Tuesday, October 23, 2007

guysen resume l'affaire karsenty/france 2

France 2 a accepté de remettre ses rushes de l’incident al-Dura à la Cour d’appel de Paris

Par Véronique Chemla pour Guysen International News

Mardi 9 octobre 2007 à 21:17


Le 3 octobre 2007, la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt demandant aux intimés - France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin -, de lui communiquer, avant le 31 octobre 2007, les rushes filmés par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma le 30 septembre 2000, dans la bande de Gaza. Me Bénédicte Amblard, avocate des intimés, a transmis l’accord de ses clients. Si l’affaire al-Dura a pris une dimension politique en Israël, elle est largement occultée par les médias français.


Première ou unique inflexion de la position de France 2 et de Charles Enderlin ?

C’est en tout cas contraints par la Cour d’appel, qui a accueilli la demande de l’appelant, Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings (M-R), que les deux intimés acceptent enfin de montrer publiquement ces rushes.

Et ce, afin de permettre à la Cour de déterminer si France 2 a diffusé, lors du déclenchement de l’Intifadah II, des images mises en scène et ne correspondant pas à la situation réelle au carrefour de Netzarim (bande de Gaza), à l’automne 2000. Pas moins !

Sur son blog, Charles Enderlin se déclarait le 20 septembre « extrêmement satisfait du souhait de la cour d'appel de Paris de visionner les rushes tournés le 30 septembre et le 1 octobre 2000 par Talal Abou Rahmeh le correspondant de France 2 à Gaza » (1).

Que ne s’est-il exécuté en sept ans, et notamment à l’automne 2006 lorsque Philippe Karsenty et Charles Gouze, webmaster de Desinfos.com, ont formulé cette requête devant le tribunal correctionnel de Paris !

Confusion ou lapsus révélateur du journaliste ? C’est Tsahal, et non la Cour, qui a demandé les rushes de ces deux dates. Est-ce à dire que Charles Enderlin va accéder aussi à la requête similaire de l’armée de l’Etat juif réitérée le 10 septembre 2007 ? Rien de moins sûr car il refuse de livrer ces 27 minutes de rushes à « un organisme qui serait partie prenante dans cette affaire ».

Ces rushes seront visionnés par la Cour d’appel de Paris lors de l’audience du 14 novembre prochain. Philippe Karsenty les découvrira seulement ce jour-là. Ce qui est peu satisfaisant au regard des droits de la défense.

Le visionnage des rushes « permettra de crever l'abcès, de montrer l'authenticité des images » poursuit le correspondant de France 2 qui, comme Jamal al-Dura, maintient ses déclarations initiales.

D’une manière surprenante, Jamal al-Dura a déclaré (Ynetnews.com, 2 octobre 2007) : « Les balles était israéliennes. Les tirs venaient du côté israélien et seulement de ce côté. Les balles dans mon corps et celles de mon fils venaient de face, ce qui prouve qu’elles venaient du poste israélien ». Or, le poste israélien ne se trouvait pas en face d’eux, mais du côté opposé du carrefour de Netzarim (cf. carte où les al-Dura se trouvent abrités derrière « the barrel »).

Aucun des deux protagonistes ne semble ébranlé par les affirmations graves de Tsahal.

Une armée dont l’avis exprimé dans un courrier du 10 septembre 2007 et adressé par le colonel Shlomi Am-Shalom, adjoint du porte-parole de Tsahal, notamment à Charles Enderlin et Patrick de Carolis, président de France Télévision, est dévastateur pour les intimés : « L’analyse de toutes les données sur le terrain, l’emplacement de la position de Tsahal, les angles de tir, l’emplacement du père et de son fils derrière un tonneau leur servant d’abri, la fréquence des tirs, les angles de pénétration des balles dans le mur placé derrière le père et le fils ainsi que le timing de l’évènement, rendaient hautement improblable que les tirs ayant soi-disant atteint le père et son fils aient pu être tirés par les soldats de Tsahal se trouvant dans cette position… Le général Samia m’a précisé que toutes ses tentatives d’obtenir les prises de vue pour compléter l’enquête ont été vouées à l’échec… Nous sommes conscients de tentatives de mises en scène médiatisées et comme un doute s’est insinué à cet égard envers ledit reportage, nous demandons [une copie complète non montée] afin de découvrir la vérité ».

D’une « mise en scène » filmée à une affaire judiciaire et politique

Des accusations graves reprises, pour la première fois par écrit, par le responsable du service de presse du gouvernement israélien (GPO), Daniel Seaman.

Fin septembre 2007, celui-ci affirme à l’association israélienne d’avocats Shurat HaDin (2) : « Les faits ne se sont pas produits comme Charles Enderlin les a décrits car la version de ce dernier contredit les lois de la physique. Il était impossible [aux soldats israéliens] de toucher [les al-Dura] qui se cachaient… Le cameraman Talal Abu Rahma a mis en scène tout l’incident... La création du mythe Mohamed al-Dura a causé un grand préjudice à l’Etat d’Israël et enflammé le monde arabe. [Cette] accusation contemporaine de meurtre rituel (blood libel) portée contre cet Etat a causé des dizaines de morts en Israël et dans le monde ».

Daniel Seaman estime aussi que France 2 a « manqué de professionnalisme… Aucune vérification sur [la] crédibilité [des images de l’incident al-Dura] n'a été faite avant leur diffusion ».

Peut-être par crainte de s’aliéner une chaîne importante et de susciter des réactions corporatistes, les autorités publiques israéliennes ont refusé la voie judiciaire et privilégié un « traitement médiatique ». Après consultation du conseiller juridique du gouvernement Menachem Mazuz, Daniel Seaman n’a pas accédé à la demande de Shurat HaDin : il n’a pas retiré son accréditation à l’équipe de France 2.

Sur le site Internet anglophone du Premier ministre, aucun communiqué de presse ne contredit Daniel Seaman dont les déclarations suscitent des réflexions.

En qualifiant de « mise en scène » l’incident al-Dura, Daniel Seaman vise le camaraman palestinien Talal Abu Rahma, collaborateur de France 2 et CNN. Perverse, cynique et économe, l’Autorité palestinienne (AP) réserve donc à une oligarchie l’essentiel de la manne financière internationale et ferait payer les « mises en scène » de Pallywood, son industrie de propagande audiovisuelle, par des médias occidentaux, privés et peut-être plus grave publics. Un mécanisme qui confèrerait ainsi à ces « mises en scène » un label d’impartialité et un gage d’authenticité, accroîtrait leur crédibilité, duperait les téléspectateurs et engagerait la responsabilité de ceux qui les financent et les distribuent. A la différence de films de fiction qui se présentent comme tels – La Porte du soleil (2004) de Yousry Nasrallah, Paradise now (2005) de Hany Abu-Assad –, Pallywood produit des « actualités fictives », un oxymore qui désigne ces saynètes inventées, mises en scène et jouées par les Palestiniens et présentées aux médias comme des histoires authentiques. Via des canaux mondiaux de diffusion, ces deux genres visent à ternir l’image de l’Etat juif, et sont parfois primés.

La « mise en scène » de l’incident al-Dura date d’une époque où l’AP était dirigée, notamment dans la bande de Gaza, par le Fatah, un parti qui a créé, encouragé, soutenu et promu Pallywood. Son leader, Mahmoud Abbas, est considéré par le gouvernement Olmert, l’administration Bush et des diplomaties européennes comme « un partenaire pour la paix ». Pour parfaire son image d’interlocuteur « modéré » luttant contre le terroriste Hamas, Mahmoud Abbas a allégué, faussement, que ses forces à Bethlehem venaient de saisir deux roquettes prêtes à être lancées contre Israël à partir de la banlieue de Beit Jala et les avaient remises à Tsahal (Washington Post, 30 septembre 2007). Ces roquettes étaient en fait des tuyaux utilisés par les enfants palestiniens. Et c’est avec les fieffés menteurs de Pallywood que le gouvernement israélien veut signer un accord de paix ?!

En judiciarisant l’affaire al-Dura, France 2 et Charles Enderlin ont enclenché un mécanisme aux effets multiples, inattendus et doté d’un effet boomerang :
- désormais, c’est le fleuron du service public audiovisuel français, son correspondant et le travail de son équipe qui intéressent, non seulement le gouvernement israélien, Tsahal, des médias étrangers, des associations française et américaines, mais aussi la justice hexagonale ;

- stigmatisant la « politique de l’autruche de la diplomatie israélienne qui a induit un préjudice important à l’Etat d’Israël, aux communautés juives du monde entier », Shurat HaDin entend s’adresser à la Haute Cour de justice israélienne afin d’obtenir le retrait des accréditifs si France 2 ne reconnaît pas publiquement avoir faussement accusé l’Etat juif d’avoir tué un enfant palestinien. Cette association songe à solliciter des dommages intérêts pour les victimes de la violence induite par l’incident al-Dura. De nombreuses audiences en perspective...

- coïncidence : le jour-même où s’ouvrait le procès sur l’incident al-Dura devant la Cour d’appel devenait définitive la condamnation de Dieudonné M’Bala M’Bala pour diffamation raciale à l’égard du comédien-animateur Arthur en raison de ses déclarations à ’’The Source’’ (janvier 2004) : ’’Beaucoup de personnes dans mon métier sont juives… Arthur avec sa société de production finance de manière très active l'armée israélienne, cette même armée qui n’hésite pas à tuer des enfants palestiniens’’. De quoi inspirer Shurat HaDin qui représente dans « des procès – en Israël, aux Etats-Unis, au Canada et en Europe - ou dans des actions légales contre l’AP, le Hamas, l’Iran, la Syrie, le Jihad islamique et l’Union européenne les centaines de victimes israéliennes du terrorisme palestinien et les Arabes palestiniens accusés de travailler pour l’Etat d’Israël et contre l’Autorité palestinienne ».

Une double « exception française » médiatique ?

Alors que des médias, israéliens ou non – Associated Press, AFP en anglais, Cyberpresse, Romandie news, De Standaard, DePers, Le Soir, L’orient le jour, Columbia Journalism Review -, et la revue de presse israélienne éditée par l’ambassade de France en Israël ont fait part des déclarations du GPO, la presse française – hormis ClubObs, L’Express, La Tribune, Actualité juive – et la newsletter de l’ambassade d’Israël en France restent étonnament silencieuses sur les derniers rebondissements de l’affaire al-Dura (3).

Un mutisme étrange ou un oubli peu banal. En tout cas, un symptôme inquiétant dans un pays libre : « Un journalisme malade, c’est la démocratie en danger » rappelle la Fedération europénne des journalistes (FEJ), le 27 septembre 2007.

Occultée par des médias français, l’affaire al-Dura n’est pas seulement dans l’actualité judiciaire. Elle rassemble des interrogations sur le rôle des informations, rumeurs et propagandes dans la formation des opinions publiques, au centre notamment de la 10e édition des Rendez-vous de l’Histoire à Blois (18-21 octobre). Citons l’Association Yad Layeled qui y organise, le 21 octobre, à 14 h, la projection du documentaire Décryptage de Jacques Tarnero dans la salle capitulaire du Conseil général, et, de 16 h à 17h30, la table-ronde « La guerre moderne et l’information » dans l’amphi 3 de l’antenne universitaire de Blois, place Jean Jaurès.

Comme si le refoulé parvenait à affleurer. Malgré tout…

Ces rebondissements dans l’affaire al-Dura surgissent alors que diverses instances insistent sur les devoirs des médias et que la singularité de l’attitude de France 2 apparaît avec plus de relief.

D’une part, le 1er octobre 2007, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe adoptait des Lignes directrices sur la protection de la liberté d’expression et d’information en temps de crise : ces lignes directrices soulignent les « responsabilités des professionnels des médias qu'elles invitent à respecter les plus hautes règles éthiques et professionnelles, eu égard à la responsabilité qu'ils ont, dans des situations de crise, de rendre publiques des informations factuelles et exhaustives ».

Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l'Homme dudit Conseil, précisait : « Les rédacteurs en chef et autres représentants des médias devraient se montrer attentifs aux critiques formulées au sujet de la qualité de certains de leurs articles ou reportages… Les médias « officiels » doivent exercer leur activité de manière impartiale et dans l’intérêt de l’ensemble de la population. Il convient, bien entendu, que les médias de « service public » ne deviennent pas les instruments d’une propagande. Leur indépendance et leur impartialité revêtent une importance capitale » (4).

D’autre part, lors de la guerre d’Israël contre le Hezbollah, le 7 août 2006, Reuters a retiré 920 clichés de son photographe depuis plus de dix ans, Adnan Hajj, car celui-ci avait « modifié » numériquement deux photos. Et ce, sans attendre une décision de justice… En étant convaincu par les arguments de simples internautes, de bloggers.

Le 29 septembre 2007, The Jerusalem Post publiait l’article de Khaled Abu Toameh, journaliste réputé, sur un « scoop » confié par le Fatah basé à Ramallah : une Palestinienne de 16 ans aurait été victime en juillet 2007 dans la bande de Gaza d’un crime dit « d’honneur » filmé. Ce qui pouvait être vérifié auprès « deux témoins oculaires ». Alerté par des bloggers que ledit film avait été réalisé en Iraq en avril 2007, ce quotidien retirait dès le lendemain de son site Internet l’article incriminé, publiait les excuses de son journaliste et rétablissait la vérité : pour discréditer le Hamas et se présenter comme le seul interlocuteur « fréquentable », le Fatah avait manipulé Khaled Abu Toameh ; les faux témoins étaient d’anciens officiers de la sécurité du Fatah. Des rectificatifs tout à l’honneur de ce média israélien.

France 2 a été alertée par plusieurs personnalités, dont trois journalistes émérites – Denis Jeambar, Daniel Leconte, Luc Rozensweig - ayant visionné les rushes du 30 septembre 2000. Les deux premiers attestent : les Palestiniens «jouent» à la guerre avec les Israéliens et simulent, dans la plupart des cas, des blessures imaginaires… Au moment où Charles Enderlin donne le gamin pour mort, tué par les Israéliens, c'est-à-dire le soir même sur le journal de France 2, rien ne lui permet d'affirmer qu'il est vraiment mort et encore moins qu'il a été tué par des soldats israéliens » (Le Figaro, 25 janvier 2005).

Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, a admis une incertitude quant à l’origine des tirs ayant « tué le petit Mohamed ».

Que fera cette chaîne-phare du service public si l’arrêt de la Cour d’appel de Paris ne conclut pas comme elle l’espère ?

Ironie de la vie, les 2 et 3 octobre 2007, veille et jour de l’arrêt de ladite Cour, France 2 diffusait le téléfilm Notable donc coupable de Francis Girod. L’histoire d’une rumeur infondée ayant diffamé en 2003 le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Dominique Baudis. A celui-ci qui lui demandait de reconnaître publiquement son erreur, Florence Bouquillat, journaliste de France 2, répliquait : «On ne fait jamais ça à la télévision, voyons ! » (5)

(1) http://blog.france2.fr/charles-enderlin/index.php/2007/09/20/59110-al-dura

(2) http://www.israellawcenter.org

(3) http://www.m-r.fr/danslesmedias.php?id=65

(4) www.commissioner.coe.int

(5) Egarements et débordements médiatiques de Cyrano :
http://www.guysen.com/articles.php?sid=3134

La Cour d’appel de Paris demande à France 2 les rushes sur l’incident al-Dura :
http://www.guysen.com/articles.php?sid=6158

L’enquête vidéo sur l’affaire al-Dura :
http://www.guysen.com/tv/?vida=1779

Le dossier audiovisuel al-Dura établi par Richard Landes :
http://www.seconddraft.org/aldurah.php

L’interview de Stéphane Juffa, rédacteur en chef de la Mena :
http://www.guysen.com/tv/?vida=1795

Photos : © DR, V. Chemla. Photo des grilles du jardin du Luxembourg lors de l’exposition Objectif Une : un demi-siècle vu par L’Express (2004). La légende de la photo des al-Dura, indiquait en français, anglais et espagnol : « 30 septembre 2000. Jamal al-Dura et son fils Mohamed, âgé de 12 ans, se protègent des balles israéliennes. L’enfant sera tué ». Des passants ont supprimé les mots « israéliennes, tué ». Des barrières métalliques ont été mises pour protéger le texte. L’autre photo était ainsi légendée : « Un Palestinien montre ses mains trempées dans le sang de deux soldats israéliens lynchés dans un poste de police à Ramallah, en Cisjordanie »

Carte : © Richard Landes

Monday, October 22, 2007

Les Allemands pensent que le nazisme avait de bons côtés

Les Allemands pensent que le nazisme avait de bons côtés
par Yael Ancri
jeudi 18 octobre 2007 - 21:01


Le 9 septembre, l’invitée d’un débat télévisé allemand a été renvoyée pour avoir loué l’attitude de l’Allemagne nazie à l’égard de la maternité. Ce phénomène, que les directeurs de la chaîne de télévision concernée ont essayé d’étouffer dans l’œuf, n’est pourtant pas une exception. Un sondage, réalisé peu après auprès des Allemands, montre qu’un quart d’entre eux estiment qu’il y avait quelques aspects positifs au régime nazi.

Le sondage de l’agence Forsa, commandé par l’hebdomadaire Stern, a demandé aux personnes ayant participé à l’enquête si le National Socialisme avait également quelques « bons côtés, tels la construction d’un système d’autoroutes, l’élimination du chômage, un faible taux de criminalité et l’encouragement des valeurs de la famille. »

L’agence Forsa a indiqué que 25% des personnes interrogées avaient répondu positivement et 70% négativement, les autres n’ayant pas exprimé d’opinion sur la question.

L’hebdomadaire Stern a commandé le sondage, réalisé les 11 et 12 octobre, après que la chaîne de télévision publique NDR a licencié le mois dernier la présentatrice de télévision allemande, Eva Herman, pour avoir vanté la politique familiale du régime nazi.

C’est lors de la présentation télévisée de son nouveau livre ‘Le principe de l’arche de Noé – Pourquoi nous devons sauver la famille ?’, qu’Eva Herman a déclaré que, sous le Troisième Reich, « beaucoup de choses ont été très mauvaises, comme par exemple Adolf Hitler. » D’autres éléments en revanche, étaient, selon elle, bénéfiques, « comme la valorisation de l’image maternelle ». Herman a loué ces valeurs solides,« les enfants, les mères, les familles », qui ont par la suite été« abolies par les soixante-huitards».

Tout éloge de la dictature nazie des années 1933 à 1945 est tabou en Allemagne. Les Nazis sont responsables de l’assassinat de 6 millions de Juifs et du début de la Seconde Guerre Mondiale, qui a fait 60 millions de morts, dont 7 millions d’Allemands.

Le sondage, qui a une marge d’erreur de 3%, montre que les gens de plus de 60 ans sont les plus enthousiastes au sujet des ‘‘points positifs’’ de l’époque nazie, avec 37% ayant répondu oui à la question posée par le sondage.

Ceux qui ont grandi immédiatement après la guerre, et sont maintenant âgés de 45 à 59 ans, voient les choses de façon bien plus sévère : seuls 15% d’entre eux ont répondu positivement à la question.

mais qu'a-t-on fait aux norvégiens ?

Mais qu’a-t-on fait aux Norvégiens…?!
par Shraga Blum
vendredi 19 octobre 2007 - 11:26



Parmi les presque 200 pays membres de l’Onu, peu d’entre eux peuvent se targuer de caracoler en haut de tableau pour tout ce qui concerne le niveau, la qualité et le genre de vie. Ainsi en est il de la Norvège, dont le score le plus « mauvais » se situe au niveau de la corruption, avec…la 9e place au monde, bien loin devant Israël…

Ce pays fait partie de ceux qui, comme la Suède, la Suisse ou le Danemark, semblent épargnés par tous les « malheurs du monde », et nous donnent une image statique et sereine d’un endroit où il fait bon vivre. C’est vrai.

Mais la Norvège possède aussi un « côté face », qui est beaucoup moins reluisant que celui décrit par les revues spécialisées. Il s’agit de la relation qu’ont les autorités et les élites norvégiennes avec Israël et les Juifs. Il est vrai que, comme la Suisse entre autres, la Norvège fut l’un des pays qui autorisèrent le plus tard les Juifs à pénétrer sur son territoire : 1851. Pendant la Shoah, même s’il y eut des actes de bravoure de la part de citoyens, nombreux furent ceux qui soutinrent le régime hitlérien, et le nazi norvégien Vidkun Kissling fut à un moment leader d’un gouvernement-croupion à la solde de Berlin. La collaboration et les spoliations y allèrent bon train. Même après la guerre, les autorités se comportèrent très mal envers les survivants des camps, et idées nazies sont d’ailleurs encore aujourd’hui bien présentes dans certains milieux norvégiens.

Dans ce pays nordique connu pour sa liberté d’expression, des caricatures ou des articles les plus abjects apparaissent régulièrement dans la presse écrite, faisant penser au « Der Stürmer » de sinistre mémoire. Selon un procédé maintenant bien rôdé, cela commence toujours par une « critique de la politique israélienne » pour finir avec les clichés antisémites les plus éculés. En 2002, Terje-Roed Larsen, diplomate norvégien et Coordinateur spécial de l’ONU, avait déclaré sans ambages, après l’opération « Rempart » à Jénine, « qu’Israël avait perdu toute moralité ». En 2006, Mona Levine, journaliste juive, a pu dire à propos d’un article écrit sur la Guerre du Liban, « que c’étaient les lignes les plus terribles qu’elle avait pu lire depuis’ Mein Kampf’ » !!

Il n’existe aucune raison sociologique à un tel phénomène, la communauté juive de Norvège ne comptant que quelque 1300 Juifs sur une population de près de 5 millions d’habitants. Et malgré cela, les manifestations d’antisionisme et d’antisémitisme y fleurissent hors de toute proportion, le plus grave ayant été le mitraillage des façades de la Synagogue d’Oslo en 2006.

Ce phénomène est également visible sur le plan politique et diplomatique. Tout en n’étant pas une grande puissance, la Norvège s’est toujours distinguée par une politique extrêmement anticonformiste concernant le Proche-Orient, de la part d’un pays européen, plus clairement, par une attitude franchement pro-palestinienne: elle refuse encore aujourd’hui de boycotter le Hamas et elle continue à verser à l’Autorité palestinienne l’aide financière que la Communauté européenne a décidé de bloquer depuis l’accession au pouvoir du Hamas.

Et comme d’autres pays de cet acabit, l’obsession anti-israélienne va de pair avec une politique humanitaire tous azimuts, privilège des pays surdéveloppés. Privilège, mais aussi feuille de vigne de sentiments et comportements beaucoup moins avouables. Sur le plan de l’hypocrisie, par exemple, la Norvège risque de se retrouver par contre dans les bas-fonds du classement mondial. L’attitude nettement anti-israélienne sur fond (officiel) de sensibilité aux droits de l’homme, adoptée par le gouvernement norvégien, ne l’empêche pas d’avoir d’excellents rapports avec Cuba, dont tout le monde connaît la tradition démocratique et humaniste.

Bien qu’étant un petit pays, la Norvège, par le rôle diplomatique et de « médiateur secret» qu’elle s‘est forgée, a une influence non négligeable - et très préjudiciable - sur la situation et l’image d’Israël dans le monde.

AffAprès celui du aire al-Dura: Témoignage de Luc Rosenzweig, à l’attention de la Cour d’appel de Paris

AffAprès celui du aire al-Dura: Témoignage de Luc Rosenzweig, à l’attention de la Cour d’appel de Paris
professeur Richard Landes, déjà mis en ligne *, il me paraît indispensable de porter à la connaissance de nos internautes celui de l’ancien Rédacteur en chef au "Monde", Luc Rosenzweig, que je remercie ici de m’y autoriser. (Menahem Macina).
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* Affaire al-Dura: Déclaration du Prof. Landes, à l’attention de la Cour d’appel de Paris.


