Thursday, August 31, 2006

TRIGANO... GUERRE, MENSONGE ET VIDEO

Manipulés, les médias réactivent le mythe antisémite du Juif tueur d'enfants.
Guerre, mensonges et vidéos
Par Shmuel TRIGANO
QUOTIDIEN : Jeudi 31 août 2006 - 06:00

Shmuel Trigano président de l'Observatoire du monde juif, directeur de la revue Controverses. Dernier ouvrage paru : l'Avenir des Juifs de France (Grasset).

Mais où êtes-vous ? Où sont les grandes âmes, le scandale ? Les déclarations des plus hautes autorités politiques du monde ? Depuis le 14 août, je cherche désespérément dans les colonnes des journaux et sur les écrans la condamnation du bombardement d'un orphelinat par l'armée sri-lankaise dans sa lutte contre le mouvement terroriste des Tigres tamouls. Quarante-trois écolières tuées, soixante autres blessées. Pas seize enfants sur vingt-huit morts, comme à Cana. On ne peut qu'être abasourdi devant la différence de traitement. Les victimes arabo-musulmanes seraient-elles plus précieuses que les autres ? Pas nécessairement, car qui s'émeut des meurtres de masse perpétrés en Irak par des Arabes sur d'autres Arabes ? Non ce qui est en question, c'est Israël ou, plus exactement, les Juifs.
Toute personne sensée aura remarqué, depuis l'année 2000, quelque chose d'étrange dans les images du conflit : la centralité de la figure de l'enfant, des corps sanguinolents des victimes d'Israël. Il suffit d'ouvrir la télévision française pour voir le projecteur braqué uniquement sur les civils libanais alors que l'image d'Israël se résume à des blindés, des avions ou des soldats. Aucune société civile n'est visible : ni les dégâts matériels, ni les victimes et les drames. Pas de corps ensanglantés, ni de blessés, ni de cadavres ou de cercueils. Ce choix ne fait que réactiver une idée antisémite très archaïque : les Juifs tuent des enfants. Dans l'Antiquité, ils étaient accusés de cannibalisme, au Moyen Age ­ et encore aujourd'hui dans le monde arabe ­ de crimes rituels.
La fabrication délirante de ce mensonge suit les mêmes chemins qu'au Moyen Age. Affabulations et «mystères de la foi» mettent en scène et «prouvent» le meurtre, en construisant de toutes pièces une narration, un exemplum édifiant, comme l'a si bien analysé Marie-France Rouart dans le Crime rituel ou le sang de l'autre (1). Le récent scandale (vite étouffé) de la photo truquée de Beyrouth en flammes, diffusée par l'agence Reuters, face émergée d'un ensemble de trucages, nous montre comment l' exemplum est fabriqué avec des images, alors qu'auparavant on agençait des mots pour mettre en forme le fantasme. Par exemple, cette photo du magazine US News où l'on voit un terroriste du Hezbollah en pose guerrière devant un avion israélien abattu et en flammes : examinée de plus près, la photo révèle en fait l'incendie d'un dépôt d'ordures. Le trucage de l'image du réel est le plus souvent moins grossier : ce n'est pas la photo qui se voit manipulée mais son angle ou sa composition, avant prise de vue. Le spectacle des destructions de Beyrouth est ainsi surdimensionné. Ce sont toujours les mêmes prises de vue qui passent en boucle à la télé, pour donner une impression d'étendue. Le spectateur innocent pense que tout Beyrouth est en flammes. Comment saura-t-il que, en dehors du quartier qui sert de QG au Hezbollah, les gens vont à la plage ou sont attablés aux cafés ? Ou alors, on place, comme à Cana, dans une photo de destruction, un objet insolite : un nounours (bizarrement très propre au milieu des gravats), une robe de mariée (très blanche), un petit Mickey (très coloré) (2)... La suggestion est ici encore plus forte que des cadavres: l'enfant absent, la jeune mariée promise au bonheur mais déplacée... On n'a jamais vu les «combattants» du Hezbollah, ni leurs bunkers systématiquement placés au milieu des civils, utilisés comme boucliers «moraux». On a gommé le caractère de milice fasciste du parti, ses provocations, ses tirs centrés sur la population civile israélienne.
Ce sur quoi il faut attirer l'attention de l'opinion, c'est la résurgence de l'accusation du meurtre rituel, c'est-à-dire le retour d'un stéréotype antisémite classique. Il est sciemment mis en oeuvre, de façon massive, par les médias arabes : la mort filmée «en direct» de Mohammed al-Dura à Gaza (3), puis Jénine, puis la plage de Gaza, puis Cana. Nous avons là une série d'événements pour le moins douteux quant à leur réalité exacte, qui nous sont parvenus à travers une mise en scène théâtrale par des reporters sous le contrôle de l'Autorité palestinienne, du Hamas ou du Hezbollah. Filmer dans ces régions dépend en effet, comme tous les journalistes le savent, de l'autorisation des pouvoirs en place, qui exercent un étroit contrôle sur les images et les accréditations qu'ils donnent aux reporters. Des simulations sont créées de toutes pièces au point que certains experts, comme le professeur Richard Landes, de la Boston University, parlent aujourd'hui des studios de «Pallywood» (du mot «Palestine»).
A voir les photos les unes après les autres, on retrouve souvent, dans des situations différentes, les mêmes acteurs, jouant des rôles différents. Quoi qu'il en soit de la réalité exacte des différentes affaires­,­ et il ne s'agit pas ici de justifier tout­, on constate qu'un scénario du type du légendaire «génocide de Jénine» (56 morts parmi les milices palestiniennes contre 23 soldats israéliens, au terme d'un combat au corps à corps pour éviter les victimes civiles) sous-tend tous ces exemples. Un scandale mondial est à chaque fois orchestré par les médias, avant que l'examen des faits n'en réduise la portée, et toujours en isolant comme par enchantement l'événement de son contexte et de la guerre menée contre les populations civiles israéliennes, sans doute, elle, jugée «juste». Entre-temps, l'impact a été gravé dans l'imaginaire collectif. Le plus terrible est que cette camelote puisse trouver acheteur dans la gent médiatique occidentale sans aucun recul critique.
Comment les journalistes peuvent-ils sous-traiter enquêtes et reportages auprès d'acteurs engagés dans le conflit aux côtés de mouvements totalitaires ? Que recherchent-ils ? Le spectacle brut et violent ? Les belles images ? Se rendent-ils compte que celles-ci incitent à la haine et au meurtre ?
Le mal est profond, car la facilité avec laquelle de nombreux médias acceptent ce récit montre que subsiste un fond archaïque, toujours vivace. Le discours sur Israël est hanté par une forme nouvelle de l'antisémitisme, un antisémitisme compassionnel qui se focalise sur la «victime» des Juifs, forcément innocente et pure comme un enfant, sans pour autant formuler directement le nom du bourreau cruel et inhumain que sa victime désigne. Un antisémitisme «par défaut», que la moralité conforte.

(1) Berg International, 1997.
(2) http://zombietime.com/reuters_photo_fraud/
(3) Images tournées à Gaza par France 2 en septembre 2000, abondamment rediffusées par les médias arabes, et controversées, ndlr.
http://www.liberation.fr/opinions/rebonds/201328.FR.php
© Libération
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RAPHAEL DRAI: LE PLAN ULTIME DE L'IRAN

