Monday, June 21, 2010

> Message du 20/06/10 07:21
> De : "Josette GUIGUI"
> A : "Josette GUIGUI"
> Copie à :
> Objet : après AZNAR merci PILAR
>
> Voici le discours de Pilar Rahola à la Conférence du Forum Mondial de lutte
> contre l'Antisémitisme :
>
> Combattre l’Antisémitisme d’Espagne.
>
> « Les Juifs aux six bras »
>
>
>
> A la Conférence de Barcelone, devant une centaine d’avocats, il y a un mois.
> Ils se sont réunis pour entendre mes opinions sur le conflit du
> Moyen-Orient. Ils savent que je suis un navire contestataire, dans le
> naufrage de la « pensée unique », en ce qui concerne Israël, et ce qui règne
> dans mon pays. Ils veulent m’écouter, parce qu’ils se demandent, si Pilar
> est une journaliste sérieuse, pourquoi risque-t-elle de perdre sa
> crédibilité en défendant les méchants, les coupables ? Je réponds
> désagréablement – Vous avez tous cru que vous êtes des experts en politique
> internationale, quand vous parlez d’Israël, mais vous ne savez rien.
> Oseriez-vous parler du conflit au Rwanda ? De celui de Tchétchénie ? – Non,
> ils sont juristes, leur terrain n’est pas la géopolitique…Mais contre
> Israël, ils osent, comme le reste du monde. Pourquoi ? Parce que Israël est
> sous la loupe permanente des médias et son image est déformée, polluant les
> cerveaux de la planète. Et, parce que cela fait partie de ce qui est
> politiquement correct, c’est être solidaire, parce que la discussion contre
> Israël est libre. Et oui, les gens cultivés, quand ils lisent au sujet
> d’Israël, ils sont prêts à croire que les Juifs ont six bras, de la même
> façon qu’au cours du Moyen Age, les gens ont cru à toutes sortes de choses
> scandaleuses. La première question est donc, pourquoi tant de personnes
> intelligentes, en parlant d’Israël, deviennent subitement des idiots ?
> Le problème, de ceux d’entre nous qui n’ont pas diabolisé Israël, est qu’ils
> ne débattent pas sur le conflit. Tout ce qui existe est une bannière, il n’y
> a pas d’échange d’idées, nous lançons des slogans les uns sur les autres;
> nous n'avons pas d’informations sérieuses, nous souffrons du « journalisme
> burger », journalisme de « restauration rapide », plein de préjugés, de
> propagande et de simplicité. Les penseurs intellectuels et les journalistes
> internationaux ont abdiqué en Israël. Ils n’existent pas. C’est pourquoi,
> quand quelqu’un essaie d’aller au-delà de la « pensée unique », il devient
> suspect et on se désolidarise de lui, il est immédiatement écarté. Pourquoi
> ?
>
> J’ai essayé de répondre à cette question depuis des années : Pourquoi ?
> Pourquoi, parmi tous les conflits mondiaux, s'intéresse-t-on uniquement à
> celui-ci? Pourquoi un petit pays qui lutte pour survivre est criminalisé ?
> Pourquoi les informations manipulées arrivent-elles à triompher aussi
> facilement ? Pourquoi les Israéliens sont-ils réduits à une simple cohorte
> de meurtriers impérialistes ? Pourquoi n’y a-t-il pas de culpabilité
> palestinienne ? Pourquoi Arafat est un héros et Sharon un monstre ? Et
> enfin, pourquoi tout en étant le seul pays au monde à être menacé de
> destruction, il est le seul pays que personne ne considère pas comme étant
> une victime ?
>
>
> Je ne crois pas qu’il y ait une réponse unique à ces questions. Tout comme
> il est impossible d’expliquer complètement le mal historique de
> l’antisémitisme, il n’est pas possible d’expliquer totalement l’imbécillité
> contemporaine de l’anti-israélisme. Les deux boivent à la fontaine de
> l’intolérance et du mensonge. Si, en outre, nous acceptons que
> l’anti-israélisme est la nouvelle forme d’antisémitisme, nous concluons que
> les événements peuvent avoir évolué, mais les mythes les plus profonds,
> celui de l'antisémitisme chrétien Médiéval et celui de l'antisémitisme
> politique moderne, sont toujours intactes. Ces mythes font partie de
> l’histoire d’Israël. A titre d’exemple, le Juif Médiéval qui a tué des
> enfants chrétiens pour boire leur sang, se colle directement au Juif
> israélien qui tue des enfants palestiniens pour voler leur terre. Ce sont
> toujours des enfants innocents, et les Juifs des diaboliques. De même pour,
> les banquiers juifs qui ont voulu dominer le monde par les banques
> européennes, selon le mythe des Protocoles, c’est directement lié avec
> l'idée que les Juifs de Wall Street veulent dominer le Monde par la Maison
> Blanche. Contrôle de la presse, contrôle des finances, de la conspiration
> universelle, tout ce qui a créé la haine contre les Juifs historiques, se
> retrouve aujourd’hui dans la haine à l’encontre des Israéliens. Dans le
> subconscient, alors, bat l'ADN de l’antisémitisme de l'Occident, qui produit
> un moyen d'expression de culture efficace. Mais, qu'est-ce qui bat dans la
> conscience ? Pourquoi, aujourd’hui, une intolérance renouvelée poussée avec
> une telle virulence, centrée maintenant, non contre le peuple juif, mais
> contre l’Etat d’Israël ? De mon point de vue, cela a des raisons historiques
> et géopolitiques, entre autres, le rôle soviétique sanglant pendant des
> décennies, l’Anti-américanisme européen, la dépendance énergétique de
> l’Occident et le phénomène islamique grandissant.
> Mais il ressort également d’une série de défaites dont nous souffrons en
> tant que sociétés libres, conduisant à un relativisme éthique solide.
>
>
> La défaite morale de la gauche. Pendant des décennies, la gauche a hissé le
> drapeau de la liberté, là où il y avait de l’injustice. Elle a été le
> dépositaire de l’espoir utopique de la société. Elle a été le grand
> bâtisseur de l’avenir. Malgré le mal meurtrier du stalinisme, faisant
> sombrer dans les utopies, la gauche a conservé intact son aura de la lutte,
> et prétend encore à souligner le bien et le mal dans le monde. Même ceux qui
> ne voteraient jamais pour les options de gauche, accordent un grand prestige
> aux intellectuels de gauche, et leur permettent de monopoliser le concept de
> solidarité. Comme ils l’ont toujours fait. Ainsi, ceux qui ont lutté contre
> Pinochet ont été des combattants de la liberté, mais les victimes de Castro,
> expulsés du paradis des héros, et convertis en fascistes d’infiltration.
>
>
> Cette trahison historique à la liberté, est reproduite de nos jours, avec
> une précision mathématique. Par exemple, les dirigeants du Hezbollah sont
> considérés comme des héros de la résistance, tandis que les pacifistes comme
> Noa, la chanteuse, sont insultés dans les rues de Barcelone. Aujourd’hui
> encore, comme hier, la gauche colporte des idéologies totalitaires, se range
> du côté des dictateurs et, dans son agression contre Israël, passe sous
> silence l'éradication des droits fondamentaux. Elle déteste les rabbins,
> mais tombe amoureuse d’imams, vocifère contre Tsahal, mais applaudit les
> terroristes du Hamas, pleure sur les victimes palestiniennes, mais néglige
> les victimes juives, et s'attendrit sur les enfants palestiniens,
> uniquement pour pouvoir blâmer les Israéliens. Elle ne dénonce jamais la
> culture de la haine ou son enseignement au meurtre. Il y a un an, lors de la
> conférence de l’AIPAC à Washington, j’ai posé les questions suivantes :
> Pourquoi n'assistons nous pas à des manifestations en Europe contre les
> dictatures islamiques ? Pourquoi n'y a-t-il pas de manifestations contre
> l’asservissement de millions de femmes musulmanes ? Pourquoi ne pas se
> déclarer contre l’utilisation de bombes qui tuent des enfants dans les
> conflits dont l’islam est la cause ? Pourquoi la gauche n'est-elle obsédée