[Sur ce procès d’appel, voir : Véronique Chemla, "Compte rendu d'audience à la Cour d'appel, à propos de l'affaire al-Dura". Voir aussi le dossier de l’enquête détaillée et documentée, réalisée par le cinéaste Pierre Rehov, entre octobre 2000 et juin 2001 (© UPJF), et la remarquable vidéo en français, réalisée et commentée, fin 2006, par le prof. R. Landes, expliquant et illustrant les nombreuses mises en scène réalisées par des Palestiniens, le jour de l’incident al-Dura. Celles et ceux qui n'ont pas suivi les débats qui font rage, depuis 7 ans, dans les médias et surtout dans la blogosphère, pourront faire un choix dans la liste de quelque 300 articles relatifs à cette affaire, mis en ligne sur le site debriefing.org. Voir aussi, et surtout, les 55 secondes d'images de France 2, qui ont fait d'Israël le Dreyfus du XXIe siècle, et une autre vidéo (en anglais) qui expose en détail la supercherie présumée. M. Macina].



Comme des millions de téléspectateurs, j'ai regardé, le 30 septembre 2000, le journal télévisé de France 2. J'ai été bouleversé par les images montrant, selon le correspondant de France 2 en Israël, la mort d'un enfant palestinien dans les bras de son père, "cibles des tirs" en provenance d'un poste militaire de l'armée israélienne, à en croire le commentaire de Charles Enderlin.

J'étais, à cette époque, chroniqueur télévision pour le journal Le Monde, et consacrai, le lendemain, un article à cet événement, qui essayait de replacer cette séquence dans le contexte du conflit israélo-palestinien.

Jusqu'en 2004, je n'ai pas mis en doute la version des événements présentée par France 2 et Charles Enderlin.

A l'occasion d'un voyage en Israël, en mai 2004, j'ai rencontré Stéphane Juffa, rédacteur en chef de Metula News Agency (Mena), un site internet francophone essentiellement consacré à l'information sur la situation au Proche-Orient.

Ce dernier me présente des images, des rapports d'enquêtes, des articles parus dans la presse anglo-saxonne, qui mettent radicalement en doute la version présentée par Charles Enderlin et son cameraman de Gaza, Talal Abou Rahma.

A mon retour en France, je fais part de ces interrogations à deux confrères et amis, Denis Jeambar, alors PDG de l'Express, et Daniel Leconte, PDG de la maison de production de télévision Docsenstock.

En juillet 2005, à la demande de Denis Jeambar, et financé par lui sur ses fonds de directeur de la rédaction de l'Express, je me rends en Israël pour enquêter plus avant sur cette affaire.

Durant deux semaines, je rencontre tous les protagonistes de "l'affaire Al Dura", qui veulent bien me recevoir, notamment Charles Enderlin, le physicien Nahum Shahaf, les porte-parole de l'armée israélienne à l'époque des faits, le général Yom Tov Samia, commandant le front sud, responsable des opérations dans la bande de Gaza.

J'ai tenté de rencontrer Jamal Al Dura, le père présumé du jeune Mohammed, dont le récit de France 2 affirme qu'il a été grièvement blessé lors de l'affrontement où son fils aurait perdu la vie. Alors qu'un rendez-vous m'avait été accordé par Jamal Al Dura, j'ai été empêché d'entrer à Gaza par le poste de gendarmerie palestinienne, qui n'a pas donné de motif à cette décision, rarissime dans le contexte d'alors.

Parallèlement, j'ai étudié toute la littérature relative à cette affaire, notamment l'article de James Fallows, dans le magazine américain Atlantic Monthly, ainsi que tous les interviews et tribunes de Charles Enderlin.

Enfin, j'ai assisté, le 22 octobre 2005, à la projection, dans les locaux de France 2, des rushes tournés par Talal Abou Rahma, le 30 septembre 2000, au carrefour de Netzarim à Gaza.



J'en tire pour ma part la conclusion que


1. Charles Enderlin et Talal Abou Rahma ont menti, à maintes reprises, pour valider leur version des faits. On pourra lire le détail de ces accusations dans l'article que j'ai rédigé pour la Mena.

2. Que nombre de scènes, tournées ce jour-là par Talal Abou Rahma, ressortissent, à l'évidence, à la mise en scène.

3. Que France 2 n'a jamais fait mention d'une position palestinienne située juste en face de l'endroit où se tenaient les Al Dura, père et fils.

4. Que les déclarations des médecins censés avoir examiné le corps supposé de Mohammed Al Dura, recueillies par Nahum Shahaf et indiquant que ce corps leur a été présenté entre 11h, pour l'un, et 13h, pour le second, sont de nature à jeter un doute sérieux sur l'ensemble de la version de France 2, qui établit le début des tirs à 15h.

5. Que le barrage effectué par la direction de France 2 à une rencontre avec Talal Abou Rahma, réclamée par Jeambar, Leconte et moi-même, le 22 octobre 2005 , ainsi que son refus de présenter au tribunal et à la Cour les 27 minutes de rushes tournés par ce dernier, sont de nature à faire obstruction au surgissement de la vérité sur cette affaire.



J'estime, en conséquence, que l'hypothèse d'une scène montée de toutes pièces par Talal Abou Rahma et validée par Charles Enderlin, qui n'était pas sur place, est la plus vraisemblable. Cette conviction est confortée par le fait que, dans d'autres circonstances parfaitement documentées, de tels agissements des activistes palestiniens ont été constatés : fausses obsèques, "caillassages" de véhicules militaires, organisés pour les caméras de télévision, etc.




Luc ROSENZWEIG

Journaliste honoraire

Ancien rédacteur en chef au Monde



Mis en ligne le 8 octobre 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

Un mensuel juif néerlandophone belge traite des derniers développements de l’affaire Al-Dura

Contributeurs Spécialisés
Un mensuel juif néerlandophone belge traite des derniers développements de l’affaire Al-Dura
Avec nos remerciements à Michael Zevi Freilich, rédacteur en chef de "Joods Actueel", qui nous a aimablement autorisés à reproduire ces pages de l’édition de ce jour. J'ai personnellement apprécié le dernier sous-titre de l'article : "Karsentistes et anti-Karsentistes", allusion malicieuse au Dreyfusistes (ou Dreyfusards) et anti-Dreyfusistes (ou Antidreyfusards), de l'Affaire, avec un grand 'A' qui déchira l'opinion française, il y a plus d'un siècle. Que les haïsseurs de l'Etat juif se rassurent, à en juger par la frilosité (certains disent "l'autocensure") des médias, la présente affaire ne risque pas de mettre la France à feu et à sang. (Menahem Macina).
Imprimer Envoyer à un ami
19/10/07




Dans sa chronique régulière intitulée "Les médias sous la loupe", le mensuel juif néerlandophone, Joods Actueel, qui sort aujourd’hui dans les kiosques, consacre 3 pages entières à l’affaire Al-Dura. Elles sont signées du pseudonyme Sasavorda (*)



L’article – excellent, à en croire ceux qui lisent le néerlandais -, traite particulièrement des réactions (ou de l’absence de réaction) de la presse belge, aux derniers rebondissements de l’affaire.



Outre l’édition imprimée, une version électronique (en pdf) de Joods actueel est régulièrement diffusée à la presse et aux principaux acteurs politiques du pays.

.K. chief rabbi: Multiculturalism is a threat to liberal democracy

.K. chief rabbi: Multiculturalism is a threat to liberal democracy

By The Associated Press



Multiculturalism promotes segregation, stifles free speech and threatens liberal democracy, Britain's top Jewish official warned in extracts from his book published Saturday.

Jonathan Sacks, Britain's chief rabbi, defined multiculturalism as an attempt to affirm Britain's diverse communities and make ethnic and religious minorities more appreciated and respected. But in his book, "The Home We Build Together: Recreating Society," he said the movement had run its course.

"Multiculturalism has led not to integration but to segregation," Sacks wrote in his book, an extract of which was published in the Times of London.
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"Liberal democracy is in danger," Sacks said, adding later: "The politics of freedom risks descending into the politics of fear."

Sacks said Britain's politics had been poisoned by the rise of identity
politics, as minorities and aggrieved groups jockeyed first for rights, then for special treatment.

The process, he said, began with Jews, before being taken up by blacks, women and gays. He said the effect had been inexorably divisive.

"A culture of victimhood sets group against group, each claiming that its
pain, injury, oppression, humiliation is greater than that of others," he
said.

In an interview with the Times, Sacks said he wanted his book to be extremely politically incorrect. But Sacks defended his strong support for Jewish schools in Britain, saying the promotion of Jewish education was compatible with integration.

Photogenic and outspoken, Sacks is highly regarded in Britain and makes
frequent appearances on television, radio and in the national press.

His reputation among Britain's 260,000-strong Jewish community is more varied.

Ultra-Orthodox believers were dismayed by the suggestion in Sacks' earlier book, "The Dignity of Difference," that the faith did not contain the absolute truth, according to The Times.

Sacks also raised hackles when, in 2002, he said in an interview that there were many things that happened in Israel that made him very uncomfortable as a Jew.

declarations antisémites du président bielorusse

Le ministère israélien des Affaires étrangères a protesté contre les déclarations antisémites et anti-israéliennes du président de la Biélorussie. Le 12 octobre dernier, Alexander Lukashenko parlait de la misère dans la zone rurale de Bobruisk quand il déclare à la radio : « Bien évidemment, c’est une ville juive. Les Juifs ne font pas attention à l’endroit où ils vivent. Regardez Israël. J’ai été là-bas. » Il a ajouté que la ville avait appelé les Juifs pour leur argent.
Tsipi Livni, la chef de la diplomatie israélienne, a condamné les remarques du président : « Le rôle des dirigeants est de combattre l’antisémitisme partout dans le monde et non de l’encourager. L’antisémitisme est un indicateur de la société dans laquelle il apparaît et de ses dirigeants. »
Le ministère a convoqué Igor Lacnia, l'ambassadeur biélorusse en Israël.

la garde hongroise recrute par centaine a budapest

BUDAPEST (Reuters) - Six-cent personnes arborant des uniformes et des insignes noirs rappelant, selon leurs détracteurs, l'époque nazie ont solennellement juré à Budapest de défendre la Hongrie.

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La "Garde hongroise", fondée en août par 56 militants seulement, est vivement critiquée en raison de son uniforme et de son emblème à bandes rouge et blanche qui rappelle les Croix fléchées, fer de lance du régime hongrois pronazi responsable de la déportation de milliers de juifs.

Cette formation, qui bénéficie de l'appui du parti d'extrême droite Jobbik, nie être antisémite et affirme regrouper des citoyens désireux de préserver la culture hongroise.

"La Garde dispose d'un volant de 5.000 candidats à l'adhésion", a affirmé à la presse Levente Jonas, porte-parole de Jobbik, lors d'un rassemblement qui a attiré des milliers de partisans qui ont assisté au défilé des nouveaux membres dans les grandes artères de la capitale.

Les groupes d'extrême droite et l'opposition s'apprêtent à organiser de nouvelles manifestations antigouvernementales un an après les grandes émeutes qui ont marqué le 50e anniversaire du soulèvement de Budapest contre le joug soviétique en 1956.

Le Premier ministre, le socialiste Ferenc Gyurcsany, a comparé l'émergence de la "Garde hongroise" aux "chemises brunes" hitlériennes dans l'Allemagne des années 1930.

Pour les analystes, la véritable cible de cette milice ne serait pas les juifs, mais la communauté des Roms (gitans), qui sont environ 600.000 en Hongrie, un pays de dix millions d'habitants en tout.

