Friday, October 03, 2008

Montée de l’extrême droite autrichienne
29/09/08

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- - Thème: Extrème-Droite




Les partis d'extrême droite, le Parti de la liberté (FPÖ) et l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ) ont obtenu à eux deux 30% des voix aux élections législatives de dimanche 28 septembre en Autriche, marquées par un effondrement des deux grands partis de gouvernement. Les sociaux-démocrates du SPÖ n’ont obtenu que 29, 7% des voix perdant ainsi 6 points par rapport à 2006. De leur côté, le parti conservateur, le Parti populaire (ÖVP), a chuté n’obtenant que 26 % par rapport à 34 % en 2006. "Nul ne veut plus des sociaux-démocrates et des conservateurs et nous avons le devoir de trouver entre nous une majorité", a réagi Jörg Haider, le dirigeant du BZÖ. "Nous n'excluons rien, nous sommes ouverts à toutes les options…", a dit de son côté Herbert Kickl, secrétaire général du FPÖ.
L’édition française du Jérusalem Post s’interroge : les élections autrichiennes marquent-elles la fin des relations austro-israéliennes ? L’ambassadeur israélien à Vienne, Dan Ashbel, a fait part de son inquiétude au Jérusalem Post la semaine dernière : "Nous sommes très préoccupés par les partis xénophobes autrichiens. Ils sont dangereux."

Vague antieuropéenne et populiste au scrutin autrichien (Libération) ; Forte poussée de l'extrême droite en Autriche (Le Figaro) ; La fin des relations austro-israéliennes ? (Le Jerusalem post)














La fin des relations austro-israéliennes ?
Par B. WEINTHAL
09.28.08
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Les élections autrichiennes de dimanche 28 septembre pourraient sonner le glas des relations diplomatiques entre l'État hébreu et l'Autriche.

Heinz-Christian Strache.
Photo: DR , JPost

Vienne organise des élections législatives à la suite desquelles une coalition gouvernementale doit être formée. Si la victoire revient aux partis d'extrême droite, les relations diplomatiques israélo-autrichiennes pourraient être largement compromises.

D'après les sondages réalisés, le Parti pour la Liberté est le favori de ces élections puisqu'il réunirait 20 % des intentions de vote. Son dirigeant, Heinz-Christian Strache, a participé à des activités paramilitaires néo-nazies dans les années 80 et utilise le salut nazi.

Les relations diplomatiques entre les deux pays avaient déjà été entachées en 2000. En effet la présence du Parti pour la Liberté dans le gouvernement autrichien avait temporairement entraîné le retrait de l'ambassadeur israélien, à Vienne.

Son successeur, Dan Ashbel, a fait part de son inquiétude au Jérusalem Post la semaine dernière : "Nous sommes très préoccupés par les partis xénophobes autrichiens. Ils sont dangereux."

Le Parti pour la Liberté fait campagne via des slogans anti-immigrants et exploite les sentiments anti-Israël et anti-juif pour rallier le plus de citoyens possible.

L'un des membres du parti n'est autre que le rabbin Moshe Aryeh Friedman, exclu de la communauté juive de Vienne après avoir participé à la conférence "Monde Sans Sionisme", organisée à Téhéran en 2005.




Oui ou non aux subvention pour les Loubavitch ?
02/10/08

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- - Thème: Divers




Lundi 29 septembre au Conseil de Paris, les élus Verts se sont opposés aux subventions accordées aux crèches associatives des juifs Loubavitch, rapporte le Figaro. «Elles approchent le million d'euros, note Sylvain Garel, pour des crèches limite sectaires, non mixtes où, de fait, seuls sont acceptés les enfants de confession juive.» Il regrette que Bertrand Delanoë, «pour des raisons électoralistes», ne soit pas «plus attentif au respect du service public et de la laïcité».
Le président du groupe des Verts est rejoint par la maire PS du XXe arrondissement, très sensible «à la montée du communautarisme» dans son quartier, note le quotidien. Frédérique Calandra, qui «refuse d'avoir peur qu'on (la) traite d'antisémite», affirme : «Comme tous les intégristes, les Loubavitch véhiculent un modèle de société auquel je suis farouchement opposée.», en se réjouissant que, malgré le vote de la subvention, Delanoë ait décidé la création d'une commission pour étudier le respect, ou non, des conventions publiques.
De son côté, Claude Goasguen, député maire du XVIe, qui a voté les subventions, comme l'ensemble du groupe UMP, s'est ironiquement réjoui que le maire de Paris «partage les vues du président en matière de laïcité positive».









ersailles
Il avait écrit une lettre antisémite à la présidente du tribunal administratif
Julien Constant | 30.09.2008, 07h00

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UN HOMME de 37 ans a été interpellé hier matin à Nanterre (Hauts-de-Seine), après avoir écrit des lettres à caractère diffamatoire et antisémite à la présidente du tribunal administratif de Versailles et à quatre de ses collaborateurs. Il y a quinze jours, la présidente Michèle de Segonzac reçoit une lettre rédigée au feutre avec des s doublés pour former SS.
« Avec vous, accuse l’auteur à tendance d’extrême droite, la juiverie internationale investit tous les rouages de l’Etat. » Dans la lettre, il glisse également une photo de la dernière campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen. Une présidente de chambre, une greffière et deux autres salariés du tribunal reçoivent des lettres du même tonneau.

Les enquêteurs de la sûreté urbaine de Versailles remontent la piste des courriers anonymes et logent le rédacteur dans un foyer SNCF, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Hier au petit matin, les policiers interpellent cet agent de sécurité dans sa chambre. Sur place, ils mettent la main sur des livres confirmant son intérêt pour l’extrême droite.

Le suspect r efuse de coopérer

« Il est clair que c’est un homme qui s’intéresse au mouvement de la droite nationale, précise une source proche de l’enquête. Mais il n’est pas connu pour un activisme politique. Nous allons vérifier tout cela durant la garde à vue. » Les archives de la police ne le connaissent que pour des outrages et de petits délits. Depuis le début de sa garde à vue, le suspect refuse de coopérer. « Il répond à nos questions par d’autres questions », désespère la même source. Actuellement, les policiers tentent de mettre à jour le lien qui unit cet homme au tribunal administratif. Ils pensent naturellement à une raison liée à son travail. « Son agrément pour ouvrir une société de gardiennage lui a peut-être été refusé par la préfecture, avance un enquêteur. C’est alors au tribunal administratif de juger la décision en appel. Mais pour l’instant, il ne s’agit que d’une hypothèse. » Le suspect devrait être déféré ce soir ou demain matin au palais de justice de Versailles.

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