La veuve Arafat « trahit » la Palestine
8 février 2007 - Sid Ahmed Hammouch et Patrick Vallélian | La Liberté
Souha Arafat a pris la nationalité tunisienne en catimini. La veuve du leader palestinien défunt, femme particulièrement détestée dans son pays, entend « protéger ses intérêts ».
C’est un peu comme si Bernadette Chirac obtenait la nationalité suisse et s’installait à Gstaad. Ou si Laura Bush traversait l’Atlantique pour devenir Française. Souha Arafat a choisi la nationalité tunisienne. L’ex-First Lady palestinienne, veuve de Yasser Arafat, et sa fille ont obtenu cet automne le passeport d’un pays dirigé d’une main de fer par le président Zine El Abidine Ben Ali.
L’arrêté a été publié dans « Le journal officiel de la République tunisienne » en date du 26 septembre 2006, confirme un officiel tunisien contacté. « Elle vit chez nous depuis quelques années. Et sa fille âgée d’une dizaine d’années poursuit ses études dans un lycée de notre capitale ».
Du côté de l’Autorité palestinienne, l’information est passée complètement inaperçue : « Souha est Tunisienne. Je ne le savais pas », indique un officiel palestinien. Même surprise de la part d’Adel Atieh, premier conseiller de la délégation générale de Palestine auprès de l’Union européenne. « Mais officiellement, ce n’est pas un problème pour nous », ajoute-t-il. « Madame Arafat fait ce qu’elle veut de sa vie privée ».
Souha Arafat a pris la nationalité tunisienne en catimini. La veuve du leader palestinien défunt, femme particulièrement détestée dans son pays, entend « protéger ses intérêts ».
C’est un peu comme si Bernadette Chirac obtenait la nationalité suisse et s’installait à Gstaad. Ou si Laura Bush traversait l’Atlantique pour devenir Française. Souha Arafat a choisi la nationalité tunisienne. L’ex-First Lady palestinienne, veuve de Yasser Arafat, et sa fille ont obtenu cet automne le passeport d’un pays dirigé d’une main de fer par le président Zine El Abidine Ben Ali.
L’arrêté a été publié dans « Le journal officiel de la République tunisienne » en date du 26 septembre 2006, confirme un officiel tunisien contacté. « Elle vit chez nous depuis quelques années. Et sa fille âgée d’une dizaine d’années poursuit ses études dans un lycée de notre capitale ».
Du côté de l’Autorité palestinienne, l’information est passée complètement inaperçue : « Souha est Tunisienne. Je ne le savais pas », indique un officiel palestinien. Même surprise de la part d’Adel Atieh, premier conseiller de la délégation générale de Palestine auprès de l’Union européenne. « Mais officiellement, ce n’est pas un problème pour nous », ajoute-t-il. « Madame Arafat fait ce qu’elle veut de sa vie privée ».
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