LE CHEF DE LA TRIBU KA EN GARDE A VUE
Kemi Seba, fondateur de l'ex-Tribu Ka, placé en garde à vue à Chartres
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CHARTRES (AFP) - Kemi Seba, fondateur de l'ex-Tribu Ka, a été placé en garde à vue jeudi en début de soirée au commissariat de Chartres (Eure-et-Loir) après des propos racistes et une altercation avec des policiers, a constaté un correspondant de l'AFP.Le fondateur du groupuscule noir extrémiste dissous fin juillet 2006, qui a tenu des propos antisémites avant de s'en prendre aux policiers, a été placé en garde à vue pour "outrages et incitation à la haine raciale".
L'interpellation a eu lieu sur le parking d'un hypermarché de Chartres où le groupe GKS avait rendez-vous en fin d'après-midi pour inaugurer une nouvelle section à Chartres.
Quelques minutes avant son interpellation, Kemi Seba, accompagné d'une dizaine de "frères", selon ses mots, s'est lancé dans un long monologue, indiquant que "les Noirs ne sont pas écoutés dans ce pays. Nous sommes encore à l'esclavage moderne..." et tenant des propos antisémites, selon des témoins.
Le ton est ensuite monté entre la police et Kemi Seba jusqu'à ce que le chef du GKS déclare au directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir: " Vous me donner envie de gerber".
Deux policiers ont alors plaqué Kemi Seba, dont le vrai nom est Stellio Gilles Robert Capochichi, contre le capot d'une voiture et l'ont menotté avant de l'embarquer dans un fourgon cellulaire. Les proches de l'interpellé se sont ensuite rendus au commissariat de police de Chartres où une bonne vingtaine de policiers montaient la garde.
La dissolution de Tribu K avait été décidée le 26 juillet 2006 en Conseil des ministres sur proposition du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, après les incidents à caractère antisémite du 28 mai à Paris, lorsque quelques membres de la Tribu Ka avaient manifesté rue des Rosiers, au coeur du quartier juif.
Le décret de dissolution s'appuyait sur la loi du 10 janvier 1936 "relative aux groupes de combat et milices privées".
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CHARTRES (AFP) - Kemi Seba, fondateur de l'ex-Tribu Ka, a été placé en garde à vue jeudi en début de soirée au commissariat de Chartres (Eure-et-Loir) après des propos racistes et une altercation avec des policiers, a constaté un correspondant de l'AFP.Le fondateur du groupuscule noir extrémiste dissous fin juillet 2006, qui a tenu des propos antisémites avant de s'en prendre aux policiers, a été placé en garde à vue pour "outrages et incitation à la haine raciale".
L'interpellation a eu lieu sur le parking d'un hypermarché de Chartres où le groupe GKS avait rendez-vous en fin d'après-midi pour inaugurer une nouvelle section à Chartres.
Quelques minutes avant son interpellation, Kemi Seba, accompagné d'une dizaine de "frères", selon ses mots, s'est lancé dans un long monologue, indiquant que "les Noirs ne sont pas écoutés dans ce pays. Nous sommes encore à l'esclavage moderne..." et tenant des propos antisémites, selon des témoins.
Le ton est ensuite monté entre la police et Kemi Seba jusqu'à ce que le chef du GKS déclare au directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir: " Vous me donner envie de gerber".
Deux policiers ont alors plaqué Kemi Seba, dont le vrai nom est Stellio Gilles Robert Capochichi, contre le capot d'une voiture et l'ont menotté avant de l'embarquer dans un fourgon cellulaire. Les proches de l'interpellé se sont ensuite rendus au commissariat de police de Chartres où une bonne vingtaine de policiers montaient la garde.
La dissolution de Tribu K avait été décidée le 26 juillet 2006 en Conseil des ministres sur proposition du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, après les incidents à caractère antisémite du 28 mai à Paris, lorsque quelques membres de la Tribu Ka avaient manifesté rue des Rosiers, au coeur du quartier juif.
Le décret de dissolution s'appuyait sur la loi du 10 janvier 1936 "relative aux groupes de combat et milices privées".
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