> que par la lutte contre les deux démocraties les plus solides de la
> planète, celles pour lesquelles ont souffert des attaques terroristes, les
> U.S. et Israël .... Parce que la gauche ne pense plus, elle n'a que des
> slogans. Et le plus grand préjudice de tous, est celui à l’encontre
> d’Israël. Des lors, j'accuse de façon formelle : La principale
> responsabilité de la nouvelle haine antisémite, déguisée en antisionisme,
> incombe a ceux qui devraient défendre la liberté, la solidarité et le
> progrès. Au lieu de cela, ils défendent les despotes, oublient leurs
> victimes et se taisent devant les idéologies médiévales, qui visent à la
> destruction des sociétés libres. La "haute trahison" de la gauche, est une
> authentique trahison contre la modernité.
>
>
> Défaite du Journalisme. Nous avons, un monde plus informé que jamais, mais
> nous n'avons pas de meilleur monde informé. Bien au contraire, l’autoroute
> de l’information nous relie n’importe où sur la planète, mais il ne nous
> connecte pas avec la vérité. Les journalistes d’aujourd’hui n’ont pas besoin
> de cartes, car ils ont Google Earth, ils n’ont pas besoin de connaître
> l’histoire, car ils ont Wikipedia. Les journalistes historiques qui ont
> connu les racines d’un conflit, existent toujours, mais ils sont une espèce
> en voie de disparition, dévorés par le « journalisme hamburger » qui offre
> des nouvelles de restauration rapide, aux lecteurs qui veulent de
> l’information expéditive. Israël est le lieu le plus regardé au monde, mais
> malgré cela, il est le lieu le moins bien compris dans le monde. Bien sûr,
> il faut garder à l’esprit la pression des lobbies des pétrodollars, dont
> l’influence sur le journalisme est subtile, mais profonde. Tous les médias
> importants savent que si ils parlent contre Israël, il n’y aura pas de
> problèmes. Mais qu’est-ce qui se passerait si ils venaient à critiquer un
> pays islamique ? Sans doute qu’ils ne feraient que compliquer leur
> existence. Certes, une partie de la presse qui écrit contre Israël, est le
> reflet de la phrase ironique de Mark Twain : « Procurez-vous les faits
> d’abord, ensuite vous pourrez les déformer comme il vous plaira ».
>
>
> Défaite de la pensée critique. A tout cela, il faut ajouter le relativisme
> éthique qui définit les temps présents : Il n’est pas basé sur le démenti
> des valeurs de civilisation, mais plutôt sur leur banalisation la plus
> extrême. Qu’est-ce que la modernité ? Personnellement, je l’explique dans
> cette petite histoire : Si je devais être perdue dans une île inexplorée, et
> que je voudrais fonder une société démocratique, je n’aurais besoin que de
> trois documents écrits : Les Dix Commandements ( Le premier code de
> modernité « Tu ne commettras pas de meurtre » [Lo tirtza'h] , a fondé la
> civilisation moderne) ; le Code Pénal Romain et la Déclaration Universelle
> des droits de l’Homme. Et avec ces trois textes, nous recommencerions. Ces
> principes, sont relativisés tous les jours, même par ceux qui prétendent les
> défendre. « Tu ne commettras pas de meurtre »…Tout dépend qui est la cible…,
> ceux qui, comme dans les manifestations en Europe, ont crié en faveur du
> Hamas, devraient y réfléchir. « Vive la liberté d’expression ! »…, ou pas.
> Par exemple, plusieurs organisations espagnoles de gauche ont essayé de me
> traîner devant les tribunaux, en m’accusant d’être une négationniste, tel un
> nazi, parce que je nie « l’Holocauste palestinien ». Ils prétendaient
> vouloir m’interdire d’écrire et m’envoyer en prison. Et ainsi de suite… La
> majorité critique sociale a perdu du poids et, en même temps, le dogmatisme
> idéologique a pris du poids. Dans cette double tournure des événements, les
> fortes valeurs de modernité ont été substituées par une "pensée faible ”,
> vulnérable à la manipulation et au manichéisme.
>
>
> Défaite de l’Organisation des Nations Unies. Et avec elle, une solide
> défaite des organisations internationales qui devraient s’occuper des droits
> de l’Homme. Au contraire, ils sont devenus des marionnettes cassées entre
> les mains de despotes. L’Organisation des Nations Unies n’est utile que pour
> des Islamistes comme Ahmadinejad ou bien pour de dangereux démagogues, tel
> que Hugo Chavez,qui ont un haut-parleur planétaire où ils peuvent cracher
> leur haine. Et, évidemment, pour systématiquement attaquer l'Israël. L'ONU,
> vit aussi, mieux contre l'Israël.
>
>
> Et finalement, la défaite de l’Islam. L’Islam de tolérance et de la culture
> subit aujourd’hui, l’attaque violente d’un virus totalitaire qui essaie
> d’arrêter son développement éthique.
> Ce virus utilise le nom de Dieu pour commettre les horreurs les plus
> terribles : Des femmes lapidées, asservies, les jeunes utilisés comme bombes
> humaines. N’oublions pas : Ils nous tuent avec des téléphones cellulaires
> reliés au Moyen Age. Si le stalinisme a détruit la gauche, et que le nazisme
> a détruit l’Europe, l’intégrisme islamique est entrain de détruire l’Islam,
> c’est un ADN antisémite. Peut-être que l’antisémitisme islamique est le
> phénomène le plus grave de l’intolérance de notre temps, en effet, il
> contamine plus de 1.400 millions de personnes, qui sont instruites, de façon
> massive, et ceci dans la haine envers les Juifs.
>
>
> Au carrefour de ces défaites, c’est Israël. L’Orphelin d’une gauche
> raisonnable, l’orphelin d’un journalisme sérieux, l’orphelin d’une ONU
> décente, et l’orphelin d’un Islam tolérant, Israël souffre du paradigme du
> 21 ième siècle : L’absence d’un engagement solide avec les valeurs de
> liberté. Rien ne semble étrange. La culture juive représente, comme aucune
> autre, la métaphore d’un concept de civilisation qui souffre aujourd’hui des
> attaques sur tous les flancs. Vous êtes le thermomètre de la santé dans le
> monde. Chaque fois que le monde a eu la fièvre totalitaire, vous avez
> souffert. A l’époque du Moyen Age espagnol, au temps des persécutions
> chrétiennes, au temps des pogroms russes, au cours du fascisme européen, et
> maintenant à cause du fondamentalisme islamique. De toujours, le premier
> ennemi du totalitarisme a été le Juif. Et, en ces temps de dépendance
> d’énergie et d’incertitude sociale. Israël personnifie, dans sa propre
> chair, le Juif éternel.
>
>
> Une nation paria parmi les nations, pour un peuple paria parmi les peuples.
> C’est pourquoi l’antisémitisme du 21 ième siècle a revêtu le déguisement
> efficace de l’anti-israélisme ou son synonyme, l’antisionisme. Les critiques
> contre Israël, sont-elles toutes de l’antisémitisme ? Non. Mais tout
> l’antisémitisme d’aujourd’hui s’est transformé en préjugés et en la
> diabolisation de l’Etat juif. Ce sont les nouveaux vêtements d’une vieille
> haine.
>
>
> Benjamin Franklin a déclaré : « Là où est la liberté, il y a mon pays. »
> Albert Einstein a ajouté : « Le monde est dangereux à vivre, non à cause de
> ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
> ». Voici le double engagement, ici et maintenant, ne restez jamais inactifs
> devant le mal dans l’action, et défendez les pays de la liberté.
>
>
> Merci
>
> ___________________
>
> © Adaptation française à la disposition des lecteurs, pour toute diffusion,
> merci de mentionner la source et de ne faire aucune modification.
>
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> Aucun virus connu a ce jour par nos services n'a ete detecte.
>
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Franco gave Nazis list of Jews in Spain