Youssouf Fofana condamné à un an ferme pour outrages à magistrats

Youssouf Fofana condamné à un an ferme pour outrages à magistrats

mer 17 oct, 18h30


PARIS (AP) - L'assassin présumé d'Ilan Halimi, Youssouf Fofana, a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à un an d'emprisonnement ferme pour "outrages à magistrats", à savoir les juges d'instruction Corinne Goetzmann et Baudouin Thouvenot, chargés de l'enquête sur la mort du jeune vendeur juif. Une sentence accueillie au cri de "Allah Akhbar" (Dieu est grand) par le jeune homme, âgé de 27 ans, qui s'est défendu tout seul n'ayant plus d'avocat depuis plusieurs semaines et refusé un commis d'office. Il ne s'est pas exprimé sur le fond du dossier dans lequel on lui reproche plusieurs envois de lettres menaçantes et insultantes aux juges et plusieurs confrontations au cours desquelles il les a insultés. Ilan Halimi, 23 ans, de confession juive, aurait été enlevé fin janvier 2006 par un groupe de jeunes originaires de Bagneux, surnommés depuis le "gang des barbares". Youssouf Fofana a été présenté par les autres membres comme le chef présumé du groupe. Détenu pendant plus de trois semaines, alors que ses ravisseurs présumés négociaient une rançon, le jeune vendeur en téléphonie a subi de nombreux sévices. Il a été retrouvé le 13 février agonisant près de la gare RER de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) avant de décéder. Youssouf Fofana, qui avait pris la fuite en Côte d'Ivoire, a été extradé en France, puis mis en examen et incarcéré dans la nuit du 4 au 5 mars 2006. Il a reconnu le 5 avril suivant avoir joué un "rôle de meneur", mais "fermement nié" avoir donné la mort au jeune homme ainsi que tout motif antisémite du crime. AP der/mw

Plainte de l'OLP contre les entreprises françaises du projet de tramway à Jérusalem

Plainte de l'OLP contre les entreprises françaises du projet de tramway à Jérusalem
LE MONDE | 22.10.07 | 09h56


'Organisation de libération de la Palestine (OLP) hausse le ton contre les entreprises françaises Alstom et Veolia-Connex impliquées dans la construction du tramway de Jérusalem, dont la légalité est fortement contestée. Par le biais de la déléguée générale de Palestine en France, Hind Khoury, l'OLP a décidé de s'associer à la demande en annulation de ce chantier déposée au mois de février par l'Association France-Palestine Solidarité (AFPS) devant le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre.




Arguant du fait que le tramway est "hors la loi" parce qu'il relie au centre de la ville sainte trois colonies de Jérusalem-Est que le droit international considère comme illégales, l'AFPS appelle la justice à annuler le contrat signé par les deux sociétés françaises et à leur interdire de poursuivre les travaux désormais bien entamés.


"Ce tramway constituera (…) un facteur d'expansion de la colonisation de Jérusalem-Est par l'Etat d'Israël", affirme le communiqué de l'OLP dont Le Monde a obtenu une copie. Il dénonce un acte "contraire à la Convention de Genève du 12 août 1949 qui interdit (…) à un Etat occupant de transférer une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé".

LE QUAI D'ORSAY EMBARRASSÉ


Cette intervention de l'OLP rompt avec la prudence manifestée jusque-là par les dirigeants palestiniens. Soucieux de ne pas froisser l'un de leurs plus fidèles soutiens, ceux-ci n'avaient soulevé le sujet avec les autorités françaises qu'en 2005, soit trois ans après l'attribution de l'appel d'offres publics. Depuis cette date, le Quai d'Orsay, embarrassé par cette affaire qui le place en porte-à-faux avec ses propres positions, fait le gros dos.

La version officielle parle d'une "logique commerciale" dans laquelle il est impossible d'intervenir et qui ne modifie en rien la traditionnelle condamnation par la France de la colonisation israélienne. Mais, en privé, les diplomates français semblent beaucoup moins sûrs de leur fait. Du côté des entreprises visées, une gêne similaire est perceptible.

Informé par Le Monde de la démarche de l'OLP, un porte-parole d'Alstom, qui assure la fourniture des rames, s'est contenté de déclarer que "le contrat a été signé avec une société de droit privée" et que "le tracé prévoit de desservir des quartiers palestiniens".


Pour sa part, le service de communication de Veolia-Connex, en charge de l'exploitation du tramway, n'a pas souhaité réagir. Les experts des deux sociétés se réservent peut-être pour un éventuel procès. Après plusieurs audiences de procédure, le TGI de Nanterre devrait statuer le 29octobre sur la recevabilité de la demande de l'AFPS.


Benjamin Barthe

Tuesday, October 16, 2007

divers guysen pologne/angleterre

L'antisémitisme relève la tête en Pologne. Le parti d'extrême droite polonais a été accusé d'antisémitisme après avoir affirmé dans une émission que les 900 soldats polonais envoyés en Irak risquaient leur vie pour les ''intérêts américains et juifs''. (Guysen.International.News)
L'émission a été diffusée dans le cadre d'une campagne de propagande de la ''Ligue des familles polonaises'' pour les élections au Parlement qui se dérouleront la semaine prochaine.




12:28 Oxford convie le négationniste David Irving à prendre la parole devant ses étudiants. S'alignant sur l'université Columbia qui a invité Mahmoud Ahmadinejad à sa tribune il y a quelques semaines, un forum de l'université d'Oxford, arguant de ''la liberté d'expression'', a eu la même démarche à l'égard de M. Irving, du dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko et du président du parti national britannique (BNP) Nick Griffin. (Guysen.International.News)
Israël doit enrayer ce phénomène de légitimation de l'extermination d'Israël sous couvert académique

Monday, October 15, 2007

blognadel

BLOG NOTE DU 8 OCTOBRE 2007
LE MANICHEISME INTERDIT











Dites-moi si je me trompe honteusement. Dites-moi si j'ai l'esprit outrancièrement chagrin.

Lorsque George Bush-le-petit a osé évoquer un axe du mal qui passerait par Téhéran et Damas, quel tollé !

Se réclamer du Bien, évoquer le Mal, appeler à une Croisade internationale contre le terrorisme. C'était convoquer à la fois Mani et Godefroy De Bouillon.

Bref, l'ignominie et la sottise occidentales réunies sous la bannière étoilée.

Dont acte.

En revanche, lorsque le 20 septembre 2006, Hugo Chavez s'est rendu à l'Assemblée Générale de l'ONU et a qualifié, le président américain de «tyran» en déclarant, sous les rires et les applaudissements : «Hier le diable est entré ici. Et ça sent encore le soufre» qui s'est ému de sa bonne saillie ?

A la notable exception du journal qui m'accueille, qui a protesté sérieusement de la sortie du dictateur bolivarien mettant en cause un certain peuple déicide amoureux de l'argent ?

Qui a osé s'étonner, au lendemain du 11 septembre 2001, d'une déclaration commune Chirac-Chavez condamnant bravement le terrorisme, alors que ce dernier n'a jamais cessé de réclamer la libération de son «ami» Ilich Ramirez Sanchez dit Carlos et a soutenu publiquement les thèses de Thierry Meyssan sur les attentats de New York et Washington.

Qui a condamné l'appui sans réserve du caudillo vénézuélien à l'entreprise nucléaire de son compagnon Ahmaninedjad et ses comparaisons récurrentes des Israéliens aux nazis ?

Le réaliste résigné qui s’exprime, se contenterait de bien peu : que le lauréat du prix Kadhafi des droits de l'homme de la Libye (2004), digne successeur au palmarès de Fidel Castro, que le docteur honoris causa de l'université syrienne de Damas soit traité avec la même sévérité que le yankee universellement abhorré.

Est-ce vraiment trop demander à toutes les ligues de défense des droits de l'homme, à tous les syndicats antiracistes autoproclamés, pour l'heure toujours aussi placides à l'égard des tyranneaux de Caracas, de Khartoum, ou de Téhéran, ces petits veinards qui n'ont pas le profil du salaud idéal blanc et propre sur lui ?



publié par GOLDNADEL Gilles William publié dans : BLOG-NOTE
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Lundi 01 Octobre 2007
BLOG-NOTE DU 1er OCTOBRE 2007
DISQUALIFIQUATIONS






À mon avis, Ahmaninedjad a tout lieu d'être satisfait de son voyage aux Amériques.




Sa réception à l'université de Columbia aura marqué sa consécration.




Peu importe que le recteur Bollinger se soit senti obligé, sous le feu des critiques, de muscler son discours à l'encontre « du petit dictateur », ce qui lui importait – et qu'il a obtenu – était d'être persona grata à l'intérieur du campus.




Mission accomplie.




À ce sujet, la remarque du président de l'université, déclarant finement, qu'au nom de la liberté d'expression, il aurait également accueilli Adolf Hitler constituera pour longtemps le sommet du crétinisme politique et intellectuel en même temps que la négation de l'expérience historique.




Effectivement, le nazi aryen fut lui aussi persona grata ici ou là, et on lui donna hier du Monsieur le Chancelier, comme on donne aujourd'hui du Monsieur le Président au naziranien.




Il doit bien exister une bibliothèque universitaire où le président de Columbia pourrait se renseigner sur la suite de l'Histoire.




Mais en réalité, quand bien même les hommes de Columbia – université la plus pro-palestinienne des States – désapprouvent sincèrement l'homophobie et le révisionnisme de l'homme de Téhéran, je sens bien qu'ils ne le détestent pas totalement.




Un musulman antisioniste ne peut pas être tout à fait mauvais. On peut, on doit lui parler.




Dans le même ordre d'idées, on voudra bien remarquer que le dictateur Chavez, qui ne rate jamais une occasion de réclamer la libération de son camarade et compatriote Carlos, dont on connaît la judéophilie, n'aura pas essuyé la moindre critique des progressistes, des pacifistes et de tous les amis des droits de l'homme en embrassant goulûment son persan de collègue.









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Avant l'été, j'écrivais sur ce même blog-note que je craignais qu'un certain médecin gynécologue et mélomane, ayant eu le courage un peu fou de soutenir la candidature de celui qui est devenu Président de la République française, risquait sous peu de perdre partie de sa pratique.




Hélas, j'avais raison.




Le 3 août dernier, dans la bonne ville de Genève, Doc Gynéco a eu la prétention de donner un concert.




Le rappeur réac bénéficia en fait d’une conduite de Grenoble aux cris de « Sarko facho ! Gynéco collabo ! » et dut interrompre la représentation.

Un entrefilet dans le journal 20 minutes.




On imagine assez facilement la réaction des progressistes, des pacifistes, et de tous les amis des droits de l'homme si un tel sort avait été réservé aux jeunesses musicales de France ayant soutenu une autre candidate.






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La plus belle tentative de disqualification est cependant à mettre au crédit de Dominique Sopo qui a publié un article dans Le Monde du 29 septembre.




Dans sa tribune intitulée « D'une époque à l'autre », l'actuel président de SOS-Racisme ne craint pas d'écrire en sous-titre qu’«Éric Zemmour est un parfait symptôme des dérapages sur l'immigration».




Autrement dit une sorte de lepéniste xénophobe branché, et accepté, horreur absolue, par les médias.




Il est vrai que ce criminel à dénoncer d'urgence a osé écrire un essai – assez brillant – sur ce qu'il considère comme la féminisation de l'homme moderne, ne considère pas – sans être homophobe – que l'homosexualité est une qualité supérieure à l'hétérosexualité, et surtout – crime des crimes – aurait prétendu qu'il y aurait de très nombreux mariages de complaisance parmi les candidats à l'immigration.




Mon ami Éric, rassure-toi, la dernière fois que le même journal publiait un tel avis de recherche de xénophobe dangereux, il concernait Pierre André Taguieff.

C'était il y a une bonne quinzaine d'années.




M’est avis que Taguieff a davantage contribué à la lutte intelligente contre le racisme et l'antisémitisme qu'un mouvement qui a imposé finement le port d'un insigne jaune et aura contribué à faire accéder Le Pen au deuxième tour. Belle réussite.

En réalité comme Sopo n'est pas un mauvais bougre, comme son mouvement n'est plus celui qui se livrait extatiquement à l'exaltation du métissage obligatoire (« la France, c’est comme une mobylette, ça marche au mélange... »), comme ce nouveau responsable vaut tellement mieux intellectuellement que son frère ennemi du M.R.A.P., je flaire un mauvais coup politicien.




Si c'est cela, c'est raté. On survit très bien aujourd'hui à un méchant article du Monde.




Demande à Fink. Demande-le moi.




D'ailleurs, personnellement, quitte à bénéficier des colonnes du Monde, j'aurais plutôt critiqué Columbia pour avoir accueilli l’iranien que France 2 pour Zemmour.

