël assassine toujours, de plus en plus, colonise de plus en plus....
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