QUAND LES ISRAELIENS NE SONT PAS DANS LE DECOR LES PALESTINIENS N INTERESSENT PERSONNE
Quand Israël ne fait pas partie du décor, les Palestiniens n'intéressent personne
objectif-info.com - Olivier Rafowicz
Depuis quelques temps déjà, de drôles de choses se passent dans la bande de Gaza. Les Palestiniens s'entretuent. Pas tous les Palestiniens, les membres des mouvements Fatah et Hamas. Des dizaines de morts et des centaines de blessés sont le résultat de cette tuerie fratricide entre les modérés du Fatah et les fondamentalistes du Hamas.
S'il n'y avait pas autant de morts, on pourrait penser que ce conflit inter palestinien est une grande mascarade, une sorte d'épreuve sportive pour savoir qui est le plus fort.
Mais ce n'est pas du sport. C'est un début de guerre civile au cours de laquelle, comme d'habitude malheureusement dans ce type de guerre, tombent des femmes et des enfants, tués par erreur, parce qu'ils se trouvaient au mauvais endroit.
En observant de plus près cette situation gravissime qui se déroule dans la bande de Gaza depuis plusieurs semaines déjà, deux évidences sautent aux yeux des observateurs avertis. La première est que, lorsque des Palestiniens tuent des Palestiniens, que des combattants du Fatah pénètrent dans une mosquée et tirent sur des fidèles, personne dans le monde n'est réellement surpris, en tous cas, ceci n'éveille chez personne un sentiment de stupeur ou de critique acerbe.
Donc, si les Palestiniens tuent des Palestiniens, l'effet est médiocre, voire nul, au niveau de la presse internationale, qui cherche toujours plus de sensations et de scoops. Par contre, si des Israéliens tuent des Palestiniens armés, dans le cadre d'un conflit compliqué, qui dure malheureusement, les morts palestiniens sont comptabilisés, répertoriés, même classifiés, selon l'âge, le nom et le sexe. Pourquoi?
Pourquoi une telle différence pour l'appréciation des morts palestiniens?
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Il semble, sans vouloir rentrer dans une polémique trop profonde, que ce ne sont pas les victimes qui comptent, ce sont les responsables. Il y aurait une relation psychomédiatique entre la raison d'être victime et les responsables, ou perçus comme tels.
Dans cette guerre fratricide ou des dizaines de Palestiniens ont déjà perdu la vie, les victimes n'ont pas du tout le même poids médiatique et politique que lors d’affrontements entre l'armée israélienne et les militants de différents groupes armés.
C'est peut-être la preuve que l'impact du conflit israélo-palestinien a un effet démesuré, grâce ou par le biais de la présence de l'Etat d'Israël. Si les Israéliens ne font pas partie du décor, les Palestiniens n'intéressent personne et leurs morts encore moins.
Cruelle vérité, absurde affirmation, peut être, en tous cas, le plus grand succès de marketing du problème palestinien c'est Israël et Tsahal, sans eux, le produit n'est plus vendable.
Le Fatah l'a compris. C'est pour cela qu'il relie son action anti Hamas, entre autres, à des intérêts israéliens de la bande de Gaza, comme par exemple, en annonçant que Guilad Shalit a été tenu prisonnier dans l'Université islamique de Gaza. Cette volonté médiatique de continuer à parler d'Israël dans le cadre d'un conflit inter palestinien est le moyen pour le Fatah de continuer à intéresser la communauté internationale.
Plus haut, nous avons mentionné une seconde évidence, c'est que pour sortir de l'impasse, qu'elle soit inter palestinienne ou autre, les Palestiniens ont besoin d'Israël. Le Fatah de Mohamed Dahlan, semble aujourd'hui, non seulement utiliser la carte israélienne mais également se rapprocher de l'Etat d'Israël parce que la seule chance de s'en sortir se trouve dans une alliance d'intérêts et une reconnaissance franche de cet intérêt commun entre l'Etat hébreu et le peuple palestinien. Peut être, sommes-nous à l'aube d'une prise de conscience politique chez les Palestiniens modérés, et, espérons, également chez les autres. La chance des Palestiniens, c'est Israël.