Après la bombe, le plan ultime de l'Iran, par Raphaël Draï
«Une fois la bombe acquise, l'Iran est convaincu qu'on le priera poliment de bien vouloir négocier» .
Publié le 30 août 2006
Actualisé le 30 août 2006 : 08h55
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Àquelques jours de la réunion du Conseil de sécurité, Mahmoud Ahmadinedjad vient d'inaugurer à Arak une nouvelle usine de fabrication d'eau lourde destinée à remplir le programme nucléaire de la République islamique d'Iran. Le message est clair : en dépit de l'ultimatum de la communauté internationale, le régime iranien poursuivra ses objectifs, arguant de son droit à disposer de l'énergie atomique aux fins qu'il jugera légitimes. Pourquoi redouter qu'il y réussisse ? Les programmes d'un État ne sont pas dissociables de ses intentions avérées. Les intentions de l'Iran nucléarisé, de l'Iranium, sont annoncées depuis longtemps : répandre la doctrine islamique chiite pour lui assurer une hégémonie mondiale.
Mahmoud Ahmadinedjad n'éprouve aucun état d'âme à propos du «choc des civilisations». À ses yeux, il s'agit d'une donnée fondamentale et d'un tel choc, si ce n'est d'une telle guerre, il s'agit de sortir définitivement vainqueur. Cette vision du monde actuel et des temps à venir prétend pressentir et hâter le retour apocalyptique du Mahdi. Elle nécessite la disparition préliminaire, politique et religieuse, de l'État d'Israël. Les menaces réitérées proférées à l'encontre de cet État doivent être entendues comme un officiel et permanent casus belli qui ne se limite pourtant pas à ce dernier.
À cette fin, deux stratégies se combinent : l'obtention de l'arme nucléaire et, sous ce parapluie, la pratique concomitante du terrorisme. Jusqu'à la réalisation de ce couplage destructeur, le régime de Mahmoud Ahmadinedjad et de l'ayatollah Khamenei doit gagner du temps et démontrer son leadership non plus sur le monde arabe du Moyen-Orient mais sur le monde islamique planétaire. Pour gagner du temps il est prêt à prodiguer la fausse monnaie du langage d'apaisement, persuadé que les démocraties «molles» se laisseront duper.
À cette fin, l'Iranium protestera de son désir de paix et de culture, de sa volonté de modernisation, de ses efforts vers la tolérance et, s'il le faut, de son désir de coexistence avec l'«entité sioniste». Il espère ainsi fissurer le consensus international qui devrait s'exprimer ce 31 août, conforté en cette vue par les propos déroutants du ministre des Affaires étrangères de la France déclarant récemment à Beyrouth que l'Iran était une grande civilisation et un partenaire incontournable dans la recherche d'une solution au conflit libanais.
Quoi qu'il en soit, ses programmes sont sans cesse activés et ses ingénieurs mobilisés encore plus intensément. À supposer que des sanctions soient décidées le 31 août, il en a d'ores et déjà anticipé les effets et il saura faire en sorte que le peuple iranien, ayant connu des épreuves bien plus sanglantes, s'en accommode. Une fois la bombe acquise, il est convaincu que sa situation politique changera du tout au tout : on lui parlera sur un autre ton, on le priera poliment de bien vouloir négocier à sa convenance les points jusqu'alors en litige virulent.
L'asymétrie de «l'arme absolue» neutralisée, il en fera ressentir une autre : celle que dicte l'action terroriste à sens unique laissant les démocraties désemparées ou condamnées à la «défense maniaque», comme la qualifient les psychanalystes : celle qui mobilise des ressources considérables pour des résultats aléatoires et démoralisants. L'aéroport de Londres vient d'en être le théâtre d'angoisse pure. De ce point de vue, la dernière confrontation entre le Hezbollah et Israël mérite une véritable analyse. Le Hezbollah pro-iranien a intelligemment testé les réactions de l'État voué à la destruction par Téhéran et y a partiellement réussi. En enlevant deux soldats de l'armée israélienne au moment et à l'endroit voulus, il a démontré qu'il avait pris l'ascendant sur la force militaire réputée la plus redoutable du Moyen-Orient, pour la faire réagir à sa guise. En attaquant ensuite massivement les populations civiles du nord d'Israël, contraignant plus d'un million de personnes à s'enfermer pendant plus d'un mois dans des abris ou à se retirer dans le centre et le sud du pays, il a fait la preuve que dans ce type de guerre, les bombardiers F16 et les chars Merkava sont moins opérationnels que les katiouchas tirés à partir de bunkers installés parmi des populations civiles, manipulées et parfois fanatisées comme autant de personnels combattants.
De la sorte, et avec l'appui de caméras naïves ou à l'objectif déformant, il a pu prendre le Liban en otage tout en se prévalant du droit de la guerre et plus généralement des droits de l'homme sans se soucier de les respecter aucunement. De ce point de vue, Nasrallah a marqué des points et a conforté la stratégie de Téhéran. Dopé par ces succès, imaginaires ou non, le Hezbollah et l'Iranium, avec l'appoint d'une Syrie revancharde et adonnée à la haine de la France, ne doutent plus de pouvoir vider la résolution 1 701 de sa substance.
Il n'est pas invraisemblable que la mort de deux soldats français des Forces spéciales opérant en Afghanistan, au moment où la France vient renforcer la Finul, prenne également valeur de message à peine codé. Cependant, en dépit des erreurs et des échecs du gouvernement inexpérimenté d'Ehoud Olmert, l'État d'Israël ne l'entendra pas indéfiniment de cette oreille. Beaucoup plus uni que lors de l'opération «Paix en Galilée» de 1982, le peuple israélien est pleinement conscient que sa vie même est collectivement en danger. Toute la question est de savoir s'il se retrouvera seul dans une confrontation où il n'y va nullement de sa seule existence.
* Professeur à la faculté de droit et de science politique d'Aix-en-Provence et à l'École doctorale de recherches en psychanalyse de Paris-VII.


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SARKOZY: LA FRANCE DOIT ETRE ENGAGEE AUX COTES DE LA SECURITE d'ISRAEL

Actualité Opinions
Au Liban, la France honore son ambition internationale, par Nicolas Sarkozy
Par Nicolas Sarkozy* .
Publié le 30 août 2006
Actualisé le 30 août 2006 : 08h36
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(Le Figaro)




(Le Figaro).
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De Staline à Günter Grass, l'histoire et son maquillage
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Après la bombe, le plan ultime de l'Iran, par Raphaël Draï
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Les militants socialistes, déchirés entre tentation Ségolène et tradition d'appareil
Retour Rubrique Opinions
Jeudi dernier, le président de la République a annoncé la décision de la France de prendre ses responsabilités dans l'établissement de la paix au Liban-Sud. Je l'approuve pleinement. Je considère qu'il s'agit là d'un des axes essentiels de la politique étrangère de la France qu'il nous faudra maintenir au-delà des échéances électorales de l'année prochaine. Quel était en effet l'enjeu de cette décision ?
Chacun le sait, une longue histoire d'amitié et de fraternité unit notre peuple au peuple libanais. La France, qui est à l'origine de la naissance du Liban moderne au lendemain de la Première Guerre mondiale, garde une responsabilité particulière à son égard. Or ce pays a payé dans sa chair depuis quatre décennies les contrecoups des guerres israélo-arabes et du conflit israélo-palestinien. Bombardé par les uns, longtemps occupé par les autres, il vient de subir à nouveau cet été le coût terrible d'une guerre provoquée par des États tiers, relayée par des milices radicales.
Pouvions-nous laisser ce pays continuer à subir la destruction de ses infrastructures et les victimes en grand nombre dans sa population civile ? La réponse est bien évidemment non et la France a joué comme elle le devait un rôle majeur dans l'imposition d'un cessez-le-feu. Il n'y a pas de politique étrangère sans morale. Et il est bien que la France ait su porter haut les principes qui sont les siens. Mais pouvions-nous, une fois le cessez-le-feu obtenu, laisser les choses en l'état avec la certitude, à plus ou moins court terme, de voir reprendre les hostilités : tirs de missile des milices d'un côté et représailles d'Israël de l'autre ? La réponse est évidemment non. Le renoncement et le cynisme ne sauraient être la marque de notre politique étrangère. D'autant qu'au-delà des principes il y a également les intérêts de la France en tant que puissance majeure à l'échelle du monde, soucieuse de la paix en Europe et dans sa périphérie, c'est-à-dire au Moyen-Orient. En somme, la France, en raison de ses liens anciens avec le Liban et Israël, de son rôle de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, ne pouvait pas choisir l'inertie ou l'abstention, et simplement renoncer à ses responsabilités de grande puissance. Il fallait que nous prenions toute notre place dans le rétablissement de la paix dans cette région. C'est ce que le président de la République vient d'annoncer et je m'en félicite.
Chacun comprend aujourd'hui que le gouvernement libanais seul ne pourra pas obtenir la démilitarisation des milices, donc le retrait des soldats israéliens, et qu'il appartient dès lors à la communauté internationale d'épauler le peuple libanais pour la reconquête de sa souveraineté au sud du pays.
Mais fallait-il alors annoncer d'entrée de jeu la participation militaire de la France à une nouvelle action de l'ONU sans prendre le temps de garantir que les conditions soient réunies pour le succès de cette mission ? Certains, à l'étranger mais également en France, hélas, n'ont pas manqué de critiquer, les uns la «frilosité», les autres les «atermoiements» de la diplomatie française. Mais comment ne pas voir que la sagesse et la prudence exigeaient, avant d'engager la vie de nos soldats, que nous ayons pleinement obtenu de l'ONU et des principaux acteurs concernés les garanties nécessaires quant à la mission de cette nouvelle force onusienne, quant aux conditions d'engagement des soldats et au fonctionnement de la chaîne de commandement entre le siège des Nations unies à New York, les capitales des pays contributeurs et, surtout, les forces déployées sur le terrain ?
Aucune garantie n'est jamais parfaite. Mais du moins éviterons-nous les erreurs du passé. Parmi celles-ci, je pense notamment à l'intervention, au nom d'un concept humanitaire, généreux mais flou, de nos soldats en Bosnie avant 1995, où quatre-vingts de nos soldats avaient perdu la vie alors que ni la mission ni les conditions d'engagement n'avaient été préalablement fixées. Je rappelle que c'est le recadrage de cette mission sous l'impulsion de Jacques Chirac et de John Major, en juin 1995, qui avait permis de mettre fin au conflit et d'ouvrir la voie aux accords de Dayton.
Pour autant, je mesure toute la difficulté de cette nouvelle mission au Liban, tous les risques aussi qui sont devant nous et auxquels devront faire face nos soldats, et je veux leur rendre hommage. Tout le monde garde en mémoire les attentats perpétrés il y a vingt-trois ans au Liban contre les soldats américains – 250 morts – et les soldats français de Drakkar – 59 victimes. Là encore avec beaucoup de sagesse le président de la République a fixé une clause de rendez-vous dans six mois pour faire le point du déroulé de l'opération. Il est important que l'ensemble de la classe politique et notre peuple tout entier soient unis.
Certains diront que nous n'avons rien à faire dans cette entreprise, que mettre le doigt dans l'engrenage nous engagera à être pris dans une guerre qui n'est pas la nôtre. À ceux-là je voudrais dire : quelle est alors l'alternative ? Faut-il que la France abandonne le Liban, qu'elle le laisse se transformer en un avant-poste du chiisme radical qui à terme déstabilisera l'ensemble du monde arabe ? Fallait-il que nous acceptions l'idée de ne plus peser sur les destinées du Proche-Orient, dont chacun voit bien qu'elles engagent la sécurité des Européens et de tous les Français ?
Parce que je ne me résigne pas, parce que j'ai moi aussi une certaine idée du rayonnement de notre pays, parce que j'ai conscience du poids de la France, non seulement au Liban mais dans l'ensemble du monde arabe, parce que je veux aussi que la France soit pleinement engagée dans la sécurité d'Israël, je considère que la France ne pouvait pas se défausser devant une telle mission, malgré tous ces risques et toutes ces difficultés. L'ambition, mais également la morale et la paix sont au coeur du projet qui est le mien pour le rayonnement de la France dans le monde. Il est indispensable que le peuple de France tout entier soutienne la mission de nos soldats au Liban.