Sunday, October 14, 2007

y a t il un zola dans la presse française

Contributeurs Spécialisés
Y a-t-il un Zola dans la Presse française ? (Avant-propos)
Il y a plus d'un siècle, sur la place des Invalides, un officier juif français était dégradé, sous les yeux d'une foule haineuse qui criait : "Mort aux Juifs!". Il a fallu 7 ans pour que l'imposture soit reconnue, et quatre années supplémentaires pour que l'infortuné capitaine juif soit définitivement réhabilité (et même décoré !). Curieuse analogie de l'histoire : Il y a sept ans, on a dégradé moralement l'Etat d'Israël, sous les yeux de centaines de millions de téléspectateurs à qui on a projeté en boucle, durant des semaines, les images, probablement mises en scène, de la mort, à connotation de crime rituel, d'un enfant palestinien, imputée à l'armée de défense de l'Etat Juif. Les cris de "Mort aux Juifs!" n'ont, certes, pas été proférés par des Occidentaux, ils l'ont été dans les pays arabes; mais pas seulement. On les a entendus jusque dans des villes d'Europe, hurlés par des foules hystériques, dans des manifestations dûment autorisées, au nom de la sacro-sainte liberté d'expression... Et s'il n'y avait eu que des cris... On a tué à maintes reprises, à cause de "l'assassinat de l'enfant palestinien par les Juifs"... Et les médias français se taisent, depuis des années... En ce sens, il s'agit bien d'un remake symbolique de l'affaire Dreyfus. Il reste à se demander combien de temps il faudra pour qu'Israël soit réhabilité ? Un Zola pourrait accélérer les choses... Mais y a-t-il un Zola dans la Presse française ? (Menahem Macina).

MondeIsraël accuse France-2 d'avoir mis en scène la mort du petit Mohammed

Monde
The Associated Press - 02/10/07 à 02:17:01 - 682 mots

Monde
Israël accuse France-2 d'avoir mis en scène la mort du petit Mohammed
Un haut responsable du gouvernement israélien accuse France-2 d'avoir manipulé ses images pour présenter Israël comme responsable de la mort de Mohammed al-Doura, un enfant palestinien de 12 ans tué dans une fusillade entre l'armée et des militants dans la Bande de Gaza en septembre 2000.

Ces accusations vont plus loin que les conclusions de l'enquête officielle de l'armée et ont été rejetées par France-2 lundi. Tsahal avait conclu à l'époque qu'il était fortement improbable que le garçon ait été tué par les soldats mais ne l'exclut pas et ne lance aucune accusation contre la chaîne de télévision publique française. Des responsables de Tsahal avaient déclaré dans un premier temps que les coups de feu provenaient "apparemment" de positions israéliennes mais les investigations militaires ont jugé "tout à fait plausible" le fait que le garçon ait été fauché par une balle perdue palestinienne. France-2 a relayé cette thèse quelques jours après le reportage initial.

Les Palestiniens ont imputé la mort de l'enfant à l'armée israélienne, faisant de ce drame survenu dans les premiers jours de la deuxième Intifada un symbole de l'usage d'une force excessive par l'Etat hébreu et de la victime un martyr.

Les images de France-2 diffusées le 30 septembre montrent Mohammed terrifié qui tente avec son père de s'abriter près d'un mur pour échapper à une violente fusillade entre les forces israéliennes et des Palestiniens armés. On voit le père gesticulant frénétiquement pour tenter de faire cesser le feu tandis que son fils hurle de terreur; après une coupure, Mohammed apparaît sans vie, dans les bras de son père. Le commentaire affirme que les coups de feu proviennent de positions israéliennes proches.

Depuis, un groupe d'avocats israéliens, l'Israel Law Center, tente d'obtenir du bureau de la presse du gouvernement israélien qu'il retire son accréditation aux journalistes de France-2. Le directeur du bureau Danny Seaman a refusé mais a accusé le caméraman palestinien de la chaîne d'avoir manipulé les images et causé du tort à Israël.

"Les événements de ce jour-là ont été en réalité mis en scène par le cameraman de la chaîne dans la Bande de Gaza, M. Talal Abou Rahma", a-t-il écrit dans une lettre datée du 23 septembre et dont l'agence Associated Press a obtenu une copie. "Les événements ne peuvent pas s'être produits de la façon dont ils sont décrits par le journaliste de la chaîne, Charles Enderlin, car ils contredisent les lois de la physique", estime-t-il, ajoutant que cela a "enflammé le monde arabe et fait de nombreuses victimes en Israël et dans le monde".

M. Seaman a affirmé dans un entretien que, étant donné la position d'où tiraient les troupes israéliennes, les balles ne pouvaient pas toucher le père et l'enfant. Il a aussi souligné que la vidéo ne montrait pas la mort du petit Mohammed. Le mois dernier, l'armée israélienne a demandé à France-2 de lui fournir les bandes non coupées.

Dans le quotidien israélien Haaretz, les services du Premier ministre Ehoud Olmert ont précisé ne pas avoir été informés de l'existence de cette lettre, qui n'a pas, selon eux, été officiellement sanctionnée.

L'affaire a été portée devant la justice par Philippe Karsenty, responsable d'un site de notation des médias, Media Ratings, qui accuse France-2 d'avoir diffusé un montage trompeur. Il a été condamné en octobre 2006 pour avoir diffamé Charles Enderlin mais a fait appel et le tribunal correctionnel de Paris devrait visionner le 14 novembre les images vidéo non diffusées par la chaîne, selon des responsables.

Contacté lundi soir, Charles Enderlin a qualifié de "fausses" les accusations de M. Seaman, estimant qu'il s'agit d'une "ingérence flagrante" dans le procès, visant à aider M. Karsenty. Il a souligné que France-2 maintient sa version des faits exposés dans son reportage. AP

st/v697/mgh/v711


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Toutes les dépêches

pour le new york times l:e raid visait un reacteur nucléaire en syrie

NEW YORK (Reuters) - Le raid mené le 6 septembre en Syrie par l'aviation israélienne visait un site que les autorités et les renseignements israéliens soupçonnaient d'abriter un réacteur nucléaire en cours de construction, rapporte le New York Times dans son édition dominicale.

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Citant des sources américaines et étrangères ayant pris connaissance de ces renseignements, le Times précise que le réacteur en question était apparemment du même modèle que celui qui a permis à la Corée du Nord du produire du plutonium utilisable à des fins militaires.

L'installation semblait en être à un stade de construction moins avancé que le réacteur irakien d'Osirak, détruit en 1981 par l'aviation israélienne au cours d'une opération similaire à celle du 6 septembre, précise le quotidien, selon lequel l'administration Bush était divisée quant au bien fondé de ce dernier raid.

Certains de ses membres jugeaient que plusieurs années de travaux seraient encore nécessaires pour que la Syrie soit en mesure de produire du plutonium militaire. Le débat sur un possible raid israélien agitait le gouvernement américain depuis l'été, selon le Times.

Les officiels cités se sont refusés à tout commentaire sur la responsabilité de Pyongyang dans un éventuel transfert de technologie, mais certains estiment qu'il a pu avoir lieu il y a plusieurs années.

Les autorités israéliennes ont confirmé récemment avoir mené un raid en Syrie, mais les deux pays se sont montrés très discrets sur le sujet.

Beating of rabbi puts NJ city on edge

Beating of rabbi puts NJ city on edge


Man wielding aluminum baseball bat attacks Orthodox rabbi walking to synagogue, critically injuring him, threatening to strain already tense ethnic relations in city of Lakewood

Associated Press Published: 10.13.07, 17:50 / Israel Jewish Scene




A man wielding an aluminum baseball bat attacked an Orthodox Jewish rabbi walking to synagogue, critically injuring the 53-year-old man and threatening to strain the already tense ethnic relations in this city, officials and residents said.



The beating of Mordechai Moskowitz, reportedly at the hands of a black man, has put residents on edge in Lakewood, a diverse city of 70,000 near the Jersey Shore that is home to a large Orthodox Jewish population, as well as black and Hispanic communities.



Anti-Semitism?

Thugs assault rabbi in Ukraine / Yael Branovsky

Chief Rabbi of Sebastopol suffers broken nose and concussion as a result of assault; police ignore incident because of national elections
Full story



An Orthodox Jewish middle school teacher was found not guilty this summer of assaulting a black teenager. And a few weeks ago, a group of Orthodox Jews was pelted with eggs by teenagers from another town, The New York Times reported Thursday.



Authorities have arrested no one and have no motive in the beating of the rabbi, police Lt. Joseph Isnardi said.



"There's a very, very strong feeling of revulsion and horror that this attack happened here," said Rabbi Moshe Zev Weisberg, who belongs to the council of local Jewish leaders called the Vaad.



Witnesses told police they saw a black man walk by Moskowitz and without saying a word turn on the rabbi, beating him in the head and body with the baseball bat. Moskowitz remained in critical condition Thursday, his face disfigured.



Lakewood has seen large growth in its Orthodox Jewish and Hispanic communities, while the black population has shrunk, officials said.



"We have a very large population of Orthodox Jewish residents. And we get our share of spray painting, people riding down the road yelling epithets — all kinds of different things like that," Isnardi said.



Some Jewish residents said Thursday they feared the latest attack would exacerbate long-standing tensions between ethnic groups in the town.



Abraham Sasson, 15, was with a friend who quickly pulled out a flier critical of the police department's handling of safety. Sasson recounted how a woman at an area store had asked him the night before to walk her to her car only 100 or so feet from the store.



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"She was very scared to walk out by herself. That's part of the reaction of the township against the horrifying attack that took place two days ago," Sasson said.



As he pushed a stroller with his son down the street, 25-year-old Alexander Spira said residents were horrified. But he also noted there were places in the world that are less safe.



"People are going to Israel, where people are blowing up buses," Spira said.

Fofana jugé pour outrages à magistrat

Fofana jugé pour outrages à magistrat
12/10/07




- - Thème: Justice




D’après un indiscret du Parisien, Youssouf Fofana, le chef du « gang des barbares » qui a assassiné le jeune Ilan Halimi, sera jugé mercredi 17 octobre à 13h30 devant la 16e chambre du tribunal de grande instance de Paris pour « outrages à magistrat ». Le prévenu a injurié le juge d’instruction chargé de faire toute la lumière sur le meurtre d’Ilan Halimi.
Depuis son incarcération, en mars 2006, Youssouf Fofana a successivement désigné 37 avocats, indique le Point. Des commis d’office aux ténors du barreau (comme Eric Dupond-Moretti ou Jacques Vergès), aucun n’a tenu très longtemps, commente l’hebdomadaire qui précise que cette situation provoque de nombreux retards dans l’instruction de l’affaire.

Racisme Le Sparta Prague dans le viseur

lequipe_news Foot - Racisme Le Sparta Prague dans le viseur
mer 10 oct, 23h01


La télévision publique tchèque a annoncé mercredi avoir lancé un ultimatum au Sparta Prague dans le but d'empêcher ses supporters de scander un slogan à connotation antisémite. Un noyau dur des fans de ce club scande assez souvent un slogan contenant le mot Jude (juif en allemand) à l'adresse d'un autre club local, le Slavia Prague, qui est le rival traditionnel du Sparta. Pour cette raison, la CT a été obligée lundi de couper le son lors de la retransmission en direct du match opposant les deux clubs.

« Notre menace est très réelle. Nous offrons au Sparta Prague encore une chance. Si cela se répète, il s'agira de son dernier match (retransmis par CT) », a déclaré le chef du service des sports de CT, Otakar Cerny. « Nous le disons de manière très sérieuse. Les réactions de nos téléspectateurs sont univoques. Ils sont dégoûtés ». Début septembre, la commission de discipline de la Fédération tchèque a infligé une amende de 7 250 euros à Pavel Horvath, meneur de jeu du Sparta Prague, pour un geste nazi. (Avec AFP)

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un suspect identifié dans l'attentat de la rue copernic

identifié pour l'attentat de la rue Copernic
Reuters - Jeudi 11 octobre, 19h45PARIS (Reuters) - Vingt-sept ans après l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic, qui avait fait quatre morts et une vingtaine de blessés à Paris, la justice française est sur la piste d'un suspect libano-canadien d'origine palestinienne vivant au Canada, identifié dès 1999 mais jamais recherché jusqu'à ces derniers mois, déclare-t-on de source judiciaire.

