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Le samedi 24 mai 2008

Les néo-nazis allemands réélisent leur président

Agence France-Presse

Bamberg, Chine

Le président du parti néo-nazi allemand NPD, Udo Voigt, a été réélu samedi à la tête de cette formation ouvertement xénophobe, raciste et antisémite, lors d'un congrès à Bamberg (sud de l'Allemagne), malgré des critiques récentes sur sa gestion financière.
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La réélection de cet homme politique de 56 ans ne faisait pas de doutes puisque tous les autres responsables avaient retiré leur candidature avant le vote, notamment les deux «étoiles montantes» du NPD, Udo Pastörs et Andreas Molau.

Parmi les délégués, 199 se sont prononcés pour sa réélection, 9 contre et 13 se sont abstenus.

Sa gestion financière du NPD avait donné lieu à des critiques en coulisses, notamment depuis la mise en détention du trésorier du parti dans le cadre d'une enquête sur un détournement de fonds.

La formation néo-nazie, créée en 1964, a été en outre contrainte de rembourser aux pouvoirs publics 870 000 euros pour infraction à la loi sur le financement des partis, se retrouvant ainsi dans de sérieuses difficultés financières.

Fils de SA, Udo Voigt, 56 ans, est membre du NPD depuis 40 ans. Il a notamment été condamné en 2004 pour avoir qualifié Adolf Hitler de «grand homme d'État» et est actuellement poursuivi pour incitation à la haine raciale.

Il avait pris la tête du parti en 1996 alors que le dirigeant d'alors venait d'être emprisonné pour incitation à la haine raciale.

Sous son égide, le NPD a triplé le nombre de ses adhérents, actuellement de 7300, et réussi à s'implanter durablement dans le paysage politique de l'ex-RDA où le parti a connu des succès lors des régionales en 2004 et 2006.

Dans une interview en décembre dernier, Udo Voigt avait par ailleurs remis en cause l'ampleur de la Shoah.

«Six millions de morts, cela ne peut pas être exact. Au maximum, 340 000 personnes sont mortes à Auschwitz. Ce que disent toujours les juifs, c'est «même si un seul juif était mort parce qu'il est juif, ce serait un crime». Mais il y a une différence entre payer pour 6 millions (de morts) et pour 340 000», avait déclaré M. Voigt.

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/2008 N°1862 Le Point
Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy - À Jérusalem, pour les 60 ans de l'état d'Israël

Bernard-Henri Lévy

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Honneur et émotion d’ouvrir, à Jérusalem, sous l’égide du président Shimon Peres, les cérémonies du 60e anniversaire de la naissance de l’Etat.

Avec moi, Henry Kissinger décrivant le péril nouveau que représente un Iran doté de l’arme nucléaire.

Avec moi aussi, l’écrivain Amos Oz, conscience morale d’Israël, trouvant les justes mots pour dire la souffrance palestinienne et la part de responsabilité qu’y a son pays.

Plutôt que de redire ce que je ne saurais mieux dire, plutôt que de répéter, comme je l’ai si souvent fait, que la seule solution c’est deux Etats vivant en paix, côte à côte, dans la reconnaissance et le respect mutuels, je choisis d’insister sur le message positif, les valeurs, l’expérience politique, morale, spirituelle, que l’Etat des juifs-et les juifs-ont à transmettre au monde d’aujourd’hui.

Politique ? L’exemplarité d’Israël. Eh oui ! Tout n’est pas parfait, naturellement, en Israël. Et la question palestinienne, notamment, y est une blessure ouverte, une plaie. Mais, cette question mise à part, je ne sache pas qu’il y ait d’autres Etats, issus de la décomposition des empires, qui aient su bâtir, comme Israël, une prospérité durable, une démocratie digne de ce nom ainsi qu’une relation à la violence qui ne s’affranchit jamais d’un souci et de considérations éthiques. Et, par-delà même ce contexte, par-delà le seul cas des pays issus de ce que l’on appela, naguère, du beau nom de révolution anticolonialiste, j’observe cet Israël accueillant indifféremment Russes et Yéménites, Français et Ethiopiens, Maghrébins et Polonais (sans parler, bien entendu, des 20 % d’Arabes palestiniens) : qu’on le veuille ou non, l’une des sociétés les plus ouvertes au monde ; que cela plaise ou pas, une multiethnicité combinée, comme nulle part ailleurs, avec une appartenance nationale, un patriotisme, une exigence citoyenne étonnamment solides ; une leçon, autrement dit, une vraie grande leçon, dont feraient bien de s’inspirer nombre de puissantes nations confrontées à la même impossible équation-France et Etats-Unis compris.

Morale ? Je pense à l’épreuve sans pareille qu’eut à traverser le judaïsme d’Europe. Je sais que d’aucuns, ici, trouvent qu’on parle trop de cette épreuve. La vérité, dis-je aux 2 000 délégués présents, c’est que si j’essaie de repenser aux endroits du monde où j’ai, dans ma vie, le plus entendu parler de la Shoah, ce n’est ni Israël ni l’Europe. C’est Sarajevo, où un président musulman me confia, pour François Mitterrand, au plus fort des bombardements, le fameux message où il adjurait : « Ne nous laissez pas devenir le prochain ghetto de Varsovie. » Ce sont les Tutsis du Rwanda et du Burundi : « Nous sommes les juifs de l’Afrique ; vous nous avez abandonnés à nos nazis comme vous avez, autrefois, abandonné les juifs d’Europe. » Ce sont les commandants de l’unité de guérilla qui, voilà juste un an, m’escorta au coeur du Darfour dévasté et qui, eux aussi, répétaient : « Ce qui nous terrifie et qui, en même temps, nous donne espoir, c’est le souvenir, certes, de la Shoah, mais c’est aussi la façon dont le peuple juif a pu surmonter l’épreuve. » Je ne dis pas que les meurtres du Darfour soient l’équivalent de l’extermination des juifs. Je dis juste que c’est ainsi que parlent toutes les victimes innommées, sans nombre ni visage, sans sépultures, des guerres oubliées contemporaines. J’en déduis que le peuple juif a, de ce fait, une responsabilité particulière vis-à-vis de ces damnés. Et je dis la fierté qui est la mienne chaque fois que je vérifie comment, dans tous ces cas, les premiers à se mobiliser-et à combattre, au passage, la criminelle idiotie de la compétition des victimes-sont le plus souvent des hommes, des femmes, qui ont la Shoah au coeur.

Expérience spirituelle, enfin ? Nous savons depuis Levinas que le peuple juif n’est pas seulement le peuple du Livre mais le peuple du commentaire du Livre. Et nous savons qu’il a inventé ce protocole de lecture unique au monde qui s’appelle le Talmud et d’où il ressort qu’il n’y a pas de parole sainte qui ne soit justiciable d’un commentaire infini, intarissable, inlassable-Rachi répondant à Rabbenou Hananel de Kairouan, qui répondait lui-même à Rabbenou Gershom de Mayence qui, lui-même, démentait, contredisait ou prolongeait un commentaire de Yohanan Ben Zakkaï ou de Hillel... Imaginez, alors, d’autres Talmud que juifs... Imaginez que les juifs transmettent à leurs frères musulmans, par exemple, ce goût d’une lettre qui reste une lettre ouverte et à la signification indécidée. Imaginez que à l’instar du judaïsme mais en renouant, aussi, le fil que tira jadis Avicenne avant que ne le laissent choir ses successeurs, les imams d’aujourd’hui consentent à cette idée d’une interprétation jamais aboutie. Ce serait la fin du dogmatisme. L’antidote au fanatisme. Ce serait le vrai remède à cette maladie de l’islam diagnostiquée, entre autres, par mon ami Abdelwahab Meddeb.

Voilà, oui, ce que les juifs ont à dire, non seulement aux juifs, mais aux non-juifs. Voilà la triple expérience que leur histoire leur a donné la charge de transmettre. Qu’ils le fassent, qu’ils s’y attellent, qu’ils s’essaient, pour de bon, à ce partage métaphysique et alors, oui, Israël sera cette région, non seulement du monde, mais de l’être dont le 60e anniversaire sera une bonne nouvelle pour tous les peuples de la terre.
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Des ingénieurs suisses avaient des plans de fabrication de bombes atomiques destinées à la Libye
Samedi, 24 Mai 2008 07:34 L'Orient-Le Jour -LIBAN


Trois ingénieurs suisses soupçonnés d’être impliqués dans une contrebande de matériel pour le programme nucléaire libyen étaient en possession de plans détaillés pour la fabrication d’armes nucléaires lors de leur arrestation en octobre 2004, a révélé hier le gouvernement suisse. Le gouvernement a fait détruire en novembre (2007) ces documents car il fallait « éviter à tout prix que ces informations ne tombent entre les mains d’une organisation terroriste », a expliqué le président de la Confédération helvétique Pascal Couchepin suite à des informations publiées par la presse suisse. « Il s’agissait de plans détaillés pour la fabrication d’armes nucléaires, de centrifugeuses à gaz permettant d’obtenir l’uranium enrichi nécessaire à cette fin ainsi que de systèmes de guidage de missiles », selon un communiqué lu par M. Couchepin.

Les documents de technologie nucléaire, saisis chez les trois ingénieurs – deux frères et leur père –, « ne pouvaient pas être conservés plus longtemps sans contrevenir aux obligations de la Suisse découlant du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) », a indiqué le président suisse, qui a refusé de répondre aux questions des journalistes.

Des ingénieurs suisses avaient des plans de fabrication de bombes atomiques destinées à la Libye
Samedi, 24 Mai 2008 07:34 L'Orient-Le Jour -LIBAN


Trois ingénieurs suisses soupçonnés d’être impliqués dans une contrebande de matériel pour le programme nucléaire libyen étaient en possession de plans détaillés pour la fabrication d’armes nucléaires lors de leur arrestation en octobre 2004, a révélé hier le gouvernement suisse. Le gouvernement a fait détruire en novembre (2007) ces documents car il fallait « éviter à tout prix que ces informations ne tombent entre les mains d’une organisation terroriste », a expliqué le président de la Confédération helvétique Pascal Couchepin suite à des informations publiées par la presse suisse. « Il s’agissait de plans détaillés pour la fabrication d’armes nucléaires, de centrifugeuses à gaz permettant d’obtenir l’uranium enrichi nécessaire à cette fin ainsi que de systèmes de guidage de missiles », selon un communiqué lu par M. Couchepin.

Les documents de technologie nucléaire, saisis chez les trois ingénieurs – deux frères et leur père –, « ne pouvaient pas être conservés plus longtemps sans contrevenir aux obligations de la Suisse découlant du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) », a indiqué le président suisse, qui a refusé de répondre aux questions des journalistes.




Argentine: mandat d'arrêt contre Menem dans l'attentat anti-juif de 1994
AP | 22.05.2008 | 22:01

Un procureur a lancé un mandat d'arrêt jeudi contre l'ancien président argentin Carlos Menem. Il l'accuse d'avoir dissimulé l'implication d'un homme d'affaires syro-argentin dans l'attentat contre le centre communautaire juif AMIA de Buenos Aires, qui avait fait 85 morts et 200 blessés en 1994.