* Président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP).


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LE PREMIER MINISTRE POLONAIS SE DEFEND QUE SON PAYS SOIT ANTISEMITE

Le premier ministre polonais se défend d'antisémitisme
P. A. (à Bruxelles) .
Publié le 31 août 2006
Actualisé le 31 août 2006 : 08h00
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Retour Rubrique International
Jaroslaw Kaczynski a tenu à rappeler « son credo dans les valeurs européennes ».

En visite hier à Bruxelles, le premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski s'est employé à dissiper les «malentendus» relatifs à son pays. «Ne croyez plus à ce mythe de la Pologne antisémite, homophobe et xénophobe», a-t-il lancé. Critiqué à Bruxelles pour sa bienveillance à l'égard des dérapages de la radio ultra, Radio Maryja, proche du pouvoir, le gouvernement polonais confirme au contraire, «son credo dans les valeurs européennes», a affirmé Jaroslaw Kaczynski. «Il peut y avoir sur l'antenne des propos perçus comme antisémites, mais, dans ce cas-là, les modérateurs interviennent», a-t-il affirmé. Il a ajouté qu'il n'y avait pas de «vrai problème» de discrimination à l'égard des homosexuels, affirmant que ces «gens-là jouissent de tous les droits».
Dans le collimateur
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a semblé rassuré. Le premier ministre «m'a dit qu'il n'y avait aucune raison de croire les critiques qui ont été exprimées», a commenté Barroso, ce qui n'empêche pas les responsables européens de s'inquiéter de «l'hypersensibilité» manifestée par le gouvernement polonais à l'égard de la critique étrangère. S'agissant des chantiers navals de Gdansk, dans le collimateur de Bruxelles, Jaroslaw Kaczynski a expliqué qu'il répondra aux demandes de la Commission, tout en jugeant «pas très réaliste» le calendrier des services de la concurrence.


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Tuesday, August 29, 2006

CHAVEZ REVE DE DEVENIR "ARABE"

Venezuela. Chavez rêve de devenir « arabe » !Le 24/07/2006 à 7 h 00 - par Sarah Vuibert
En septembre 2006, le Venezuela pourrait entrer dans la Ligue arabe. Ce n’est pas une blague. Pour contourner l’« endiguement » américain, Chavez cherche de nouveaux partenaires qui pourraient lui ouvrir les portes d’un siège de membre non permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU.

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Le Venezuela adhérera très prochainement à… la Ligue arabe, nous informe très sérieusement Libération. La signature entre Amr Moussa, le secrétaire général et Hugo Chavez, devrait avoir lieu officiellement en septembre 2006. Le Venezuela ne serait évidemment que « membre observateur » car mis à part le pétrole, dont il est le cinquième exportateur mondial, il semble partager peu de choses avec les pays arabes.
Petit retour en arrière : c'est le 22 mars 1945, au Caire, que l’Egypte, alors totalement opposée au projet des Britanniques de fédération des Etats arabes sous son contrôle, proposa ce contre-projet de Ligue arabe. Cette dernière est aujourd’hui composée de 22 membres : l’Egypte, l’Irak, le Liban, l’Arabie Saoudite, la Syrie, l’actuelle Jordanie et le Yémen en sont les sept membres fondateurs. Par la suite, des pays tels que la Libye en 1953, le Soudan en 1956, le Maroc et la Tunisie en 1958, le Koweït en 1961, l’Algérie en 1962, les Emirats arabes unis en 1971, ou encore la Palestine en 1976, s’y sont ajoutés. Sise au Caire depuis 1990, après avoir émigré à Tunis en 1979, cette organisation est la seule institution à représenter les intérêts contradictoires de la « Nation arabe ».
A première vue, on voit donc mal le rapport entre ces pays et ceux du cône sud-américain… Pourtant, les 10 et 11 mai 2005, le premier sommet Amérique du Sud – Pays arabes était organisé à Brasilia, en réunissant 34 pays des deux blocs. On s’y était prononcé en faveur de l’octroi au Pérou et au Qatar d’un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU en 2006-2007. Chavez lorgne donc du côté des pays arabes, non seulement pour diversifier les échanges commerciaux du Venezuela, mais aussi, espère-t-il, pour que ses nouveaux partenaires pèsent de leur poids relatif en faveur d’une candidature vénézuélienne à un siège de membre non permanent à l’Onu (En octobre l’Argentine laisse une place vacante).
Dans sa volonté effrénée de narguer la Maison Blanche, et d’obtenir des soutiens diplomatiques pour renforcer sa position sur la scène internationale, le président vénézuélien va débuter une « tournée mondiale » d’environ deux semaines : il se rendra ainsi à Téhéran pour rencontrer son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad et aborder la question du nucléaire. Mais le « dictatour » ne finit pas là. Chavez partira ensuite en Russie, au Bélarus, en Chine, au Vietnam, en Corée du Nord, pour terminer par la Syrie. Inch’ Allah…

Monday, August 28, 2006

LE PLUS GRAND MILLARDAIRE JUIF DONNE POUR LE NORD

Le juif le plus riche du monde donne des millions pour aider le Nord.
16:54 24 août, 2006 Un milliardaire de Las Vegas agé de 71 ans et qui est consideré comme étant le "juif le plus riche du monde" et sa femme ont fait un don de 20 million de shekels à l'hopital Rambam de Haifa et à d'autres hopitaux (à Safed, Naharyia et Tiberias) pour qu'ils achètent des équipement médicaux. Sheldon Adelson possède le Sand Hotel à Las Vegas et un immense empire hotelier qui vaudrait dans les 15 milliards de dollars. Le couple, qui a appelé d'autres philantropes à les immiter, ont aussi payé des chambres d'hotels à 1100 israeliens dont les maisons ont été endommagées par les roquettes du Hezbollah.

AHMADINEJAD DECULPABILISE L'ALLEMAGNE A L'EGARD D'ISRAEL

Ahmadinejad: l'holocauste utilisé comme prétexte pour embarrasser l'Allemagne
Par Siavosh GHAZI