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objectif-info.com - Olivier Rafowicz
Depuis quelques temps déjà, de drôles de choses se passent dans la bande de Gaza. Les Palestiniens s'entretuent. Pas tous les Palestiniens, les membres des mouvements Fatah et Hamas. Des dizaines de morts et des centaines de blessés sont le résultat de cette tuerie fratricide entre les modérés du Fatah et les fondamentalistes du Hamas.
S'il n'y avait pas autant de morts, on pourrait penser que ce conflit inter palestinien est une grande mascarade, une sorte d'épreuve sportive pour savoir qui est le plus fort.
Mais ce n'est pas du sport. C'est un début de guerre civile au cours de laquelle, comme d'habitude malheureusement dans ce type de guerre, tombent des femmes et des enfants, tués par erreur, parce qu'ils se trouvaient au mauvais endroit.
En observant de plus près cette situation gravissime qui se déroule dans la bande de Gaza depuis plusieurs semaines déjà, deux évidences sautent aux yeux des observateurs avertis. La première est que, lorsque des Palestiniens tuent des Palestiniens, que des combattants du Fatah pénètrent dans une mosquée et tirent sur des fidèles, personne dans le monde n'est réellement surpris, en tous cas, ceci n'éveille chez personne un sentiment de stupeur ou de critique acerbe.
Donc, si les Palestiniens tuent des Palestiniens, l'effet est médiocre, voire nul, au niveau de la presse internationale, qui cherche toujours plus de sensations et de scoops. Par contre, si des Israéliens tuent des Palestiniens armés, dans le cadre d'un conflit compliqué, qui dure malheureusement, les morts palestiniens sont comptabilisés, répertoriés, même classifiés, selon l'âge, le nom et le sexe. Pourquoi?
Pourquoi une telle différence pour l'appréciation des morts palestiniens?
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Il semble, sans vouloir rentrer dans une polémique trop profonde, que ce ne sont pas les victimes qui comptent, ce sont les responsables. Il y aurait une relation psychomédiatique entre la raison d'être victime et les responsables, ou perçus comme tels.
Dans cette guerre fratricide ou des dizaines de Palestiniens ont déjà perdu la vie, les victimes n'ont pas du tout le même poids médiatique et politique que lors d’affrontements entre l'armée israélienne et les militants de différents groupes armés.
C'est peut-être la preuve que l'impact du conflit israélo-palestinien a un effet démesuré, grâce ou par le biais de la présence de l'Etat d'Israël. Si les Israéliens ne font pas partie du décor, les Palestiniens n'intéressent personne et leurs morts encore moins.
Cruelle vérité, absurde affirmation, peut être, en tous cas, le plus grand succès de marketing du problème palestinien c'est Israël et Tsahal, sans eux, le produit n'est plus vendable.
Le Fatah l'a compris. C'est pour cela qu'il relie son action anti Hamas, entre autres, à des intérêts israéliens de la bande de Gaza, comme par exemple, en annonçant que Guilad Shalit a été tenu prisonnier dans l'Université islamique de Gaza. Cette volonté médiatique de continuer à parler d'Israël dans le cadre d'un conflit inter palestinien est le moyen pour le Fatah de continuer à intéresser la communauté internationale.
Plus haut, nous avons mentionné une seconde évidence, c'est que pour sortir de l'impasse, qu'elle soit inter palestinienne ou autre, les Palestiniens ont besoin d'Israël. Le Fatah de Mohamed Dahlan, semble aujourd'hui, non seulement utiliser la carte israélienne mais également se rapprocher de l'Etat d'Israël parce que la seule chance de s'en sortir se trouve dans une alliance d'intérêts et une reconnaissance franche de cet intérêt commun entre l'Etat hébreu et le peuple palestinien. Peut être, sommes-nous à l'aube d'une prise de conscience politique chez les Palestiniens modérés, et, espérons, également chez les autres. La chance des Palestiniens, c'est Israël.
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