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Cet homme avait été nommément identifié il y a huit ans par la police, sur la base de documents de l'enquête initiale, mais le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, qui instruisait l'affaire, n'avait jamais délivré de commission rogatoire pour des recherches à l'étranger, alors que sa résidence canadienne était connue, a-t-on appris de source policière.

Après qu'il ait quitté ses fonctions de magistrat au printemps dernier, pour une carrière politique avortée - candidat UMP, il a été battu aux législatives - c'est son successeur, Marc Trévidic, qui a décidé de délivrer une commission rogatoire aux Etats-Unis, où le suspect semble être passé avant d'aller au Canada.

Interrogé sur le site internet d'Europe 1, le juge Bruguière admet implicitement n'avoir délivré aucune commission rogatoire mais assure qu'il a mené de nombreuses investigations entre 1999 et 2007 dans l'affaire et a nié les accusations d'inertie portées contre lui par certains policiers.

Selon le Figaro de jeudi, cet homme, chef présumé du commando ayant perpétré l'attentat le 3 octobre 1980 a été identifié grâce au fichier de son organisation, le groupe palestinien dissident Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS, hostile à Yasser Arafat).

C'est l'Allemagne s'est procurée ce fichier et l'a transmis à des pays amis, dont la France.

L'homme, dont le nom n'est pas publié, vivrait paisiblement au Canada après de longues années passées aux États-Unis. Une commission rogatoire internationale a été délivrée le mois dernier aux services enquêteurs américains pour recueillir des informations sur son séjour aux États-Unis.

PASSEPORT DE CHYPRE

Le suspect, d'origine palestinienne et aujourd'hui âgé de 55 ans, possèderait la double nationalité libanaise et canadienne.

L'attentat avait été commis au moyen d'une bombe placée dans la sacoche d'une moto, peu avant la sortie de la synagogue, un vendredi, veille de shabbat.

La police avait pu établir un portrait-robot du poseur de bombe, grâce à des témoignages. Il montre un homme moustachu, de type arabe, d'une taille d'environ 1,70 mètre. Les enquêteurs avaient aussi établi que c'est un homme utilisant un passeport chypriote au nom d'Alexander Panadriyu qui avait loué la moto utilisée pour l'attentat.

Selon le Figaro, la justice française aurait ensuite obtenu de l'Italie un autre passeport utilisé par le chef du groupe FPLP-OS, identifié comme l'homme qui vit au Canada. La photo ressemblerait au portrait-robot.

L'attentat avait provoqué une émotion considérable en France et suscité une manifestation de protestation de plusieurs centaines de milliers de personnes à Paris le 4 octobre 1980.

L'affaire s'était aggravée d'une polémique après les commentaires du Premier ministre de l'époque, Raymond Barre, sur les lieux de l'attentat.

Il avait condamné "un attentat odieux qui voulait frapper les Juifs se trouvant dans cette synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic". Peu avant sa mort en août dernier, Raymond Barre a imputé la campagne de protestations sur ces déclarations au "lobby juif".

Avant qu'apparaisse la polémique sur son rôle, Jean-Louis Bruguière, estimait que l'affaire démontrait que tout restait possible dans des dossiers anciens.

"Dans ce domaine plus que dans d'autres domaines, le temps écoulé ne joue pas nécessairement contre l'enquête", a-t-il déclaré à Reuters.

"Des informations peuvent surgir, et le recoupement de ces informations nouvelles sur la base aussi des éléments pertinents obtenus à l'époque peuvent permettre aux enquêtes de progresser", a-t-il ajouté.

La "banque des SS" révèle enfin son passé

La "banque des SS" révèle enfin son passé
LE MONDE | 16.02.06 | 13h23 • Mis à jour le 13.10.07 | 14h42
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a Dresdner Bank, qui était surnommée la "banque des SS", regarde finalement son passé en face. Le résultat de sept ans de recherches menées, à sa demande, par un groupe d'historiens indépendants paraît vendredi 17 février sous forme d'un énorme ouvrage de 2 374 pages, Die Dresdner Bank im Dritten Reich (La Dresdner Bank sous le IIIe Reich), édité par Oldenbourg Wissenschaftsverlag. Il a fallu attendre 1997 et la polémique autour des banques suisses pour que la Dresdner Bank demande une telle recherche et ouvre ses archives. L'enquête "a été possible seulement quand son directoire a reconnu que l'indifférence (...) causait plus de dommages économiques et moraux qu'elle n'était utile", indique Klaus-Dietmar Henke, professeur à l'université de Dresde, qui a dirigé l'étude. Ses recherches montrent comment la Dresdner Bank, alors deuxième banque allemande, a contracté volontairement "des relations personnelles et commerciales particulièrement étroites avec le régime national-socialiste".




Après la chute du nazisme, un rapport de l'Omgus, l'office du gouvernement militaire américain, publié en 1980, établissait déjà l'appui de la banque aux crimes nazis. Porte-parole du directoire de la Dresdner Bank à la fin 1942, Karl Rasche, qui avait aussi rang d'officier SS, avait été le seul banquier condamné devant le tribunal de Nuremberg. Le travail monumental auquel se sont attelés les historiens révèle finalement que certaines activités de la banque - le "plus important créancier privé de la SS" - avaient été sous-estimées. Les historiens ont retrouvé trace de 47,7 millions de reichmarks de crédits accordés à des groupements SS et de 17,5 millions directement à d'autres projets de leur dirigeant, Heinrich Himmler, alors que les recherches précédentes avaient évalué les crédits à 30 millions. Ces crédits ont majoritairement financé l'économie d'esclavage à travers les entreprises de travail forcé ainsi que divers projets SS, notamment un bâtiment près du camp de concentration de Sachsenhausen.

L'étude établit aussi que la Dresdner Bank a mis en place pour le compte des SS des sociétés-écrans. Elle a ainsi revendu aux SS, en sous-main, une entreprise leur permettant de voler plus facilement des terres en Tchécoslovaquie et en Autriche.

Nationalisée depuis 1931 afin d'empêcher sa faillite, la Dresdner Bank avait pourtant gardé une certaine autonomie de gestion. Après l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, son dirigeant, Carl Goetz, avait appelé au directoire deux membres du parti nazi : Karl Rasche, futur dirigeant, et Emil Meyer, également membre de la SS et dont le neveu, Wilhelm Keppler, était le conseiller économique de Hitler.

Plus que ses concurrentes, la Deutsche Bank et la Commerzbank, la Dresdner Bank a fait le choix de se mettre au service du nazisme. Elle licencie ses salariés et ses dirigeants juifs, réduit fortement les pensions de ses retraités "non aryens". En 1935, elle est la première à mettre la main sur une banque détenue par une famille juive, la banque Arnhold. Après divers épisodes, elle tire profit des persécutions dont sont victimes les propriétaires et "aryanise" l'établissement en ne versant que 3 % du prix de vente.

La Dresdner Bank est reprivatisée à l'automne 1937. Cela ne la conduira pas, bien au contraire, à mettre fin à ses activités avec le régime. Elle continue d'aider à la spoliation des juifs, au financement de l'industrie d'armement, à l'exploitation des matières premières dans les pays occupés, aux activités pour le compte des nazis dans les pays neutres, le trafic d'or volé. La Dresdner Bank était aussi en relation commerciale avec cinq entreprises de construction qui ont dressé les camps de la mort. Elle détenait 26 % de Huta Hoch und Tiefbau, qui a construit les cinq crématoires où se situaient les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau, le dernier ayant été achevé en avril 1943.

Adrien de Tricornot
Article paru dans l'édition du 17.02.06.
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Saturday, October 13, 2007

Allemagne: en boycottant Israël, un joueur de foot fait scandale

Allemagne: en boycottant Israël, un joueur de foot fait scandale
Par Pierre Rouchaléou (Journaliste) 15H40 11/10/2007



(De Berlin) Ashkan Dejagah, un Allemand d'origine iranienne, a annoncé au quotidien Bild que, pour des "raisons politiques", il ne participerait pas à la sélection allemande des espoirs qui doit affronter vendredi à Tel Aviv -dans le cadre d’un match de qualification pour l’Euro 2009- l’équipe de l’Etat hébreu.

"Après tout, mes parents sont iraniens et j'ai plus de sang iranien dans les veines que de sang allemand" a ajouté le milieu de terrain de 21 ans, qui est né en Iran mais vit en Allemagne depuis son enfance, et qui évolue dans l’équipe de Wolfsburg. "Je vous prie de comprendre que mes raisons sont très personnelles et qu’elles sont liées à mon environnement familial", a-t-il également affirmé devant la Fédération allemande de football (DFB) qui a accepté sa décision.

La communauté juive irritée

Connu pour son engagement contre le racisme et l’antisémitisme, Theo Zwanziger, le président de la fédération, s’est refusé à tout commentaire lorsqu’il lui a été demandé si c’est en raison de la présence du frère d’Ashkan Dejagah dans l’équipe de Téhéran qu’il avait accepté cette décision.

Cette passivité de la DFB a irrité les représentants de la communauté juive. Charlotte Knobloch, la présidente du Conseil central des juifs en Allemagne, a qualifié de "profondément antisportif" le comportement d’Ashkan Dejagah, "car les compétitions sportives se disputent dans un esprit de respect mutuel et elles dépassent les clivages politiques". Elle a ajouté qu’"en raison de sa nationalité allemande, le joueur doit se montrer particulièrement attentif à sa responsabilité historique".

"Si ce comportement anti-israélien était toléré -ce qui constitue un grave affront-, j’attendrai donc que la fédération exclue ce joueur de l'équipe nationale", a-t-elle affirmé. Dieter Graumann, le vice-président du Conseil central des juifs en Allemagne, a déclaré sur le site Internet du Spiegel qu’il était "impensable qu'un joueur allemand s’engage dans un boycott privé contre Israël". Les représentants des différents courants politiques ont pris des positions similaires.

Des précédents dans le judo

Depuis la révolution islamique en 1979, la frange la plus dure du régime des mollahs dénie le droit d’existence d’Israël et menace de représailles les Iraniens qui s'y rendent. Ce n'est donc pas la première fois que des athlètes iraniens refusent de participer à des compétitions en Israël.

Ces derniers mois, le président iranien Mahmoud Ahmedinejad a suscité de vives critiques internationales pour avoir mis en cause l’existence de l’Holocauste et appelé "à rayer de la carte" l’État d’Israël.

En 2004, le Bayern de Munich a joué en Ligue des champions contre le Maccabi de Tel Aviv sans son meilleur joueur, Vahid Hashemian, un Iranien qui avait été prévenu par son pays de ne pas se rendre en Israël sous peine de sanctions. Une blessure fut invoquée pour expliquer son absence.

La même année, pendant les Jeux olympiques d’Athènes, un champion iranien de judo a publiquement déclaré qu'il ne combattrait pas contre un adversaire israélien et il a pris pour prétexte son excès de poids. L’Iranien a été éliminé mais un peu plus tard, la fédération internationale de judo ayant reconnu qu'il n'y avait aucun excès de poids dans cette affaire.

Peur de représailles ou raisons politiques, il se vérifie encore une fois que sport et politique forment un mélange instable difficile à manier.

► Mise à jour, jeudi 11 octobre, 16 heures. Ashkan Dejagah vient d’être suspendu et mis à l’écart de l’équipe nationale allemande des Espoirs. C’est ce que vient d’annoncer Theo Zwanziger, le président de la fédération allemande du football (DFB), lors de sa réunion avec Avi Luzon son alter ego israélien. Zwanziger a apparemment fait volte-face, au lendemain des déclarations du porte-parole du Ministère de l’Intérieur condamnant l’attitude d’Ashkan Dejagah.