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TEHERAN (AFP) - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé, dans un courrier adressé en juillet à la chancelière Angela Merkel et publié lundi, que l'holocauste des juifs a été utilisé comme "prétexte" pour embarrasser l'Allemagne."Je ne veux pas examiner l'holocauste", déclare M. Ahmadinejad, qui avait par le passé qualifié ce dernier de "mythe".
"Mais ce n'est pas très logique que certains pays vainqueurs de la Seconde guerre mondiale créent un prétexte pour maintenir un peuple dans un embarras permanent et pour y affaiblir toute motivation, tout mouvement et toute vivacité et empêcher son progrès et sa grandeur", écrit le président ultraconservateur.
La chancelière allemande avait indiqué refuser de répondre à la lettre de M. Ahmadinejad, qui lui avait été remise le 19 juillet.
Les critiques visant Israël contenues dans cette lettre sont "complètement inacceptables", avait déclaré Mme Merkel. "L'existence d'Israël appartient pour nous à la raison d'Etat", avait-elle expliqué, soulignant que ce fait était "constamment remis en question" par M. Ahmadinejad.
Dans son courrier, le président iranien juge qu'"en plus des Allemands, les peuples du Proche-Orient et l'humanité toute entière souffrent de l'instrumentalisation de l'holocauste".
En offrant d'installer ses survivants "en Palestine", les pays vainqueurs de la Seconde guerre mondiale "ont créé une menace permanente dans la région pour empêcher les progrès des peuples du Proche-Orient", poursuit-il.
Reprenant une thèse qu'il avait déjà exposée par le passé, il juge que ces pays et en particulier la Grande-Bretagne auraient dû accueillir les "survivants de l'holocauste sur leur propre sol s'ils se sentaient responsables".
"Mais au lieu de cela, ils ont encouragé les juifs du monde entier à émigrer vers les territoires occupés (palestiniens)", dit-il.
Cette lettre à Mme Merkel faisait suite à celle adressée début mai au président américain George W. Bush, dans laquelle M. Ahmadinejad avait fait une critique en règle de la politique américaine.
"Depuis un certain temps je réfléchis pour savoir pourquoi les peuples qui ont joué dans l'histoire un rôle important dans les domaines scientifique, artistique, culturel, littéraire, philosophique et politique, et ont créé des civilisations, sont empêchés de jouer le rôle qui correspond à leur rang", demande M. Ahmadinejad.
"Durant la seconde guerre mondiale, il y a eu une telle propagande que certains ont cru qu'ils étaient coupables historiquement et doivent payer jusqu'à l'éternité pour les fautes commises par leurs pères", écrit encore le président iranien, dans une référence directe à l'Allemagne.
Il dénonce ensuite "l'influence des sionistes dans l'économie, les médias, et les centres du pouvoir, qui met en danger les intérêts des peuples européens".
M. Ahmadinejad demande ensuite à la chancelière allemande si elle sait que "les millions de dollars donnés au régime sioniste par les pays occidentaux ne sont pas utilisés pour développer la paix et le bien-être des gens mais pour faire la guerre aux Palestiniens et agresser les pays voisins" d'Israël.
Le président iranien ajoute que "malgré toutes ces pressions, l'Allemagne a réussi à devenir l'un des pôles de l'économie européenne", avant d'affirmer que si les différents gouvernements allemands avaient "dit non au chantage des sionistes et n'avaient pas soutenu la pire ennemie de l'humanité", l'Allemagne aurait occupé une place encore bien plus élevée.
Enfin, il assure que les "deux peuples iranien et allemand, qui ont créé de grandes civilisations et possèdent une culture riche (...) peuvent ensemble lutter contre ces humiliations et ces injustices (...) et convaincre les autres puissances de respecter les autres peuples et leurs droits".

Sunday, August 27, 2006

HUGO CHAVEZ; TOUJOURS PLUS DANS LE DELIRE CONTRE ISRAEL

Hugo Chavez accuse Israël de "génocide" au Liban== PEKIN, 25 août 2006 (AFP) © 2006 AFP Le président vénézuélien Hugo Chavez a accusé vendredi Israël d'avoir perpétré un "génocide" au Liban lors des récentes opérations militaires, estimant que les dirigeants de l'Etat hébreu avaient "fait la même chose" que Hitler. "Ce qui s'est passé est un génocide", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à l'occasion de sa visite officielle en Chine. Les responsables israéliens "devront être traduits devant un tribunal international", a déclaré M. Chavez. Dénonçant "l'attitude fasciste" d'Israël, il a ajouté: "Israël critique beaucoup Hitler, nous aussi. Mais ils ont fait la même chose, peut-être même pire que ce les nazis ont fait"". "Aucun peuple ne doit se taire", a-t-il encore affirmé. Le chef de l'Etat vénézuelien a indiqué que son pays "soutenait les Nations unies", se félicitant de la résolution ayant jeté les bases d'un règlement du conflit, tout en déplorant qu'elle ait été "tardive". Le Conseil de sécurité a adopté le 11 août, à l'unanimité de ses quinze membres, une résolution appelant à la cessation des hostilités au Liban, qui durait depuis un mois. La résolution numéro 1701 a appelé la milice chiite libanaise Hezbollah à cesser immédiatement toutes ses attaques et Israël à cesser immédiatement toutes ses opérations militaires offensives au Liban.

DIEUDONNE SE REND AU LIBAN SOUTENIR LE HEZBOLLAH

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Dieudonné en visite lundi à Beyrouth en "soutien au peuple libanais"PARIS, 26 août 2006 (AFP) © 2006 AFP L'humoriste Dieudonné Mbala Mbala, candidat à la présidentielle de 2007, se rendra lundi à Beyrouth pour une visite de trois jours de "soutien au peuple libanais", a annoncé samedi son bureau de campagne. "Dieudonné arrivera à Beyrouth lundi 28 août en fin de matinée. Il restera trois jours et aura de nombreuses rencontres avec des personnalités politiques et culturelles du pays, dont des représentants de la résistance", le mouvement chiite Hezbollah, a indiqué son équipe dans un communiqué. "Outre Dieudonné lui-même, Alain Soral, intellectuel et écrivain, Thierry Meyssan, président du Réseau Voltaire, Ahmed Moualek, président de +La banlieue s'exprime+, Marc Robert, coordinateur de campagne de Dieudonné, font partie de la délégation", précise le texte. "Dieudonné entend ainsi manifester son soutien au peuple libanais et dénoncer le projet américain de remodelage du Moyen-Orient, dans lequel s'inscrit l'agression israélienne", conclut le communiqué.

FESTIVAL DE LUSSAS; LE BOYCOTT VU PAR LE MONDE


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Polémique avant le festival de Lussas
LE MONDE 19.08.06 14h50 • Mis à jour le 25.08.06 08h27
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lusieurs documentaristes israéliens ont retiré leurs films de la programmation des Etats généraux du film documentaire de Lussas (Ardèche), organisés du 20 au 26 août. Cette décision fait suite aux modifications apportées à la sélection de la section "La Route du doc", qui devait être consacrée à Israël. Après le début des combats entre Israël et les forces du Hezbollah au Liban, les programmateurs de "La Route du doc", Christophe Postic et Gaël Lépingle, ont décidé de réduire la présentation de films israéliens à deux jours, au lieu des trois prévus, afin de "libérer un espace", comme le dit Christophe Postic, pour des films libanais et palestiniens.
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Dans un texte diffusé avant l'annonce des modifications, les Etats généraux du film documentaire expliquaient que la sélection israélienne visait à "comprendre la complexité et la dérive d'une société, notamment à travers l'image qu'elle renvoie de la ségrégation et de l'occupation que l'Etat d'Israël inflige aux Palestiniens, avec les conséquences désastreuses qu'en supportent aujourd'hui le Liban et Gaza".
Les programmateurs se défendent d'avoir voulu censurer tel ou tel film israélien. "En passant à deux jours, nous avons essayé de garder la cohérence de notre programmation", explique Christophe Postic. Badal, de la cinéaste arabe israélienne Ibtisam Mara'ana, a été ainsi retiré de la liste des projections, tout comme In Jerusalem, un film tourné en 1963 par le cinéaste David Perlov (mort en décembre 2003). Le Journal de Perlov avait été, lui, maintenu au programme.
Mais cette deuxième sélection a été mal reçue par nombre de cinéastes invités, même si leurs films devaient rester dans le catalogue et être disponibles à la vidéothèque des Etats généraux. Yael Perlov, la fille de David Perlov, qui est elle-même monteuse, raconte : "Christophe Postic m'a appelée et m'a demandé quelle attitude prendre face à la guerre. Je lui ai dit que s'il voulait organiser un boycottage il pouvait le faire, que c'était de sa responsabilité. En parlant du journal de mon père, il m'a expliqué que la période était en noir et blanc et que ce n'était pas le moment de montrer un film poétique."
Face à ces réserves, puis à la décision des Etats généraux de ne pas programmer In Jerusalem, Yael Perlov et sa mère ont décidé de retirer les films de leur père et époux. Elles ont été suivies en cela par plusieurs cinéastes, si bien que, finalement, les films israéliens n'occuperont qu'une journée de la manifestation.
TROIS FILMS LIBANAIS, UN PALESTINIEN
Une deuxième journée sera consacrée à quatre films, trois libanais et un palestinien, dont Christophe Postic fait remarquer que la présence n'allait pas de soi : "Certains cinéastes arabes auraient pu refuser d'être programmés avec des films israéliens." Au début du conflit, la plupart des réalisateurs palestiniens, dont Elia Suleiman (Intervention divine), Hany Abu-Asad (Paradise Now) ou Rashi Masharawi (Attente), ont signé un appel appelant au boycottage culturel d'Israël, sur le modèle de celui organisé contre l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid. Mais les cinéastes arabes conviés à Lussas ont accepté de montrer leurs films.
Cet incident a valu au festival ardéchois un article virulent dans le quotidien israélien Haaretz. Le titulaire de la rubrique cinéma, Goel Pinto, écrit de la reprogrammation des Etats généraux : "Cette vilaine décision est une nouvelle expression de la distorsion si caractéristique de l'attitude européenne envers la culture israélienne en général et nos films en particulier."

