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Jean Sarkozy a porté plainte, jeudi 7 août, après avoir découvert sur un mur de Neuilly-sur-Seine un message antisémite le visant, a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.fr. Le fils du chef de l'Etat, lui-même conseiller général des Hauts-de-Seine, avait découvert, mercredi soir vers minuit, cette inscription, "Sarkozy, juifs voleurs", taguée sur la façade du tribunal d'instance de la ville, précise cette source.
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Edition abonnés Archive : M. Sarkozy, le consensus et les élus locaux, par Jean-Louis Andreani

"La police, déjà à la recherche de quelqu'un pour des faits similaires à la Défense, a interpellé jeudi matin une personne qui aurait avoué", a précisé le cabinet de Jean Sarkozy. Il s'agirait, selon Le Parisien, d'un "homme de 63 ans qui avait déjà exprimé son antisémitisme à l'égard de certains commerçants de la ville". Toujours d'après Le Parisien.fr, le même tag aurait été reproduit sur au moins trois autres murs de Neuilly-sur-Seine.

RUMEUR DE CONVERSION AU JUDAÏSME

Jeudi, l'UMP a "condamné avec la plus grande vigueur les actes racistes destinés à salir le nom et la famille du président de la République". "L'UMP attend la plus grande sévérité de la part de la justice contre des actes qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire", écrit un des trois porte-parole du parti présidentiel, Frédéric Lefebvre, dans un communiqué.

Le dépôt de plainte intervient plus d'un mois après une rumeur de possible conversion au judaïsme de Jean Sarkozy, évoquée par Libération. Le dessinateur Siné avait ensuite commenté cette éventualité dans Charlie Hebdo, en des termes qui lui ont valu d'être licencié du journal sous l'accusation d'antisémitisme. Dans une interview au magazine L'Optimum à paraître début septembre, Jean Sarkozy dément souhaiter se convertir.