Alberto Nisman soupçonne M. Menem (président de 1989 à 1999), son frère Munir et quatre autres personnes d'avoir tenté d'occulter le rôle que pourrait avoir joué Alberto Jacinto Kanoore Edul dans l'attentat à la bombe.

Le journal argentin "Clarin" avait affirmé en 2005 que le grand-père de M. Kanoore avait émigré avec le père de Carlos Menem d'une même ville de Syrie. AP
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Un permis de douter a été décerné, mercredi 21 mai, par la cour d'appel de Paris, dans l'affaire qui oppose, depuis sept ans, France 2 et Charles Enderlin au directeur d'une agence de notation des médias, Philippe Karsenty, à propos des images de la mort de, Mohammed Al Dura, 12 ans, dans les bras de son père à Gaza. Réalisées en septembre 2000, ces images et leur commentaire affirmant que l'enfant palestinien avait été tué par des tirs "venus des positions israéliennes", sont devenues emblématiques de la cause palestinienne.

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Reprenant les accusations lancées par une agence franco-israélienne, Metula News Agency, M. Karsenty avait qualifié ce reportage de "supercherie" et d'"imposture" sur son site Mediaratings. Condamné pour diffamation en octobre 2006 par le tribunal correctionnel de Paris, M. Karsenty avait fait appel.

Dans son arrêt, la cour infirme le jugement de première instance en reconnaissant la "bonne foi" à M. Karsenty qui "n'a pas dépassé les limites de la liberté d'expression". "Il est légitime pour une agence de notation des médias d'enquêter, ne serait-ce qu'en raison de l'impact qu'ont eu (ces) images, sur les conditions dans lesquelles le reportage en cause a été tourné et diffusé", note la cour dans son arrêt.

Si elle ne se prononce pas sur le contenu du reportage diffusé sur France 2, elle relève que "l'examen des rushes ne permet plus d'écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure" qui avaient mis en doute l'authenticité du reportage. "On a mis sept ans à obtenir ces rushes. On en attendait 27 minutes, on est passé à 18. Pourquoi ?" s'était interrogé l'avocat de M. Karsenty, Me Patrick Maisonneuve à l'audience le 27 février.

France 2 et Charles Enderlin s'étaient montré moins affirmatifs sur l'origine des tirs. L'avocat de la chaîne, Me Francis Szpiner, qui s'est déclaré "attristé" par l'arrêt, a annoncé son intention de se pourvoir en cassation.
Pascale Robert-Diard




TRIBUNES
L'affaire Mohamed Al Doura rebondit
En déboutant France 2, la justice française rend désormais inévitable un débat concret sur cette affaire passionnelle.


daviDb1 - flickr - cc -
daviDb1 - flickr - cc -
La mort du « petit Mohamed » Al Doura ? Les choses étaient parfaitement claires : le 30 septembre 2000, au carrefour de Netzarim (Gaza), l'armée israélienne avait tué un jeune enfant au cours d'une fusillade filmée pour France 2 par un caméraman palestinien. Quelques secondes d'images insoutenables. Une émotion planétaire. Et des conséquences dévastatrices : l'affaire a depuis fait couler presque autant de sang que d'encre.
Bien sûr, l'instrumentalisation de ce fait divers géopolitique par certains démagogues antisémites était répugnante ; mais enfin, nous serrions les dents : jadis, déjà, Le Pen exploitait de manière odieuse, lui aussi, des faits avérés.
Bien sûr, une poignée de militants pro-israéliens criait à l'imposture, à la manipulation, au complot. Qu'importait ! Les islamo-gauchistes avaient bien Thierry Meyssan… Et puis le journaliste qui avait endossé ce reportage était estimé.
Bien sûr, on s'interrogeait à voix basse : mais pourquoi diable France 2 refusait-elle de tuer une bonne fois pour toute la polémique en diffusant l'ensemble des « rushes » d'une fusillade dont elle n'avait retenue que quelques brefs instants ?
Bien sûr, huit ans plus tard, subsistait comme un malaise à devoir choisir entre une vérité officielle que la chaîne publique française se refusait à démontrer – alors que les preuves étaient déclarées existantes… – et les arguments, parfois troublants, de militants que l'on disait tout droit sortis de la série X-Files.

L'affaire Al Doura relancée
Le jugement rendu ce mercredi 21 mai par la XIe chambre de la Cour d'Appel de Paris vient tout bouleverser. Elle relance de fond en comble le débat sur l'affaire Al Doura. Chargée de dire si Philippe Karsenty, fondateur d'une agence de notation des médias, avait oui ou non diffamé France 2 et son journaliste Charles Enderlin en affirmant qu'ils s'étaient rendus coupables d'une «imposture médiatique», la cour a tranché : au vu des images, il n'y a en aucun cas diffamation. « La Cour d'Appel a fait apparaître mercredi un doute sur l'authenticité des images d'un enfant palestinien tombant sous les balles, devenues le symbole de l'Intifada [et] qui ont fait le tour du monde. Le visionnage des 18 minutes de «rushes» du reportage «ne permettent pas d'écarter les avis de professionnels qui concluent au trucage.» (Reuters, Paris, 21 mai)
Traduction en français : on peut légitimement s'interroger sur la bien-fondé de la thèse de France 2, selon laquelle le petit enfant désigné comme « Mohamed Al Doura » serait bel et bien mort ce jour-là, à cet endroit-là, et qu'il serait mort sous les balles israéliennes et non sous des balles palestiniennes.

Retour à la case départ, donc : ceux qui prétendent que le film de la mort du « petit Mahomed Al Doura » tourné par un Palestinien relève de la propagande, voire de la mise en scène, ne sont donc ni des maboules ni des ordures. La décision de la Cour d'Appel de Paris est sur ce point catégorique : les arguments de Philippe Karsenty méritent d'être examinés. Et doivent l'être.
Car il est anormal que huit ans après les faits, les citoyens d'un pays libre, prospère et éduqué comme la France soient encore et toujours dans l'impossibilité de se faire une idée objective et donc définitive de l'événement. Les dirigeants de France devraient estimer que le temps est venu d'accepter un débat contradictoire au sujet de cette affaire, qui a eu des conséquences épouvantables. Mieux : France 2 pourrait prendre l'initiative de rendre accessible l'intégralité des « rushes » en ligne, que chacun puisse se faire une opinion concrète. Il faut désormais nous éclairer : tel est le sens de la décision de la Cour d'Appel de Paris. L'affaire Al Doura, décidément, n'est pas close.

Wednesday, May 21, 2008

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Le Hamas confirme des contacts avec des diplomates français
2008-05-21 10:41:17

GAZA, 20 mai (Xinhua) -- Un porte-parole du Hamas à Gaza a confirmé mardi que des entretiens entre des dirigeants du groupe et des diplomates français avaient eu lieu à Gaza.

"Nous ne pouvons révéler ni l'endroit ni la date de ces entretiens mais ils sont confirmés", a déclaré Taher al-Noono, porte-parole du gouvernement du Hamas dirigé le Premier ministre limogé Ismaïl Haniyeh.

Lundi, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait admis que la France avait eu des contacts informels avec le Hamas, ajoutant que le Hamas avait exprimé à la France sa disposition à accepter un Etat palestinien sur les territoires occupés en 1967.

Selon M. Kouchner, la France n'est pas engagée dans des négociations officielles avec le Hamas. "Ce ne sont pas des relations, ce sont des contacts", a-t-il souligné, et d'ajouter " Il faut que nous puissions parler si nous voulons jouer un rôle."

"Il y a eu des entretiens avec des officiels français et des discusssions sur la situation politique, ainsi que sur la nécessité du respect par la communauté internationale des résultats du processus démocratique qui a eu lieu en Palestine", a déclaré M. al-Noono devant la presse.

"Nous leur (aux diplomates français) avons également parlé du terrorisme israélien, notamment du siège imposé et du conflit politique dans la région", a-t-il poursuivi.

"Nous les avons informés que le gouvernement (du Hamas) a accepté le Document d'entente nationale qui évoque clairement l'établissement d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967", a-t-il ajouté.

L'Union européenne, les Etats-Unis et Israël considèrent le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis l'été dernier, comme un groupe terroriste. La communauté internationale demande au Hamas de reconnaître Israël et de renoncer à la violence.

"Nous avons accepté l'établissement d'un Etat palestinien indépendant sur les territoires occupés en 1967, mais cela ne signifie ni l'abandon de quelque partie que ce soit de la Palestine ni la reconnaissance d'Israël", a affirmé M. al-Noono, et d'ajouter "c'est une position claire".
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Entretien 
du Ministre Des Affaires Étrangères 
et Européennes, 
M. Bernard Kouchner, 
avec "Europe 1"(Paris, 19 Mai 2008) |
19 mai 2008 - Ministère des Affaires étrangères

Question - Bonjour Bernard Kouchner, d’après le journal "Le Figaro", la France a ouvert des contacts avec le Hamas. Confirmez-vous cette information ce matin ? Réponse - Il serait difficile de l’infirmer puisque quelqu’un en a parlé.

Q - Il n’aurait pas du le faire ?

R - Cela dépend ; je pense qu’avoir des contacts est nécessaire. Nous en avions auparavant, avant l’invasion de Gaza.

Q - Mais, depuis l’invasion de Gaza, le processus s’était arrêté. Il y a donc une reprise des contacts et des relations avec le Hamas ?

R - Ce ne sont pas des relations, ce sont des contacts. Il faut que nous puissions dialoguer et nous souhaitons que nos émissaires puissent passer à Gaza si nous voulons jouer un rôle. Nous l’avons toujours dit, la vraie discussion c’est entre les Palestiniens.

Avoir des contacts, c’est une chose, nous ne sommes pas les seuls à en entretenir mais la discussion doit mettre ensemble ou laisser se confronter deux opinions. Ce sont donc les Palestiniens qui, un jour décideront, et ils l’ont déjà dit. MM. Abou Mazen et Abou Ala, les dirigeants de l’Autorité palestinienne pensent qu’un référendum peut être organisé, pas tout de suite mais dans plusieurs mois. Ils savent que des contacts auront lieu à ce moment-là, ils nous l’ont dit. Mais, vous savez que ces contacts existaient aussi par l’intermédiaire des Egyptiens.

Q - Qu’avez-vous appris à Paris, à partir du voyage de cet émissaire que l’Elysée a vu, que vous allez peut-être voir ?

R - Que j’ai vu.

Q - Le président Abbas est-il considéré par le Hamas comme un président légitime d’une part et le Hamas est-il disposé à reconnaître l’existence et la sécurité d’Israël d’après ce que l’on vous dit ?

R - Non, mais ils sont plus souples qu’auparavant. Ils admettent que les discussions aient lieu, ils admettent éventuellement même, ce qui est une avancée, l’existence d’un Etat palestinien. Ils ne reconnaissent pas, pour le moment, l’Etat d’Israël.

Mais, ce n’est pas une discussion qui est suivie de façon très structurée, ce sont des contacts et, je le rappelle, nous ne sommes chargés d’aucune négociation.

Q - Cela veut-il dire que le président de la République et son ministre des Affaires étrangères acceptent des passerelles avec les islamistes palestiniens ou libanais du Hezbollah ?