LE FESTIVAL DE LUSSAS BOYCOTTE LES FILMS ISRAELIENS ET NOURRIT LA HAINE

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Culture

Lussas : le festival du doc en accusation
La décision de réduire la programmation israélienne crée une polémique.
Par Didier PERON
QUOTIDIEN : Mercredi 23 août 2006 - 06:00

Zizanie en Ardèche. Les tranquilles Etats généraux du documentaire de Lussas doivent faire face depuis l'ouverture, dimanche, à une vague de critiques sur le choix éditorial d'écourter des journées consacrées à la production israélienne au profit de séances dévolues aux films libanais et palestiniens.
La coexistence de ces différentes cinématographies n'aurait probablement posé aucun problème si les organisateurs, émus par la violence du conflit entre Israël et le Hezbollah, n'avaient décidé, pour le moins maladroitement, de marquer le coup en retirant du programme quelques films israéliens afin de les remplacer par d'autres, libanais ou palestiniens, invités de dernière minute. Une fois ces documentaires éjectés du festival, certains réalisateurs israéliens ont décidé, par solidarité, de ne plus participer à la manifestation. Du coup, des 18 films annoncés dans la section «Route du doc», il n'en reste que 7, et des trois journées israéliennes prévues au départ, n'en subsistent plus qu'une, qui se déroulera aujourd'hui entre projos et débats.
Le quotidien israélien Haaretz s'est fendu d'un article virulent contre le festival de Lussas, accusant les organisateurs de boycotter culturellement Israël. Une lettre de protestation signée de nombreuses personnalités du milieu artistique et intellectuel français, dont Dan Franck, Brigitte Rouan, Toni Gatlif, Costa-Gavras, Pierre Salvadori, interpelle Pascale Paulat, directrice des Etats généraux, en ces termes : «Nous aurions aimé nous réjouir cette année de voir un plus grand nombre de films palestiniens et libanais. Mais, pour nous en réjouir, il aurait fallu que cette initiative ne soit pas prise au détriment des artistes israéliens. [...] Vous pensez avoir équilibré, vous avez déséquilibré, nourrissant ainsi l'incompréhension, voire la haine.» Christophe Postic, coprogrammateur avec Gaël Lépingle de ces journées «Route du doc», se défend de toute censure ou de boycott et assure que cette redéfinition du programme a été prise après de longues discussions et réflexions : «On a décidé de marquer une rupture, on ne pouvait pas faire comme s'il ne se passait rien.»

LE REALISATEUR KEN LOACH SOUTIENT LE BOYCOTT D'ISRAEL

British director Ken Loach backs Palestinian call for boycott on Israel
By Goel Pinto
British director Ken Loach has expressed support for a boycott on Israeli cultural institutions, giving the Palestinian figures behind the drive a significant boost.Loach, who won the Palme d'Or at Cannes Film Festival three months ago for his film about the Irish war of independence, The Wind the Shakes the Barley, has announced his support for the appeal to boycott Israeli institutions and even said that he urges others to do the same."Palestinians are driven to call for this boycott after forty years of the occupation of their land, destruction of their homes and the kidnapping and murder of their civilians," said Loach in a statement.
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"They have no immediate hope that this oppression will end. As British citizens we have to acknowledge our own responsibility. We must condemn the British and U.S. governments for supporting and arming Israel."Loach, who directed such well-regarded films as Kes, Riff-Raff, and Carla's Song, also attacked his own government."We must also oppose the terrorist activities of the British and U.S. governments in pursuing their illegal wars and occupations," he said."It is impossible to ignore the appeals of Palestinian comrades," he concluded, adding that, "I would decline any invitation to the Haifa Film Festival or other such occasions."Loach had received an invitation from the Haifa Film Festival in recent weeks. The director The statement by Loach indicates that he is joining the ranks of international film festivals that have cancelled the participation of Israeli filmmakers, in the wake of IDF recent activity in Lebanon and Gaza. The Lussas Documentary Film Festival in France was scheduled to devote a category this year to Israeli documentary cinema, but cancelled screenings of several of the films, following the outbreak of the fighting.

Thursday, August 24, 2006

UN RESTAURANT "HITLER"OUVRE A BOMBAY

Aug. 23, 2006 17:10 Updated Aug. 23, 2006 17:49'Hitler' restaurant upsets Bombay's JewsBy ASSOCIATED PRESSBOMBAY, India






When Hitler's Cross restaurant opened four days ago in a Bombay suburb, local politicians and movie industry types were on hand to celebrate beneath the posters of the Nazi leader and swastikas.
The owner insisted then - and still does - that the name and theme of his new eatery is only meant to attract attention, even if it has outraged Bombay's Jewish community.
"It's really made people very upset that a person responsible for the massacre of 6 million Jews can be glorified," Elijah Jacob, one of the community's leaders, told The Associated Press on Wednesday.
But owner Puneet Sablok has refused to back down, and apart from Bombay's 4,500 Jews, there's been little controversy in India, where Holocaust awareness is limited, Hitler is regarded as just another historical figure and swastikas are an ancient Hindu symbol, displayed all over to bring luck. There are just 5,500 Jews in all of India.
"It's just to attract people. There is no intention to hurt anyone," said Sablok about his spacious restaurant, which serves pastries, pizza and salad in Navi Mumbai, a northern suburb of Bombay, which is also known as Mumbai.
Those objecting to the restaurant plan to ask the local government to force a name change, said Daniel Zonshine, Israel's consul general in Bombay.
"Instead of Hitler's name being an example of extreme evil, this is like giving legitimacy to Hitler. It's not right to advertise his name in public," Zonshine said.
But while India is ordinarily sensitive to causing religious offense - recently taking action to bar "The Da Vinci Code" movie and cartoon drawings of the prophet Muhammad - at least one local leader said the name Hitler didn't bother him.
"People are unnecessarily making this into an issue," said Sudhir Jadhav, a local ruling party leader. "We have no plans to protest outside the restaurant or ask him to change the name."
Diners were also quite happy eating in Hitler's Cross.
"Hitler was a bad man, but what's wrong with having food here?" said Ashwini Phadnis, 22, a microbiology student as she tucked away a piece of chocolate cake.
Engineering student Anand Dhillon sat with friends, sipping soft drinks. "I think the name is quite interesting. Tomorrow if someone keeps a name like Saddam Mutton Shop or George Bush Footwear, there's nothing wrong with that, is there?" he shrugged.

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JOSPIN A OUBLIE QUE LE HEZBOLLAH EST TERRORISTE

Liban: Lionel Jospin considère qu'Israël a "sur-réagi"PARIS, 21 août 2006 (AFP) © 2006 AFP Lionel Jospin a estimé que "comme souvent face aux agressions, Israël a sur-réagi" par l'ampleur de ses frappes contre le Liban, dans une intervention qu'il devait prononcer lundi après-midi à Santander (Espagne) dans le cadre du "club de Madrid". "Sous nos yeux, une démocratie, Israël, indûment provoquée par une faction libanaise, le Hezbollah, a frappé en représailles non seulement celui qui l'a agressé, le +parti de Dieu+, mais les populations civiles, les infrastructures et l'économie du Liban, une des rares démocraties au Proche-Orient", a résumé M. Jospin selon le texte de son intervention communiqué par le PS. "Comme souvent face aux agressions, Israël a sur-réagi, comme si ce pays jouait à chaque fois son existence-même, et il a déployé sans ménagement la supériorité de sa puissance de feu", a souligné l'ancien Premier ministre. Selon M. Jospin, "l'Etat hébreu fixe à ses interlocuteurs possibles des obligations qu'ils ne peuvent satisfaire en l'état: pour l'Autorité palestinienne, empêcher toute violence sur des territoires précarisés (sans recevoir de perspective politique en retour), pour l'Etat libanais, démilitariser le Hezbollah (sans que soit réglé le problème de la frontière entre le Liban et Israël)". De cette façon, "Israël accroît le nombre de ses adversaires dans la région et, au lieu d'isoler ses ennemis, les sert politiquement", a-t-il analysé, ajoutant que "l'engrenage de la violence n'offre pas de solution durable et nourrit dans le monde arabe et ailleurs les forces extrémistes". Pour parvenir à une solution politique, l'ancien Premier ministre préconise "trois ruptures": "Du côté palestinien, renoncer au terrorisme et à la violence armée", "du côté israélien, sortir de la logique du statu quo" et "offrir aux Palestiniens une véritable solution politique", "du côté de la communauté internationale et donc des Etats-Unis et de l'Europe, décider que le temps est venu de trouver une solution juste au problème palestinien et agir en conséquence. L'organisation du "Club de Madrid" regroupe d'anciens chefs d'Etat et de gouvernement oeuvrant au renforcement de la démocratie dans le monde.