Aribert Heim : une affaire classée

Aribert Heim : une affaire classée
LE MONDE | 13.10.07 | 14h43 • Mis à jour le 13.10.07 | 14h43
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e docteur Aribert Heim figure en deuxième position sur la liste des dix criminels de guerre nazis les plus recherchés, publiée en 2006 par le Centre Simon-Wiesenthal. Il est seulement devancé par Aloïs Brunner, l'adjoint d'Adolf Eichmann, vraisemblablement mort en Syrie, il y a plusieurs années. La capture de celui que l'on surnommait "Doctor Tod" (Docteur la Mort), responsable de l'assassinat de milliers de juifs et de résistants espagnols au camp de concentration de Mauthausen, reste un enjeu majeur. Efraïm Zuroff, le patron du Centre Simon-Wiesenthal, vient encore de lancer une vaste campagne, baptisée "opération de la dernière chance". Son objectif : traquer les derniers criminels nazis.





Heim a disparu depuis 1962. La police allemande s'apprêtait alors à arrêter ce paisible père de famille, gynécologue à Baden-Baden. Il a pu quitter à la hâte son domicile après avoir reçu un coup de fil d'un ami haut placé. Heim aurait été depuis aperçu en Egypte, travaillant pour la police de Nasser. En Uruguay, dans un sanctuaire d'anciens SS exfiltrés.

En 1985, la police de Stuttgart croit savoir qu'il se serait réfugié en Amazonie. La chasse s'est poursuivie en Espagne, à Ibiza. En 2005, Heim était donné résident au Chili. La police criminelle du Land de Bade-Wurtemberg a lancé la même année un nouvel avis de recherche assorti d'une récompense de 130 000 euros. En juillet, l'Autriche, d'où est originaire Aribert Heim, a promis une prime de 50 000 euros pour sa capture.


LA CHOUETTE


Cet avis de recherche n'a plus lieu d'être. C'est ce que révèle Danny Baz dans un ouvrage autobiographique, Ni oubli ni pardon. Au coeur de la traque du dernier nazi, que publieront les éditions Grasset le 16 octobre. Aribert Heim serait mort fin 1982, capturé au Canada, "jugé" et exécuté à l'île de Santa Catalina au large de la côte californienne, par une organisation clandestine et illégale, La Chouette. Celle-ci avait pour mission de traquer et d'arrêter les derniers grands criminels nazis réfugiés clandestinement en Amérique du Nord et du Sud.

Danny Baz est un colonel de l'armée de l'air israélienne, spécialiste des opérations commando et des missions secrètes. Il était aussi l'un des membres de La Chouette, tous fils ou petits-fils de survivants de la Shoah. Parmi ses camarades, certains étaient d'anciens commandos du Vietnam. Beaucoup occupaient, au moment des faits, des responsabilités au sein de l'administration américaine. Ils connaissaient la présence de criminels nazis sur le territoire américain.

Le mot d'ordre de La Chouette est "Souviens-toi, ne pardonne pas, poursuis-les pas à pas". Ce qu'elle fera jusqu'à sa dissolution, à la fin des années 1980, une fois son objectif principal atteint. Elle a ainsi exécuté durant cette période des membres du "peloton de choc 5" qui massacrèrent les juifs des Balkans, ainsi que des affidés du groupe hongrois des Croix fléchées, soutien actif de la politique hitlérienne, qui se livra au massacre des juifs de Budapest à l'automne 1944. L'élimination d'Heim restera leur grand fait d'armes.

Pourquoi cette cible-là ? Le choix s'explique par le parcours du patron de La Chouette. C'est un rescapé des camps qui a fait fortune dans le pétrole, au Texas et en Alaska. Il finance cette chasse par tranches symboliques de 6 millions de dollars. Surnommé "Barney" dans le livre - l'identité des membres de l'organisation n'y est jamais divulguée -, il a subi les sévices du docteur Heim.

Entre octobre et novembre 1941, le médecin a passé sept semaines au camp d'extermination de Mauthausen. Il y a pratiqué la vivisection, sans anesthésie, sur des détenus, leur retirant les organes l'un après l'autre, pour noter leur temps de survie. Le "boucher de Mauthausen" sera arrêté le 15 mars 1945 par les Américains. Il fait deux ans de travaux forcés dans une saline. Il est curieusement relâché en 1947, tandis que les autres médecins de Mauthausen ont été jugés et, pour la plupart, exécutés. La seule explication tient au contexte nouveau de la guerre froide. La traque des agents d'Hitler n'est plus une priorité. Certains ont obtenu l'immunité en échange d'informations.


"SIFFLER LA FIN DE LA PARTIE"


Le livre de Danny Baz peut susciter la défiance. Pourquoi avoir attendu vingt-cinq ans pour annoncer la liquidation de celui qui était, hier encore, le plus célèbre criminel nazi vivant ? La nécessité de garder le secret et l'anonymat des membres de l'organisation, liés pour certains à la CIA ou au FBI, et donc en porte à faux avec la loi américaine, est le principal argument avancé par Danny Baz. Il défie quiconque de lui prouver qu'Heim est toujours vivant. Ce dernier aurait fêté ses 93 ans au moins de juin. Un âge très avancé pour continuer à courir le monde comme il est censé le faire depuis 1962. "Il est temps de siffler la fin de la partie, écrit Baz. Quarante-cinq ans de cavale font de cet homme un sérieux candidat au livre des records." Pour Danny Baz, la légende d'un Aribert Heim insaisissable a été alimentée par les réseaux qui ont protégé sa fuite. Ils ne pouvaient annoncer la mort de leur protégé sans se dévoiler.

Le récit minutieux de cette traque semble probant. Il apporte des éléments sur les circuits financiers qui ont permis aux criminels nazis de s'en sortir. Heim possédait un immeuble d'habitation à Berlin, dont il tirait toujours des revenus en 1978-1979, collectés par sa soeur Herta. N'ayant pas été déclaré officiellement mort, il continue toujours de toucher sa retraite. Sur son compte, dans une filiale de la banque Berliner Sparkasse, dort 1,2 million de dollars. Danny Baz en donne même le numéro (0063282107).


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"Ni oubli ni pardon. Au coeur de la traque du dernier nazi", de Danny Baz. Editions Grasset (sortie le 16 octobre). 317 p., 16,90 €.

Samuel Blumenfeld

la cour d'appel de paris intime l'ordre à France 2 de remettre des rushs

France 2 a accepté de remettre ses rushes de l’incident al-Dura à la Cour d’appel de Paris
Par Véronique Chemla pour Guysen International News
9 octobre 2007 21:17

Le 3 octobre 2007, la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt demandant aux intimés - France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin -, de lui communiquer, avant le 31 octobre 2007, les rushes filmés par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma le 30 septembre 2000, dans la bande de Gaza. Me Bénédicte Amblard, avocate des intimés, a transmis l’accord de ses clients. Si l’affaire al-Dura a pris une dimension politique en Israël, elle est largement occultée par les médias français.


Première ou unique inflexion de la position de France 2 et de Charles Enderlin ?

C’est en tout cas contraints par la Cour d’appel, qui a accueilli la demande de l’appelant, Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings (M-R), que les deux intimés acceptent enfin de montrer publiquement ces rushes.

Et ce, afin de permettre à la Cour de déterminer si France 2 a diffusé, lors du déclenchement de l’Intifadah II, des images mises en scène et ne correspondant pas à la situation réelle au carrefour de Netzarim (bande de Gaza), à l’automne 2000. Pas moins !

Sur son blog, Charles Enderlin se déclarait le 20 septembre « extrêmement satisfait du souhait de la cour d'appel de Paris de visionner les rushes tournés le 30 septembre et le 1 octobre 2000 par Talal Abou Rahmeh le correspondant de France 2 à Gaza » (1).

Que ne s’est-il exécuté en sept ans, et notamment à l’automne 2006 lorsque Philippe Karsenty et Charles Gouze, webmaster de Desinfos.com, ont formulé cette requête devant le tribunal correctionnel de Paris !

Confusion ou lapsus révélateur du journaliste ? C’est Tsahal, et non la Cour, qui a demandé les rushes de ces deux dates. Est-ce à dire que Charles Enderlin va accéder aussi à la requête similaire de l’armée de l’Etat juif réitérée le 10 septembre 2007 ? Rien de moins sûr car il refuse de livrer ces 27 minutes de rushes à « un organisme qui serait partie prenante dans cette affaire ».

Ces rushes seront visionnés par la Cour d’appel de Paris lors de l’audience du 14 novembre prochain. Philippe Karsenty les découvrira seulement ce jour-là. Ce qui est peu satisfaisant au regard des droits de la défense.

Le visionnage des rushes « permettra de crever l'abcès, de montrer l'authenticité des images » poursuit le correspondant de France 2 qui, comme Jamal al-Dura, maintient ses déclarations initiales.

D’une manière surprenante, Jamal al-Dura a déclaré (Ynetnews.com, 2 octobre 2007) : « Les balles était israéliennes. Les tirs venaient du côté israélien et seulement de ce côté. Les balles dans mon corps et celles de mon fils venaient de face, ce qui prouve qu’elles venaient du poste israélien ». Or, le poste israélien ne se trouvait pas en face d’eux, mais du côté opposé du carrefour de Netzarim (cf. carte où les al-Dura se trouvent abrités derrière « the barrel »).

Aucun des deux protagonistes ne semble ébranlé par les affirmations graves de Tsahal.

Une armée dont l’avis exprimé dans un courrier du 10 septembre 2007 et adressé par le colonel Shlomi Am-Shalom, adjoint du porte-parole de Tsahal, notamment à Charles Enderlin et Patrick de Carolis, président de France Télévision, est dévastateur pour les intimés : « L’analyse de toutes les données sur le terrain, l’emplacement de la position de Tsahal, les angles de tir, l’emplacement du père et de son fils derrière un tonneau leur servant d’abri, la fréquence des tirs, les angles de pénétration des balles dans le mur placé derrière le père et le fils ainsi que le timing de l’évènement, rendaient hautement improblable que les tirs ayant soi-disant atteint le père et son fils aient pu être tirés par les soldats de Tsahal se trouvant dans cette position… Le général Samia m’a précisé que toutes ses tentatives d’obtenir les prises de vue pour compléter l’enquête ont été vouées à l’échec… Nous sommes conscients de tentatives de mises en scène médiatisées et comme un doute s’est insinué à cet égard envers ledit reportage, nous demandons [une copie complète non montée] afin de découvrir la vérité ».

D’une « mise en scène » filmée à une affaire judiciaire et politique

Des accusations graves reprises, pour la première fois par écrit, par le responsable du service de presse du gouvernement israélien (GPO), Daniel Seaman.

Fin septembre 2007, celui-ci affirme à l’association israélienne d’avocats Shurat HaDin (2) : « Les faits ne se sont pas produits comme Charles Enderlin les a décrits car la version de ce dernier contredit les lois de la physique. Il était impossible [aux soldats israéliens] de toucher [les al-Dura] qui se cachaient… Le cameraman Talal Abu Rahma a mis en scène tout l’incident... La création du mythe Mohamed al-Dura a causé un grand préjudice à l’Etat d’Israël et enflammé le monde arabe. [Cette] accusation contemporaine de meurtre rituel (blood libel) portée contre cet Etat a causé des dizaines de morts en Israël et dans le monde ».

Daniel Seaman estime aussi que France 2 a « manqué de professionnalisme… Aucune vérification sur [la] crédibilité [des images de l’incident al-Dura] n'a été faite avant leur diffusion ».

Peut-être par crainte de s’aliéner une chaîne importante et de susciter des réactions corporatistes, les autorités publiques israéliennes ont refusé la voie judiciaire et privilégié un « traitement médiatique ». Après consultation du conseiller juridique du gouvernement Menachem Mazuz, Daniel Seaman n’a pas accédé à la demande de Shurat HaDin : il n’a pas retiré son accréditation à l’équipe de France 2.

Sur le site Internet anglophone du Premier ministre, aucun communiqué de presse ne contredit Daniel Seaman dont les déclarations suscitent des réflexions.