El País publishes order signed by Spanish dictator in 1941 instructing provincial governors to provide names of Jews to be handed over to 'final solution' architect Heinrich Himmler

Ynet Published: 06.21.10, 08:45 / Israel Jewish Scene




When former Prime Minister Golda Meir thanked Spanish dictator General Francisco Franco for his "humanitarian attitude" and for protecting the Jews in his country during the Holocaust, she was not aware that he had ordered his officials to draw up a list of thousands of Jews living in Spain to be handed over to the Nazis.



The list, which was published in the El País newspaper on Sunday, would have sent thousands more Jews to their deaths in the Nazi extermination camps.

Testimony of Horrors

Satan's administration: Journey into Nazi death records / Dor Glick

Daily food intake of Aushchwitz prisoner, original Schindler's list, names of children on Exodus, blood-curdling account of millions of those murdered – and overwhelming response to deniers. Dor Glick takes trip among shelves of largest archive in world of Nazi horrors, and receives chilling greeting from his grandmother who survived and her brother who didn't
Full Story





Franco, whose apologists and supporters claim he gave protection to the Jews of Spain, ordered his officials during the Second World War to compose a list of some 6,000 Jews, both Spanish and foreign, living in his country.



The list was handed over to the Nazi architect of the "final solution", German SS chief Heinrich Himmler, at a time when the two countries were discussing Spain's possible incorporation into the axis powers that included Nazi Germany, Italy and Japan.



The Spanish newspaper published the original order, which was recently unearthed in the Spanish government's archives and instructed provincial governors to provide detailed lists of "all the national and foreign Jews living in the province… showing their personal and political leanings, means of living, commercial activities, degree of danger and security category."



The governors were ordered to keep a close eye on Sephardic Jews, as their language and appearance enabled them to blend in with Spanish society.



"Their adaptation to our environment and their similar temperament allow them to hide their origins more easily," said the order, sent out in May 1941.



The order describes the Jews as a race, and not a religious minority. "This notorious race", the order said, "remained unnoticed, with no opportunity of preventing their easily-carried out attempts at subversion."




The German SS officers stationed in Spain kept a close watch on the local Jews, and were displeased with the fact that some of them had close ties with officials in Franco's regime.



According to El País, the German agents tried to stop Jewish writer Samuel Ros from publishing his works in newspapers and official publications.



With the defeat of the Nazis, Franco tried to conceal his cooperation with Adolf Hitler, and destroyed most of the lists of Jews. Lists that remained in the provincial governors' offices, however, found their way to the Spanish archives.

Friday, June 18, 2010

afficher les détails 14:24 (Il y a 18 heures)

IL FAUT SOUTENIR ISRAEL
CAR S'IL TOMBE, NOUS TOUS, NOUS TOMBERONS

Par José Maria Aznar, ex 1er ministre d'Espagne
The Times –Londres 17/06/10
Traduction Albert Soued http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com