Amnesty accuse Israël de "crimes de guerre" au Liban

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Amnesty accuse Israël de "crimes de guerre" au LibanLONDRES, 23 août 2006 (AFP) © 2006 AFP Israël a commis des "crimes de guerre" au Liban lors de sa récente offensive contre le Hezbollah, selon un rapport d'Amnesty International publié mercredi accusant Tsahal d'avoir "délibérément" visé des installations civiles. Dans ce rapport, l'organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres précise qu'elle veut "qu'une enquête indépendante, complète et impartiale soit conduite de façon urgente par les Nations unies sur les violations graves par les deux parties (NDLR: Israël et Hezbollah) au conflit des lois internationales en matière humanitaire". Amnesty a précisé qu'elle se penchera sur l'attitude du Hezbollah dans ce conflit avec Israël dans un document séparé, dont elle n'a pas précisé la date de publication. Concernant les bombardements de Tsahal au Liban, le rapport d'Amnesty publié mercredi estime que "la destruction de centrales électriques, d'usines de traitements des eaux ainsi que d'infrastructures routières indispensables pour le transport de la nourriture et de l'aide humanitaire était délibérée et faisait intégralement partie de la stratégie militaire" d'Israël. Et beaucoup de ces attaques ciblées contre des structures civiles, "des attaques indiscriminées et disproportionnées", "sont des crimes de guerre", a insisté Kate Gilmore, secrétaire générale exécutive adjointe de l'organisation humanitaire. "Le type de ces attaques, leur étendue et leur ampleur font que les affirmations d'Israël selon qui ces destructions ne seraient que des +dommages collatéraux+ ne sont tout simplement pas crédibles", a ajouté Kate Gilmore, soulignant que plusieurs cibles étaient situées dans des "zones sans intérêt stratégique apparent" pour l'armée israélienne. A l'appui de ces affirmations, Amnesty rappelle une déclaration de Dan Haloutz, le chef d'Etat major israélien: "Rien n'est à l'abri (au Liban), c'est aussi simple que cela", avait affirmé ce militaire lors de l'offensive de Tsahal au sud Liban. Amnesty a précisé avoir rédigé ce rapport à partir d'informations rassemblées par ses envoyés sur le terrain lors de missions récentes au Liban et en Israël, auprès de dizaines de victimes, de représentants des Nations unies, de représentants des forces armées israéliennes et de représentants du gouvernement libanais, ainsi que via les déclarations officielles de toutes les parties au conflit et les rapports des différents médias. L'offensive israélienne contre le Hezbollah avait commencé après l'enlèvement de deux soldats de Tsahal par la milice chiite le 12 juillet et a pris fin le 14 août.

DES ISLAMISTES BRITANNIQUES ESSAIENT DE POURSUIVRE LE R.U. POUR AIDE AU "TERRORISME D'ISRAEL"

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Rejet d'une plainte contre Londres pour avoir aidé le "terrorisme" d'IsraëlLONDRES, 23 août 2006 (AFP) © 2006 AFP La Haute cour de Londres a jugé mercredi irrecevable le projet de plainte d'une organisation musulmane qui accusait Londres d'avoir été complice "d'actes de terrorisme" israéliens au Liban. Les arguments de la Commission islamique des droits de l'Homme (IHRC), une association émanant de la communauté musulmane britannique, sont "très loin" d'être recevables et sa démarche est "complètement indéfendable", a estimé le juge Duncan Ouseley. Le juge a relevé que l'IHRC n'avait identifié aucun individu en Grande-Bretagne qui aurait commis ou aurait eu l'intention de commettre un acte de terrorisme, condition préalable à tout dépôt de plainte. Selon lui, l'ensemble de la procédure visait à "démontrer un point de vue politique". L'IHRC reproche aux autorités britanniques d'avoir laissé des avions américains chargés de bombes pour l'armée israélienne faire escale et ravitailler dans des aéroports britanniques. L'association voulait poursuivre l'Autorité britannique de l'aviation civile, le ministère des Affaires étrangères, Margaret Beckett, et le ministre de la Défense, Des Brown, pour "violations graves" des lois internationales sur les droits de l'homme

DANIEL BAREMBOIM, SON ORCHESTRE ET WAGNER

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Paris acclame Barenboim et son orchestre pour la paix israélo-arabePARIS, 24 août 2006 (AFP) © 2006 AFP Le West-Eastern Divan Orchestra (WEDO), la formation pour la paix israélo-arabe de Daniel Barenboim, a donné mercredi soir son premier concert à Paris, où le public a acclamé une aventure humaine et musicale à l'écho singulier en pleine crise au Proche-Orient. Le Théâtre du Châtelet jouait à guichets fermés pour cette soirée unique à laquelle ont assisté de nombreuses personnalités, dont le maire de Paris Bertrand Delanoë et l'ancien ministre de la Culture Jack Lang. Le WEDO a pris forme et vie en 1999 à l'initiative de l'universitaire palestinien naturalisé américain Edward Saïd - décédé en 2003 - et du chef d'orchestre israélien Daniel Barenboim, qui nourrissaient un projet "humanitaire" sans doctrine politique hormis celle-ci: "Il n'existe pas de solution militaire au conflit israélo-arabe". Or "si, à l'évidence, ce n'est pas la musique qui résoudra" ce conflit, les deux hommes sont persuadés qu'"elle a son rôle à jouer". D'où l'idée de constituer un orchestre avec, à parts égales, de jeunes instrumentistes d'Israël et du monde arabe, le temps d'une session de répétitions et d'une tournée chaque été. Accueilli depuis 2002 à Séville (Espagne) pour la préparation de ses concerts, le WEDO compte aujourd'hui dans ses rangs quelque 80 musiciens israéliens, arabes et andalous âgés de 13 à 26 ans. Il a franchi un cap sur le chemin de la notoriété en donnant en août 2005 un concert remarqué à Ramallah (Palestine), deux ans après avoir joué pour la première fois dans un pays arabe, au Maroc. Sa tournée 2006, entamée le 7 août à Cadix (Espagne) et riche de 12 dates, ne comporte aucune halte de ce type, et a dû se cantonner à l'Europe et à Istanbul. Le WEDO n'a pas déserté pour autant les débats liés à l'actualité du Proche-Orient, appelant le 8 août à un "cessez-le-feu immédiat" entre Israël et le Hezbollah libanais puis accueillant le 14 avec "soulagement" la nouvelle d'une cessation des hostilités. Dans ce contexte, Daniel Barenboim et son orchestre ont été logiquement accueillis à Paris tels des messagers de paix, longuement applaudis avant même d'avoir fait retentir la moindre note de musique, ce qui n'est pas commun. Mais les spectateurs ont aussi salué les vertus artistiques de la formation, qui n'a manqué ni d'enthousiasme ni de couleurs, et a fait preuve d'une indéniable maturité stylistique. Après l'ouverture de "Léonore III" de Beethoven, le violoncelliste israélien Kyril Zlotnikov et le contrebassiste allemand d'origine koweïtienne Nabil Shehata ont offert un bel exemple de dialogue dans une "Fantaisie sur des thèmes de Rossini" de Bottesini. Après une "Première symphonie" de Brahms dont il sait épouser le relief, Daniel Barenboim a offert en bis, comme le symbole de sa liberté, la suite "Prélude et Mort d'Isolde" de Wagner, une musique qui lui a jadis valu de vives protestations en Israël en raison de l'antisémitisme de son auteur. Après Paris, le WEDO se produira vendredi à Stockholm, dimanche à Berlin et lundi à Weimar (Allemagne), la ville où il a été fondé en hommage à Goethe, attaché à la Perse et aux pays arabes, et auteur du recueil de poèmes "West-östlicher Diwan". L'orchestre achèvera cette huitième tournée le 1er septembre à la Scala de Milan (Italie), à laquelle Daniel Barenboim est désormais lié, parallèlement à ses fonctions de "chef à vie" de la Staatskapelle de Berlin.

Saturday, August 19, 2006

LA PREMIERE GUERRE PHOTOSHOP

The photo of an apparently new Mickey Mouse doll, resting on a ruined street in the Lebanese town of Tyre following an Israeli Air Force attack, took me back to a British TV show called Drop the Dead Donkey , which aired in Israel about 15 years ago.

One of the journalists in Channel 4's satirical show used to hang around battle zones with a teddy bear in his trunk and place it at disaster zones a short time before cameras began shooting, in order to boost the dramatic effect.

I have no intention of doubting the integrity of photojournalists, most of whom work hard and risk their lives, but two cases exposed by bloggers during the second Lebanon War require us to resort to healthy skepticism.

The Reuters affair
Earlier this month, Reuters admitted that a photo by Lebanese photographer Adnan Hajj underwent improper treatment using graphic editing software. In another case of a photo showing an Israeli aircraft firing "missiles," it turned out those were flares and that this photo was also doctored by using a computer.

Both editing jobs were exposed by Charles Johnson, one of the owners of the Little Green Footballs blog.