R - Nous essayons de les installer. Nous essayons d’être utile et de parler à tout le monde, sans quoi, il n’y aura de paix nulle part.

Q - Cela veut-il dire que la France est également prête à parler avec la Syrie ou l’Iran ?

R - Nous l’avons fait.

Q - Vous avez arrêté ?

R - J’ai parlé avec la Syrie il y a une quinzaine de jours. Nous avons arrêté car cela ne débouchait sur rien.

Q - Demain, vous serez en Russie, vous avez beaucoup voyagé, vous continuez de beaucoup voyager. Après-demain, vous serez en Israël et en Palestine.

R - Une fois encore, en effet. Vous savez que nous devons rendre compte de l’utilisation de l’argent de la Conférence de Paris.

Après Annapolis, il y a eu une conférence beaucoup plus politique encore à Paris et nous souhaitons que les projets qui pourraient être financés avec l’argent récolté voient le jour.

Nous nous désespérons en constatant la lenteur de tout ce processus. C’est la raison pour laquelle nous nous réunissons avec Tony Blair, avec la Commission européenne, avec Benita Ferrero-Waldner, avec Jonas Stoere et avec tous ceux qui sont chargés du suivi.

La prochaine réunion aura lieu à Bethlehem et c’est intéressant, cette fois-ci, parce que des représentants des secteurs privés israélien et palestinien se rencontreront.

Q - Le mois prochain, c’est-à-dire vers le 22 juin, le président de la République sera en Israël. Ira-t-il aussi à Bethlehem ou en Palestine ?

R - Oui, en effet, il ira quelques heures en Palestine.

Q - Il y rencontrera Mahmoud Abbas, mais personne du Hamas ?

R - Non, encore une fois il s’agit de contacts et non pas de pourparlers ni de négociations. Nous ne sommes pas chargés de la négociation. Je vous rappelle que le président Carter l’avait fait, il y a quelques semaines, et que cela avait un peu débloqué la situation ; il faut bien essayer ! Mais il faut le faire clairement et au su et au vu de nos partenaires.

Q - Un an après votre arrivée au Quai d’Orsay, l’Iran a-t-il renoncé à son Programme de nucléaire civil ?

R - Je n’en sais rien du tout, mais nous ne savons pas exactement à quoi ils pourraient renoncer.

Nous poursuivons le dialogue, nous gardons le contact.

Q - C’est la mission de la diplomatie n’est-ce pas ?

R - Oui, c’est fait pour cela. Nous avons essayé, nous avons beaucoup parlé, des Iraniens sont venus à Paris, nous les avons rencontrés ailleurs, mais pas en Iran, sauf au niveau des ambassadeurs. Nous essayons de leur faire comprendre qu’ils ont le droit de mettre en œuvre le nucléaire civil et que nous pouvons même les y aider. Les Russes se sont proposés de le faire et ils l’ont fait, d’une certaine manière.
La Cour d’appel de Paris a relaxé Philippe Karsenty dans l’affaire al-Dura
Par Véronique Chemla pour Guysen International News
Jeudi 22 mai 2008 à 00:20
Le 21 mai 2008, 11e chambre de la Cour d’appel de Paris a relaxé Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, poursuivi pour diffamation par France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin, pour avoir qualifié de « faux reportage », de « supercherie » et d’« imposture médiatique » les images controversées de « la mort de Mohamed al-Dura » diffusées par France 2 le 30 septembre 2000. Les intimés se sont pourvus en cassation.
C’est une défaite historique, juridique et journalistique, pour France 2 et Charles Enderlin.

Et une victoire pour Philippe Karsenty accueillie dans un silence de tensions contenues.


Relaxé !

Le 30 septembre 2000, France 2 avait diffusé au JT de 20 heures un reportage de 50 secondes de Charles Enderlin sur des images de son cameraman palestinien Talal Abu Rahma. Charles Enderlin déclarait en voix off : « Près de l’implantation de Netzarim (bande de Gaza)… Jamal et son fils Mohamed (12 ans) sont la cible des tirs venus de la position israélienne. Son père tente de le protéger... Une nouvelle rafale. Mohamed est mort et son père gravement blessé ».

Diffusée gratuitement dans le monde entier par France 2, l’image de Mohamed al-Dura est notamment arborée fin 2000 lors d’un défilé à Paris où l’on crie : « Mort aux Juifs » et est incrustée dans la vidéo de l’égorgement par des islamistes du journaliste Juif américain Daniel Pearl (z’’l).

Une controverse naît, imputant les tirs aux Palestiniens, puis rapidement contestant la réalité des faits allégués par Charles Enderlin. Ces doutes sont exprimés par le physicien israélien Nahum Shahaf, la Metula News Agency(1), la journaliste allemande Esther Schapira(2), Gérard Huber(3), les journalistes français Luc Rosenzweig, Denis Jeambar et Daniel Leconte(4) et bien d’autres(5).

Le 22 novembre 2004, Philippe Karsenty publiait le texte « France 2 : Arlette Chabot [Ndlr : directrice de l’information de France 2] et Charles Enderlin doivent être démis de leurs fonctions immédiatement » dans lequel il évoque un « faux reportage », une « mise en scène » et une « supercherie médiatique »(6). Un texte jugé diffamatoire par France 2 et Charles Enderlin qui poursuivaient en justice l’auteur de ces propos.

Le 19 octobre 2006, la XVIIe chambre du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris condamnait Philippe Karsenty à une amende de 1 000 euros, à verser à chaque partie civile un euro de dommages intérêts et à la chaîne publique et à son journaliste ensemble 3 000 euros au titre de l'article 475-1 du Code de procédure pénale (frais de justice)(7).

Philippe Karsenty interjetait immédiatement appel de ce jugement.

Au terme d’audiences à rebondissements en 2007 et 2008(8), avec une économie de mots, sans préciser les motivations de son arrêt, la présidente de la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris Laurence Trébucq annonce ce 21 mai 2008 que la Cour relaxe Philippe Karsenty et infirme le jugement de première instance.


Un questionnement légitime

Au prononcé de la relaxe de Philippe Karsenty, Me Bénédicte Amblard, avocate de France 2 et de Charles Enderlin, pâlit. Abasourdie. Elle n’en revient pas.

Présents lors des audiences de visionnage des rushes de France 2, ou de plaidoiries, Charles Enderlin et Arlette Chabot brillent ce 21 mai par leur absence. Comme leur autre défenseur, Me Francis Spziner. Tout comme la foule qui s’agglutinait dans le couloir contiguë lors des audiences précédentes. Comme si tout avait été dit, ou vu, ou compris.

Si les journalistes de médias américains et israéliens sont bien représentés, les médias français sont peu nombreux.

Me Patrick Maisonneuve, avocat de Philippe Karsenty, et Me Bénédicte Amblard lisent avec attention la « copie de travail » de l’arrêt, c’est-à-dire l’arrêt avant sa signature par la présidente et la greffière.

Me Patrick Maisonneuve en résume la teneur à la presse : « La Cour d’appel rappelle qu’il y avait un débat sur les images. Elle indique qu’il était légitime de commenter, d’analyser et de critiquer ces images. Au regard de ce débat, Philippe Karsenty, de bonne foi, a exercé librement son droit de critique par rapport face au pouvoir de la presse ». Même en « termes virulents ».

Donc, la critique, l’analyse et l’interrogation des saynètes de guerre de Pallywood sont reconnues légitimes par la Cour d’appel de Paris qui inflige ainsi un désaveu cinglant à la thèse des intimés, professionnels du journalisme arc-boutés sur leur refus indigné de toute interrogation, et exprime des arguments de Sandrine Alimi-Uzan, procureur de la République, dans ses réquisitions de relaxe du prévenu en 2006.

Dans les heures qui suivent le prononcé de l’arrêt, les intimés se sont pourvus en cassation devant une Cour censée statuer en droit, et ne pas juger du fait. Ils maintiennent donc leur position. Ils ne licencieront vraisemblablement pas Talal Abu Rahma dont la carte de presse n’a pas été renouvelée par le Bureau gouvernemental de presse (GPO) depuis fin 2001. ''Quand nous avons pris conscience de l'implication de Talal Abu Rahma dans la mise en scène d'évènements dans la bande de Gaza, nous n'avons pas renouvelé sa carte de presse qui a expiré en 2001'', déclarait Daniel Seaman, directeur du GPO qui dépend du Premier ministre israélien, à Guysen-Paris, le 3 mars 2008.

Comment vont réagir les médias français ? Les principaux quotidiens ont repris des dépêches d’agence et évoquent des incohérences et invraisemblances émaillant les fameux rushes de France 2. Une brèche dans la version assénée par France 2 et Charles Enderlin.

Lors du JT de France 2 de 20 h, David Pujadas estime que la Cour d’appel a reconnu « la diffamation » mais a fait bénéficier Philippe Karsenty de « la bonne foi ». Des circonlocutions pour éviter d’annoncer la « relaxe ».


Une autre procédure judiciaire en Israël

Ce long arrêt, qui sera rendu public dans quelques jours, marque un mois judiciairement difficile pour les intimés.

En effet, le 12 mai 2008, la cour suprême d’Israël examinait la requête de Me Nitsana Darshan-Leitner, directrice de Shurat HaDin-Centre juridique d’Israël, qui demandait le retrait de l’accréditation, par le GPO de France 2 et de Charles Enderlin. Me Nitsana Darshan-Leitner sollicitait aussi que ces derniers reconnaissent la fausseté du reportage controversé. Elle poursuivait sur les griefs de ’’manquements professionnels et falsifications volontaires ayant entraîné des violences’’.

L’Association de la presse étrangère et celle dénommée Communications & Presse s’étaient jointes comme ’’amies du tribunal’’(9).

Pour les défendeurs, ’’l'autorisation de pratiquer le métier de journalisme ne dépend pas de la qualité du travail et de l’honnêteté des professionnels’’ et le retrait de l’accréditation ne serait possible qu’en cas exceptionnels, telle ’’la diffusion d’informations liées à la sécurité de l’Etat’’.

La Cour suprême rendra prochainement sa décision.


L’arroseur arrosé.

France 2 et Charles Enderlin se trouvent pris au piège d’une stratégie judiciaire qui s’est retournée contre eux et a révélé à un large public l’inconsistance de leur thèse. Une thèse qu’on serait bien en peine de fixer : le seul témoin, Talal Abu Rahma s’est rétracté le 30 septembre 2002, après avoir initialement affirmé sous serment le 3 octobre 2000 : « L’enfant a été tué intentionnellement et de sang-froid par l’armée israélienne » ; Charles Enderlin maintient mordicus à ce jour sa conviction de la responsabilité israélienne ; Arlette Chabot sait qu’on ne connaîtra jamais l’origine des tirs... On ne saluera donc jamais assez le mérite d’avocats ayant su plaider pour des clients aux opinions divergentes.

Prudemment, France 2 et Charles Enderlin avaient assigné en justice pour diffamation des personnes qu’ils considéraient comme responsables de sites Internet reproduisant des articles d’auteurs doutant de l’authenticité des faits allégués(10), et non leurs auteurs. Ils escomptaient des condamnations judiciaires aisées, rapides et qui auraient fait taire tout début de questionnement à peine d’une énième condamnation. Ainsi, l’affaire al-Dura serait morte… comme le petit Mohamed al-Dura selon Charles Enderlin.