La colère à propos de Gaza est une diversion. Nous ne pouvons pas oublier qu'Israël est le meilleur allié de l'Occident dans une région turbulente.
Cela fait trop longtemps maintenant qu'il n'est plus "à la mode" de défendre Israël. A la suite du récent incident de la flottille remplie d'activistes anti-israéliens en Méditerranée, il est difficile de trouver une cause aussi impopulaire à défendre.
Dans un monde idéal, l'assaut des commandos israéliens sur le Mavi Marmara ne se serait pas terminé par 9 morts et des douzaines de blessés. Dans un monde idéal, les soldats auraient été accueillis paisiblement à bord. Dans un monde idéal, aucun état, notamment un allié récent d'Israël comme la Turquie, n'aurait promu et organisé une flottille dont le seul but était de créer une situation impossible pour Israël, c'est-à-dire choisir entre l'abandon de sa politique de sécurité et le blocus naval, ou risquer la colère du monde.
Dans nos relations avec Israël, il faut dissiper les brumes rousses de la colère qui trop souvent brouillent notre jugement. Une approche équilibrée et raisonnable devrait inclure les réalités suivantes.
D'abord l'état d'Israël a été créé par une décision de l'Onu. Par conséquent, sa légitimité ne peut pas être mise en question. Israël est une nation qui a des institutions profondément ancrées dans la démocratie. C'est une société ouverte et dynamique qui ne cesse d'exceller dans la culture, la science et la technologie.
Ensuite, grâce à ses racines, son histoire et ses valeurs, Israël est une nation occidentale à part entière. En effet, c'est une nation occidentale normale, mais qui est confrontée à des situations anormales.
Unique en Occident, c'est la seule démocratie dont l'existence est menacée depuis sa création. Elle a d'abord été attaquée par ses voisins, avec des armes conventionnelles. Puis elle a fait face au terrorisme culminant, vague après vague, dans des attentats-suicide. Aujourd'hui sous l'instigation d'islamistes radicaux et de leurs sympathisants, elle affronte une campagne de dénigrement à travers la loi internationale et la diplomatie.
62 ans après sa création, Israël se bat encore pour sa survie. Puni par des missiles qui pleuvent du nord comme du sud, menacée de destruction par un Iran qui cherche à acquérir des bombes nucléaires et pressé par les amis comme les ennemis, il semble qu'Israël n'ait aucun moment de répit.
Pendant des années, l'Occident a concentré son attention sur le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, et on peut le comprendre. Mais si Israël est en danger aujourd'hui et si toute la région est en train de glisser vers un avenir très préoccupant, ce n'est pas du tout parce que les parties ne s'entendent pas sur les moyens de résoudre le conflit. Les paramètres de tout accord de paix futur sont clairs, même si pour chaque partie, le processus final à atteindre est difficile et douloureux.
Les menaces réelles à la stabilité régionale se trouvent, cependant, dans la montée d'un islamisme radical qui voit la destruction d'Israël comme l'accomplissement d'un destin religieux et, simultanément, dans le cas de l'Iran, comme une expression de ses ambitions pour une hégémonie régionale. Les 2 phénomènes sont des menaces qui affectent non seulement Israël, mais aussi tout l'Occident et le monde entier.

Le cœur du problème se trouve dans la manière ambiguë et souvent erronée avec laquelle de nombreux pays occidentaux réagissent à la situation. Il est facile de blâmer Israël pour tous les maux du Moyen Orient. Certains agissent et parlent comme si on pouvait parvenir à une nouvelle entente avec le monde musulman, à condition de sacrifier l'état d'Israël sur l'autel de cette entente. Ce serait une folie.
Israël est notre première ligne de défense dans une région turbulente qui risque à tout moment de sombrer dans le chaos, une région vitale pour notre sécurité énergétique, du fait de notre surdépendance du pétrole du Moyen Orient, une région qui constitue une frontière dans le combat contre l'extrémisme. Si Israël sombre, nous tous nous sombrerons.

Pour défendre le droit d'Israël à exister en paix et dans des frontières sûres, il faut un degré de clarté morale et stratégique qui trop souvent semble avoir disparu en Europe. Les États-Unis montrent des signes inquiétants car ils empruntent la même voie.
L'Occident traverse une période de confusion quant à l'avenir du monde. Dans une large mesure, cette confusion vient d'une sorte de doute de soi masochiste qui concerne notre propre identité, du fait du politiquement correct et du multiculturalisme qui nous forcent à nous mettre à genoux devant les autres, et d'une laïcité qui, ironie du sort, nous aveugle, même lorsque nous sommes confrontés à des djihadistes qui font la promotion d'une foi fanatique. Abandonner Israël à son sort, en ce moment critique, ne servirait qu'à illustrer combien nous avons sombré et combien notre déclin semble désormais inexorable.
On ne peut pas laisser faire. Motivé par le besoin de reconstruire nos propres valeurs occidentales, exprimant une profonde inquiétude au sujet de la vague d'agression contre Israël, et conscient que la force d'Israël est notre force et que la faiblesse d'Israël est notre faiblesse, j'ai décidé de promouvoir une nouvelle initiative d'"Amis d'Israël" avec l'aide de quelques personnalités, dont David Trimble [ex-Premier ministre d'Irlande du Nord], Andrew Roberts [historien anglais], John Bolton [ex-ambassadeur américain aux Nations unies], Alejandro Toledo (ancien président du Pérou), Marcello Pera (philosophe et ancien président du Sénat italien), Fiamma Nirenstein (auteure et politicienne italienne), le financier Robert Agostinelli et l'intellectuel catholique George Weigel.

Nous n'avons pas l'intention de défendre une politique spécifique ou un gouvernement israélien particulier. Les auteurs de cette initiative sont certains d'être parfois en désaccord avec certaines des décisions prises par Jérusalem. Nous sommes des démocrates et nous croyons en la diversité.
Ce qui nous lie, toutefois, est notre soutien indéfectible à Israël et à son droit à exister et à se défendre. Que des pays occidentaux se rangent du côté de ceux qui remettent en question la légitimité d'Israël, jouent avec des questions de sécurité vitales pour Israël au sein des instances internationales, ou apaisent ceux qui s'opposent aux valeurs occidentales plutôt que de s'élever vigoureusement pour la défense de ces valeurs, n'est pas seulement une grave erreur morale, mais une erreur stratégique de premier ordre.

Israël est une partie essentielle de l'Occident. L'Occident est ce qu'il est grâce à ses racines judéo-chrétiennes. Si l'élément juif de ces racines est déterré et Israël perdu, alors nous sommes perdus aussi. Que cela nous plaise ou non, nos destins sont inextricablement liés.



SUPPORT ISRAEL: IF IT GOES DOWN, WE ALL GO DOWN
By José María Aznar, ex Prime Minister of Spain
The Times June 17 2010