Reuters admits
'More image manipulation' / Yaakov Lappin
News organization withdraws photograph of Israeli fighter jet, admits image was doctored, fires photographer. Reuters pledges 'tighter editing procedure for images of the Middle East conflict'
Full Story
Another photo showed a doll dressed in a clean wedding gown in front of a razed home. Another two photographs distributed in July and August showed a woman crying after her home was destroyed – twice in the space of two weeks. Yet another photo published in a newspaper showed what appears as bodies covered by white sheets, yet one of the bodies is sitting in a completely lively pose.

Another man who played a starring role in the blogs is Salam Daher, who heads civilian rescue operations in Tyre. Daher, labeled "Green Helmet Guy," is shown in 2006 and 1996 photographs following Air Force attacks on the village of Qana. AP strongly denied the photos were staged and even published a special photo of Daher (wearing a blue helmet) and explained who he was.

All this does not contradict the fact Daher repeatedly waved the bodies of children before the cameras (at times using the same body at different poses), while the photographers photographed.

Digital forgery has become norm
We can assume the Mickey Mouse photo is completely genuine, but we may still wonder whether the doll was placed in the area following the bombing. The Adnan Hajj affair shows that today there's no longer a need to stage photos. Instead, we can modify them using powerful graphic tools such as Photoshop.

Indeed, digital forgery has become the norm. Anyone who has met celebrities up close knows that at time the difference between them in reality and their faces, as modified by Photoshop and appearing on magazine covers, is rather significant.
Not really (Photo: Reuters)

The New Scientist reported this month that an algorithm developed by researcher Tommer Leyvand from Tel Aviv University can easily make people look more beautiful through an instant change of hundreds of facial features.

Charles Johnson and his friends at Little Green Footballs hold on to clear conservative political positions, yet their skepticism helps truth-seekers wherever they are and serves the press.

Even though dozens of channels and hundreds of news websites provide a sense of media pluralism, most of the photos and video stories from battle zones are distributed by a small number of news agencies: AP, Reuters, and AFP.

Just when visual broadcasting means (photos, video) are peaking, in the backdrop we can see emerging photojournalism's big crisis. Although Reuters was quick to announce it will make reviews of Middle East photos stricter, such doctored photo cases may indeed repeat in growing frequency, with forgers improving their tactics.

A photo will no longer be worth a thousand words
We're not only talking about a fundamental ethical problem that is only of interest to professionals. In the short run, the doctored photos may serve to dramatize Lebanese suffering and display the destruction sowed by Israel in Lebanon as greater in scope than it really is.

Yet over time, the weak party to the war will pay the price for the forgery, after human sensitivity to its pain will be dulled. This is tragic because the Lebanese people did suffer in the last war and many experienced genuine, non-doctored bereavement and destruction.

In the future, even when genuine photos from wars will be distributed, it's likely that the other side will plant changes in them and redistribute them in order to undermine their credibility and make audiences doubt them, as part of a propaganda war.

Once those insights are internalized, and the general public knows that it can no longer believe what it sees, a photo will no longer be worth a thousand words – it won't even be worth one word.

(08.17.06, 20:24)