Or, en poursuivant Philippe Karsenty, France 2 et Charles Enderlin ont commis The erreur fatale. Ils se sont mépris sur Philippe Karsenty et l’ont sous-estimé. Ils ont découvert la finesse tactique d’un entrepreneur qui avait réalisé une enquête pour se forger sa conviction, a su bénéficier d’un réseau relationnel dense – associations juives, journalistes, etc. - et a su convaincre la Cour d’appel de Paris.

C’est désormais Philippe Karsenty qui a la maîtrise d’action dans une affaire aux confluences de l’éthique journalistique, du blood libel (accusation infondée de crime rituel portée à l’égard des Juifs)(11), de la propagande médiatique dans le jihad mondial, de la psychanalyse(12), et du narratif du conflit au Proche-Orient.

Une affaire qui a aussi révélé non un dysfonctionnement du fleuron du service public audiovisuel français, mais un fonctionnement fautif inquiétant – annonce de la mort d’un enfant sans image la prouvant, image de son agonie n’existant pas contrairement aux affirmations de Charles Enderlin, embourbement dans des versions successives contradictoires, etc. -, et ce sans sanction du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) ni de l’autorité politique de tutelle.

Une affaire qui a également souligné des corporatismes au sein du « quatrième pouvoir » tant les atermoiements des journalistes perdurent.

Une affaire enfin qui a suscité la stupeur hors de l’hexagone – d’aucuns évoquent une nouvelle affaire Dreyfus – et ne peut plus laisser indifférentes des autorités politiques françaises.

Certains ont même comparé Philippe Karsenty aux « révisionnistes » ou à ceux contestant la réalité des attentats terroristes islamistes du 11 septembre 2001(13), ou ont évoqué une « chasse aux sorcières » et une « campagne de calomnies »(14) menées contre Charles Enderlin. Une manière de discréditer réfutée par la Cour d’appel de Paris.

Nul doute que son arrêt renforce le souhait du Dr Richard Prasquier, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), portant sur la constitution d’une commission d’enquête composée de professionnels de l’image, d’experts balistiques et de médecins afin d’examiner ces images controversées pour que la vérité soit établie et connue sur l’incident al-Dura.


Relaxe pour le détracteur de l'image-choc de l'Intifada

Relaxe pour le détracteur de l'image-choc de l'Intifada

Grafitti inspiré des images de France 2, devenues le symbole de l'Intifada palestinienne mais considérées comme un montage par des médias pro-israéliens. La cour d'appel de Paris a fait apparaître un doute sur l'authenticité de ces images d'un enfant palestinien tombant sous les balles en 2000, relaxant l'animateur du site internet Media-Ratings qui était poursuivi en diffamation par France 2 et le journaliste Charles Enderlin. /Photo d'archives/REUTERS

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La cour d'appel de Paris a fait apparaître un doute sur l'authenticité des images d'un enfant palestinien tombant sous les balles en 2000, devenues le symbole de l'Intifada palestinienne, mais considérées comme un montage par des médias pro-israéliens.

La cour a relaxé en effet Philippe Karsenty, animateur du site internet Media-Ratings (www.M-R.fr), qui était poursuivi en diffamation par France 2 et le journaliste Charles Enderlin. Philippe Karsenty qualifie de montage les images tournées par un cameraman palestinien, qui ont fait le tour du monde.

Les juges d'appel ont infirmé un jugement rendu en première instance en octobre 2006 qui le condamnait à 1.000 euros d'amende. L'arrêt n'était pas disponible pour la presse dans l'immédiat, mais selon les avocats qui l'ont consulté, il ne tranche pas sur l'authenticité des images et estime que Philippe Karsenty est resté dans les limites du droit à la critique.

Le visionnage par la cour des 18 minutes de "rushes" du reportage, à la demande de Philippe Karsenty, "ne permettent pas d'écarter les avis des professionnels" qui concluent au trucage, dit la cour. Elle ajoute cependant que Philippe Karsenty n'a pas rapporté la preuve du trucage supposé.

Le sujet étant d'intérêt général, et Philippe Karsenty n'ayant pas montré d'animosité personnelle selon la cour, il doit bénéficier du droit à la critique, concluent les juges.

FRANCE 2 SE POURVOIT EN CASSATION

Me Francis Szpiner, avocat de France 2 et Charles Enderlin, s'est dit "attristé" de l'arrêt.

"Mais il ne faut pas faire dire à l'arrêt ce qu'il ne dit pas, puisque la cour déclare que M. Karsenty n'a pas rapporté la preuve de ce qu'il avance", a-t-il dit à Reuters.

France 2 a annoncé dans un communiqué sa décision de se pourvoir en cassation.

Philippe Karsenty a de son côté annoncé son intention de poursuivre d'autres médias ayant traité l'affaire, selon lui de manière malhonnête à son endroit.

Diffusées le 30 septembre 2000 sur France 2, les images tournées à Gaza ont fait le tour du monde et sont devenues le symbole des violences imputées aux troupes israéliennes dans la répression du soulèvement palestinien.

Elles montrent la mort de Mohammed al-Doura, 12 ans, fauché par une rafale d'arme automatique dans les bras de son père, dans une escarmouche entre Tsahal et des combattants palestiniens. Selon le journaliste Charles Enderlin, les tirs provenaient des positions israéliennes.

Les 18 minutes de "rushes" du reportage montrent cependant que l'enfant bouge encore après avoir été touché, sans qu'on connaisse la suite.

Le site Media-Ratings envisage la thèse d'une simulation des protagonistes de l'épisode puis d'un montage des images, destinés à servir la cause palestinienne et à diffamer Tsahal. Le sujet est devenu récurrent dans certains médias israéliens, qui soutiennent tantôt que l'enfant n'est pas mort, tantôt qu'il a été en fait touché par des balles palestiniennes.

Thierry Lévêque



Reportage sur la mort d'un enfant palestinien: Charles Enderlin débouté

Il y a 8 heures

PARIS (AFP) — Huit ans après la diffusion d'un reportage controversé sur la mort d'un enfant palestinien, le correspondant de la chaîne publique France 2 à Jérusalem Charles Enderlin a perdu mercredi en appel son procès en diffamation contre un internaute qui affirmait que le reportage avait été truqué.

Directeur d'une société se présentant comme une agence de notation des médias, Philippe Karsenty a "exercé de bonne foi son droit de libre critique" et "n'a pas dépassé les limites de la liberté d'expression", a estimé dans son arrêt la cour d'appel de Paris, qui a décidé de relaxer le prévenu, sans se prononcer explicitement sur le contenu du reportage.

L'avocate de France 2, Me Bénédicte Amblard, a indiqué que la chaîne "se pos(ait) très sérieusement la question d'un pourvoi en cassation", car "la décision est à l'exact opposé de celle de première instance" concernant la bonne foi du prévenu.

Me Patrick Maisonneuve, son contradicteur, a salué une décision qui reconnaît qu'"il y a un débat, notamment sur les rushes (l'ensemble des images prises d'un événement, ndlr)".

Dans son arrêt, consulté par l'AFP, la cour relève que "l'examen des rushes ne permet plus d'écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure" et qui avaient mis en doute l'authenticité du reportage.

Elle reconnaît que les propos litigieux étaient bien diffamatoires, car ils portaient "incontestablement atteinte à l'honneur et à la réputation des professionnels de l'information".

Toutefois, poursuit-elle, "il est légitime pour une agence de notation des médias d'enquêter, serait-ce en raison de l'impact qu'ont eues les images critiquées dans le monde entier, sur les conditions dans lesquelles le reportage en cause a été tourné et diffusé".

En première instance, le 19 octobre 2006, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé Philippe Karsenty coupable de diffamation et l'avait condamné à payer 1.000 euros d'amende et un euro de dommages-intérêts.

Sur son site internet le 22 novembre 2004, M. Karsenty avait qualifié de "supercherie" et de "série de scènes jouées" un reportage du correspondant permanent de France 2, tourné dans la bande de Gaza le 30 septembre 2000, dans les premiers jours de la deuxième Intifada.

Un Palestinien de 12 ans, Mohammed al-Doura, protégé par son père, y perdait la vie lors d'un échange de tirs entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens. Les images de l'enfant avaient été largement diffusées dans le monde et avaient donné lieu à une controverse sur l'origine des tirs ayant provoqué sa mort.

Le 27 février, les magistrats avaient longuement disséqué ce reportage. Quelques semaines plus tôt, ils avaient visionné les rushes du tournage.

Tandis que Charles Enderlin, soutenu par la directrice de l'information de France 2 Arlette Chabot, avait contesté point par point les accusations de "bidonnage", M. Karsenty avait de nouveau dénoncé une "pure et simple mise en scène", s'étonnant de ce qu'il a estimé être des incohérences entre le reportage et les rushes.

Il avait fait valoir notamment qu'on ne relevait que sept impacts de balle derrière le père et son fils, alors que France 2 affirmait que tous deux étaient restés 45 minutes sous le feu d'armes automatiques.

Il avait également évoqué les rushes, où l'on voit, dans les secondes qui suivent la fin du reportage diffusé par France 2, l'enfant bouger légèrement, laissant entendre qu'il n'était pas mort à ce moment-l







Contributeurs Spécialisés
"La Judéophobie des Modernes, Des Lumières au Jihad mondial" : Le dernier Taguieff tombe à pic
Hasard ou ironie de l'actualité ? Pierre Lurçat – qui fut, lui aussi, la cible des entreprises des 'plaideurs' de France 2, pour avoir dénoncé la manipulation médiatique du reportage consacré par Enderlin à la mort présumée de l’enfant palestinien Al-Dura – avait signalé, il y a deux jours, sur son blogue, la parution de ce nouvel ouvrage de P. Taguieff, dans lequel, nous dit-il, l’auteur « aborde, avec lucidité et courage, la désormais célèbre affaire Al-Dura, en montrant comment les images diffusées par France 2 et son correspondant ont participé à la création d'un nouveau mythe antijuif, celui du "soldat juif tueur d'enfant palestinien"… ». Je recommande la lecture attentive de cette page Web et, plus largement, la consultation de ce blog au titre original – Vu de Jérusalem [*]. (Menahem Macina).
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[*] Pierre Lurçat, "Le dernier Taguieff en librairie".