Anger over Gaza is a distraction. We cannot forget that Israel is the West’s best ally in a turbulent region
For far too long now it has been unfashionable in Europe to speak up for Israel. In the wake of the recent incident on board a ship full of anti-Israeli activists in the Mediterranean, it is hard to think of a more unpopular cause to champion.
In an ideal world, the assault by Israeli commandos on the Mavi Marmara would not have ended up with nine dead and a score wounded. In an ideal world, the soldiers would have been peacefully welcomed on to the ship. In an ideal world, no state, let alone a recent ally of Israel such as Turkey, would have sponsored and organised a flotilla whose sole purpose was to create an impossible situation for Israel: making it choose between giving up its security policy and the naval blockade, or risking the wrath of the world.
In our dealings with Israel, we must blow away the red mists of anger that too often cloud our judgment. A reasonable and balanced approach should encapsulate the following realities: first, the state of Israel was created by a decision of the UN. Its legitimacy, therefore, should not be in question. Israel is a nation with deeply rooted democratic institutions. It is a dynamic and open society that has repeatedly excelled in culture, science and technology.
Second, owing to its roots, history, and values, Israel is a fully fledged Western nation. Indeed, it is a normal Western nation, but one confronted by abnormal circumstances.
Uniquely in the West, it is the only democracy whose very existence has been questioned since its inception. In the first instance, it was attacked by its neighbours using the conventional weapons of war. Then it faced terrorism culminating in wave after wave of suicide attacks. Now, at the behest of radical Islamists and their sympathisers, it faces a campaign of delegitimisation through international law and diplomacy.
Sixty-two years after its creation, Israel is still fighting for its very survival. Punished with missiles raining from north and south, threatened with destruction by an Iran aiming to acquire nuclear weapons and pressed upon by friend and foe, Israel, it seems, is never to have a moment’s peace.
For years, the focus of Western attention has understandably been on the peace process between Israelis and Palestinians. But if Israel is in danger today and the whole region is slipping towards a worryingly problematic future, it is not due to the lack of understanding between the parties on how to solve this conflict. The parameters of any prospective peace agreement are clear, however difficult it may seem for the two sides to make the final push for a settlement.
The real threats to regional stability, however, are to be found in the rise of a radical Islamism which sees Israel’s destruction as the fulfilment of its religious destiny and, simultaneously in the case of Iran, as an expression of its ambitions for regional hegemony. Both phenomena are threats that affect not only Israel, but also the wider West and the world at large.
The core of the problem lies in the ambiguous and often erroneous manner in which too many Western countries are now reacting to this situation. It is easy to blame Israel for all the evils in the Middle East. Some even act and talk as if a new understanding with the Muslim world could be achieved if only we were prepared to sacrifice the Jewish state on the altar. This would be folly.
Israel is our first line of defence in a turbulent region that is constantly at risk of descending into chaos; a region vital to our energy security owing to our overdependence on Middle Eastern oil; a region that forms the front line in the fight against extremism. If Israel goes down, we all go down.

To defend Israel’s right to exist in peace, within secure borders, requires a degree of moral and strategic clarity that too often seems to have disappeared in Europe. The United States shows worrying signs of heading in the same direction.
The West is going through a period of confusion over the shape of the world’s future. To a great extent, this confusion is caused by a kind of masochistic self-doubt over our own identity; by the rule of political correctness; by a multiculturalism that forces us to our knees before others; and by a secularism which, irony of ironies, blinds us even when we are confronted by jihadis promoting the most fanatical incarnation of their faith. To abandon Israel to its fate, at this moment of all moments, would merely serve to illustrate how far we have sunk and how inexorable our decline now appears.
This cannot be allowed to happen. Motivated by the need to rebuild our own Western values, expressing deep concern about the wave of aggression against Israel, and mindful that Israel’s strength is our strength and Israel’s weakness is our weakness, I have decided to promote a new Friends of Israel initiative with the help of some prominent people, including David Trimble, Andrew Roberts, John Bolton, Alejandro Toledo (the former President of Peru), Marcello Pera (philosopher and former President of the Italian Senate), Fiamma Nirenstein (the Italian author and politician), the financier Robert Agostinelli and the Catholic intellectual George Weigel.
It is not our intention to defend any specific policy or any particular Israeli government. The sponsors of this initiative are certain to disagree at times with decisions taken by Jerusalem. We are democrats, and we believe in diversity.
What binds us, however, is our unyielding support for Israel’s right to exist and to defend itself. For Western countries to side with those who question Israel’s legitimacy, for them to play games in international bodies with Israel’s vital security issues, for them to appease those who oppose Western values rather than robustly to stand up in defence of those values, is not only a grave moral mistake, but a strategic error of the first magnitude.
Israel is a fundamental part of the West. The West is what it is thanks to its Judeo-Christian roots. If the Jewish element of those roots is upturned and Israel is lost, then we are lost too. Whether we like it or not, our fate is inextricably intertwined.

Monday, June 07, 2010

Les intellectuels français Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy réagissent vivement aux accusations portées contre Israël après l'arraisonnement de la flottille pour Gaza, lundi 31 mai. "Je vois la haine, soudain, se donner libre cours", a réagi Alain Finkielkraut à propos des réactions de la communauté internationale face à l'intervention israélienne, vendredi 4 juin sur la chaîne télévisée Public Sénat. Bernard-Henri Lévy s'élève, lui, dans une tribune dans le quotidien Libération contre la "désinformation" à propos du blocus de Gaza.

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Les deux hommes, signataires de "l'appel à la raison", rédigé par des juifs français et exhortant Israël à reconsidérer sa politique envers les Palestiniens, disent ne pas soutenir l'opération israélienne contre la flotille. "Je continue de juger 'stupide' (...) l'assaut contre le Mavi Marmara", écrit Bernard-Henri Lévy dans sa tribune intitulée Pourquoi je défends Israël. Mais ils disent voir dans les réactions internationnales un déchaînement "délirant" contre l'Etat hébreu. "Je ne veux pas servir de caution juive à une haine, à une diabolisation d'Israël", explique Alain Finkielkraut.

"ÉPOPÉE MISÉRABLE"

Bernard-Henri Lévy tente tout d'abord de rectifier les explications du blocus données notament par les médias français. "Le blocus, il ne faut cesser de le rappeler, ne concerne que les armes et les matériaux pour en fabriquer", avance-t-il. Il s'attaque ensuite à la politique du Hamas à Gaza, selon lui passée sous silence, "en France comme ailleurs". "Qui se risque à expliquer que s'il y a à Gaza, un preneur d'otage, (...) ce n'est pas Israël, mais le Hamas ?" demande-t-il.

Les deux hommes s'en prennent directement aux organisateurs de la flottille. Une "épopée misérable", selon Bernard-Henri Lévy, "caricature" des actions symboliques comme les "bateaux pour le Vietnam", qu'il rappelle avoir contribué à créer. Pour Alain Finkielkraut, ce sont les organisateurs eux-mêmes les responsables des débordements du 31 mai. "Les Israéliens ne voulaient pas de ce bain de sang. Ils sont tombés dans un piège. Ce bain de sang a été délibérement provoqué par les organisateurs", estime-t-il, accusant directement la Turquie, "où Mein Kampf est un best seller", dit-il, de jeter de l'huile sur le feu.

Les deux hommes dénoncent enfin "les bataillons de tartuffes regrettant qu'Israël se dérobe aux exigences d'une enquête internationale", comme l'écrit Bernard-Henri Lévy. "Il y a dans cette attitude un mélange de mauvaise foi et d'angélisme qui me fait très peur", explique Alain Finkielkraut, alors que Bernard-Henri Lévy défend la position israélienne : "Ce que refuse Israël c'est l'enquête demandée par un conseil des droits de l'homme des Nations unies où règnent ces grands démocrates que sont les Cubains, les Pakistanais et autres Iraniens."