L ANTISEMITISME HISTORIQUE DU QUAI D ORSAY

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A propos du Quai d’Orsay, on peut parler d’antisémitisme historique25 mai 2005 - Par Guy Millière © Metula News Agency
Ceux qui nourrissent encore d’ultimes illusions sur la diplomatie française ou qui pensent que l’atmosphère du Quai d’Orsay n’est devenue écœurante que depuis le temps du général de Gaulle et de la « politique arabe » de la France, feraient bien de se pencher sur l’analyse longue et détaillée que conduit l’historien anglais David Pryce-Jones dans le numéro du mois de mai de la revue Commentary ; ce qu’ils y découvriraient est, hélas, accablant.
Depuis la révolution française, montre Pryce-Jones, documents à l’appui - et toute son analyse est très précisément circonstanciée -, le monde arabe est perçu comme d’un intérêt crucial pour la préservation de la « grandeur » de la France. Les propos tenus par Napoléon Bonaparte lors de la campagne d’Egypte ou ceux prononcés en 1830 lors de la conquête de l’Algérie sont, à cet égard, éloquents et trouvent leur prolongement dans le rêve, élaboré sous Napoléon III, de créer un « royaume franco-arabe » dirigé par une France « puissance musulmane ». Parallèlement, la défiance ne cesse de se manifester à l’égard des juifs, perçus comme susceptibles d’être des instruments au service de « conspirations étrangères ».
Ces deux dimensions orientent la politique étrangère de la France au dix-neuvième, puis au vingtième siècle - les grandes orientations de cette politique étant définies moins par les ministres, qui passent, que par les hauts fonctionnaires et les membres du corps diplomatique, qui restent, disposant de davantage de stabilité et se cooptant entre eux sur le mode du « népotisme et d’une sensibilité catholique hostile aux juifs, aux protestants et au système parlementaire » - tout comme elles orientent le comportement des diplomates dans les pays concernés.
En 1840, afin d’ « apaiser » les esprits, suite à la disparition d’un moine chrétien et de plusieurs musulmans, le comte Ulysse de Rati-Menton, consul français à Damas, a répandu la rumeur selon laquelle les juifs commettaient des « meurtres rituels » et persuadé le gouverneur ottoman d’arrêter des notables juifs et de prendre en otage des enfants juifs, qui, pour l’essentiel, furent convertis de force à l’islam.
Deux des hommes les plus influents au Quai d’Orsay ont évoqué, au moment de l’affaire Dreyfus et de l’émergence du sionisme, le péril que la création d’un Etat juif constituerait pour les intérêts de la France ; le premier, Paul Cambon, n’hésitant pas à noter que « le juif est un traître par définition », le second, Maurice Paléologue, parlant, lui, des « défauts héréditaires et des mauvaises passions des juifs ».
A la fin du dix-neuvième siècle, la France avait des hôpitaux, des monastères, des églises dans tout le Proche-Orient, les institutions catholiques de la région ayant été placées par le Vatican sous sa protection. Jules Ferry notait en 1888 que « le protectorat des Chrétiens en Orient fait partie intégrante du domaine méditerranéen de la France ». L’arrivée de juifs et la perspective de création d’un foyer national juif au Proche-Orient fut perçue comme un phénomène à contrer absolument, ce qui a impliqué une politique antisioniste active, et un soutien tout aussi actif à l’émergence d’un nationalisme arabe, qui peut apparaître, à bien des égards, comme une création de la France. Les sionistes se trouvèrent vite décrits dans des notes diplomatiques comme des « hordes rongées par le mysticisme », alors que le Quai d’Orsay finançait, en parallèle à partir de 1907, la publication d’un journal francophone diffusé dans toute la région : L’indépendance arabe.L’objectif de la diplomatie française, au moment de l’effondrement de l’empire ottoman à la fin de la Première Guerre Mondiale, fut de créer la « Syrie intégrale », sous la tutelle de la France, et d’inclure dans ce territoire la Syrie et le Liban actuels, plus le territoire total du Mandat palestinien, Transjordanie comprise. Les juifs ayant un « poids international » et « pouvant exercer des pressions sur des gouvernements ignorants », la France était prête à accepter la création d’une petite entité juive semi autonome autour de Hébron et de Gaza, où « les juifs pourraient faire pousser des oranges et s’exploiter mutuellement », comme l’a écrit Jules Cambon, frère de Paul, diplomate lui aussi. Mais Paul Cambon fut chargé, selon ses propres termes, d’expliquer clairement aux autorités britanniques en 1919, qu’il était hors de question que « les sionistes... constituent un Etat indépendant en Palestine ».
La France dut accepter que le Royaume-Uni adopte une position différente de la sienne, mais la diplomatie française ne se résigna pas. Le Quai d’Orsay finança un autre journal, appelé L’œuvre française, diffusé lui aussi dans tout le Proche-Orient, et où on pouvait lire : « Il est inadmissible que le pays du Christ puisse devenir la proie de la juiverie et de l’hérésie anglo-saxonne ». Henri Gouraud, haut commissaire chargé du Mandat français à Damas, n’a cessé, tant qu’il a été en poste dans l’entre-deux guerres, d’inciter la diplomatie française à tirer avantage des circonstances et à travailler pour « élargir le protectorat de façon à inclure les musulmans que nous ne pouvons laisser seuls et désarmés face au sionisme ». Dans cette même période, il y eut au Quai d’Orsay, des diplomates-écrivains : Paul Morand, auteur de Mort d’un juif, un bref récit où un juif sur son lit de mort refuse de payer son médecin tant que le taux de change n’a pas évolué en faveur de ses activités de spéculateur. Auteur aussi de France La Doulce, dont le thème principal est le danger représenté par la prise de contrôle par les juifs de l’industrie cinématographique française aux fins de « semer la débauche ».
Jean Giraudoux, qui écrivait en 1939 : « les juifs corrompent, pourrissent, érodent, dégradent, dévaluent tout ce qu’ils touchent ».
Paul Claudel, notant avec enthousiasme après le vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain, que « la France est enfin libérée de l’emprise du parti radical et anti-clérical (professeurs, avocats, juifs, francs-maçons) », mais finissant néanmoins, exception à la règle, par soutenir la création de l’Etat d’Israël, pour des raisons plus mystiques que politiques.
Louis Massignon, premier des « islamologues » français, qui parlait, dès 1920, de la perspective de « l’horrible Israël des cosmopolites et des banquiers apatrides », et notait en 1943 que « seul un bloc franco-islamique peut sauver la Terre sainte ».
En 1945, le grand mufti de Jérusalem, ami d’Hitler, fervent partisan de la « solution finale », après s’être vu refuser l’asile politique par la Suisse, s’est retrouvé aux mains des autorités françaises. La position du Quai d’Orsay tout juste « libéré » fut de dire : « Le mufti a certainement trahi la cause alliée mais il a surtout trahi la Grande-Bretagne sans nous affecter directement ». « Il pourrait provoquer des crises en Palestine, en Irak, en Egypte et en Transjordanie qui pourraient être bénéfiques pour notre politique », notera même Henri Ponsot, chargé des relations entre le ministère des affaires étrangères et le prisonnier. En avril 1946, le mufti put quitter la France par avion, muni d’un vrai faux passeport, et il l’en remercia chaleureusement un peu plus tard. Après avoir séjourné au Caire, il put se rendre au Liban d’où, écrit Pryce-Jones, « il a pu orchestrer la violence contre l’Etat d’Israël en train de naître et provoquer la ruine des Arabes Palestiniens ».
La France a voté en faveur de la création d’Israël aux Nations Unies, mais seulement après que ses diplomates aient tout fait pour retarder ou empêcher le vote, et ce n’est que bien plus tard, en avril 1949, après que les armées arabes aient été vaincues, que la France a reconnu officiellement le nouvel Etat. René Neuville, consul de France à Jérusalem, notait, le 12 avril 1947, que « les juifs sont viscéralement racistes, au moins autant que leurs persécuteurs allemands ». Après le vote en faveur de la création d’Israël, il écrivit que cela constituait « une victoire de l’obscurantisme sur les lumières et un exemple pernicieux ».Après la prise du pouvoir par Nasser en Egypte, en 1952, la France fut confrontée aux conséquences du nationalisme arabe : la radio égyptienne nassérienne La voix des arabes devenant aussitôt l’organe de l’incitation à la révolte contre le colonialisme français en Afrique du Nord. Certains dirigeants français discernèrent en ces circonstances une « communauté d’intérêts » entre la France et Israël. Mais ces dirigeants prirent soin de laisser le Quai d’Orsay à l’écart de leurs décisions.
Dès le retour au pouvoir du général de Gaulle, en 1958, le Quai saisit l’opportunité pour reprendre le dossier en main : en 1959, il fut décidé de renoncer à un projet de construction d’une usine d’assemblage de voitures de la firme nationale Renault, pour montrer que la France respectait le boycott d’Israël mis en place par le monde arabe. En 1960, Ben Gourion se rendit en France, mais un communiqué du Quai d’Orsay stipula qu’il ne s’agissait pas d’une « visite d’Etat », et la délégation israélienne se vit interdire d’arborer le drapeau d’Israël. En 1963, Couve de Murville, ministre des affaires étrangères du général, déclara qu’une collaboration plus étroite entre les Arabes et la France est « non seulement acceptable, elle est désirée ».
La « politique arabe » gaulliste de la France s’enclenchait. Les manifestations d’hostilité de la France à l’égard d’Israël devinent dès lors une pratique constante qui permit à la diplomatie française de prolonger son comportement habituel vis-à-vis des juifs et du sionisme. L’objectif de cette politique était de contrer les Etats-Unis, d’installer la France en position de « troisième force » entre les Etats-Unis et l’URSS, de permettre à la France de se poser, par l’intermédiaire du monde arabe, en chef de file du tiers-monde et des non alignés, et d’affirmer ainsi sa puissance en Europe, sur fond de sacrifice d’Israël. Mais la ligne « traditionnelle » de la diplomatie française rendait ce sacrifice bien plus facile, les origines intellectuelles maurassiennes du général de Gaulle aussi.
Quand en 1966, Abba Eban, ministre des affaires étrangères israélien s’inquiéta de la détérioration grave des relations entre la France et Israël, Couve de Murville lui répondit par une lettre imprégnée de condescendance et d’irritation : « Le rôle du général de Gaulle n’est pas de vous prendre par l’épaule aux fins de vous rassurer ». Immédiatement après la Guerre des six jours, en 1967, Roger Seydoux, représentant de la France aux Nations Unies, déclara que « la réunification de Jérusalem est inopportune et sans fondement légal ». De Gaulle parla, comme on sait, de « peuple dominateur et sûr de lui », mais aussi de peuple animé d’une « ambition brûlante de conquête ». René Massigli, secrétaire général du Quai d’Orsay, déclara, lui, en 1969, que « les juifs français qui soutiennent Israël se rendent coupable de déloyauté ».
Depuis, comme le note Pryce-Jones, « aucun pays, à l’exception de l’ex-Union Soviétique, n’a fait davantage pour la création d’un Etat palestinien et pour mettre en danger l’existence d’Israël ».
En 1973, sous Pompidou, pendant la guerre du Kippour, la France a fermé son espace aérien aux avions américains venant ravitailler Israël qui se battait pour sa survie. La même année, une délégation de l’OLP fut ouverte à Paris et Arafat fut reçu à l’Elysée.En 1978, sous Giscard d’Estaing, le Quai d’Orsay a critiqué les accords de paix entre Israël et l’Egypte dans des termes qui étaient exactement ceux employés par l’OLP, et stipulé qu’ « une paix juste au Proche-Orient ne peut venir sans que soient pleinement satisfaites les aspirations légitimes du peuple palestinien ».
François Mitterrand, ancien fonctionnaire de Vichy, condamna fermement la destruction du réacteur nucléaire Osirak par Israël en 1982 et se prononça pour la création d’une confédération entre Israël, la Jordanie et la Palestine, qui aurait aboli la souveraineté d’Israël. Il permit à Arafat de survivre à la défaite en quittant Beyrouth pour Tunis, ce qui sauva l’OLP. Claude Cheysson, ministre des Affaires Etrangères de 1981 à 1984, a déclaré l’année de son départ du Quai d’Orsay : « L’Etat d’Israël s’est créé contre la volonté du reste du monde ». La même année, son successeur, Roland Dumas, a dit que la piraterie aérienne et les détournements d’avions « étaient la seule façon pour la résistance palestinienne de rompre l’indifférence internationale ».
Depuis que Jacques Chirac est à l’Elysée, rien ne s’est amélioré, bien au contraire, et tant de faits et de déclarations dans l’actualité de la dernière décennie l’attestent qu’il est inutile de les énumérer. Le Quai d’Orsay a freiné ostensiblement les actions menées pour que l’autorisation d’émettre qui avait été accordée à la chaîne antisémite al-Manar soit suspendue. Les consulats français se voient toujours interdire de reconnaître des mariages célébrés dans le moindre territoire situé au delà des frontières de 1967.
En décembre 2004, Gérard Araud, ambassadeur de France en Israël, a déclaré que « les Israéliens souffrent d’une névrose, d’un véritable désordre mental qui les rend anti-français... ». Quelques années auparavant, feu l’ambassadeur de France en Angleterre Daniel Bernard avait été encore plus précis pour qualifier son sentiment à l’égard d’Israël : « un petit Etat merdeux ». Il avait dit à haute voix ce que la majorité au Quai pense tout bas. Quant à Gérard Araud, c’est son propre équilibre qui peut légitimement inquiéter : les Israéliens seraient vraiment fous si, soumis à de telles insultes et à d’aussi durables injustices, ils avaient continué à nous aimer !
Tout espoir d’amélioration des relations entre la France et Israël, dans ces conditions, semble vain, et cela doit être dit. Il existe une tendance lourde et ancienne qui fait qu’Israël (et de fait les Palestiniens. Ndlr) n’a rien à attendre de la France en termes d’avancées vers la paix. Et ce, quels que soient les dirigeants de la France : le choix, au mieux, peut se situer entre le moins pire et l’absolument catastrophique.Les juifs de France, quant à eux, doivent comprendre dans quel contexte ils se trouvent. La situation avait été définie, au fond, au temps de la Révolution Française, lorsque le comte de Clermont Tonnerre avait déclaré devant l’assemblée constituante en décembre 1789 : « Tout doit être refusé aux juifs en tant que nation, tout doit leur être accordé en tant qu’individus ». La différence étant qu’aujourd’hui, la politique arabe de la France a eu pour résultat l’émergence d’une communauté musulmane importante, dont la politique du Quai d’Orsay flatte l’antisionisme et l’antisémitisme croissants. « Tout doit être accordé aux juifs en tant qu’individus », disait Clermont Tonnerre ; devrait-on dire qu’aujourd’hui, « tout doit être accordé aux juifs en tant que dhimmis » ? Je laisse l’interrogation en suspens, en ajoutant aussitôt que ce me semble chaque jour être davantage le cas...