21/05/08



La parution d'un livre de Pierre-André TAGUIEFF est toujours un événement! Son dernier livre, intitulé La Judéophobie des Modernes, Des Lumières au Jihad mondial, ne décevra pas ses lecteurs fidèles. Un extrait a été publié sur ce site. Notons aussi que Taguieff aborde dans ce livre, avec lucidité et courage, la désormais célèbre affaire Al-Dura, en montrant comment les images diffusées par France 2 et son correspondant ont participé à la création d'un nouveau mythe antijuif, celui du "soldat juif tueur d'enfant palestinien", qui s'inscrit dans la continuité directe du mythe du "Juif tueur d'enfants chrétiens" au Moyen-Age. (Voir cet autre extrait publie par M. Macina sur le site Debriefing.org)



Présentation du livre par l'éditeur (Odile Jacob) :


S’appuyant sur une documentation considérable, Pierre-André Taguieff nous montre ici comment la judéophobie, quelle que soit sa forme historique, fonctionne sur la base de récits d’accusation, organisés comme des mythes, par lesquels les Juifs sont déshumanisés de diverses façons. L’histoire globale de la judéophobie, qu’il nous livre, permet de saisir la permanence, la récurrence des stéréotypes antijuifs, mais aussi leur surprenante capacité d’adaptation et de diffusion planétaire, depuis l’antijudaïsme antique jusqu’à l’antisionisme radical qui s’est internationalisé depuis la fin du XXe siècle. Si les Juifs ont longtemps été mis en accusation par l’Occident chrétien, c’est, en effet, l’Occident judéo-chrétien qui se trouve désormais mis en accusation par ses ennemis, tant intérieurs qu’extérieurs.




Pierre-André Taguieff


Historien des idées, philosophe et politologue, Pierre-André Taguieff est directeur de recherche au CNRS. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont La Force du préjugé, Les Fins de l’antiracisme ou, plus récemment, Prêcheurs de haine.



Pierre Lurçat



© Vu de Jérusalem



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Quatrième de couverture de l’éditeur (Odile Jacob)

http://www.odilejacob.fr/catalogue/index.php?op=par_auteur&auteur=1762&cat=0204&count=0&option=&desc=2539#2539

Pierre-André Taguieff

La Judéophobie des Modernes

Des Lumières au Jihad mondial



Quoi de commun entre Voltaire et l’islamisme radical ?

Quoi de commun entre Marx et l’antisémitisme nazi ? La haine des Juifs, une haine qui, au regard de l’histoire, apparaît comme la plus longue, la plus intense et la plus délirante ayant jamais visé un groupe humain.

S’appuyant sur une documentation considérable, Pierre-André Taguieff nous montre ici comment la judéophobie, quelle que soit sa forme historique, fonctionne sur la base de récits d’accusation, organisés comme des mythes, par lesquels les Juifs sont déshumanisés de diverses façons. L’histoire globale de la judéophobie qu’il nous livre permet de saisir la permanence, la récurrence des stéréotypes antijuifs, mais aussi leur surprenante capacité d’adaptation et de diffusion planétaire, depuis l’antijudaïsme antique jusqu’à l’antisionisme radical qui s’est internationalisé depuis la fin du XXe siècle. Si les Juifs ont longtemps été mis en accusation par l’Occident chrétien, c’est, en effet, l’Occident judéochrétien qui se trouve désormais mis en accusation par ses ennemis, tant intérieurs qu’extérieurs.

Comme le montre, jusqu’à la caricature, le discours des islamistes radicaux, aujourd’hui, la haine des Juifs va, sans conteste, de pair avec celle de l’Occident.

© Odile Jacob



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Mis en ligne le 21 mai 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

Tuesday, May 20, 2008

Allemagne: trois ans et demi de prison pour l'agresseur d'un rabbin
20.05.08 | 12h31

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Un Allemand d'origine afghane, âgé de 23 ans, a été condamné mardi à trois ans et demi de prison pour avoir agressé un rabbin à coups de couteau, en pleine rue à Francfort.

Le tribunal de grande instance de Francfort a condamné Sajed Aziz pour "coups et blessures aggravés", après que les poursuites pour "tentative de meurtre" eurent été abandonnées, a précisé à l'AFP un porte-parole du tribunal.

Le rabbin Zalman Gurevitch avait été agressé le 7 septembre dernier, alors qu'il rentrait de la synagogue avec deux amis. Son agresseur, qui a reconnu les faits, lui avait planté une lame de couteau de sept centimètres dans le ventre, en criant "Juif de merde", un point reconnu par l'accusation comme par la défense.

En revanche, les deux parties ont convenu pendant le procès qu'il n'était pas prouvé que le prévenu ait ajouté: "Je vais te tuer". Selon l'accusation, l'agression est survenue après un échange verbal et un début de bagarre.

Opéré d'urgence après l'agression, le rabbin orthodoxe était resté hospitalisé plusieurs jours, mais sa vie n'a pas été en danger.

Au cours de l'enquête, Sajed Aziz avait démenti avoir voulu tuer le rabbin. Il avait affirmé avoir d'abord eu un échange verbal suivi d'une bagarre avec le religieux juif. S'étant senti en état d'infériorité, il avait sorti son couteau pour se défendre, a-t-il dit.

Le jeune homme avait été interpellé une semaine après les faits, après la diffusion d'un portrait-robot. La police étant remontée jusqu'à lui grâce à un forum sur internet qui donnait des indications sur lui et les circonstances de son acte.

Cette agression avait suscité une vive émotion dans la communauté juive allemande, dont les dirigeants avaient appelé les organisations musulmanes du pays à prendre à bras-le-corps le problème de l'antisémitisme, arguant d'une radicalisation d'une partie de la jeunesse musulmane.
Allemagne : un musulman qui a poignardé un rabbin à Francfort, est condamné à 3 ans et demi de prison ferme. Cet Allemand de 23 ans d'origine afghane avait agressé le rabbin Zalman Gurevitch en septembre dernier. Le parquet n'a pas réussi à prouver qu'il avait l'intention de tuer la victime, il a été inculpé de tentative de meurtre, de blessure dangereuse et d'atteinte à la vie privée. (Guysen.International.News)
L'agresseur nie tout caractère antisémite de l'attaque.




12:45 Israël demande des explications à la France sur la reprise de ses contacts avec le Hamas. Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a en effet confirmé lundi au micro d'Europe 1 les informations du Figaro selon lesquelles un diplomate français s'est entretenu avec les deux hommes forts du Hamas à Gaza, Mahmoud Zahar et Ismaïl Haniyeh. (Guysen.International.News)
M. Kouchner, attendu mercredi en Israël, a précisé : ''Ce n'est pas une discussion qui est poursuivie de façon très ordonnée, ce sont des contacts, nous ne sommes chargés d'aucune négociation''




Lors de son discours mardi soir à l'université de Tel-Aviv, à l'occasion de la conférence sur les énergies renouvelables, Elie Wiesel a déclaré que si l'Iran disposait de la bombe atomique, la première bombe de la République islamique serait lancée sur Tel-Aviv. (Guysen.International.News)
Si un tel cas de figure se produisait, la communauté juive mondiale serait en danger selon le lauréat du prix Nobel de la paix 1986.









ors de son entretien avec la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, le Premier ministre Ehoud Olmert a suggéré que soit instauré un blocus maritime de l'Iran afin de faire pression sur la République islamique pour qu'elle cesse ses activités d'enrichissement d'uranium. (Guysen.International.News)

Sunday, May 18, 2008

Dépêches, International
L'extrême droite londonienne courtise les Juifs
par Shraga Blum
jeudi 1 mai 2008 - 23:17

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L'avancée de l'Islam en Europe favorise un peu partout les mouvements xénophobes et d'extrême-droite. C'est le cas en Grande-Bretagne où la communauté musulmane est la plus nombreuse du continent, et jouit depuis longtemps d'une liberté d'expression et d'action impressionnantes.

Afin d'augmenter leur potentiel électoral certains partis d'extrême droite voient dans la communauté juive un allié objectif possible, selon le principe bien connu: "L'ennemi de mon ennemi est mon ami". Cela est le cas à Anvers en Belgique, où le Vlaamsblock (Bloc Flamand) de Filip Dewinter tente régulièrement de s'allier les voix de l'importante communauté juive locale, et cela à été le cas à Londres. Il y a actuellement près de 350.000 Juifs en Grande Bretagne dont les deux tiers résident dans la seule ville de Londres. Le BNP, "British National Party" s'est activé des derniers temps à mettre en sourdine voire à effacer son passé antisémite pour pouvoir entrer pour la première fois au Conseil municipal du Grand Londres. Tous les sondages indiquaient une baisse notoire de la popularité du maire actuel, Ken Livingston, et une victoire des conservateurs lors des élections municipales qui ont eu lieu aujourdhui jeudi. Mais pour la première fois aussi, l'extrême droite était créditée d'un siège au Conseil. Le BNP est donc aller "chasser" sur les "terres juives" de Londres, principalement à Stamford Hill et Golders Green. Le BNP mettait en avant "le Juif de service", Pat Richardson, dont la mission était de rappeler aux Juifs londoniens "le danger de l'Islam, son caractère antisémite, et les divers incidents antijuifs d'origine musulmane liés au conflit du Proche Orient". Richardson montrait notamment une affiche présentant un jeune musulman londonien arborant le slogan: "Exterminer les ennemis de l'Islam". "En tant que Juifs nous sommes concernés par ce danger" expliquait Richardson.

Les principales organisations juives officielles se sont empressées de "repousser ces avances", demandant à la communauté de ne pas céder à la tentation, rappelant que le "BNP était un parti nettement antisémite et qui soutenait les thèses négationnistes".

Pour Ruth Smith, membre du 'Community Security Trust', organisation de Défense des Juifs britanniques, "il s'agit d'un procédé très rusé, car le site Internet du BNP est soudain devenu le site le plus sioniste du Web!!"

Afin de rappeler au Juifs londoniens ce qu'est le BNP, les organisations juives ont mis en avant "la conversion douteuse" du chef de file du parti, Nick Griffin: il y a quelques temps, il écrivait dans un journal: "La Shoa est une fabrication de la propagande alliée durant la Seconde guerre mondiale". Mais plus récemment, il écrivait: "Adopter des positions islamophobes aujourd'hui, est susceptible de provoquer un intérêt médiatique plus important que de parler de 'la toute puissance juive' qui nous mettrait à dos le monde journalistique occidental"









Dépêches, Société / Justice
Soutien au Rav Haïm Druckmann
par Shraga Blum
jeudi 15 mai 2008 - 13:09

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Quatre vingt éminents Rabbanim du courant sioniste religieux, principalement du mouvement "des Rabbins de Tsohar", ont signé un texte apportant leur soutien au Rav Haïm Druckmann, à l'occasion de l'invalidation par le Beit Din Harabbani (Tribunal Rabbinique) des conversions réalisées sous son autorité, depuis 1999. Rappelons qu'il y deux semaines, une formation d'un Beit Din, composé de trois Rabbanim du courant orthodoxe, avait prononcé l'annulation rétroactive de toutes les conversions réalisées sous son autorité, après qu'ils aient interrogé une femme convertie dans le cadre d'une procédure de divorce.

Parmi les signataires, les Rabbanim Yaakov Ariel, Tsefania Drori, Aharon Lichtenstein, Shaar Yashouv Cohen (Grand-Rabbin de Haïfa), Zalman Melamed, Avraham Zuckerman, Yoel Bin-Noun, Israël Rosen, Shaï Piron, David Stav, Rafi Feuerstein, Daniel Shilo, Youval Sharlo, Avi Gisser, Moshé Klein etc.