Le Monde.fr

Sunday, June 06, 2010

Un problème nommé Turquie
Contrairement aux pressions exercées par “les élites” en faveur d’un élargissement de l’UE à la Turquie, deux événements récents viennent de démontrer que ce scénario constituerait une erreur majeure, susceptible de tuer le projet européen dans sa dimension politique. Premier élément, la crise de l’Euro fruit de situations économiques trop disparates et d’une fuite en avant dans l’élargissement menée au détriment d’une indispensable intégration. Deuxième élément et non des moindres, les tensions croissantes entre l’État Turc et l’État d’Israël sur la question palestinienne confirment toute la difficulté à intégrer un pays musulman de 72 millions de musulmans dans un espace européen fruit de la civilisation judéo-chrétienne.


Fascinée par le potentiel économique de la Turquie et ses 6% de croissance, une majorité de la classe politique Française est ouvertement en faveur d’une adhésion de ce pays à l’UE au motif redoutable que l’espace européen n’a pas de frontières naturelles. Et pourtant, intégrer un nouvel État c’est adopter ses frontières et les risques de conflits qui vont avec. Dans l’autre sens c’est accepter un minimum de vision diplomatique commune.

L’élargissement sans fin c’est surtout le meilleur moyen de repousser sans cesse la réalisation d’une Europe politique et de limiter l’UE à n’avoir pour vocation que de constituer un marché intérieur toujours plus vaste sans que les législations fiscales et sociales ne soient harmonisées.

La Turquie se pense européenne assènent les défenseurs de son intégration. L’actualité récente permet d’en douter.

L’arraisonnement par Tsahal de la “flottille de la liberté” censée briser l’embargo de Gaza a suscité une réprobation internationale largement partagée. La réaction Turque se démarque toutefois par la violence verbale de son gouvernement mais aussi de son opinion publique à l’égard de l’Etat Hébreu.

Il ne s’agit pas là d’une crise passagère mais d’un tournant diplomatique engagé depuis plusieurs mois. En avril dernier, de passage à Paris, le Premier ministre turc avait déclaré qu’Israël constituait “la principale menace pour la paix au Proche-Orient“. Dans la même lignée, Recep Tayyip Erdogan a qualifié le raid israélien d’”acte de terrorisme d’Etat inhumain” et demandé une “punition”.

Irrésistiblement, la Turquie se détourne de l’Europe pour jouer sa carte personnelle. Elle tente aujourd’hui de se positionner comme un nouvel acteur international de poids et aspire avec d’autres puissances émergentes Brésil et Chine notamment à reconfigurer les zones d’influence. La signature le 17 mai d’un accord avec le Brésil sur le très délicat dossier nucléaire Iranien en est une illustration.

Aujourd’hui, pour conquérir le cœur des populations arabes Ankara s’affirme comme le nouveau porte-drapeau de la cause palestinienne. L’activisme déployé n’est pas seulement diplomatique. La Turquie est l’un des pays les plus actifs au niveau de l’aide économique et humanitaire aux Palestiniens.

Cette distance prise avec le rêve européen est permise par l’importance des relations commerciales entre la Turquie et les pays du Moyen-Orient.

La mutation diplomatique Turque est étroitement liée à l’arrivée au pouvoir d’Erdogan qui joue sur la nostalgie de l’ancienne grande Turquie. Alliée de l’Occident depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Turquie a été le premier pays musulman à reconnaître Israël à établir des relations diplomatiques et à signer un accord militaire avec l’Etat hébreu.

Cette période est aujourd’hui terminée. Après avoir imposé à la Turquie de choisir entre l’Orient et l’Occident, Ankara renvoie la question en demandant de trancher dans la brouille qui l’oppose à Tel-Aviv. Ahmet Davutoglu chef de la diplomatie turque a ainsi demandé aux États-Unis une “solidarité totale” avec la Turquie à travers une condamnation claire de l’opération israélienne. La question est également implicitement posée à l’UE.

En photo : Mustafa Kemal
Le Grand Rabbin de Turquie en pleine dhimmitude !
[Jeudi 03/06/2010 14:03]
Les scénarios historiques se répètent donc souvent, il n’y a que les acteurs qui changent. Dans les années 1920-1930, la plupart des responsables religieux allemands fustigeaient les délégués sionistes aux cris de « Nous sommes Allemands ! » Dans un réflexe identique, la récente pétition de « J-Call » marque le souci illusoire d’une certaine intelligentsia juive européenne de montrer « patte blanche » à son environnement en se démarquant d’Israël.
Et selon le même modèle psychologique, la communauté juive de Turquie fait aujourd’hui profil bas, quand elle ne condamne pas ouvertement Israël, afin d’endosser comme il se doit le rôle de Dhimmi que le Premier ministre turc Erdogan lui a assigné dans l’une de ses déclarations qui ont suivi l’arraisonnement du bateau par Tsahal : « Nous n’avons rien contre la population juive de Turquie qui est notre protégée ».
Mardi soir, après l’Opération de Tsahal, le Grand Rabbin de Turquie, Itsh’ak Haliba, dans une interview accordée au journal orthodoxe « Kol Barama », a jugé utile de s’élever publiquement contre l’action israélienne et d’accuser Israël « de provocation inutile envers la communauté internationale et de comportement inadéquat ». Plus grave que cela encore, il a félicité à trois reprises le Premier ministre turc antisémite, Recep Tayyip Erdogan, « qui arrive à faire la distinction entre l’Etat d’Israël et les Juifs de Turquie, en leur promettant sa protection ».
« La sécurité d’Israël est une chose importante », a précisé le Grand Rabbin, « mais ce pays doit faire attention à sa manière de son comporter et il doit faire les choses avec intelligence, ce qui n’a pas été le cas dans cette affaire ». A la question du journaliste sur les informations révélées par Tsahal quant aux intentions réelles des « militants de la paix » sur le bateau, ainsi que sur la teneur pro-palestinienne des déclarations du Grand Rabbin, ce dernier répondait « qu’il fallait aussi se mettre à la place de la partie adverse », avant d’indiquer « qu’il ne voulait pas entrer dans les détails » et « qu’il priait pour la paix dans le monde ».
A la fin de l’interview, le Grand Rabbin Itshak Haliba a tenu des propos qui font frissonner tant ils rappellent des déclarations similaires maintes fois entendues à d’autres époques qui précédaient de terribles malheurs. « Ce qui se passe en ce moment en Turquie n’est pas du tout dirigé contre les Juifs (…) Il n’y a rien à craindre ici. Certes, il y a eu des manifestations, comme en France et dans d’autres endroits, mais c’est tout. Les relations entre le peuple turc et les Juifs n’ont pas subi de détermination depuis qu’Erdogan est au pouvoir »…
Propos scandaleux d’une journaliste américaine
[Dimanche 06/06/2010 13:14]

La journaliste Helen Thomas, 89 ans, reporter attitrée de la Maison Blanche depuis les années 60, a tenu récemment des propos scandaleux. Interrogée par le rabbin David Nesenoff, propriétaire d’un site Internet d’information, à l’occasion de la « célébration de l’héritage juif « en la résidence présidentielle, elle a prétendu que les Juifs devaient « foutre le camp de la Palestine, qu’ils occupaient indûment » et « retourner chez eux en Allemagne, en Pologne, aux Etats-Unis ou ailleurs ».