En qualifiant de « mise en scène » l’incident al-Dura, Daniel Seaman vise le camaraman palestinien Talal Abu Rahma, collaborateur de France 2 et CNN. Perverse, cynique et économe, l’Autorité palestinienne (AP) réserve donc à une oligarchie l’essentiel de la manne financière internationale et ferait payer les « mises en scène » de Pallywood, son industrie de propagande audiovisuelle, par des médias occidentaux, privés et peut-être plus grave publics. Un mécanisme qui confèrerait ainsi à ces « mises en scène » un label d’impartialité et un gage d’authenticité, accroîtrait leur crédibilité, duperait les téléspectateurs et engagerait la responsabilité de ceux qui les financent et les distribuent. A la différence de films de fiction qui se présentent comme tels – La Porte du soleil (2004) de Yousry Nasrallah, Paradise now (2005) de Hany Abu-Assad –, Pallywood produit des « actualités fictives », un oxymore qui désigne ces saynètes inventées, mises en scène et jouées par les Palestiniens et présentées aux médias comme des histoires authentiques. Via des canaux mondiaux de diffusion, ces deux genres visent à ternir l’image de l’Etat juif, et sont parfois primés.

La « mise en scène » de l’incident al-Dura date d’une époque où l’AP était dirigée, notamment dans la bande de Gaza, par le Fatah, un parti qui a créé, encouragé, soutenu et promu Pallywood. Son leader, Mahmoud Abbas, est considéré par le gouvernement Olmert, l’administration Bush et des diplomaties européennes comme « un partenaire pour la paix ». Pour parfaire son image d’interlocuteur « modéré » luttant contre le terroriste Hamas, Mahmoud Abbas a allégué, faussement, que ses forces à Bethlehem venaient de saisir deux roquettes prêtes à être lancées contre Israël à partir de la banlieue de Beit Jala et les avaient remises à Tsahal (Washington Post, 30 septembre 2007). Ces roquettes étaient en fait des tuyaux utilisés par les enfants palestiniens. Et c’est avec les fieffés menteurs de Pallywood que le gouvernement israélien veut signer un accord de paix ?!

En judiciarisant l’affaire al-Dura, France 2 et Charles Enderlin ont enclenché un mécanisme aux effets multiples, inattendus et doté d’un effet boomerang :
- désormais, c’est le fleuron du service public audiovisuel français, son correspondant et le travail de son équipe qui intéressent, non seulement le gouvernement israélien, Tsahal, des médias étrangers, des associations française et américaines, mais aussi la justice hexagonale ;

- stigmatisant la « politique de l’autruche de la diplomatie israélienne qui a induit un préjudice important à l’Etat d’Israël, aux communautés juives du monde entier », Shurat HaDin entend s’adresser à la Haute Cour de justice israélienne afin d’obtenir le retrait des accréditifs si France 2 ne reconnaît pas publiquement avoir faussement accusé l’Etat juif d’avoir tué un enfant palestinien. Cette association songe à solliciter des dommages intérêts pour les victimes de la violence induite par l’incident al-Dura. De nombreuses audiences en perspective...

- coïncidence : le jour-même où s’ouvrait le procès sur l’incident al-Dura devant la Cour d’appel devenait définitive la condamnation de Dieudonné M’Bala M’Bala pour diffamation raciale à l’égard du comédien-animateur Arthur en raison de ses déclarations à ’’The Source’’ (janvier 2004) : ’’Beaucoup de personnes dans mon métier sont juives… Arthur avec sa société de production finance de manière très active l'armée israélienne, cette même armée qui n’hésite pas à tuer des enfants palestiniens’’. De quoi inspirer Shurat HaDin qui représente dans « des procès – en Israël, aux Etats-Unis, au Canada et en Europe - ou dans des actions légales contre l’AP, le Hamas, l’Iran, la Syrie, le Jihad islamique et l’Union européenne les centaines de victimes israéliennes du terrorisme palestinien et les Arabes palestiniens accusés de travailler pour l’Etat d’Israël et contre l’Autorité palestinienne ».

Une double « exception française » médiatique ?

Alors que des médias, israéliens ou non – Associated Press, AFP en anglais, Cyberpresse, Romandie news, De Standaard, DePers, Le Soir, L’orient le jour, Columbia Journalism Review -, et la revue de presse israélienne éditée par l’ambassade de France en Israël ont fait part des déclarations du GPO, la presse française – hormis ClubObs, L’Express, La Tribune, Actualité juive – et la newsletter de l’ambassade d’Israël en France restent étonnament silencieuses sur les derniers rebondissements de l’affaire al-Dura (3).

Un mutisme étrange ou un oubli peu banal. En tout cas, un symptôme inquiétant dans un pays libre : « Un journalisme malade, c’est la démocratie en danger » rappelle la Fedération europénne des journalistes (FEJ), le 27 septembre 2007.

Occultée par des médias français, l’affaire al-Dura n’est pas seulement dans l’actualité judiciaire. Elle rassemble des interrogations sur le rôle des informations, rumeurs et propagandes dans la formation des opinions publiques, au centre notamment de la 10e édition des Rendez-vous de l’Histoire à Blois (18-21 octobre). Citons l’Association Yad Layeled qui y organise, le 21 octobre, à 14 h, la projection du documentaire Décryptage de Jacques Tarnero dans la salle capitulaire du Conseil général, et, de 16 h à 17h30, la table-ronde « La guerre moderne et l’information » dans l’amphi 3 de l’antenne universitaire de Blois, place Jean Jaurès.

Comme si le refoulé parvenait à affleurer. Malgré tout…

Ces rebondissements dans l’affaire al-Dura surgissent alors que diverses instances insistent sur les devoirs des médias et que la singularité de l’attitude de France 2 apparaît avec plus de relief.

D’une part, le 1er octobre 2007, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe adoptait des Lignes directrices sur la protection de la liberté d’expression et d’information en temps de crise : ces lignes directrices soulignent les « responsabilités des professionnels des médias qu'elles invitent à respecter les plus hautes règles éthiques et professionnelles, eu égard à la responsabilité qu'ils ont, dans des situations de crise, de rendre publiques des informations factuelles et exhaustives ».

Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l'Homme dudit Conseil, précisait : « Les rédacteurs en chef et autres représentants des médias devraient se montrer attentifs aux critiques formulées au sujet de la qualité de certains de leurs articles ou reportages… Les médias « officiels » doivent exercer leur activité de manière impartiale et dans l’intérêt de l’ensemble de la population. Il convient, bien entendu, que les médias de « service public » ne deviennent pas les instruments d’une propagande. Leur indépendance et leur impartialité revêtent une importance capitale » (4).

D’autre part, lors de la guerre d’Israël contre le Hezbollah, le 7 août 2006, Reuters a retiré 920 clichés de son photographe depuis plus de dix ans, Adnan Hajj, car celui-ci avait « modifié » numériquement deux photos. Et ce, sans attendre une décision de justice… En étant convaincu par les arguments de simples internautes, de bloggers.

Le 29 septembre 2007, The Jerusalem Post publiait l’article de Khaled Abu Toameh, journaliste réputé, sur un « scoop » confié par le Fatah basé à Ramallah : une Palestinienne de 16 ans aurait été victime en juillet 2007 dans la bande de Gaza d’un crime dit « d’honneur » filmé. Ce qui pouvait être vérifié auprès « deux témoins oculaires ». Alerté par des bloggers que ledit film avait été réalisé en Iraq en avril 2007, ce quotidien retirait dès le lendemain de son site Internet l’article incriminé, publiait les excuses de son journaliste et rétablissait la vérité : pour discréditer le Hamas et se présenter comme le seul interlocuteur « fréquentable », le Fatah avait manipulé Khaled Abu Toameh ; les faux témoins étaient d’anciens officiers de la sécurité du Fatah. Des rectificatifs tout à l’honneur de ce média israélien.

France 2 a été alertée par plusieurs personnalités, dont trois journalistes émérites – Denis Jeambar, Daniel Leconte, Luc Rozensweig - ayant visionné les rushes du 30 septembre 2000. Les deux premiers attestent : les Palestiniens «jouent» à la guerre avec les Israéliens et simulent, dans la plupart des cas, des blessures imaginaires… Au moment où Charles Enderlin donne le gamin pour mort, tué par les Israéliens, c'est-à-dire le soir même sur le journal de France 2, rien ne lui permet d'affirmer qu'il est vraiment mort et encore moins qu'il a été tué par des soldats israéliens » (Le Figaro, 25 janvier 2005).

Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, a admis une incertitude quant à l’origine des tirs ayant « tué le petit Mohamed ».

Que fera cette chaîne-phare du service public si l’arrêt de la Cour d’appel de Paris ne conclut pas comme elle l’espère ?

Ironie de la vie, les 2 et 3 octobre 2007, veille et jour de l’arrêt de ladite Cour, France 2 diffusait le téléfilm Notable donc coupable de Francis Girod. L’histoire d’une rumeur infondée ayant diffamé en 2003 le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Dominique Baudis. A celui-ci qui lui demandait de reconnaître publiquement son erreur, Florence Bouquillat, journaliste de France 2, répliquait : «On ne fait jamais ça à la télévision, voyons ! » (5)

(1) http://blog.france2.fr/charles-enderlin/index.php/2007/09/20/59110-al-dura

(2) http://www.israellawcenter.org

(3) http://www.m-r.fr/danslesmedias.php?id=65

(4) www.commissioner.coe.int

(5) Egarements et débordements médiatiques de Cyrano :
http://www.guysen.com/articles.php?sid=3134

La Cour d’appel de Paris demande à France 2 les rushes sur l’incident al-Dura :
http://www.guysen.com/articles.php?sid=6158

L’enquête vidéo sur l’affaire al-Dura :
http://www.guysen.com/tv/?vida=1779

Le dossier audiovisuel al-Dura établi par Richard Landes :
http://www.seconddraft.org/aldurah.php

L’interview de Stéphane Juffa, rédacteur en chef de la Mena :
http://www.guysen.com/tv/?vida=1795

Photos : © DR, V. Chemla. Photo des grilles du jardin du Luxembourg lors de l’exposition Objectif Une : un demi-siècle vu par L’Express (2004). La légende de la photo des al-Dura, indiquait en français, anglais et espagnol : « 30 septembre 2000. Jamal al-Dura et son fils Mohamed, âgé de 12 ans, se protègent des balles israéliennes. L’enfant sera tué ». Des passants ont supprimé les mots « israéliennes, tué ». Des barrières métalliques ont été mises pour protéger le texte. L’autre photo était ainsi légendée : « Un Palestinien montre ses mains trempées dans le sang de deux soldats israéliens lynchés dans un poste de police à Ramallah, en Cisjordanie »

Carte : © Richard Landes



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Cinq mille euros d'amende requis contre Dieudonné

Cinq mille euros d'amende requis contre Dieudonné

11:09 | 12 octobre, 2007

L'avocat général de la cour d'appel de Paris a requis jeudi 11 octobre la confirmation de la condamnation de Dieudonné à 5 000 euros d'amende pour "provocation et incitation à la haine raciale" après avoir comparé en 2004 les Juifs à des négriers.

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, publié le 8 février 2004, Dieudonné M'Bala M'Bala avait notamment déclaré à propos des gens qui l'avaient insulté lors de son spectacle du 5 février : "Ceux qui m'attaquent ont fondé des empires et des fortunes sur la traite des noirs et l'esclavage".

Le 10 mars 2006, le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamné à 5 000 euros d'amende estimant que "sous couvert de stigmatiser ses détracteurs, (Dieudonné) désigne à la vindicte les juifs, en les assimilant à des marchands d'esclaves qui auraient bâti des fortunes sur la traite des noirs, ayant ainsi tiré profit d'un crime contre l'humanité".

Dieudonné avait qualifié ses opposants de "négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd'hui l'action terroriste qui manifestent leur soutien à Ariel Sharon".

Poursuivis à plusieurs reprises pour ses propos controversés, Dieudonné a souvent été relaxé, soit en première instance, soit en appel.

Une première condamnation de l'humoriste à 3.000 euros d'amende pour avoir affirmé en 2003 que le producteur et animateur Arthur "finance de manière très active l'armée israélienne", est devenue définitive le 19 septembre suite à son désistement en appel

© Jerusalem Post édition française


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