Dans la lettre, qui va paraître demain dans le feuillet de l'association, ils écrivent: "Nous, Rabbanim et éducateurs, tenons à protester contre l'offense faite à notre Maître le Rav Haïm Druckmann, grand en Thora et en crainte de D-ieu. Il a formé des milliers d'élèves, et le respect des Sages est son souci quotidien." Ils rappellent également "la période de l'Omer, attristée il y a 19 siècles par la mort de 24.000 élèves de Rabbi Akiva, punis pour ne s'être point respectés entre eux, malgré leur grandeur en Thora". Ils précisent également que "des controversent peuvent exister sur la Halakh'a, mais que cela doit se régler devant le Beit Din, et non par des décisions arbitraires de ce genre"

Concernant le fond du problème, ils signalent que "la Thora exige le respect de l'étranger-converti, et l'interdiction de l'opprimer." Ils apportent leur soutien au Grand-Rabbin d'Israël, le Rav Shlomo Amar, qui œuvre actuellement pour mettre de l'ordre dans les procédures de conversion et dans la composition des Tribunaux rabbiniques. Ils appellent également les familles pratiquantes à accueillir et accompagner les candidats à la conversion afin qu'ils s'intègrent mieux à la vie juive et à la société.

Lors de le réunion d'urgence organisée la semaine dernière, le Rav de Kyriat Shmoné, Rav Tsefania Drori, avait déclaré: "La décision de ce groupe de trois Rabbanim n'est pas seulement une gifle pour le Rav Druckmann. Leur décision insinue que tous les Rabbanim du courant sioniste religieux ne sont pas sérieux et pratiquent des conversions à la légère, ce qui est inacceptable"

Le Rav Moshé Klein, responsable-adjoint des Conversion au Bureau du Premier ministre, a évoqué "la détresse des quelque 25.000 personnes concernées par cette décision, et le démotivation que cela peut entraîner chez des futurs candidats." "Avant", confie avec regret le Rav Klein, "on expliquait aux candidats que leur processus serait difficile, mais qu'une fois convertis, leur situation serait définitivement réglée. Maintenant, ils craignent qu'un jour, on vienne invalider rétroactivement le pas important qu'ils ont réalisé"
Email accuses Grant of 'having Arab blood on his hands'

Jewish Chronicle reveals Chelsea's Israeli manager has been target of vile anti-Semitic abuse. One email sent to him brands Israeli player Tal Ben Haim 'a Jewish terrorist'

Ynetnews
Published: 05.17.08, 10:20 / Israel Culture

Chelsea manager Avram Grant has been the target of vile anti-Semitic abuse, the Jewish Chronicle has revealed after obtaining copies of emails sent to the Israeli.


One, full of misspellings, accused Grant of “having Palestinian and Arab blood on his hands”. Another branded his Israeli player Tal Ben Haim “a Jewish terrorist”.


Anti-Semitism
Chelsea chairman angered by racist taunts / AFP
Chairman Bruce Buck responds to anti-Semitic comments made by some fans following Israeli Avram Grant's appointment as team's new coach. 'This is one thing we will not tolerate,' he states
Full story
According to the London-based Jewish newspaper, Grant was not the only recipient of such emails. Others have been sent to Gordon Brown, Conservative leader David Cameron, George Galloway and the JC.


Before the match against Manchester United, one invited Chelsea fans to “sieg heil the afternoon singing the usual Chelsea anti-Jewish song, and waving the Palestinian Hamas flag”.


According to the JC, months after Grant’s appointment, Chelsea chairman Bruce Buck spoke of a “totally unacceptable” increase in anti-Semitism. In February, a white powder was sent to Grant along with a death threat but the substance was found to be harmless. He has also been verbally abused by Chelsea fans during matches at Stamford Bridge.


Tal Ben Haim (R). Attacked as well (Photo: Reuters)


Grant has refused to be questioned on the subject. His spokesman told the JC, “He doesn’t want to become a political or social commentary figure. He just wants to be known as a football manager.”


He said he was aware of the emails and the club is “proactive” in co-operating with police by gathering evidence for a prosecution. “When that happens we will be very high profile,” he said.


Grant’s sister, Ruth Grant Porat, told the JC she believes the coverage of him has been disrespectful but not anti-Semitic.


“Anti-Semitism is a heavy word to use and a major charge to make,” she said. “I’m scared to use a word like that lightly after what my father went through in the Holocaust.


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“I’ve been following the British media very closely on the internet and I haven’t seen any, except some occasional comments in the talkbacks. We went to the Carling Cup final and didn’t hear any anti-Semitism. The media did not show respect for Avram because he came from a country with no major football culture but I have seen a clear change in the tone of the press in the past few weeks with much more respect for Avram and appreciation of hi





Dépêches, Société / Justice
La Cour Suprême confirmera-t-elle Enderlin et Abou Rahmeh?
par Shraga Blum
lundi 12 mai 2008 - 23:11

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En septembre 2000, la "mort" en direct de l'enfant Mohamed A-Dura auprès de son père, au carrefour de Netsarim, avait déclenché une vague d'indignation dans le monde entier, teinté d'antisémitisme moyenâgeux. Elle avait été l'un des déclencheurs et justificatifs de la 2e Intifada qui fit plus de 1000 morts juifs innocents et provoqua des actes antisémites aux quatre coins du monde. La retransmission en boucle de ces images sur toutes les chaînes du monde avait transformé cet enfant en icône-martyr chez les Palestiniens, en image superposée de l'enfant juif du ghetto de Varsovie, et définitivement désigné les soldats de Tsahal comme des tueurs d'enfants sans pitié.

En France, Philippe Karsenty, au bout de plusieurs années de travail forcené et de procès, a tenté de prouver les défaillances professionnelles du journaliste Charles Enderlin, directeur du Bureau de France 2 en Israël, et du cameraman de France 2 Tala Abou Rahmeh, dans ce qui pourrait peut-être s'appeler le "plus grand travestissement médiatique ayant eu un tel impact" selon les propres termes de Karsenty. Le Tribunal français n'a pas encore rendu son verdict. Les différentes enquêtes minutieuses menées en Israël, les rapports balistiques ainsi que des rushes de séquences filmées sur place (que l'on peut voir sur le site Honest Reporting) , concordent pour indiquer que "ce jour-là, il y avait un plateau de cinéma au carrefour de Netsarim", toujours selon les termes de Karsenty.

Cette affaire à également été portée sur le terrain judiciaire israélien. Dans un premier temps, l'Association Israélienne des Journalistes, par l'intermédiaire de Dany Sieman, avait saisi le Procureur de l'Etat afin de voir "s'il y avait des moyens juridiques d'attaquer la chaîne française pour manquements professionnels". Mais le Procureur avait répondu par la négative, indiquant "que cette question devait être traitée sur les plans médiatique et public, et non judiciaire"

L'association de juristes "Shourat Hadin", représentée par Me Nitzana Darshan-Leitner, avait alors saisi la Cour Suprême pour faire appel de cette décision, et pour sanctionner les deux journalistes pou "manquements professionnels et falsifications volontaires ayant entraîné des violences". L'association demandait soit des excuses des deux journalistes ou sinon, le retrait de leur licence d'exercer en Israël. De leur côté, la chaîne française et Charles Enderlin lui-même, demandaient le rejet de la requête, sous prétexte qu'il s'agit "d'une entrave à la liberté de presse pour motifs politiques, et d'accusation calomnieuse d'avoir mis en scène des faits graves..." "Nous avons agi avec professionnalisme, et respecté toutes les règles déontologiques", affirment France 2 et Enderlin.

Les avocats israéliens de France 2 arguent "que l'autorisation de pratiquer le métier de journalisme ne dépend pas de la qualité du travail et de la probité des professionnels". De même, pour le Procureur de l'Etat, "il n'est pas dans les prérogatives de l'Association israélienne des journalistes d'accorder ou non des licences d'exercer en fonction du contenu des reportages des candidats." Pour Me Avinoam Segal-El'ad, "l'autorisation d'exercer le métier de journalisme ne peut être retirée que dans des situations extrêmes, comme la divulgation d'informations relevant de la sécurité de l'Etat. Or dans ce cas, il s'agit uniquement de divergences d'opinions sur un reportage, ce qui ne justifie en aucun cas le retrait de la carte de presse."

A l'issue des débats, la Présidente de la Cour Suprême, Dorit Beinish, a annoncé qu'elle rendrait son verdict d'ici quelques temps.

Huit ans après les faits, cette affaire fait encore parler d'elle, tant elle a eu d'impact sur les esprits, et tant elle a eu de conséquences nuisibles pour Israël et les Juifs. Il s'agit-là d'une question de Justice et de Vérité.
rena Sendler, qui faisait partie des quelque 6 000 Polonais reconnus comme "Justes parmi les nations" par le mémorial israélien de Yad Vashem pour l'aide qu'ils apportèrent aux juifs pendant la seconde guerre mondiale, est morte lundi 12 mai à Varsovie. Elle avait 98 ans.

Fille d'un médecin catholique connu pour son engagement contre l'antisémitisme, Irena Sendler occupe un poste d'assistante sociale au sein de l'administration municipale quand les troupes allemandes entrent dans Varsovie, en septembre 1939. Un an plus tard, les nazis décident de séparer les juifs du reste de la population. Désormais, 400 000 personnes (un tiers des habitants de la capitale) vivent entassées derrière un mur de 3 mètres de haut surmonté de barbelés. Les conditions de vie y sont terribles.

Aux yeux de la jeune femme, qui compte de nombreux amis juifs, la situation est inacceptable. Grâce à quelques complicités, elle obtient l'autorisation de se rendre dans le quartier - où les non-juifs n'ont normalement pas le droit de pénétrer - pour y introduire de la nourriture, des vêtements et des médicaments. Notamment des vaccins contre le typhus, qui fait des ravages.

En juillet 1942, les Allemands lancent une grande rafle. Chaque jour, 5 000 habitants du ghetto sont parqués dans des trains à destination du camp d'extermination de Treblinka, situé à une centaine de kilomètres au nord de Varsovie. Deux mois plus tard, il ne reste plus que 30 000 juifs dans le quartier. C'est alors que se constitue le Conseil d'aide aux juifs (Zegota), une organisation clandestine liée au gouvernement polonais exilé à Londres. Irena Sendler en fait partie dès le début.

Elle n'a plus alors qu'une seule obsession : sauver les enfants. Ce qui suppose d'abord de convaincre les parents de s'en séparer. A la fin de sa vie, elle évoquera encore les "scènes infernales" auxquelles elle a assisté à l'époque. Parfois, racontera-t-elle, "le père était d'accord mais pas la mère. La grand-mère caressait la tête du petit en hurlant qu'elle ne le laisserait jamais partir. Dans ce cas, il nous était impossible d'arracher les enfants à leur pauvre famille. Souvent, quand je revenais le lendemain, je découvrais qu'ils avaient tous été conduits sur l'Umschlagsplatz, d'où on les emmenait vers les camps de la mort".

AU PÉRIL DE SA VIE

Avec l'aide de quelques complices et au péril de sa vie - toute personne aidant des juifs risque alors la peine de mort -, la jeune femme réussit néanmoins à faire sortir du ghetto environ 2 500 enfants. Les plus petits sont cachés dans des sacs ou des valises, tandis que les plus grands passent par les caves ou les égouts pour rejoindre la partie "aryenne" de la ville. Munis de faux papiers, ils sont ensuite confiés à des familles d'accueil ou à des institutions religieuses.