Parlant des Arabes, elle a indiqué que « ces gens-là vivaient sous l’occupation sur leur terre ». Elle aurait ensuite regretté ses propos mais l’ancien porte-parole de George Bush Ari Fleischer a suggéré malgré tout au groupe Hearst, qui publie ses éditoriaux, de la congédier.

Le directeur général du Congrès Juif mondial, Ilan Steinberg, a estimé pour sa part que Mme Thomas devait avoir honte d’avoir proféré de tels propos. Et d’ajouter: « Elle est suffisamment âgée pour se souvenir de la Shoah et doit s’excuser auprès de toutes les victimes du nazisme ».

ari fleischer, helen thomas, la maison blanche
par Claire Dana-Picard
Par Ivan Rioufol

La nazification d'Israël, cette propagande islamiste cautionnée par certains européens, n'est pas la moindre des impostures destinées à délégitimer l'Etat hébreu. Il paye d'une désapprobation générale sa faute commise lundi dans sa réponse disproportionnée (neuf morts) à la provocation de militants pro-palestiniens, majoritairement turcs, qui ont cherché à forcer le blocus de Gaza. J'y reviendrai dans mon bloc-notes. Je veux déjà relever, ce mercredi, le parallèle fait hier soir chez Frédéric Taddei (France 3) par l'ancien ministre des affaires étrangères de François Mitterrand, Roland Dumas. S'adressant à ma consoeur Elisabeth Lévy, il a soutenu que le procédé israélien lui évoquait les méthodes d'Hitler et d'autres régimes totalitaires. En revanche, il n'a pas eu une critique contre le Hamas, "élu" à Gaza a-t-il précisé, qui dans sa charte (que j'ai sous les yeux) prône le jihad et se réclame (article 7) du prophète: "Musulman, serviteur de Dieu ! Un juif se cache derrière moi, viens et tue-le !". Quand un véritable mouvement totalitaire et obscurantiste est blanchi par un ancien ministre français qui suggère un parallèle entre la démocratie israélienne et le régime hitlérien, on mesure les dégâts qu'un tel aveuglement peut faire courir au monde libre.
Reste que l'erreur israélienne, qui ne doit pas faire oublier la violence des "humanitaires" contre les soldats (deux blessés par balles), a au moins ce mérite d'avoir poussé la Turquie, son ancien allié aujourd'hui très virulent, à montrer son vrai visage. C'est ce pays, en effet, qui était derrière l'opération conduite par une ONG turque (l'IHH) proche des Frères musulmans et du Hamas. C'est aux cris de "Mort à Israël !" que barbus et femmes voilées défilent ces jours-ci dans des villes de Turquie. Elle qui jurait ces dernières années avoir suffisamment changé pour prétendre entrer en Europe se révèle clairement dans son identité islamiste, qui semble même lui donner le désir de renouer avec l'ancienne hégémonie ottomane sur le monde musulman. La constitution récente d'un nouvel axe avec l'Iran, la Syrie et le Hamas en est un signe. Il montre en tout cas à quel point était grande la naïveté des Occidentaux et singulièrement de la majorité des élites françaises. Dernièrement, Jacques Chirac évoquait encore "une communauté de destin" entre les deux pays. Se réveillera-t-on un jour?
DEPUIS L'ARRAISONNEMENT SANGLANT DU MAVI MARMARA, LA TURQUIE APPARAIT COMME L'HEROÏNE DE LA RUE ARABE.

La «flottille de la paix», soutenue par le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir en Turquie, visait à accroître la pression internationale sur Israël, qui maintient le blocus de Gaza. L'objectif est rempli. L'arraisonnement sanglant du Mavi Marmara a produit un autre effet immédiat : il renforce les positions turques sur la scène moyen-orientale, déjà raffermies par la diplomatie active d'Ahmet Davutoglu, le ministre des Affaires étrangères, dans la région.
Des funérailles hors normes ont été réservées aux huit victimes turques. La cérémonie religieuse s'est déroulée à Istanbul, à la mosquée de Fatih, érigée en l'honneur du conquérant de Constantinople. Les cercueils des «martyrs», drapés dans des drapeaux turc et palestinien et couverts d'une sourate du Coran, ont été accueillis par une foule criant «Dieu est grand». Les condamnations des autorités turques ont continué sur un ton inflexible. «La Turquie ne pardonnera jamais», a déclaré Abdullah Gül, le président de la République. Mardi, dans un discours traduit simultanément en anglais et en arabe, le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, était apparu en porte-drapeau de la cause palestinienne : «Le moment est venu pour la communauté internationale de dire “ça suffit”.»
Depuis lundi, la Turquie apparaît comme l'héroïne de la rue arabe. Ce sont des drapeaux rouge et blanc, les couleurs turques, qui étaient agités dans les manifestations qui se sont déroulées dans la région.
Décrit comme le «nouveau Nasser» ou le «Sultan» par la presse arabe, Erdogan a ravi le titre de défenseur des Palestiniens à Mahmoud Ahmadinejad. Selon l'éditorialiste Mehmet Ali Birand, «la Turquie a obtenu ce qu'elle voulait», prédisant que «les équilibres et les alliances vont changer dans la région». Normalisation des liens avec la Syrie, rapprochement avec l'Irak… En fin stratège, Ahmet Davutoglu a orchestré un retour remarqué dans des territoires autrefois inclus dans l'Empire ottoman. «Aujourd'hui, il y a une vraie convergence turco-arabe», souligne un diplomate européen. Ankara, qui profite du déclin de l'Égypte ou de l'Arabie saoudite et concourt pour décrocher le leadership régional, a pris une longueur d'avance sur son concurrent principal, l'Iran.
Jusqu'en 2008, les musulmans conservateurs de l'AKP ont fait cohabiter leurs ambitions régionales et leur alliance avec Israël. Le partenariat a commencé à se fissurer avec l'opération israélienne «Plomb durci» à Gaza : en visite à Ankara quelques jours avant son déclenchement, Ehoud Barak, le ministre de la Défense, n'a pas averti le chef du gouvernement turc de l'imminence de l'intervention. Recep Tayyip Erdogan l'a ressenti comme une humiliation et les relations n'ont fait que se distendre jusqu'au drame du Mavi Marmara.
Obtenir la fin du blocus de Gaza
L'AKP s'est longtemps investi dans la paix au Moyen-Orient, en parrainant des négociations secrètes entre la Syrie et Israël, en cherchant à faire baisser les tensions sur le théâtre libanais… «Actuellement, la Turquie ne peut plus jouer de rôle de médiation, estime Sinan Ülgen, président du think-tank Edam. Sa position est polarisée et elle apparaît comme l'alliée des Palestiniens, surtout du Hamas.»
L'accord turco-brésilien avec l'Iran sur l'échange d'uranium, conclu en mai, a déjà montré qu'Ankara n'hésitait plus à agir en fonction de ses propres intérêts, même s'ils s'opposent à ceux de ses alliés traditionnels occidentaux. Pour se transformer en puissance régionale incontestable, Ahmet Davutoglu cherche désormais à obtenir la fin du blocus de Gaza et à favoriser un changement de gouvernement en Israël. «Il reste à voir si la Turquie peut obtenir ce statut sans le soutien occidental», ajoute Sinan Ülgen.
LIENS ENTRE AL QAEDA ET LES ORGANISATEURS DE LA FLOTILLE