En octobre 1943, cinq mois après la liquidation du ghetto par les Allemands, Irena Sendler est arrêtée chez elle par une dizaine d'agents de la Gestapo. Transférée dans la terrible prison de Pawiak, où elle garde le silence malgré les tortures qui lui sont infligées, elle réussit à s'évader quelques heures avant le moment fixé pour son exécution grâce à un gardien que les membres de Zegota ont soudoyé.

Pendant un an encore, "Jolanta" (son nom dans la clandestinité) continue de rendre visite aux enfants qu'elle a sauvés. A la Libération, des associations juives essaieront de les retrouver pour les rendre à leurs familles. Elles s'appuieront pour cela sur les listes de noms que la jeune femme avait pris soin d'enterrer dans des pots sous le pommier d'une amie...

Pendant plus d'un demi-siècle, Irena Sendler est restée pratiquement inconnue en Pologne. Depuis, les honneurs se sont multipliés. En 2003, en plein débat sur la responsabilité du peuple polonais dans la Shoah, le président Aleksander Kwasniewski lui remet l'Aigle blanc, la plus haute distinction civile du pays. En 2007, reprenant l'idée avancée par un groupe d'étudiants du Kansas, son successeur, Lech Kaczynski, ira jusqu'à soutenir sa candidature pour le prix Nobel de la paix.

Depuis sa chambre d'hôpital, la vieille dame refusait qu'on la qualifie d'"héroïne". "J'ai la mauvaise conscience de celle qui a le sentiment d'avoir fait trop peu, disait-elle. J'aurais pu faire beaucoup plus. Ce regret me poursuivra jusqu'à ma mort." La mort l'a emportée le jour même où était inaugurée, au coeur de Varsovie, une école à son nom.

15 février 1910

Naissance à Varsovie

1942-1943

Participe au sauvetage de 2 500 enfants juifs du ghetto de Varsovie

1965

Reconnue comme "Juste parmi les nations" par Yad Vashem

12 mai 2008

Saturday, May 17, 2008

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Politique
16/05/2008 13:53
PARIS, 15 mai 2008 (AFP) - Le grand rabbin Gilles Bernheim souligne son attachement à l'Etat hébreu

Le grand rabbin de la synagogue de la Victoire à Paris, Gilles Bernheim, a souligné son attachement à l'Etat hébreu, dans une mise au point adressée vendredi à l'AFP.

Le grand rabbin Bernheim indique qu'il est "avant tout soucieux des questions concernant les Juifs de France", ajoutant qu'il "n'en ignore pour autant aucunement l'importance historique et affective des liens que la Communauté juive de France entretient avec l'Etat d'Israël ni ne néglige la représentation de cette part prenante du judaïsme français, tous courants confondus".

Il précise que s'il n'assistait pas à la réception donnée mardi par la ministre de l'Intérieur Mme Alliot-Marie, c'est "tout simplement (parce) qu'il n'est pas membre de la Conférence des Rabbins européens, seuls conviés à cette réception".

Les grands rabbins Gilles Bernheim et Joseph Sitruk sont tous deux candidats au siège de grand rabbin de France, dont l'élection aura lieu en juin.

Le grand rabbin Bernheim était présenté dans une dépêche de l'AFP diffusée mardi soir comme "moins lié à l'Etat hébreu" que le grand rabbin Joseph Sitruk, ce qui a provoqué de sa part cette mise au point.




Julien Dray devant la justice pour avoir stigmatisé "l'effet Dieudonné"
Julien Dray le 1er septembre 2007 à La Rochelle

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En ce moment à la une

* Photo du Che: le FN condamné à payer 15.000 euros à la fille de Korda
* L'UMP donne une feuille de route à ses fédérations
* Jacques Chirac entendu comme témoin dans l'enquête judiciaire sur la Sempap
* Le sénateur américain Edward Kennedy hospitalisé pour un accident cérébral
* Bercy donne son feu vert à la commercialisation de la boisson Red Bull


Pierre Andrieu AFP/Archives ¦ Julien Dray le 1er septembre 2007 à La Rochelle


Deux ans après la mort d'Ilan Halimi, jeune juif torturé à mort dans une cité des Hauts-de-Seine, le porte-parole du PS, Julien Dray, a réaffirmé mardi devant le TGI de Paris que l'humoriste Dieudonné, qui le poursuit en diffamation, avait contribué à créer un climat d'antisémitisme, propice à ce meurtre.

Le parquet a requis la relaxe du député de l'Essonne. Le jugement a été mis en délibéré au 17 juin.

Les propos incriminés remontent à février 2006. Lors de l'émission "Parlons-en", diffusée sur La Chaîne parlementaire et consacrée à la montée de l'antisémitisme en France, M. Dray avait notamment affirmé: "On a les effets différés aujourd'hui de tout ce qu'a fait Dieudonné tout au long de ces mois et de ces années (...) Il y a un effet Dieudonné".

En mai 2006, l'humoriste, de son vrai nom Dieudonné M'Bala M'Bala, avait porté plainte pour diffamation. Il réclame 10.000 euros de dommages et intérêts.

"J'assume, Monsieur le président, ce que j'ai dit. J'aurais pu faire des excuses alambiquées, je ne l'ai pas fait", a déclaré mardi le député socialiste, qui a refusé de "se dérober".

Dieudonné a regretté "l'amalgame odieux" et "douteux" auquel s'est livré selon lui le porte-parole du Parti socialiste.

"La seule chose qui me lie à M. Fofana (le chef présumé du "gang des Barbares", soupçonné d'avoir assassiné Ilan Halimi, ndlr), c'est notre couleur de peau", a-t-il lancé, regrettant le "discours négrophobe" du prévenu.

"Ce qui vous lie à M. Fofana, ce n'est pas votre couleur de peau, c'est les a priori que vous avez partagés", a répondu M. Dray, cofondateur de l'organisation SOS Racisme.

"Jamais M. M'Bala n'a incité à la violence ou au meurtre", a affirmé l'avocate de Dieudonné, Me Lise Bornes, mettant le prévenu au défi de présenter "un semblant de preuve sur un lien entre le Gang des barbares et Dieudonné".

"Il n'y a pas de responsabilité directe, évidemment et heureusement", entre ce meurtre et Dieudonné, a répondu M. Dray, stigmatisant l'influence du fantaisiste "sur des milliers de jeunes", pour qui il est "une référence": "ils donnent foi à vos propos et peuvent réagir au premier degré".

Dieudonné "a participé à la renaissance d'un certain nombre de clichés", a renchéri l'avocat du dirigeant socialiste, Me Léon-Lef Forster.

"Qui nous dit que (les membres du Gang des barbares) s'amusaient de l'humour de M. M'Bala?", a argué Me Bornes, assurant que son client "n'avait aucunement planté ce décor macabre".

"On est là pour parler de responsabilité au sens intellectuel" et non de "responsabilité pénale", a relevé la procureure de la République, Sandrine Alimi-Uzan, pour qui deux hommes publics qui combattent dans "l'arène politique" doivent s'attendre à recevoir des critiques, sans que cela ne dépasse la liberté d'expression.

Pierre Andrieu AFP/Archives ¦ Julien Dray le 1er septembre 2007 à La Rochelle



© 2008 AFP
14/05/2008 17:17
SAVERNE, 14 mai 2008 (AFP) - Cimetière juif profané en Alsace : un marin se défend d'acte antisémite

Un marin de 20 ans a comparu mercredi devant le tribunal de Saverne pour dégradation de stèles dans le cimetière juif de Diemeringen (Bas-Rhin), se défendant d'avoir agi par antisémitisme.

Le ministère public n'a pas requis de peine contre le jeune homme servant dans la Marine nationale et poursuivi pour "dégradation volontaire de monuments publics", mais il a demandé une requalification des faits en "violation de sépultures".

Le tribunal se prononcera le 28 mai dans son délibéré.

"J'ai des amis israélites", a protesté Julien Wolf lorsque Me André Schwab, avocat d'une famille juive - seule partie civile - a fait valoir que le jeune homme avait un soir de novembre uriné sur des tombes avant d'en renverser cinq volontairement.

"Je ne le nie pas mais je ne m'en souviens plus", a répondu le prévenu mettant en avant un "état d'ivresse après les dix verres d'alcool" consommés en début de soirée.

Il a expliqué avoir été pris d'un besoin pressant vers 22H30 alors qu'il circulait en voiture avec trois amis, dont un mineur qui l'a accompagné dans le cimetière et qui sera entendu par la justice en janvier.

"Je n'étais animé d'aucune intention particulière", a indiqué le prévenu qui reconnaît "ne pas aimer les étrangers et ceux qui profitent".

"Quand je bois, j'ai des idées extrêmes et alors on discute des races, des gens qui ne travaillent pas et qui profitent du système", dit-il.

Me Mathieu Ehrardt, son avocat, a plaidé que son client "a honte" et qu'il "s'est excusé dans une lettre à la communauté juive".

Wolf n'a porté aucune inscription sur les tombes" et il ne "s'est pas acharné" comme on le voit souvent dans les affaires de profanation, a-t-il plaidé.

Me Schwab a alors lu un passage du procès-verbal de gendarmerie. Le prévenu y déclare de façon confuse: "j'ai voulu pisser sur les tombes pour montrer que même si je me suis fait tabasser et racketter la plupart du temps par des Turcs, je voulais me prouver que j'étais encore debout et supérieur aux étrangers qui viennent chez nous".

Le prévenu et le mineur qui l'accompagnait avaient reconnu devant les gendarmes les faits commis le 2 novembre dernier et expliqué avoir agi sous l'emprise de l'alcool.






Iran : L’autrichien OMV dans le collimateur du Congrès Juif Mondial
14.05.2008

Alors que Shell vient de renvoyer à une date ultérieure ses investissements en Iran, l’autrichien OMV, un autre futur partenaire gazier des mollahs, risque de les lâcher suite à une demande de Ronald Lauder, ex-ambassadeur des Etats-Unis en Autriche et actuel directeur du Congrès Juif Mondial, fédération internationale de communautés et d’organisations juives.

Lauder demande à l’OMV de ne pas investir en Iran en raison de la dette morale de ce pays à l’égard des juifs. Parallèlement à cette demande, Washington a menacé de sanctionner l’OMV dans le cadre des dispositifs américains qui interdisent aux compagnies en affaire avec les Etats-Unis d’investir plus de 20 millions de dollars en Iran.

L’OMV explore depuis 2001 un champ pétrolier dans le sud-ouest de l’Iran et a signé en 2007 un accord préliminaire de plus de 10 milliards de dollars avec l’Iran pour le développement de la phase 12 de Pars Sud et de la production de GNL.

C’est aujourd’hui (14 mai 2008) que le sort réservé à cette demande du Congrès Juif Mondial sera fixé par les actionnaires de l’OMV. La demande pourrait être acceptée car le financement du projet est sérieusement remis en cause par le gel des échanges entre les banques autrichiennes (Erste Bank, Raiffeisen Zentralbank et Bawag), les européennes (Standard Chartered Bank, HSBC, Deutsche Bank, Commerzbank, Dresdner Bank, BNP, Calyon...) ou encore les suisses (Crédit Suisse et UBS) ou les japonaises (Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, Mizuho Corporate Bank et Sumitomo Mitsui Banking Corp, Banque Postale Japonaise).

Les juifs américains se montrent actuellement très offensifs vis-à-vis des sociétés qui souhaitent investir en Iran ou continuent à le faire. Ainsi des victimes américaines d’attentats à la bombe et de tirs de roquettes en Israël réclament plus de 500 millions de dollars à l’UBS qui n’a plus d’échange avec l’Iran, l’accusant d’avoir contribué dans le passé à enrichir les mollahs qui financent les groupes terroristes auteurs de ces attentats. On ne peut cependant s’empêcher d’y voir une action pro-américaine pour punir la suissesse Micheline Calmy-Rey qui a récemment signé en grande pompe un accord gazier avec les mollahs.










accueil >> actualités : europe >> 15 mai 2008
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE • "La bible des néonazis" dans toutes les bonnes librairies
Interdit dans la plupart des pays du monde, le roman Les carnets de Turner fait l'apologie du racisme, de l'antisémitisme et de la violence. Il vient d'être publié en toute légalité en République tchèque.


L'édition américaine des Carnets de Turner


Dans toutes les librairies tchèques on peut se procurer facilement Les carnets de Turner, interdit dans quasiment tous les pays du monde [dont la France, en vertu d'un arrêté du 21 octobre 1999 considérant que "la mise en circulation en France de cet ouvrage qui fait l'apologie du racisme, de l'antisémitisme et du recours à la violence est de nature à causer des troubles à l'ordre public"].

Ce roman écrit en 1978 sous le pseudonyme d'Andrew McDonald par William L. Pierce est considéré par les spécialistes comme "la bible du néonazisme mondial". A ce jour, ce livre n'est édité légalement qu'aux Etats-Unis et, désormais, en République tchèque.

Dans bon nombre de pays, à l'instar de l'Allemagne, il est interdit à la vente, et le simple fait de le posséder constitue un délit. Dans ce pays précisément, il ne peut être cité ni mentionné dans les médias. "Ce livre peut constituer une source d'inspiration et d'encouragement pour les néonazis", explique le spécialiste tchèque des mouvements extrémistes, Miroslav Mares.

Ce qui d'ailleurs s'est réellement produit en avril 1995, à Oklahoma City aux Etats-Unis, quand Timothy McVeigh, déclenchant une charge d'explosifs, a tué 168 personnes. Il était un lecteur passionné des Carnets de Turner...

En République tchèque, ce livre est édité par Kontingent, une maison d'édition créée sans doute dans ce seul but. Il constitue en effet son seul produit éditorial. Le patron de cette maison, Lukas Jirotka, affirme, par cette publication, lutter contre le néonazisme. "Je sens un devoir citoyen de dénoncer le mal, auquel la démocratie doit toujours faire face", a-t-il déclaré à Hospodárské Noviny (HN).

Cependant la traduction éditée par Lukas Jirotka est la même que celle "faite maison", publiée quelque temps auparavant par plusieurs sites néonazis. Ce qui laisse croire, selon les informations du journal HN, que le mouvement néonazi tchèque pourrait avoir contribué à la publication du livre.




A propos du prix Albert Londres
13 mai 2008 - par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international

Le Figaro vient de nous apprendre que le prix Albert Londres 2008, qui, chaque année, récompense le meilleur journaliste français a été attribué à Benjamin Barthe, qui a été « élu meilleur grand reporter de la presse écrite pour ses articles sur Gaza, parus dans Le Monde et L’Express entre avril 2007 et janvier 2008 » (v. numéro daté du 12 mai 2008).

Avant d’évoquer les « mérites » du lauréat 2008, il n’est peut-être pas inutile de rappeler quelques passages de l’ouvrage du journaliste Albert Londres, décédé en 1932, lors de l’incendie, en rade d’Aden, du paquebot qui le ramenait de Chine, « Le Juif errant est arrivé » (ouvrage réédité, en 1998, dans la collection Motifs par les Editions Alphée, édition à laquelle nous allons nous référer).

Sensibilisé par un pogrom, qui venait d’avoir lieu en Palestine, en 1929, Albert Londres avait entrepris un long voyage et une longue enquête qui le conduisit de Whitechapel, quartier juif de Londres, en Palestine et dans la série d’articles publiés, cette année-là, dans Le Petit Parisien, et, par la suite, repris dans un livre, ce grand reporter nous a livré quelques réflexions qui sont empreintes d’une actualité incontestable, qui tranchent avec la tonalité peu sympathique des articles de Benjamin Barthe.

Voici ce qu’il écrivait sur les membres du Ychouv :

« Les Juifs, les jeunes Juifs de Palestine faisaient, au milieu des peuples, honneur à l’humanité..... Ils étaient la dernière illustration des grands mouvements d’idées à travers l’histoire. La foi les transportait, non dans le divin, mais dans le terrestre. Ils venaient conquérir le droit d’être ce qu’ils étaient.....Des médecins, des professeurs, des avocats, des peintres, des poètes, s’attaquant au pays sauvage, prirent la pioche et prirent la pelle. S’il faut reconnaître que les Arabes l’habitaient depuis des siècles, il convient de publier qu’ils n’avaient pas achevé le travail. Ils étaient là, comme sont dans la jungle les belles bêtes de liberté » (p. 228).

Quelques pages plus loin, il écrivait : « Plus la situation des Juifs s’affirmait en Palestine, plus les privilèges féodaux des chefs arabes se trouvaient menacés » (p. 241).

Puis, évoquant les atrocités commises, par des Arabes, lors des massacres de Safed, en août 1929, le grand reporter s’exclamait : « C’est ce que l’on appelle un mouvement national » (p. 256).

On lira, par ailleurs, avec beaucoup d’émotion les pages qu’Albert Londres consacrait au « bonheur d’être juif » (p. 267 et s.), en relatant les réalisations des pionniers.

Quelle lucidité de l’auteur lorsqu’il écrit : « Ce que l’on appelle n’est qu’une maladie de l’âme d’Israël. Cette maladie n’atteint pas tous les Juifs, mais ceux qu’elle a mordus sont bien en son pouvoir. On ne devient pas sioniste par raisonnement ; le sionisme est même, je crois, le contraire de la raison. On est sioniste par instinct. C’est une passion, et l’on voit chaque jour des quantités de personnes ne pouvant résister à leur passion » (p. 273).

Et, cependant, Albert Londres notait : « à la période d’orgueilleuse conquête ils (les Juifs) sont prêts à substituer celle de la collaboration... » (p. 292).

« Les Arabes le voudront-ils ? », s’interrogeait dans les dernières lignes de son livre, Albert Londres : « Pour l’instant ils répondent : non. en Orient n’a pas la même valeur qu’en Occident. Après un , on peut tout de même continuer la conversation, en certains pays. Encore faut-il que l’on ne discute pas le poignard à la main » (p. 293).

Après ces longues citations de celui qui a laissé son nom pour récompenser, chaque année, le meilleur journaliste français, venons en à ce qu’a pu écrire le lauréat 2008, qui, notons-le au passage, est un ancien collaborateur au magazine al-Ahram , également passé par L’Humanité .

Nous passerons sur la complaisance avec laquelle Benjamin Barthe, dans le numéro daté du 19 avril 2007, rappelait les raisons pour lesquelles les Palestiniens ne tarissaient pas d’éloges sur Jacques Chirac. Rappelant un certain nombre de faits et gestes, le journaliste français, avec presque une pointe de regret, notait que « s’ils n’ont pas toujours été suivis d’effets, (ils) ont touché la fibre sentimentale et nationale palestinienne » (www.desinfos.com/article.php ?id_article=6988).

A différentes reprises, par la suite, Benjamin Barthe, sans faire preuve de la même antipathie patente à l’égard d’Israël que son confrère, toujours en poste, Michel Bôle-Richard, fut amené à donner complaisamment la parole aux dirigeants du Hamas, sans aucune distanciation de sa part (v. par exemple www.desinfos.com/article.php ?id_article=8000).

De telle sorte qu’il ne nous paraît pas que le choix du jury du prix Albert Londres 2008 ait été particulièrement judicieux, car la vision de Benjamin Barthe, « porte-voix » complaisant des Palestiniens d’aujourd’hui ne correspond guère à celle qu’avait Albert Londres des Arabes et surtout des Juifs de Palestine d’alors.

« Enfin, c’est juste notre avis ».

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Thursday, May 08, 2008

Angleterre : Avram Grant victime d'antisémitisme ?

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publié le 08/05/2008 - 13h11, par SPORT / David Kalfa

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Qui veut encore d'Avram Grant dans le vestiaire de Chelsea ?-Photo: DPPI Qui veut encore d'Avram Grant dans le vestiaire de Chelsea ?-Photo: DPPI
Pour son agent Pini Zahavi, l'entraîneur de Chelsea subit les quolibets des Anglais parce qu'il est juif. Une accusation récurrente qui prend une tournure symbolique en ce 60e anniversaire de la création de l'Etat hébreu.

"Les Anglais pompent le sang d'Avram Grant comme des sangsues malgré les victoires de Chelsea et ce qu'il a réussi à la tête du club." Pour Pini Zahavi, agent de Grant et ami du coach des Blues, pas de doute : si ce dernier est si critiqué par les médias britanniques et conspué dans les stades anglais, c'est parce qu'il est Israélien et juif. Pini Zahavi qui est lui-même Israélien le certifie à un quotidien de son pays, Maariv.

Les médias anglais antisémites ?
"Vous savez quoi ? Peut-être que si Avram n'avait pas été Israélien ou Juif, tout ça aurait été différent. Objectivement, il y a un fond d'antisémitisme dans toute cette affaire, surtout si l'on se rappelle qui a engagé Grant... Roman Abramovich, lui, n'est pas que juif, il est également Russe. Cependant, si les fans de Chelsea l'adorent, le reste des supporters en Angleterre le déteste." Pini Zahavi agent sulfureux impliqué dans des transferts louches conclut "qu'il n'y a pas de mots assez forts pour décrire le traitement que subit Avram Grant".

Un costume trop lourd à porter
Une accusation grave et symbolique en ce soixantième anniversaire de la création de l'Etat hébreu (8 mai 1948). The Sun, tabloïd anglais se défend de racisme et souligne que les attaques visant Grant sont liées à son CV et son manque de charisme. Non pas à ses origines. Pini Zahavi convient d'ailleurs dans la même interview avoir été surpris que son ami remplace José Mourinho à la tête des Londoniens : "Je n'aurais jamais imaginé qu'une telle promotion intervienne si tôt. Cela s'est même peut-être fait trop brutalement. Abramovich a en tout cas pris cette décision dans laquelle je n'ai rien à voir. Au contraire. Le jour où Avram a été nommé, je lui ai dit : 'Soit tu es dingue, soit tu es incroyablement courageux pour accepter de te glisser dans le costume de géant de José Mourinho.'"

Victime d'antisémitisme ou pas, champion d'Angleterre ou dauphin de Manchester United, l'entraîneur de Chelsea songerait fortement à jeter l'éponge à la fin de la saison : il ne supporte plus la pression inhérente au poste qu'occupait avant lui "The Special One"...