Selon le juge anti terroriste Jean-Louis Bruguiere, l'un des membres de "l'organisation humanitaire" se nomme Fateh Kamel, il a des liens avec Al Qaeda, et a écopé de huit ans de prison lorsqu'en 1999, il projetait de faire exploser une bombe à l'aéroport international de Los Angeles.
Parmi la cargaison humanitaire se trouve également du tissu de camouflage destiné au Hamas.
LA FLOTILLE DE LA PROPAGANDE TERRORISTE par Guy Millière depuis San Francisco, en exclusivité pour drzz.info




Je suis en déplacement en ce moment, et je ne passe jamais deux jours au même endroit. Je voulais néanmoins réagir à ce qui vient de se passer concernant ce que j’appellerai la flotille de la propagande terroriste.



Il est évident que cette opération n’avait strictement aucun but humanitaire, mais des buts destructeurs, meurtriers, antisémites.



Il est tout aussi évident que l’objectif ne visait pas à aider les populations arabes de Gaza de quelque façon que ce soit, mais à aider des oppresseurs totalitaires et avides de sang.




Il est évident, enfin, que ceux qui ont participé a cette opération voulaient tuer des juifs et aider des assassins.




Ils devaient être traités comme on traite les gens de ce genre.




N’importe quel autre pays aurait réagi comme a réagi Israël, voire de manière plus violente et plus décisive.

Ce genre de bateau aurait du être coulé comme un navire de guerre, car il s’agissait d un navire de guerre.




Tous les occupants survivants devraient être arrêtes pour complicité avec des activités terroristes.




Si l'Europe était constituée de démocraties et d'états de droit dignes de ce nom, la réaction unanime devrait être une condamnation de tous ceux qui ont participé a la flotille, et une condamnation de la flotille elle même, et pas une condamnation d'Israël.





La France a parlé de réaction israélienne disproportionnée, bien sur : toute réaction israélienne, pour la France est disproportionnée.



Le rôle des israéliens et des juifs, pour les autorités françaises, est de se faire tuer sans même crier, car un cri lui même serait disproportionné.




Le gouvernement d'Israël doit sortir d'une position défensive et adopter une position ferme et claire.




Il n y a rien à gagner à adopter une position défensive.




Il y a tout à gagner à dire la vérité, et celle-ci commence par le rappel des faits :




1 il n’y a aucun besoin d’aide humanitaire pour Gaza, car tout ce qui est de l’ordre de produits non guerriers passe abondamment.




2 le contrôle sur les produits se fait non seulement depuis Israël, mais aussi depuis l’Egypte.




3 le Hamas est une organisation terroriste, tout complice d’une organisation terroriste est non pas un humanitaire, mais un terroriste potentiel ou un complice de terroristes.




4 tout participant a une action du type de la flotille ne peut qu’être considéré que comme terroriste ou complice de terrorisme, et doit être mis hors d’état de nuire.




5 le rôle d’une démocratie est de défendre les valeurs de la démocratie et du droit, pas de se faire l’allié ou le complice de terroristes ou de complices de terroristes.




6 le rôle de journalistes doit être de rapporter les nouvelles et d’appeler les choses par leur nom, parler d'action humanitaire pour une action de soutien au terrorisme relève de l’imposture.




7 le gouvernement israélien lui même ne doit rien céder, et surtout pas sur le vocabulaire : un terroriste est un terroriste.



8 ceux qui veulent la paix et la liberté pour les arabes de Gaza doivent souhaiter la destruction sans restes du Hamas, et de toutes les organisations terroristes, car ces organisations n’apporte ni la paix ni la prospérité. Nul ne peut associer les mots paix liberté et Hamas sans être considéré lui même comme un imposteur.
Révélations : les liens entre les "activistes" de la flotille et Hamas, Al Qaeda - Jean-Patrick Grumberg


Nous recevons en ce moment même une première liste de noms d'activistes présents sur le bateau Mavi Marmara, et qui ont des liens très étroits avec des organisations terroristes. Ils font partie des passagers du navire qui ont tendu un piège sanglant aux soldats israéliens, arrivés sans armes sur le bateau en pensant rencontrer des pacifistes, et qui s'est terminé par la mort de neuf terroristes.



Fatimah Mahmadi (née en 1979), iranienne, résidente des Etats Unis. Elle a été appréhendée pour avoir tenté de passer en contrebande des composants électroniques à Gaza. Elle est membre active de l'organisation “Viva Palestine”.



Ken O’Keefe (né en 1969), est américain et citoyen britannique. Activiste radical et anti-Israélien, il est membre de l'organisation terroriste Hamas. Il a été appréhendé pour tenter d'entrer à Gaza pour former et entraîner une unité de commando pour le Hamas.



Hassan Iynasi (né en 1982), est citoyen turc, et membre d'un organisme de charité qui sert de couverture à des opérations de financements d'organisations terroristes. Il a notamment collecté des fonds pour le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique.



Hussein Urosh, citoyen turc et activiste de l'organisation écran IHH, dénoncée par le juge Brughière comme étant une couverture qui sert au financement d'organisations terroristes partout dans le monde, se rendait à Gaza pour implanter une cellule opérationnelle d'Al Qaeda dans la bande.



Ahmad Umimon (né en 1959), français et citoyen marocain, membre du Hamas.



On ajoutera à cette liste des ONG comme le Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), dont sont membres la majorité des Français présents sur la flotille, qui a son siège en France, et qui finance le Hamas. Elle est interdite aux Etats-Unis.



Jean-Patrick Grumberg
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